Flux RSS
SSII
1477 documents trouvés, affichage des résultats 151 à 160.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(19/08/2011 16:53:59)
Recap IT de la semaine (15 au 19 août 2011)
Vous avez manqué les principaux sujets de la semaine, pas de panique, voici un récapitulatif des actualités incontournables.
Lundi 15 août, Google annonce le rachat de Motorola Mobility, fabricant de la tablette Xoom et des smartphones Droid. La société de Larry Page cherche-t-elle à s'aligner sur le modèle d'Apple ou récupère-t-elle d'abord les nombreux brevets de Motorola avec lequel elle espère mieux protéger Android, son système d'exploitation mobile, attaqué de toutes parts. Par ailleurs, ce rachat peut-il aider Google à accélérer sa pénétration dans l'entreprise ?
Outre-Atlantique, Anonymous s'en prend au site d'un réseau de transport public de San Francisco.
Rod Beckstrom, qui préside l'Icann, l'organisme de régulation technique d'Internet, annonce qu'il quittera son poste à l'issue de son mandat en juillet 2012.
Nokia prévoit 300 applications mobiles sur un an avec Polar Mobile
Mozilla livre la version 6 de son navigateur Firefox avec de nouvelles fonctionnalités de développement. Apple propose son OS X Lion sur une clé USB et fournit la première mise à jour du système d'exploitation depuis sa sortie
Les ventes d'ordinateurs baissent de nouveau en France, sauf pour Apple.
Nokia annonce un accord avec Polar Mobile pour lancer, dans les douze mois, 300 applications pour ses smartphones sous Symbian et Windows Phone. La version Symbian Anna de son système d'exploitation mobile est par ailleurs disponible au téléchargement.
Sur le front de l'emploi, l'Apec s'est vu confier 44 506 offres d'emploi cadres en juillet 2011 dont 11 861 dans la catégorie informatique.
HP veut arrêter les tablettes et se séparer de sa division PC
Jeudi, HP a décidé d'arrêter ses terminaux sous WebOS et de chercher une solution pour se séparer de sa division PC. Il annonce aussi le rachat de l'éditeur britannique Autonomy (une transaction évaluée à 10 milliards de dollars).
Le constructeur chinois de PC Lenovo, repreneur de la division PC d'IBM il y a sept ans, annonce un bénéfice en forte hausse sur le trimestre écoulé mais porte un regard circonspect sur les mois qui s'annoncent.
Des chercheurs montrent que le standard AES, utilisé pour sécuriser la plupart des transactions en ligne, n'est pas inviolable.
De son côté, IBM travaille sur des puces expérimentales qui imitent le cerveau humain.
Trimestriels HP : l'arrêt des terminaux sous webOS affecte le cours de l'action
Après avoir tiré le rideau sur ses tablettes et smartphones sous WebOS hier, le groupe américain HP a annoncé qu'il s'attendait à une rentabilité inférieure à ses prévisions durant le trimestre fiscal en cours, le quatrième de son exercice qui s'achève le 31 octobre prochain. Les résultats qu'il a communiqués pour la période mai-juin-juillet 2011 correspondent à la fourchette basse des estimations fournies par les analystes. Mais ces chiffres ont été largement éclipsés par la décision choc de se retirer du marché des tablettes et, dans le même temps, d'étudier différentes options pour faire de sa division PC (qui domine le marché mondial) une entité distincte de HP, voire de la vendre purement et simplement comme IBM l'avait fait en son temps en cédant sa propre division PC à Lenovo.
HP a indiqué que le chiffre d'affaires de son quatrième trimestre devrait se situer entre 32,1 et 32,5 milliards de dollars (Md$) et le bénéfice par action entre 1,12 et 1,16 dollar, en excluant les coûts liés à la fermeture de l'activité webOS. Le marché prévoyait 1,31 dollar par action et un chiffre d'affaires de 34 milliards de dollars, selon les analystes de Thomson Reuters.
