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(28/02/2012 17:19:46)
Itinérance : Orange va réduire les coûts d'appel au sein de l'UE
L'opérateur Orange annonce, mardi 28 février, le lancement d'une nouvelle offre combinant voix, SMS et données en un seul forfait, utilisable dans toute l'Union européenne pour les utilisateurs occasionnels. Le but est de simplifier et de rendre plus économique le "roaming" (faculté de pouvoir appeler ou être appelé de l'étranger). Ce projet sera mis en oeuvre dans le courant de l'année 2012, sous la forme de forfaits au jour, à la semaine, voire même au mois.
Orange précise qu'en France, par exemple, les clients pourront acheter un forfait comprenant 10 minutes de voix, 10 SMS et 10Mo de données internet quotidiens, pour environ 4€ à 5€, à partir de juin. Les offres, déjà disponibles en Espagne, en Belgique et en Roumanie, seront étendues à d'autres pays en 2012, dont la France, le Royaume-Uni et la Pologne.
Ce projet s'accompagne d'une application dédiée, Orange Travel, permettant aux clients de contrôler leur consommation de données lors de voyages partout dans le monde.
(...)(28/02/2012 17:12:43)L'achat de services sur Internet gagne des adeptes
Les achats de services sur Internet continuent à progresser. Selon la nouvelle édition du baromètre Direct Assurance par l'Ifop, publié ce mardi 28 février, 74% des consommateurs réservent leur billets de train sur internet, tandis que 63% réservent leurs billets d'avion sur la toile. Dans le même ordre d'esprit, l'achat de places de cinéma gagne six points, pour représenter 42% d'acheteurs.
Les achats de services sur internet ne sont plus des exceptions. Les Français réservent désormais leurs billets de train (74%), leurs billets d'avion (63%), leur voiture en location (43%) et leurs places de cinéma (42%) directement en ligne. Les produits dominent encore les achats des Français, avec 78% de plébiscites pour les livres et 75% pour les vêtements.
Le prix reste la première motivation
Autre nouveauté, les consommateurs sont 25% à choisir le Net pour souscrire à des produits d'assurance. Ce type d'achat pourrait concerner à l'avenir jusqu'à 29% de consommateurs, qui se disent intéressés par les assurances santé et mutuelles en ligne. Cette proportion passe à 31% pour l'automobile et à 32% pour l'habitation.
Le prix motive toujours en premier lieu l'utilisation d'Internet pour acheter des services ou des produits : 61% des sondés cherchent à trouver le prix le plus bas, tandis que 45% espèrent bénéficier du meilleur rapport qualité/prix.
Cette étude Ifop a été menée du 17 au 22 novembre 2011, auprès d'un échantillon national de 1.021 Français, âgés de 15 ans et plus.
Oracle livre Exalytics et se prépare à affronter HANA de SAP
Moins de cinq mois après l'annonce d'Exalytics, Oracle livre son serveur dédié aux applications analytiques. C'est le dernier produit en date dans sa famille d'appliances spécialisées (qui comporte déjà Exadata et Exalogic). Sur le marché, Exalytics va entrer en concurrence avec la solution HANA de SAP. L'une comme l'autre ont recours à une technologie « in-memory » qui porte les données à analyser en mémoire afin d'augmenter les performances de traitement.
C'est seulement en octobre que l'offre Exalytics a été dévoilée par Larry Ellison, sur sa conférence OpenWorld 2011. Le délai avec lequel elle a été mise sur le marché a donc été relativement court. Oracle a également annoncé une mise à jour de sa suite décisionnelle OBIEE (Business Intelligence Foundation Suite), optimisée pour l'appliance Exalytics. Cette dernière utilise OBIEE avec une version de la base de données in-memory TimesTen ajustée pour les traitements analytiques. L'ensemble fonctionne sur une plateforme matérielle spécialisée incluant un serveur Sun Fire équipé de 1 To de mémoire vive et exploitant des processeurs Xeon E7-4800 d'Intel rassemblant 40 coeurs. La connectivité entre les éléments combine des liaisons Infiniband à 40 Gb/s et Ethernet à 10 Gb/s. Les machines peuvent être chaînées ensemble pour en augmenter la puissance.
