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(27/02/2012 16:56:30)
Données personnelles sur Internet : La Maison Blanche propose un cadre
La Maison Blanche a présenté la semaine dernière une proposition de cadre pour la protection de la vie privée dans un monde désormais connecté. L'objectif est de donner aux consommateurs davantage de contrôle sur la façon dont leurs données personnelles sont collectées, utilisées, stockées et partagées par les sites web et les régies publicitaires en ligne. Dans un document de 60 pages, l'administration Obama a énoncé une série de propositions visant à ce que les différentes parties prenantes d'Internet puissent développer les fondations d'un code de conduite portant sur les données des consommateurs. L'administration travaillera avec le Congrès pour promulguer une législation pour mettre en oeuvre ce code. Mais l'objectif principal de ce plan est d'amener les acteurs de l'Internet, les associations de consommateurs, les groupes de défense de la vie privée, les procureurs généraux des différents Etats américains et les différents organismes chargés de faire appliquer les lois de développer ensemble des standards pour garantir la sécurité des données des consommateurs.
Une participation volontaire des acteurs de l'Internet
L'administration Obama va demander à la FTC (Federal Trade Commission), chargée d'appliquer le droit de la consommation et de contrôler les pratiques commerciales anticoncurrentielles, de se joindre à cet effort. Le ministère du commerce et d'autres instances gouvernementales devraient aussi le faire. Les consommateurs se verraient donner le droit d'accéder à leurs données personnelles collectées par les sociétés Internet. Il serait demandé à ces dernières de réduire la récupération des données, de protéger les informations sensibles et de donner aux consommateurs des renseignements compréhensibles sur ces pratiques. Selon les termes du texte communiqué par la Maison Blanche, il est prévu que la participation des acteurs de l'Internet soit volontaire. Mais la plupart d'entre eux le feront sans doute en raison de la pression du marché.
La Digital Advertising Alliance, qui rassemble des groupes d'annonceurs en ligne, a déjà dit qu'elle demanderait à ses membres de respecter les demandes de non suivi « Do Not Track » faites par les utilisateurs via leur navigateur web. Ce groupe a déjà mis en place un ensemble de principes d'auto-régulation pour la publicité en ligne mais on ne sait pas exactement combien de sociétés y adhèrent.
Google prévoit d'agréger les données de ses utilisateurs
La proposition de l'administration américaine intervient alors que les utilisateurs se préoccupent de plus en plus sur la façon dont leurs données personnelles sont récupérées par les principaux acteurs de l'Internet. Le mois dernier, Google a révélé qu'il prévoyait d'agréger les données des utilisateurs à travers toutes ses applications, ce qui a déclenché un certain mécontentement parmi les consommateurs et les groupes de défense de la vie privée.
Leslie Harris, président du CDT (Center for Democracy and Technology) considère que l'initiative de la Maison Blanche constitue un pas important à un moment où les consommateurs s'inquiètent de la confidentialité sur Internet. « C'est un engagement sans précédent de la part d'un président », estime-t-elle.
Pour Marc Rotenberg, directeur de l'une de ces organisations (EPIC, Electronic Privacy Information Center), le gouvernement américain relève là un défi. « Le président a jeté les bases d'un cadre excellent, mais sa mise en oeuvre et son application constituera un énorme défi ». L'un des premiers tests de la solidité de ces propositions sera la réponse de la Federal Trade Commission (FTC) au projet de Google de consolider les données des consommateurs à travers toutes ses applications, a-t-il donné en exemple.
Dropbox automatise la copie de photos depuis PC, Mac ou un mobile
Dropbox a tous les atouts d'un système de stockage en ligne pour conserver des copies de photos, d'autant que le service offre jusqu'à 3 Go d'espace de stockage supplémentaires pour le chargement automatique des photos. L'espace est attribué par paliers de 500 Mo selon les besoins de l'utilisateur et les photos téléchargées sont automatiquement rangées dans un dossier nommé « Téléchargement de Photos ». Sur un Mac ou sur un PC sous Windows, la dernière version de l'application desktop de Dropbox télécharge automatiquement les photos, qu'elles proviennent d'un appareil photo connecté, d'un smartphone, d'une tablette en cours de synchronisation, ou même d'un lecteur de carte SD.