La directrice financière du groupe HP a reconnu hier qu'il s'agissait de sévères perspectives. Le groupe cherche à se débarrasser de sa division PC pour se concentrer sur des secteurs plus rentables tels que les logiciels de sécurité et les solutions analytiques, a expliqué Léo Apotheker, PDG de HP, lors de la même conférence téléphonique. Selon lui, HP a atteint un point crucial de son existence et ces changements sont fondamentaux « pour assurer la réussite que nous voulons tous », a-t-il ajouté.
Implosion des ventes de PC grand public
Les ventes au grand public ont implosé, baissant de 17% sur un an. Même si HP affiche une croissance de 9% sur ses ventes de PC aux entreprises, le chiffre d'affaires total est en baisse de 3% pour la division Personal Systems Group qui a réalisé à elle seule 9,59 milliards de dollars sur le trimestre (soit plus de 30% du chiffre d'affaires total du groupe). Il y a sept ans, IBM avait vendu son activité PC en estimant que les marges réduites qu'elle lui apportait ne valaient pas la peine de continuer.
A l'ère de l'informatique mobile, dominée de plus en plus par des sociétés telles qu'Apple et Google, le groupe HP perd du terrain. Il indique par exemple que, prises ensemble, ses ventes au grand public de PC et de périphériques ont chuté de 15% sur un an. Sur le trimestre, la division Imaging and Printing Group affiche globalement un chiffre d'affaires de 6 Md$ (-1,3% sur un an).
Parmi les points positifs sur le trimestre, la division qui vend du matériel aux entreprises (serveurs, solutions de stockage et de réseaux) a progressé de 7% sur un an, réalisant un chiffre d'affaires de 5,4 milliards de dollars. Quant à l'activité logiciels, beaucoup plus réduite, elle a néanmoins grimpé de 20% pendant la même période, à 780 millions de dollars. Les services, eux, ont progressé de 3,6 %, à 9 milliards de dollars.
L'arrêt de webOS va coûter entre 0,61 et 0,68 dollar par action, selon HP.
Mévente des TouchPad chez Best Buy
Mardi, le Wall Street Journal avait indiqué que HP n'avait vendu que 10% des tablettes TouchPad sous webOS qu'il avait livré au distributeur américain Best Buy. HP a reconnu que ces terminaux n'avaient pas atteint les objectifs, tant internes que financiers, qu'il s'était fixé. Le groupe précise néanmoins qu'il continue à explorer différentes options pour optimiser la valeur du logiciel webOS.
L'activité TouchPad cessera dans quelques mois, mais HP espère toujours faire rentrer de l'argent avec le système d'exploitation webOS qu'il a acquis avec le rachat de Palm l'an dernier. Acquisition pour laquelle il a déboursé 1,2 milliard de dollars. « Nous examinerons toutes les options », a précisé Léo Apotheker, évoquant la vente de licences ou d'autres modèles économiques.
Après examen des résultats du troisième trimestre, HP a estimé qu'il continuerait à perdre de l'argent en vendant la tablette TouchPad, a expliqué la directrice financière Catherine Lesjak. « En faire un succès financier demanderait des investissements significatifs sur un ou deux ans ». C'était simplement trop risqué pour le groupe.
Baisse de 6% sur le titre jeudi soir
Pour le trimestre clos le 31 juillet, HP a réalisé un chiffre d'affaires de 31,2 milliards contre 30,7 Md$ l'an dernier sur la même période (+1%). Le bénéfice net s'est élevé à 1,9 milliard de dollars, en hausse de 9% par rapport à l'an dernier. Le bénéfice par action Gaap est de 0,93 dollar (+24%) -non Gaap, 1,1 dollar (+2%).
HP a par ailleurs confirmé qu'il rachetait l'éditeur Autonomy, spécialisé sur la chaîne de traitement de l'information en entreprise. Il a offert au groupe anglais 42,11 dollars par action, ce qui, selon les estimations, valoriserait la transaction autour de 10 milliards de dollars.