A partir de 164 700 dollars sans le logiciel
Exalytics dispose aussi de fonctions de cache in-memory qui permet au fil de l'eau de déterminer quelles informations doivent être gardées en mémoire pour optimiser la performance. Selon Oracle, les tests réalisés (notamment chez les clients) ont montré des applications de reporting et de tableaux de bord fonctionnaient jusqu'à 100 fois plus vite sur Exalytics.
La tarification de l'offre a été communiquée le mois dernier assez discrètement. Dans un document mis à jour le 10 janvier, on pouvait découvrir que le modèle Exalytics In-Memory Machine X2-4 était listé à 135 000 dollars, dans la configuration décrite plus haut, auxquels s'ajoutent 29 700 dollars pour le support annuel et autres coûts. Toutefois, les différents logiciels nécessaires à son fonctionnement augmentent sensiblement son prix. Un expert a confié le mois dernier à nos confrères d'IDG News Service que le prix d'une machine Exalytics complètement équipée devrait sans doute atteindre les 3 millions de dollars, après prise en compte des remises accordées sur le logiciel.
SAP ne communique pas publiquement de prix pour HANA. Les systèmes sont vendus par différents partenaires assurant la partie matérielle, dans une gamme de configurations incluant l'édition Edge pour les PME annoncé au début de ce mois.
Guerre des mots entre Oracle et SAP
Alors qu'Exalytics se focalise sur les applications d'analyse, HANA est également destiné à des traitements transactionnels, en conjonction avec le produit phare de SAP, la Business Suite (ERP et applications périphériques). Malgré tout, la concurrence entre les deux produits risque d'être acharnée, si l'on se réfère à la guerre des mots à laquelle les deux éditeurs se sont déjà livrés.
En octobre déjà, Sanjay Poonen, l'un des responsables de SAP, avait publié une tribune critique sur Exalytics après sa présentation par Larry Ellison. Il y affirmait que l'offre d'Oracle reposait sur une architecture dépassée, trop coûteuse pour ce qu'elle cherchait à réaliser.
La semaine dernière, c'est un responsable d'Oracle qui a posté à son tour un billet de blog vengeur sur HANA. Aussitôt taclé par un tweet de Vishal Sikka, directeur technique de SAP, dénonçant les mensonges et les informations dénaturées qu'il contenait. Le billet de blog d'Oracle a depuis été supprimé.
30,3 millions de vidéonautes français en décembre, selon Médiamétrie
En décembre 2011, 30,3 millions de "vidéonautes" ont été recensés par Médiamétrie, selon son étude publiée le 27 février. Cela représente environ 75% des internautes français. Chacun de ces internautes a regardé en moyenne 74 vidéos, soit l'équivalent de 3h19 sur le mois étudié.
Le site YouTube demeure en tête des plateformes vidéo les plus visitées, avec 21,8 millions de visiteurs uniques et plus de 1,2 milliard de vidéos vues en décembre.
Sur cette période, YouTube devance Facebook (9,7 millions de VU/120 millions de vidéos) et Dailymotion (8,5 millions de VU/117 millions de vidéos).
(...)(28/02/2012 13:12:29)MWC 2012 : l'Ascend D quad intègre une puce Huawei
Après « le plus fin téléphone du monde » présenté en janvier au CES 2012, Huawei dévoile, un mois plus tard au Mobile World Congress, deux modèles Ascend D quad et quad XL, qualifiés cette fois de téléphones « les plus rapides du monde ». Si pour l'instant, il n'est pas possible de vérifier cette assertion, Melissa Perenson, notre consoeur de PC World, qui a eu ces mobiles en main pendant quelques heures, a confirmé qu'ils étaient très réactifs.