Pour l'instant, on ne sait pas quand cette fonction sera disponible sur Linux, mais Dropbox a informé qu'elle travaillait en priorité à corriger les bugs des nouvelles versions desktop de son application. L'éditeur a entamé les tests de sa version bêta desktop début février. Une fois activée la fonctionnalité d'ajouts automatiques, l'utilisateur est renvoyé vers le site de DropBox, dont il découvrira aussi le nouveau look. Sur le plan visuel, la mise à jour est beaucoup plus propre, affiche une interface simplifiée, et des icônes plus grandes.
Auto Upload sur Android
Sous Android, au premier lancement de la mise à jour, l'utilisateur est invité à activer le téléchargement automatique de photos. Par défaut, celui-ci ne se met en route que lorsque l'application trouve une connexion WiFi active, mais il est également possible d'autoriser le téléchargemet via une connexion 3G. Par défaut également, Dropbox télécharge toutes les photos qu'il trouve sur l'appareil photo. Mais une simple case à cocher permet de ne télécharger que les nouvelles photos et de conserver les anciennes photos sur son smartphone.
Attention, pour les utilisateurs d'Android, Dropbox doit être désormais installé dans l'espace de stockage du téléphone et ne peut plus fonctionner sur une carte SD. Dropbox affirme que ces modalités sont nécessaires parce que le téléphone offre un moyen plus sûr pour stocker des informations confidentielles. PC World, qui a testé le service, affirme qu'il est possible sur certains terminaux de remettre l'application sur la carte SD sans perturber le fonctionnement de Dropbox.
Instant Upload de Google et iCloud d'Apple
Certains utilisateurs Android n'ont peut-être pas besoin de ce système de téléchargement automatique proposé par Dropbox, dans la mesure où Google propose Instant Upload, une fonctionnalité similaire via Google+. Mais Instant Upload limite la taille des photos à 2 048 pixels sur le côté le plus large, ce qui n'est pas le cas de Dropbox qui accepte n'importe quelle taille d'image. [[page]]
La nouvelle fonctionnalité de Dropbox n'est pas encore disponible pour les terminaux sous iOS. Mais, quand ce sera le cas, elle devrait être bienvenue, en particulier pour les possesseurs d'iPhone avec un PC sous Windows qui n'ont pas encore activé la fonction Photo Stream du service iCloud d'Apple. Cette fonctionalité synchronise automatiquement les photos sur tous les terminaux, mais il faut au préalable télécharger le Panneau de configuration iCloud Control Panel d'Apple pour la faire fonctionner. Si Dropbox est déjà installé sur un PC, l'utilisateur doit attendre qu'iOS permette la synchronisation des photos entre son mobile et le bureau. Comme Google, Apple limite la taille des photos du Stream Photo des appareils sous iOS à 2048x1536 pixels, mais les copies de photos Photo Stream sont téléchargées et stockées à pleine résolution sur l'ordinateur Mac ou PC de l'utilisateur.
Le début d'une série de fonctions à venir en 2012
Le téléchargement de photos est un avantage intéressant de Dropbox. Cela montre aussi que l'entreprise souhaite ajouter plus de valeur à son service et contrer de plus grands acteurs qui empiétent sur son territoire. Le service iCloud d'Apple lancé récemment permet aux utilisateurs sous iOS de synchroniser des fichiers et des images entre tous leurs terminaux. Pour sa part, Google se préparerait à lancer son propre service à l'image de Dropbox, même si le géant de l'Internet propose déjà du stockage de fichiers en ligne via Google Docs et du stockage de photos via Picasa et Google+. Mais il est très possible que le téléchargement automatique de photos dans Dropbox constitue le début d'une série de fonctions nouvelles à venir en 2012 .
Nanotechnologie : les images moléculaires d'IBM aident à la miniaturisation
IBM a étudié le comportement de structures moléculaires placées sur des surfaces artificielles. « L'objectif est de rendre ces molécules fonctionnelles dans le futur, pour les utiliser comme des interrupteurs ou des transistors par exemple », a déclaré Fabian Mohn, chercheur chez IBM. Ce sont des techniques de microscopie et d'imagerie avancées qui ont été utilisées pour voir comment se répartissait et se distribuait la charge de liaisons chimiques formées entre atomes et molécules placés sur ces surfaces.
« Cette percée de la recherche est un pas en avant dans la compréhension, le contrôle et le peaufinage des structures moléculaires des systèmes électriques », a déclaré le chercheur. Par exemple, une molécule qui aurait des propriétés intéressantes pour séparer des photons en charges positives et négatives dans chaque direction pourrait faciliter et rendre plus efficace la transformation de la lumière en électricité par les cellules solaires.