Le groupe a livré des résultats financiers plus tôt que prévu hier, certains sites d'actualité ayant publié des informations sur le rachat d'Autonomy et sur ses intentions de se séparer de son activité PC. Les traders n'ont pas aimé cela. L'action de HP avait baissé de 6% à la fermeture de la bourse jeudi soir, à 29,14 dollars, sur fond de marché en baisse. Le DJIA (Dow Jones Industrial Average) a chuté de 3,7% hier.
Illustration : la tablette TouchPad (crédit HP)
HP rachète Autonomy et envisage de détacher sa division PC
Hewlett-Packard a publié hier de bons résultats pour son troisième trimestre, avec une progression de ses revenus et de son bénéfice. Ces chiffres ont toutefois été éclipsés par plusieurs annonces majeures du fournisseur IT américain. HP a en effet annoncé le rachat de l'éditeur britannique Autonomy pour 10 milliards de dollars, l'abandon des terminaux tournant sur WebOS et la possible séparation de son activité PC.
Rachat d'Autonomy
HP va donc racheter Autonomy, éditeur britannique spécialisé dans les solutions de gestion et de recherche de contenus structurées et non-structurés. La multinationale américaine va débourser 25,50 livres sterling par action, soit un montant total d'environ 10 milliards de dollars. Autonomy emploie 2 700 collaborateurs dans le monde et compte quelque 25 000 clients. Son chiffre d'affaires 2010 s'élevait à 870 millions de dollars, en croissance annuelle de 18%. La société opère également un cloud de 30 petaoctets de données clients.
Pour le CEO de HP Léo Apotheker, « Autonomy apporte à HP des solutions business à haute valeur ajoutée aidant les clients à gérer l'explosion de leurs volumes d'informations ».
Arrêt de WebOS
De façon pour le moins liminaire, HP a également annoncé «l'arrêt des opérations pour les terminaux WebOS, en particulier les tablettes et les téléphones». Des appareils qui n'ont pas atteint les objectifs financiers et internes de l'entreprise.
Une annonce qui intervient un peu plus d'un an après le rachat de Palm et quelques semaines après le lancement de la tablette TouchPad et de la tentative de HP d'en stimuler la vente avec un prix réduit. Mi-juillet, la multinationale annonçait encore l'accélération de l'expansion globale de WebOS. Sur le web, les noms de HTC et de Samsung circulent comme acheteurs potentiels, même si beaucoup de commentateurs jugent le système peu attractif.
Abandon des PC ?
Enfin, l'annonce la plus fracassante est que le fabricant d'ordinateur leader dans le monde envisage sérieusement d'abandonner purement et simplement son activité PC baptisée Personal Systems Group (PSG). HP déclare ainsi « évaluer des alternatives stratégiques pour PSG, y compris la séparation de cette activité dans une spin-off». L'équipementier explique que ce processus pourrait prendre de 12 à 18 mois. Une nouvelle qui fait à nouveau écho à la réorientation stratégique annoncée par Léo Apotheker et qui rappelle la vente par IBM de son activité PC à Lenovo.
L'activité PSG représente 30% des revenus mondiaux de HP (Q3 2011) et la société occupe une position de leader dans le monde, avec par exemple 25,1% de part de marché en Europe de l'Ouest (Gartner Q2 2011) . Néanmoins, le marché des PC est en déclin; il a par exemple baissé de 18,9% en Europe de l'Ouest en une année. Un segment qui est aussi moins profitable que les autres: HP a réalisé moins de 6% de marge opérationnelle dans les PC contre plus de 14% pour les systèmes d'impression et plus de 19% pour les logiciels. Si HP abandonne vraiment les PC, Dell et Apple seront les derniers grands fabricants occidentaux d'ordinateurs.
http://www.ictjournal.ch
Illustration : Léo Apotheker, PDG de HP (crédit photo : D.R.) (...)