Comme le modèle P1 S d'Huawei présenté au CES, l'Ascend D quad XL a un touché lisse et légèrement caoutchouté au dos. Il présente un léger décroché dans le bas du téléphone. La prise en main du téléphone est agréable. En épaisseur, la version Ascend quad mesure 8,9 mm, pour 64 mm de large et 129 mm de long (le quad XL quad est un peu plus épais, avec 10,9 mm). C'est un peu plus que les 6,9 mm du P1 S. Mais c'est appréciable, puisque que les téléphones de la série quad offrent un affichage légèrement plus grand de 4,5 pouces contre 4,3 pouces pour le P1 S. En terme d'affichage justement, PC World constate un bon rendu des couleurs vives, conforme à ce que l'on peut attendre des écrans IPS+ et d'un processeur graphique qui prend en charge la couleur 32-bit. Le texte apparaît bien lissé et sans pixellisation, avec une définition supérieure aux 330 pixels/pouce généralement constatés.
Equipés d'un processeur Huawei à 1,2 GHz ou 1,5 Ghz
Les deux modèles affichent un écran tactile de 1280X720 pixels. A l'intérieur, chacun intègre le processeur quad-core K3V2 développé par Huawei, cadencé à 1,2 GHz pour le D quad et 1,5 GHz pour le D quad XL, plus 1 Go de RAM et 8 Go de capacité de stockage. Comme dans le cas de l'Ascend P1, la fiche technique officielle ne fait aucune mention de la présence d'une carte microSD, un défaut regrettable. Notre consoeur de PC World regrette aussi la place réservée à l'adaptateur micro-USB, maladroitement situé dans le coin supérieur gauche du téléphone. Néanmoins, Melissa Perensson a apprécié la performance et la réactivité des appareils, y compris pour suivre une frappe rapide à l'écran.
Les deux modèles intègrent aussi le standard Dolby Mobile 3.0 Plus qui offre un son surround en 5.1. Sans compter une caméra de face de 1,3 mégapixels, et une caméra arrière de 8 mégapixels, qui permettent aussi de filmer des vidéos en 720p.
Technologie earSmart Audience pour clarifier l'écoute
Le modèle D quad XL intègre une plus grosse batterie de 2500mAh, contre 1800mAh pour le D quad. Autres caractéristiques relevées : d'une part, Huawei a intégré la technologie de double réduction du bruit earSmart Audience au microphone. Celle-ci permet de séparer les sons, de manière à isoler la voix de celui qui parle, ce qui améliore la clarté de l'audition. Les deux modèles tournent sous Android 4.0 Ice Cream Sandwich. Enfin, les téléphones quad-core fonctionnent avec l'interface personnalisée de Huawei, avec des icônes pour les contacts, la messagerie, les apps du menu, et le navigateur.
Huawei a également annoncé une troisième série de téléphones dual-core TI OMAP4460 D1. Ces modèles prennent en charge cinq bandes UMTS et quatre bandes GSM, mais pas encore le LTE. Huawei indique que cette dernière norme sera intégrée dans ses téléphones courant troisième trimestre de cette année ou plus tard.
Les modèles d'Huawei seront d'abord commercialisés en Chine, avant d'arriver en Europe et en Amérique du Nord.
MWC 2012 : Des puces Intel dans des smartphones ZTE, Orange et Lava
A l'occasion du Mobile World Congress de Barcelone, Intel a annoncé de nouvelles puces pour smartphones et indiqué que ZTE, Orange et Lava allaient fabriquer des terminaux basés sur sur ses processeurs Atom. Pour l'instant, les processeurs ARM dominent le secteur des smartphones et des tablettes, mais Intel consacre beaucoup de ressources pour s'octroyer une part sur ce marché en croissance et convaincre les fabriquants de terminaux d'utiliser son architecture processeur. Il indique que ZTE, Orange et l'entreprise de télécommunications indienne Lava International figurent désormais sur la liste des opérateurs prêts à développer des smartphones et des tablettes « Intel Inside ».