Utiliser les recherches pour modifier le graphène
« Cette découverte permet aussi de mieux comprendre l'efficacité d'une structure moléculaire comme interrupteur, diode ou transistor », a déclaré Michael Crommie, professeur de physique à l'Université Berkeley de Californie, et chercheur auprès du Lawrence Berkeley National Laboratory. « Certaines personnes pensent qu'il serait intéressant d'utiliser les molécules comme des blocs de construction pour les systèmes électriques », a déclaré le chercheur qui n'a pas participé à la recherche d'IBM. « L'un des problèmes est de trouver comment organiser les molécules sur ces surfaces pour faire ce que nous voulons qu'elles fassent. Beaucoup de chercheurs travaillent sur le sujet. »
« La technique d'IBM repose sur un outil de diagnostic qui permet aux chercheurs de mieux caractériser les petites structures », a déclaré Michael Crommie. Les molécules sont des assemblages d'atomes ayant des configurations particulières et reliées entre elles par des liaisons chimiques. Elles se comportent différemment selon l'environnement. Les électrons maintiennent les atomes ensemble et donnent aux molécules toutes leurs propriétés. La façon dont les systèmes moléculaires peuvent se comporter est infini. « Les chercheurs aimeraient prédire le comportement moléculaire sur les surfaces et affiner les structures en conséquence », a expliqué l'universitaire. Par exemple, l'outil d'IBM pourrait aider les chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory à créer des dispositifs de graphène plus efficaces en leur appliquant des modifications au niveau atomique. Michael Crommie voudrait modifier le graphène en ajoutant ou en supprimant une charge, ou encore voir comment le graphène influe sur le comportement d'une molécule.
[[page]]IBM a mené ses propres recherches sur le graphène. L'an dernier, l'entreprise a montré un transistor de graphène capable d'exécuter 155 milliards de cycles par seconde, soit 50% plus rapide que les précédents transistors expérimentaux réalisés par les chercheurs d'IBM. On sait que les flux d'électrons sont plus rapides sur les transistors au graphène que les transistors classiques, et permettent des transferts de données plus rapides entre les processeurs.
Cependant, des questions demeurent, notamment pour savoir si les molécules peuvent être utilisées comme base de construction pour les semi-conducteurs. Il est également difficile de prédire la portée des découvertes annoncées par IBM. « Il faudra sans doute des années de recherche et d'expérimentation pour vérifier si les structures moléculaires peuvent se comporter de manière rationnelle dans un environnement de synthèse », a estimé Michael Crommie. « C'est de la recherche fondamentale. Ce n'est pas comme optimiser un processus qui existe déjà. Les chercheurs d'IBM cherchent de nouvelles combinaisons de matériaux qui ne sont pas utilisées dans l'industrie. On est encore loin de la production », a ajouté l'universitaire.
Prochaine étape, des circuits à l'échelle nanométrique
Selon Fabian Mohn d'IBM, la prochaine étape pourrait consister à porter la technique plus loin, pour connecter des molécules ou fixer des molécules sur le métal pour réaliser des circuits à l'échelle nanométrique par exemple. L'objectif ultime d'IBM est de faire progresser la technologie pour fabriquer des dispositifs électroniques. Mais c'est au fur et à mesure des avancées qu'il sera possible de préciser l'orientation de cette recherche. « C'est comme l'informatique quantique. En principe, on pense que ça pourrait être utile. Mais nous n'en sommes pas encore au stade des applications directes », a déclaré le chercheur.
MWC 2012 : Samsung montre sa tablette Galaxy Note 10.1
Samsung avait fait sensation l'été dernier, en présentant à l'IFA de Berlin son Galaxy Note, sorte d'hybride entre un smartphone et une tablette. A l'occasion du Mobile World Congress, qui se déroule à Barcelone du 27 février au 1er mars, le fabricant sud-coréen présente sa tablette Galaxy Note 10.1. Directement inspirée de ce smartphone, elle est aussi équipée d'un stylet et fonctionne sous Android Ice Cream Sandwich. Samsung n'a pas encore annoncé de date de sortie précise ni de prix pour cette nouveauté.
Cette tablette dispose d'un écran de 10,1 pouces (pour une définition de 1280 x 800 pixels) et est équipée d'un processeur double-coeur, cadencé à 1,4GHz. Multitâche, le Galaxy Note 10.1 est aussi multi-écran, la tablette permettant le partage de l'écran en plusieurs zones afin de visualiser simultanément des pages web, des vidéos ou n'importe quelle application.