Internet transforme les modes de distribution des équipements IT
L'impact des technologies numériques sur la distribution IT est d'abord conjoncturel. Elles permettent de mieux affronter la crise. En 2011, 93% des distributeurs (contre 78% en 2010) prévoient une croissance positive. Pour cela, les distributeurs utilisent (comme leurs clients) de nouveaux processus numériques en marketing, distribution, support utilisateur et formation. Ils délivrent de plus en plus (comme leurs clients) leurs services en mode multicanal. Les circuits traditionnels restent néanmoins très majoritaires.
Cette révolution numérique est sensible pour les distributeurs informatique et télécoms, moins pour les bureauticiens. 32% des distributeurs informatiques ont une offre bureautique et 22% une offre télécoms. 26% des distributeurs télécoms ont une offre bureautique et 73% une offre informatique. Les bureauticiens sont 48% à disposer d'une offre informatique, mais 1% seulement à pousser des offres télécoms. L'impression reste leur coeur de métier, mais la numérisation, par exemple, tend à remplacer la fonction « copie », signe que la mutation est bien en marche. En 2011, les bureauticiens sont 63% à mettre en avant le « scan » contre 50% pour la « copie ». Cette dernière est même absente de l'offre de 24% des distributeurs, contre 15% pour le scan.
Cette convergence prend non seulement un tour technologique mais aussi marketing. La révolution numérique marque ainsi la convergence entre l'univers « pro » et l'univers « perso ». L'adoption des technologies se fait d'abord dans le grand public et gagne ensuite le monde de l'entreprise. La valeur est transférée dans les services et les distributeurs IT doivent mettre en avant de nouvelles offres. 31% d'entre eux disposent d'une offre d'affichage par écran (17% la mettent en avant), 20% ont une offre photo-vidéo-son (11% la mettent en avant), 8% vendent maintenant des périphériques multimédia (consoles de jeu, disques dur, TV HD ou 3D).
Mobilité et services en fer de lance
La distribution IT s'empare également du thème du nomadisme. 69% des distributeurs ont une offre en infrastructures mobiles haut débit, 75% en services de téléphonie ou visio IP d'entreprise, 63% sont même positionnés avec des offres télécoms très haut débit. De nouveaux services font également leur apparition comme le GPS (9% des distributeurs), la réalité augmentée (3% d'entre eux).
Vieux serpent de mer du secteur, le passage d'une offre de produits à une offre de services semble être effective. L'étude parle d'une « servicisation de l'offre ». En 2011, 64% des distributeurs mettent leur offre de services plus en avant que leur offre d'équipements : 81% pour les distributeurs informatiques, 58% pour ceux des télécoms, 54% pour les bureauticiens. Côté marges, 72% des distributeurs ont vu celles-ci augmenter sur les services, contre 57% pour les équipements. C'était entre 2009 et 2010. Pour 2011, 92% voient une évolution positive de ces marges dans les services, 84% dans les équipements. Parmi ces offres : l'audit de parc, le support utilisateur, la GED, les offres de financement.
Cette révolution numérique est en fait, reconnaît l'étude, une succession de révolutions multiples, plutôt qu'une révolution unique. Les dix à quinze prochaines années seront autrement plus importantes, avec la confrontation entre les espaces de vente traditionnels et les nouveaux usages de l'Internet.
(*) Etude menée par l'Atelier (cellule de veille de BNP Paribas) et l'Institut GFK qui ont interrogé 300 distributeurs.
Crédit Illustration : BNP Paribas Leasing Solutions - Enquête 2011
Trimestriels Overlap : CA en baisse de 10% mais les services progressent
Avec un chiffre d'affaires trimestriel (avril-mai-juin 2011) de 37,3 millions d'euros, Overlap est en recul de 10% par rapport à l'an passé. C'est le premier trimestre de l'exercice fiscal 2011/2012 pour cet intégrateur.