L'annonce de partenariat avec ces entreprises ressemble à celle faite précédement avec Motorola Mobility. Ainsi, ZTE proposera aussi bien des smartphones que des tablettes basés sur le processeur Atom, le premier terminal étant prévu pour la seconde moitié de l'année 2012. Selon Yves Maitre, vice-président senior de la division Mobile chez Orange, l'opérateur commencera à commercialiser son smartphone sous Android 'Santa Clara' entre la fin du premier trimestre et le début du troisième trimestre.
Atom Z2460 à 1,6 GHz pour le smartphone d'Orange
Le smartphone d'Orange, qui intègre un processeur Intel Atom Z2460 tournant à 1,6 GHz, présente un écran de 4,03 pouces avec une résolution de 1024x600 et dispose d'un appareil photo de 8 mégapixels. Le smartphone sera fabriqué par Gigabyte et vendu au Royaume-Uni et en France.
Quant au smartphone XOLO X900 de l'opérateur indien Lava, il possède les mêmes spécifications que celui d'Orange et sera vendu en Inde au cours du deuxième trimestre de cette année. « Orange et Lava ont fabriqué, chacun de leur côté, des téléphones sur la base du design d'Intel, lequel permet un développement plus facile des produits », a déclaré Paul Otellini, le PDG du fondeur californien.
Un Z2000 à 1 GHz pour les téléphones à bas coût
Intel a annoncé par ailleurs que le processeur Z2460 existant pourra tourner à des vitesses d'horloge pourvant atteindre les 2 GHz. En outre, le fondeur a élargi son catalogue de puces avec un processeur Z2580 qui, selon lui, est deux fois plus performant que le Z2460. Le Z2580 supporte également la technologie LTE (Long Term Evolution) en plus des normes 2G et 3G. « Les premiers produits basés sur ce processeur seront disponibles au cours de la première moitié de l'année prochaine », comme l'a indiqué Intel.
L'entreprise a également jeté son dévolu sur les smartphones à bas coût. Ainsi, Intel espère notamment intégrer un processeur Z2000 tournant à 1GHz dans des téléphones low-cost et pense que les premiers smartphones basés sur ce processeur seront sur le marché début 2013.
Forte appétence pour la téléconférence, selon l'enquête de Scholé Marketing
Le cabinet Scholé Marketing publie son enquête annuelle sur la téléconférence (audio, visio et web conférence). Il souligne d'abord une large évangélisation du marché. Les solutions sont largement connues. C'est surtout vrai pour la visioconférence (75% de notoriété), l'audioconférence (73%). La webconférence rencontre un peu moins de reconnaissance, tout en restant à des niveaux très élevés : 56%.
Au-delà de cette connaissance, les solutions sont-elles utilisées ? L'audioconférence arrive cette fois en tête avec 52% de pratiquants, avec des terminaux dédiés ou des systèmes d'entreprise et un micro casque. La visio est à 37%, par des solutions installées en salle, la webconférence à 28%.
13% des entreprises (de plus de 6 salariés) sont équipées d'un système de téléconférence. Ce taux monte à 50% pour les entreprises de 500 salariés et plus, c'est 11% dans les entreprises de 6 à 49 salariés et 24% pour celles comptant entre 50 et 499 collaborateurs. Ces solutions sont d'abord utilisées pour leur avantage économique, comme la réduction des coûts de déplacement. Toutefois, l'accroissement de la productivité ou l'amélioration du bilan carbone sont également cités.
Des non utilisateurs très intéressés
Plus étonnant encore, les non utilisateurs se montrent très intéressés. 60% d'entre eux souhaitent pratiquer la visio conférence, 58% la webconférence, 50% l'audioconférence. Pour eux, la téléconférence ne présente que des avantages : réduction des temps de transport, collaboration plus efficace, diminution du stress. Cette appétence des utilisateurs n'est pas suivie par les directions d'entreprise, dont 10% seulement se montrent intéressées par les outils de conferencing.
Le cloud serait-il la solution pour développer encore ces outils ? Scholé Marketing n'est pas loin de le penser en observant une disponibilité de plus en plus grande d'outils de ce type avec une tarification à l'usage. Parallèlement, les outils collaboratifs des particuliers (chat, visio...), largement diffusés incitent ceux-ci à en demander dans leurs entreprises. (...)