Deux applications compatibles avec S Pen
La technologie S Pen, déjà vue sur la Galaxy Note, est une solution de stylet d'une extrême précision pour naviguer, travailler, dessiner ou simplement prendre des notes. Le Galaxy Note 10.1 dispose d'un large panel de modèles types : notes de réunion, magazines, journal de bord, etc. Enfin, il possède en exclusivité deux applications, Photoshop Touch et Ideas, signées Adobe et compatibles avec S Pen, permettant de retoucher ses photos comme sur un PC classique.
MWC 2012 : Le Lumia 900 de Nokia en France au 2e trimestre
Commercialisé en janvier aux Etats-Unis, le Lumia 900 de Nokia est le premier smartphone de la marque compatible LTE (norme proche de la 4G). Présenté en Europe au Mobile World Congress (MWC) de Barcelone qui vient d'ouvrir ses portes, il sera disponible en France dès le deuxième trimestre 2012, au prix de 599 €.
Le Lumia 900 fonctionne sous Windows Phone 7.5 et dispose d'un écran AMOLED de 4,3 pouces (pour une définition de 800 x 480 pixels). Il est équipé d'un processeur cadencé à 1,4GHz, d'un capteur photo de huit mégapixels et propose un espace de stockage de 16 Go. Son constructeur promet une autonomie de 7 heures en communication et jusqu'à 60 heures en lecture audio.
Un lecteur de livres électroniques
Ce smartphone dispose de la nouvelle application "Nokia Reading", un lecteur de livre électroniques qui devrait permettre de se connecter dès le printemps à une offre de journaux et magazines en ligne.
Le Lumia 900 sera disponible en trois coloris (blanc, noir et cyan). Le constructeur finlandais a également présenté au MWC 2012 sa nouvelle gamme Asha (302, 202 et 203), ainsi qu'un photophone haut de gamme, le Nokia 808 PureView, capable de prendre des photos dans une haute résolution de quelque 41 mégapixels.
(...)(27/02/2012 12:38:15)Mobilité : l'appstore privé intéresse 66% des entreprises sondées par Symantec
L'éditeur de sécurité et de stockage Symantec vient de publier l'édition 2012 de son enquête globale sur la mobilité. Selon cette dernière, les entreprises sont toujours plus enclines à développer des applications mobiles pour leurs lignes métier (59% des sondés). Conséquence de cet engouement, 11% des sociétés ont déployé un app store d'entreprise, 19% sont en train de le mettre en oeuvre et 36% y réfléchissent (cf illustration).
Contrairement à d'autres implémentations IT, la satisfaction est d'autre part au rendez-vous. Ainsi, trois quarts des entreprises pensaient augmenter leur efficacité par rapport à l'usage de telles applications, et 73% indiquent qu'elles ont atteint cet objectif.
Le rapport souligne également le défi que l'adoption de la mobilité pose aux départements IT. 48% d'entre eux expliquent que cela requiert des efforts importants. 31% des effectifs des départements informatiques sont d'ailleurs impliqués d'une manière ou d'une autre dans le domaine du mobile. Enfin, selon l'enquête, les priorités de l'IT en la matière sont la sécurité, les backups et la gestion des terminaux volés ou égarés. (...)(27/02/2012 11:34:42)
WikiLeaks commence à livrer les e-mails dérobés à Stratfor en décembre
WikiLeaks va livrer à partir d'aujourd'hui près de 5 millions d'e-mails obtenus après le piratage, en décembre dernier, du site web de Stratfor Global Intelligence, société de sécurité et de conseil en intelligence économique et géopolitique.
Les e-mails sont datés de juillet 2004 à fin décembre 2011. Ils contiendraient des informations sur les attaques menées par le gouvernement américain contre WikiLeaks et son fondateur Julian Assange, ainsi que les propres tentatives de Stratfor pour contrer le site dénonciateur. Selon ce dernier, ils révéleraient aussi des pratiques discutables sur la façon dont Stratfor recueille ses informations et cible les individus pour des clients des secteurs privés et publics.
Une violation illégale de la vie privée, estime Stratfor
Commentant dans un communiqué la publication de ces mails dérobés en décembre, la société Stratfor, installée à Austin, au Texas, a estimé qu'il s'agissait d'une déplorable, regrettable et illégale violation de la vie privée. « Certains des e-mails peuvent avoir été falsifiés ou modifiés pour y inclure des inexactitudes. Certains peuvent être authentiques. Nous n'en validerons aucun ».