Les deux grandes activités d'Overlap, infrastructures et services, évoluent de manière opposée. « Infrastructures » recule de 22% par rapport à l'an dernier (à périmètre comparable), mais représente 24,3 millions d'euros. « Services » progresse de 26,3%, à 13 millions d'euros. La partie infrastructures est très saisonnière avance la société, tandis que les services ont bénéficié d'une forte progression des prestations de maintenance. Sur l'exercice en cours, Overlap veut poursuivre sa croissance organique sur cette deuxième activité en la complétant d'au moins une opération de croissance externe « dans des services à forte récurrence (services managés, infogérance, cloud computing) ».
Par ailleurs, le groupe souligne notamment deux points d'amélioration de sa situation financière : « le succès de l'émission obligataire, lancée au mois de juin, qui a permis de lever 5,2 M€ ; la conclusion en juin d'un accord à l'amiable qui a mis fin à un litige avec l'un de ses partenaires qui aura un impact positif sur la trésorerie du groupe et sur le résultat opérationnel courant au 1er semestre 2011/2012 ».
Crédit photo : Rasmus Thomsen / FreeDigitalPhotos.net
Recap IT de la semaine (8 au 12 août 2011)
Vous avez manqué les principaux sujets de la semaine du 8 au 12 août. Pas de panique, voici un récapitulatif des actualités incontournables.
Lundi dernier, Archos et SFR ont profité de l'été pour lancer 3 tablettes 3 G qui ne sont soumises à aucun engagement. Les fournisseurs de solutions de stockage STEC et OCZ Technology Group ont annoncé l'intégration des composants de stockage flash dans des cartes PCI Express (PCIe). Toujours dans le domaine du stockage, Fusion-IO s'est offert l'éditeur IO Turbine pour 95 millions de dollars.
Lors de la conférence de sécurité Blak Hat, SAP a indiqué qu'il préparait un correctif pour NetWeaver. De son côté, le Français TurboHercules ainsi que T3 Technologies et Neon Enterprise Software ont abandonné leurs poursuites contre IBM.
En mal de bénévoles, l'encyclopédie en ligne Wikipedia s'est fixé l'objectif de rallier 5 000 contributeurs à sa cause.
Google+, Twitter/Bagcheck, BlackBerry Colt...
Mardi, Gartner estimait que Windows était l'OS le plus populaire du monde. et conseillait aux entreprises de réviser leurs politiques de confidentialité. Pendant ce temps, Google a décidé d'élargir le système d'invitation de son réseau social Google+. Twitter s'est offert le site de partage Bagcheck et CA Technologies s'est emparé de WatchMouse, un spécialiste de la supervision en mode SaaS.
En Irlande, la foudre a touché les services clouds d'Amazon et de Microsoft et IBM s'est désengagé d'un projet de construction d'un supercalculateur pétaflopique pour les Etats-Unis.
Pour rivaliser avec l'iPad, les concurrents d'Apple ont dû réduire le prix de leurs tablettes. Les premières rumeurs ont circulé sur le BlackBerry Colt de RIM. Après plusieurs années de pertes, le Français Archos a finalement renoué avec les bénéfices.
Orange a lancé deux applications pour informer ses abonnés sur leur consommation tandis qu'Apple a réussi a empêcher Samsung de vendre ses Galaxy Tab en Europe. Quant à Microsoft, il ajoute le support d'Hadoop à SQL Server et PDW.
Oracle recrute, Citrix rachète RingCube, Intel pense Ultrabooks
Jeudi, Cisco livre un bénéfice net en chute de 36% sur son dernier trimestre fiscal, deux semaines après avoir annoncé qu'il supprimait 6 500 postes. Son chiffre d'affaires augmente tout de même de 3,3% sur le trimestre et de 11% sur un an.
A l'inverse, Oracle annonce vouloir recruter 1 700 consultants et commerciaux sur la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Citrix rachète RingCube, une société spécialisé sur la personnalisation des postes de travail virtualisés.