La Fondation Dauphine scrute l'équipement numérique des Français
Première donnée livrée par le Baromètre trimestriel de l'économie numérique lancé par la Fondation Dauphine : trois foyers sur quatre, sont équipés d'un micro-ordinateur. Au total, 20 162 000 Français disposent de cet équipement. 73,9% des foyers, en hausse de 1% par rapport au troisième trimestre 2011. La même proportion, ou presque, se retrouve dans l'accès Internet : 19 896 000 de foyers sont concernés, 72 ,9%, en hausse de 1,8% par rapport au T3 2011. Précisant un peu plus ce point, l'étude montre que 18 526 000 de foyers disposent d'un accès internet haut débit. Cela correspond à 67,9% des foyers, en augmentation de 1,2%. Et 93% des foyers accédant à Internet le font en haut débit.
Voilà pour l'équipement de base. Concernant les sujets plus récents, l'étude montre que 7,6% des Français disposent de la TV connectée (la télécommande permet d'accéder à Internet sur le téléviseur), c'est 2 073 000 de français, en hausse de 31% (491 000 de plus en trois mois).
Au-delà du quantitatif, le Baromètre veut montrer quels sont les usages. Au cours du dernier mois, 18 666 000 de personnes ont effectué un achat en ligne, soit 34,6% des Français. Ils sont 38,8%, soit 20 923 000, à pratiquer la banque en ligne, en baisse de 2% par rapport au trimestre précédent. La pratique des sites communautaires (Facebook, Myspace, Youtube, Viadéo...) est encore plus populaire, avec 48,1% d'adeptes, soit 25 920 000 de Français, en baisse de 1%.
44 millions de mobiles, 17 millions de smartphones
La mobilité présente un visage différent. D'abord par le nombre d'utilisateurs. 82,5% des Français possèdent un téléphone mobile, soit 44 460 000 abonnés, 8 Français sur 10. 17 004 000 ont un smartphone, soit 40% des téléphones mobiles en circulation.
Là encore, l'étude scrute les usages. 42,8% des mobinautes ont consulté un service mobile (au cours du dernier mois), leur messagerie, ou bien ont téléchargé. 31,7% ont envoyé ou consulté leur mail, à partir de leur mobile. 10,2% ont effectué un achat à partir de ce téléphone.
L'étude se penche longuement sur les forfaits et demande aux Français quelles raisons les pousseraient à changer de fournisseur d'accès. Très nettement, le prix arrive en tête, avec 85% des réponses, suivi de (très) loin par la qualité de connexion (36,7%), le débit (33,4%), l'accès à davantage de services (30,1%). Le prix est donc largement plébiscité, mais, dans les tranches d'âge des 15-34 ans, les services proposés et les fonctionnalités des matériels arrivent en tête. Les plus de 50 ans mettent en avant la qualité de service.
Le Baromètre se risque ensuite à quelques questions plus diverses pour tester la maturité des Français. Résultat : ils connaissent largement le nom du 4ème opérateur de mobiles qui vient de se lancer (plus de 80%), savent que le téléphone mobile permet d'acheter en ligne (plus de 80%), mais sont une minorité (moins de 10%) à avoir revendu des cadeaux de Noël sur Internet.
(*) La Chaire d'économie numérique de l'Université Paris-Dauphine dirigée par le professeur Dominique Roux et la Fondation Dauphine sont à l'initiative de ce projet
Méthodologie :
Trois études : équipement multimédia T4 et T3 2011 (Médiamétrie et GFK) avec 22 000 foyers interrogés par an, Observatoire des usages Internet (T4 et T3 2011) portant sur 1 000 individus de 11 ans et +, Mobile consumer insight téléphonie et services mobiles (T4 et T3 201) réalisée chaque trimestre sur 3 000 individus de 11 ans et +.
(...)