WikiLeaks n'a pas révélé ses sources pour les informations qu'il diffuse ainsi vers 25 médias et groupes engagés. Toutefois, les Anonymous ont de leur côté indiqué hier dans un message Twitter qu'ils avaient donné les e-mails de Stratfor à WikiLeaks.
Une liste de personnes ayant acheté des publications
Stratfor a reconnu en janvier avoir été alerté le mois précédent que son site web avait été piraté et que des données sur les cartes de crédit des clients avaient été volées par les Anonymous, de même que d'autres informations. Une nouvelle intrusion a eu lieu sur le site le 24 décembre 2011. Stratfor a démenti que les hackers aient récupéré des données sur des clients privés, ainsi qu'ils le revendiquaient, mais plutôt une liste de membres qui pourraient avoir acheté une publication.
« Comme il a été dit, les cartes de crédit constituaient un supplément, quelque chose qu'ils ont pris lorsqu'ils ont réalisé qu'ils pouvaient le faire. Ils cherchaient les e-mails », avait indiqué George Friedman, CEO de Stratfor dans un communiqué en janvier.
Collège de France : leçon inaugurale de la chaire d'Informatique le 8 mars
Nommé titulaire de la Chaire Informatique et Sciences numériques du Collège de France pour l'année académique 2011-2012, Serge Abiteboul, directeur de recherche à l'Inria, tiendra sa leçon inaugurale le jeudi 8 mars prochain, à 18 heures. Intitulée « Sciences des données : de la Logique du premier ordre à la Toile », cette leçon portera sur la gestion de la masse d'information circulant sur Internet, la manière de trouver une information pertinente au sein de cette masse et la question plus polémique du secret des algorithmes des moteurs comme Google. Serge Abiteboul est le troisième titulaire de la Chaire d'Informatique. Il succède à Martin Abadi et Gérard Berry.
Ingénieur en télécommunications, titulaire d'un double doctorat de l'Université de Los Angeles et de l'Université Paris Sud, Serge Abiteboul a enseigné à Stanford, à Oxford (professeur invité) et à l'Ecole Polytechnique (maître de conférence). Récipiendaire de prestigieux prix (ACM SIGMOD Innovation Award 1998, Prix d'Informatique de l'Académie des Sciences 2007...), il est membre de l'Académie des Sciences et de plusieurs autres instituts à travers le monde. Cofondateur de la start-up Xyleme en 2000, il a été consultant pour plusieurs industriels et organisations comme la Nasa et Technicolor.
Actuellement, il est également membre du laboratoire LSV de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan. Au Collège de France, du 14 mars au 30 mai, tous les mercredis à 10 heures, il développera un enseignement autour de sa spécialité, le traitement des données, de la base de données à la recherche sur le web. (...)
Une app gratuite recense les intrusions publicitaires sur Android
Lookout Labs vient de lancer avec Ad Network Detector un outil gratuit pour scanner les terminaux sous Android afin d'y trouver les applications utilisées par les différentes régies publicitaires afin de renseigner les utilisateurs sur les publicités qui seront affichées et les informations que ces régies collectent sur eux.
Il s'agit d'une suite au programme Push Ad Detector livré par Lookout il y a deux semaines, qui ne portait alors que sur six régies. L'éditeur réagit à la montée en puissance d'un comportement intrusif des régies publicitaires sur lequel s'appuient certains développeurs pour monétiser leurs logiciels gratuits sous Android.
« L'objectif de ce produit est de permettre aux utilisateurs de clarifier ce que font les applications qui affichent des publicités », explique Derek Halliday, responsable produit sécurité de Lookout. « Il montrera également aux utilisateurs quelles informations personnelles sont collectées et ce que font les régies publicitaires. Nous essayons d'apporter de la transparence ». (...)