Intel prépare l'avenir de ses Ultrabook, positionnés comme de futurs concurrents du MacBook Air d'Apple. Il investit 300 millions de dollars dans des sociétés développant matériel et logiciel dans le domaine des capteurs, du tactile et des batteries longue durée, ou travaillant sur des capacités de stockage accrues et la conception de designs affilés.
A la conférence de sécurité DefCon, des experts montrent que la VoIP peut se prêter au contrôle des botnets.
Apple devient le premier fournisseur de smartphones dans le monde.
Séquence nostalgie : il y a trente ans, le 12 août 1981, IBM présentait à la presse son premier PC, le 5150. Retour au 21ème siècle : on attend pour la semaine prochaine la sixième bêta de l'OS mobile iOS 5 d'Apple. (...)
IBM déclare la fin de l'ère du PC, Microsoft parle de l'ère PC-plus
Est-ce nous vivons désormais dans un monde «post-PC» ? Steve Jobs pense définitivement que oui. Selon le patron d'Apple, l'iPad a fait entrer le monde informatique dans l'après-PC. Le voilà désormais soutenu par un responsable d'IBM, Mark Dean, CTO pour le Moyen Orient et l'Afrique, qui vient d'affirmer que Big Blue avait eu raison de sortir de l'activé du PC.
Ce 12 août, IBM fête le 30e anniversaire de l'IBM PC 5150, considéré en général comme la machine qui a marqué le début de l'ère du PC. Pendant des années, l'entreprise informatique a montré la voie pour faire en sorte que, dans chaque foyer, on puisse trouver un ordinateur personnel. En retour, cet objectif a stimulé une industrie qui vend aujourd'hui des centaines de millions d'ordinateurs chaque année. Si l'on songe que Mark Dean a lui-même fait partie de l'équipe qui a aidé à façonner l'activité PC d'IBM, sa déclaration est stupéfiante.
Il félicite IBM d'avoir vendu ses activités informatiques à Lenovo en 2005. « Alors que beaucoup d'acteurs de l'industrie technologique doutaient à l'époque de la décision d'IBM de quitter le secteur, il est aujourd'hui clair que notre entreprise a été à la pointe de l'ère post-PC », vient-il d'écrire dans un blog. Oui, il a vraiment dit ça, ajoutant qu'il n'utilisait plus lui-même de PC. Sans dévoiler la marque du terminal qu'il utilisait, le CTO d'IBM a admis que son outil informatique principal était maintenant une tablette tactile. Selon lui, le PC n'est plus à la pointe de l'informatique. Mark Dean pense que ce sont avant tout les services, plutôt qu'un autre type de terminal, qui poussent dans cette direction. La montée des réseaux sociaux semble lui donner raison. C'est le service lui-même qui est la clé, pas le matériel sur lequel il est utilisé. C'est vrai aussi pour d'autres secteurs de l'industrie informatique.
PC Plus, plutôt que post-PC ?
Evidemment, tout le monde ne partage pas ce point de vue. Dans un autre blog, Frank Shaw, le directeur de Microsoft Corporate Communications, dit pour sa part que l'informatique d'aujourd'hui lui apparaît comme une époque du « PC-plus », ajoutant par ailleurs qu'au cours de la seule année 2011, il se sera vendu plus de 400 millions de PC dans le monde. « Nous allons continuer à faire évoluer cette industrie pour que cette technologie atteigne un, deux ou six milliards d'individus sur la planète », écrit-il de son côté. « Nous le ferons, comme nous l'avons toujours fait, en travaillant avec nos partenaires pour offrir de nouvelles expériences étonnantes aux individus et aux entreprises. » Il semble donc que, pour Microsoft, le PC va encore durer longtemps, très longtemps.
Mais les positions de Steve Jobs - et aujourd'hui celle de Mark Dean - se défendent. L'ordinateur PC que nous avons connu n'est plus. A mesure que l'activité informatique se déplace vers le cloud, la puissance de calcul brute a de moins en moins d'importance. Les traitements importants se font sur le serveur et pas sur l'ordinateur personnel. C'est comme si le monde informatique s'était renversé. Mais est-ce tellement surprenant, dans une société interconnectée en permanence ?