MWC 2012 : Mozilla et Telefonica collaborent sur le Web Phone
Mozilla et l'opérateur espagnol Telefonica ont révélé lors du Mobile World Congress de Barcelone qu'ils collaboraient autour d'une architecture de téléphone mobile entièrement basée sur HTML5. Ils s'appuient sur le projet Boot to Gecko de Mozilla, annoncé l'an dernier, et sur des développements que Telefonica a débuté à peu près au même moment. La plateforme permettra de développer des fonctions téléphoniques comme les appels, les messages et la navigation sous la forme d'applications HTML5 qui fonctionneront dans un navigateur Firefox. HTML5 commence seulement à être utilisé par les développeurs d'applications mobiles. L'intérêt d'utiliser cette technologie est que les apps ainsi développées ont l'apparence d'applications natives mais sont plus faciles à porter sur différentes plateformes de téléphonie mobiles.
Jusqu'à présent, HTML5 est typiquement utilisé pour des applications indépendantes comme des jeux. Mozilla et Telefonica disent que la technologie peut être utilisée pour construire toutes les fonctions d'un téléphone. Les deux sociétés prévoient de rendre les applications HTML5 capables d'accéder à des API téléphonique de base. Leur collaboration débouchera sur une plateforme prototype qui apportera des capacités de smartphones au prix d'un téléphone. « Notre expérience en Amérique Latine nous a appris qu'une part énorme du marché n'est pas servie par les actuels smartphones », a déclaré dans un communiqué Carlos Domingo, directeur du développement produit et de l'innovation chez Telefonica Digital. « Avec les appareils Open Web, nous pourrons offrir à ces clients l'expérience du smartphone au juste prix ».
Les deux sociétés prévoient de soumettre leur architecture de référence au W3C en vue de sa standardisation et n'ont l'intention d'y inclure aucune API propriétaire. Elles n'ont pas indiqué de délai. Adobe et Qualcomm soutiendront le projet, ainsi que Deutsche Telekom Innovation Labs qui apporteront des ressources de développement. (...)(27/02/2012 17:35:12)
Aux Etats-Unis, les procureurs de 36 États inquiets de la politique de Google
Les procureurs généraux de 36 États se disent préoccupés par les implications potentielles de la nouvelle politique de confidentialité de Google, en particulier pour les utilisateurs qui travaillent pour des institutions gouvernementales et les propriétaires de smartphones sous Android. Dans une lettre très critique adressée au PDG de Google, Larry Page, les procureurs mettent en doute l'engagement et la volonté de Google de protéger la vie privée des consommateurs. Les fonctionnaires de justice pointent le fait que ces changements vont forcer les internautes à partager leurs données sans qu'ils aient ensuite la possibilité de les retirer eux-mêmes. Ce courrier est la dernière manifestation, et sans doute la plus sévère, des préoccupations suscitées par l'annonce de Google de mettre en place une politique de confidentialité unique pour tous ses produits en ligne. En vertu de cette nouvelle politique, qui doit entrer en vigueur le 1er mars, Google va combiner les données utilisateurs de services comme YouTube, Gmail, Google Search, et créer à partir de ces données un profil unique pour chaque utilisateur de ses services.
La protection de vie privée en question
Google justifie cette nouvelle politique en affirmant qu'elle est plus rapide et plus facile à comprendre, et qu'elle va permettre à l'entreprise de fournir des services de meilleure qualité et mieux ciblés aux utilisateurs de ses produits. Le géant de l'Internet avance également que les utilisateurs n'appréciant pas sa nouvelle politique peuvent tout simplement cesser d'utiliser ses services. Dans leur lettre du 22 février, les procureurs généraux trouvent plutôt que « la nouvelle politique de confidentialité de Google va à l'encontre du respect de la vie privée, un atout soigneusement cultivé par Google pour attirer les utilisateurs ». Ils ajoutent que « l'argument qui consiste à dire que les utilisateurs ont le choix de ne pas utiliser l'écosystème des produits de Google n'est pas très solide, dans une économie de l'Internet où la majorité des internautes utilisent souvent au moins un produit Google de manière régulière ». La lettre réserve un passage spécial aux implications potentielles de la nouvelle politique de confidentialité pour les utilisateurs de smartphones sous Android, lesquels constateront qu'il leur sera « pratiquement impossible » d'échapper à cette politique sauf à changer de téléphone et de plateforme.