Adobe en dit plus sur la suite CS6 et le lancement de Creative Cloud
Les technologies de distribution évoluant rapidement, Adobe doit accélérer la fréquence de ses mises à jour. C'est ce qu'a expliqué Eric McCashey, senior marketing manager d'Adobe, dans un entretien accordé à nos confrères de Computerworld. En particulier, au fur et à mesure de la sortie de nouvelles tablettes connectées, et alors que le HTML5 et le CSS3 permettent de créer de nouveaux formats, il devient nécessaire pour l'éditeur d'avoir un rythme plus soutenu que son cycle actuel. « Les utilisateurs ne peuvent pas attendre qu'Adobe mette son produit à jour une fois par an », a t-il déclaré. « Ils ont besoin de nouveaux outils rapidement. »
Eric McCashey pense aussi que le modèle d'abonnement convient mieux à l'offre combinée d'outils et de services proposés par le biais de Creative Cloud. Néanmoins, le produit Creative Suite continuera à être vendu, à la fois sous forme de suite et de logiciels individuels, et Adobe continuera à vendre des mises à jour traditionnelles et des abonnements pour des applications séparées.
De Photoshop à Dreamweaver en passant par Premiere
Annoncée en automne dernier lors de la conférence Adobe Max, l'offre hébergée Creative Cloud comprend les versions CS6 de tous les outils de la Creative Master Collection Suite, c'est à dire Photoshop CS6, Illustrator CS6, InDesign CS6, Flash Pro CS6, Dreamweaver CS6, Premiere Pro CS6 et After Effects CS6, ainsi que la dernière version d'Acrobat Pro. Un abonnement Cloud permet aux utilisateurs d'avoir accès aux versions Mac et Windows de tous les logiciels. Le bundle comprendra Muse, Edge, Photoshop Lightroom 4 et les applications Touch Apps pour tablettes. La première version finale de Muse, l'outil de design web très proche d'InDesign et actuellement en version bêta, sera proposé avec Creative Cloud. L'application photo Photoshop Lightroom 4 et l'outil d'animation Edge Web seront encore en version bêta après la livraison de CS6, mais les versions finales seront ajoutées dès leur sortie à l'abonnement Creative Cloud.
Les versions pour iPad des Touch Apps - Photoshop Touch, Collage, Debut, Ideas, Kuler et Proto - actuellement disponibles pour tablettes sous Android, étaient censées être lancées au premier trimestre 2012. Mais l'éditeur n'a toujours pas révélé à quel moment, ni comment, il prévoyait de livrer ses applications pour la tablette d'Apple, sans passer par l'App Store, ce qui l'obligerait à les vendre séparément. Les abonnés auront également droit à un espace de stockage partagé en ligne de 20 Go qu'ils pourront élargir s'ils le souhaitent. S'y ajouteront les capacités de synchronisation 'à la Dropbox', un hébergement de site Business Catalyst, l'accès à la bibilothèque de fontes en ligne Typekit pour des projets web. [[page]]
Adobe lance également un site communautaire en ligne qui propose des formations, des forums et des vitrines pour les projets. Mais celui-ci ne sera pas prêt au moment du lancement du service. Creative Cloud comprend les mises à jour futures et permettra également aux abonnés de profiter des nouveaux outils avant qu'ils n'apparaissent dans les mises à jour du calendrier régulier d'Adobe - un peu à l'image de ce que fait Autodesk pour les abonnés à ses outils 3D comme Maya et 3ds Max. Les abonnés pourront également avoir accès aux versions bêta des outils. Mais cela ne remplacera pas le site Adobe Labs qui donne accès à des preview gratuites. Selon Eric McCashey, les nombreux outils ajoutés seront souvent des versions finales à part entière « qui bénéficieront des mêmes pré-tests et de la même charte de qualité rigoureuse que les mises à jours traditionnelles. »
Stockage partagé et espaces de travail
Egalement dans les tuyaux, plutôt pour la fin de l'année cette fois, ce que le directeur marketing senior décrit comme « des services d'équipe ». Cela concerne notamment du stockage partagé et des espaces de travail, la gestion des licences et la possibilité d'ajouter des commentaires pour valider numériquement des projets. Eric McCashey indique que tous les détails de l'offre seront rendus public avant la sortie de CS6 de manière à ce que les studios de création et les bureaux d'étude puissent décider s'ils préfèrent upgrader leur suite ou chacun de leurs produits individuellement ou s'ils choisissent de s'abonner au service Creative Cloud.
Pour les freelances et autres indépendants, l'abonnement au service standard (sur une base annuelle) de Creative Cloud coûtera 50 dollars par mois et 70 dollars par poste et par mois pour les groupes de travail. Adobe ne veut divulguer aucun autre détail sur les prix pour l'instant, mais Eric McCashey a réaffirmé que toutes les informations seraient disponibles avant la sortie de CS6 pour éviter toute confusion. Parallèlement, Adobe a livré plusieurs aperçus des outils qui feront leur apparition dans Creative Suite 6.
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