Photo : Mark Dean, CTO pour le Moyen Orient et l'Afrique (crédit : IBM) (...)
Oracle recrute 1 700 consultants et commerciaux en zone EMEA
Oracle annonce une campagne de recrutement ambitieuse en Europe, au Moyen-Orient et également en Afrique. La firme californienne ouvre 1 700 postes dans l'ensemble de la zone EMEA à des profils issus des filières technologiques, commerciales et du consulting. Ces embauches viendront soutenir la croissance de l'ensemble des activités du groupe.
Les offres concernent des candidats juniors et confirmés, des consultants avant-vente, ALM (Asset and Liability management), des responsables des partenariats et des produits, des responsables de projets, des développeurs .net et BI (business intelligence), des ingénieurs support CRM, des analystes bases de données, etc. Cette campagne de recrutement se décline sur les canaux habituels mais également sur le réseau social Facebook et sur le site de micro-blogging Twitter.
Services : IBM aide à simuler les effets des politiques municipales
S'appuyant sur le projet pilote « System Dynamics for Smarter Cities » mené avec la ville de Portland, Oregon, IBM propose désormais un modèle de services et de logiciels qui permet aux administrations municipales de prédire les effets de leurs choix politiques. L'objectif de ce « modèle dynamique pour des villes plus intelligentes » est de fournir aux maires, et aux autres responsables qui l'entourent, un système permettant de comprendre les conséquences possibles des décisions municipales. Selon IBM, le modèle a été conçu pour faire tomber les barrières de communication qui ont jusque-là empêché ces administrations d'avoir une vision globale et d'apprécier comment une décision politique prise au niveau local pouvait affecter d'autres domaines. Il serait possible de faire des prévisions allant jusqu'à 25 ans.
C'est en avril 2010 que la ville de Portland a démarré ce projet pilote. Au départ, les autorités de la ville et IBM ont consulté plus de 75 experts de la région pour comprendre les relations entre les différents services de la ville, comme le transport, le logement et la sécurité publique. « Nous avons impliqué 18 organismes gouvernementaux », a déclaré Joe Zehnder, administrateur principal de la ville de Portland. Ensuite, en collaboration avec des chercheurs de la Portland State University et avec l'aide des systèmes logiciels de Forio Simulations Business, la ville et IBM ont rassemblé des données de la zone couverte, dont certaines datant de près de 10 ans.
Une approche plus pertinente
Cela a débouché sur un modèle informatique spécifique à la ville de Portland construit à partir de ces données et capable de montrer en quoi des changements effectués dans un secteur pouvaient influer sur un autre secteur.
« Le but était de dépasser les frontières traditionnelles en matière d'information et de communication », explique Joe Zehnder. Même si les services communiquaient étroitement avant le projet, l'intégration des données à permis une approche « plus pertinente», a t-il ajouté. Par exemple, dans le cadre du plan mis en place par la ville pour réduire de 40% les émissions de carbone d'ici à 2030, il a été possible de voir comment les changements affectés à un secteur pouvaient en affecter un autre. Les autorités savaient déjà que, pour atteindre leur objectif, il fallait inciter les gens à changer un certain nombre d'habitudes, comme préférer la marche à pied, ou le vélo, à la voiture. Le modèle a montré que ce changement contribuerait aussi à réduire le nombre de personnes obèses et modifierait ainsi la situation sanitaire de la ville. Selon IBM, le modèle peut également établir des relations entre l'état de santé des habitants et l'attractivité de la ville pour les entreprises, ou entre la densité de population et le bien-être.