Suivre tout ce que fait l'utilisateur en ligne
Les défenseurs de la vie privée ont aussi fustigé ces changements, affirmant qu'ils forcent les utilisateurs à partager des données personnelles qu'ils ne veulent pas forcément partager, sans autre choix possible. Selon eux, l'analyse de ces données va permettre à Google de suivre tout ce qu'un utilisateur fait en ligne et lier leur navigation à des profils précis. Certains font remarquer que le traçage des utilisateurs et les éléments que Google pourra tirer des données fusionnées sont particulièrement gênant pour les utilisateurs appartenant à des institutions gouvernementales qui travaillent avec les applications de Google. Un certain nombre de ces préoccupations sont exprimées dans la lettre adressée par les procureurs à Larry Page. « Jusqu'à présent, les utilisateurs des différents produits de Google étaient attentifs au fait que l'information d'un service ne serait pas combinée avec celle des autres services », ont-ils fait valoir. « Les consommateurs ont des centres d'intérêts et des préoccupations diverses. Ils n'on pas envie que l'information de leur historique de navigation sur le Web soit croisée à celle échangée via Gmail », indique la lettre. « De même, les consommateurs sont peut-être à l'aise avec le fait que Google mémorise leurs requêtes de recherche, mais pas disposés à ce que Google puisse les localiser à tout moment. »
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Les fonctionnaires de justice ont également exprimé leurs préoccupations en ce qui concernent les utilisateurs d'Android. En vertu de sa nouvelle politique de confidentialité, Google a indiqué qu'il pourra recueillir des informations spécifiques comme le modèle de téléphone et la version du système d'exploitation, le numéro de téléphone, le numéro de l'appelant, l'heure, la date et la durée des appels, les informations de routage pour les SMS et les données de localisation de l'utilisateur. Google a également annoncé que cette politique lui permettrait d'associer l'identifiant de l'appareil ou son numéro de téléphone à un compte Google. Pour échapper à ce suivi, « les utilisateurs de smartphones sous Android qui ne sont pas d'accord avec ce traçage n'auront d'autre choix que d'acheter un nouveau téléphone, » font remarquer les procureurs. « Probablement que beaucoup de ces consommateurs ont acheté un téléphone sous Android sur la base de la politique de confidentialité de Google existante », qui met en avant la possibilité pour les utilisateurs de donner leur consentement éclairé à tout changement concernant la protection de leurs données privées. Or, « cette promesse ne semble pas être honorée par la nouvelle politique de confidentialité ». Les procureurs généraux demandent à Google une réponse d'ici au 29 février.
Google dit faire un gros effort d'information
Dans une réponse envoyée par mail, un porte-parole de Google a réaffirmé aujourd'hui que les changements de la politique de confidentialité de Google sont plus faciles à comprendre. Il a ajouté que l'entreprise a fait un très gros effort d'information auprès des consommateurs pour expliquer ces changements et a minimisé les préoccupations émises au sujet des smartphones sous Android. « Comme dans le cas de notre ancienne politique de confidentialité, les nouvelles modalités affectent les utilisateurs connectés à leurs comptes Google depuis un téléphone Android de la même façon que ceux connectés à leurs comptes Google depuis un ordinateur de bureau », a déclaré le porte-parole. « Dans le cadre de ce changement, nous ne collectons pas davantage de données auprès des utilisateurs sous Android ». Selon lui, « les utilisateurs peuvent toujours utiliser leurs téléphones Android pour passer des appels et accéder à certaines applications du type Google Search et Google Maps, sans avoir à se connecter à leur compte Google », a t-il précisé. « C'est seulement pour utiliser des applications comme l'Android Market et Gmail que les utilisateurs auront besoin de se connecter », a t-il ajouté.
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