De quelle façon réaliser des économies d'énergie
Joe Zehnder a été surpris du résultat obtenu avec le modèle dynamique dans le secteur de l'énergie. L'administration municipale a voulu connaître les habitudes de consommation d'énergie de ses habitants et savoir si la consommation devait être réduite de manière équivalente dans tous les quartiers. « Avant le projet, nous pensions que, dans les quartiers riches, avec des maisons plus grandes, la consommation d'énergie serait généralement plus élevée. L'analyse a montré que ce n'est pas nécessairement le cas », a déclaré l'administrateur. [[page]]Les résultats de l'évaluation sont désormais utilisés aussi dans un autre projet mené par la ville, le Clean Energy Works, qui doit aider l'administration à identifier dans quels domaines elle peut réaliser des économies d'énergie. « Dans la plupart des situations, le modèle a permis de montrer comment poursuivre les priorités énoncées dans la feuille de route de la ville pour les 25 prochaines années », a déclaré Joe Zehnder. « C'est un outil très utile pour remettre en question sa façon de penser et ses hypothèses », a t-il ajouté.
Simuler des systèmes complexes
System Dynamics for Smarter Cities est d'ores et déjà disponible sous forme de logiciels et de services de consulting proposés par IBM. L'éditeur fournira les services de consultation pour son modèle System Dynamics for Smarter Cities, mais des logiciels d'autres vendeurs peuvent aussi être utilisés. À condition que le système logiciel soit capable d'analyser et de simuler des systèmes complexes et dynamiques. « Il existe de nombreux outils logiciels dans le domaine des systèmes dynamiques sur le marché, et notre modèle n'est pas lié à un type spécifique », a déclaré Naveen Lamba, partenaire associé pour une ville plus intelligente, chez IBM Global Business Services. « Si une ville utilise déjà un système dynamique avec certains logiciels, dans la plupart des cas, le modèle d'IBM peut l'utiliser », explique le partenaire. « A contrario, nous recommandons une solution, mais nous ne préconisons pas de logiciel en particulier », a ajouté Naveen Lamba. Dans le cadre du projet pilote mené avec la ville de Portland, c'est un logiciel de simulation du vendeur Forio Business Simulations qui a été utilisé.
Dans son communiqué, IBM a qualifié sa nouvelle offre de 'service app'. « Cependant, le sens de 'app' est différent de celui utilisé pour les petites applications des Smartphones », explique encore Naveen Lamba. « Ce n'est pas une solution prête à l'emploi. Il faut l'adapter aux besoins de chaque ville », a-t-il expliqué en précisant que l'ampleur et la durée d'un projet utilisant le modèle System Dynamics for Smarter Cities dépendait de ce que la ville voulait atteindre avec le système. En dehors de la ville de Portland, IBM ne peut pas encore citer d'autres clients pour son nouveau service. Cependant, il serait en pourparlers avec plusieurs villes. La nouvelle offre est disponible dans le monde entier et peut être mise en oeuvre dans des villes de tailles et de structures différentes. « IBM doit aussi former ses consultants dans le monde entier pour faire adopter son modèle », a également souligné Naveen Lamba.
Semestriels Logica : CA en hausse de 5%
Logica annonce ses résultats semestriels. Le CA global passe de 1,903 milliard de livres à 1,998, en progression pro forma de 5%. En termes de rentabilité, le profit opérationnel ajusté passe de 125 millions de livres à 113 entre le 1er semestre 2010 et celui de 2011. La marge opérationnelle ajustée, dans le même temps, passe de 6,7% à 5,7%, le profit opérationnel de 93 millions de livres à 83, la marge opérationnelle de 5% à 4,2%.
L'outsourcing progresse de 20%
Pour la France, ce CA passe de 415 millions de livres à 455, en hausse, pro forma, de 10%. Logica France a connu au 2ème trimestre 2011 son 7ème trimestre consécutif de hausse. Le profit opérationnel ajusté se monte à 41 millions de livres, contre 34 au 1er semestre de 2010.
L'outsourcing se distingue avec 20% de croissance en France, il représente 46% de l'activité, contre 42% au 1er semestre de 2010. Logica France se spécialise sur les grands contrats pluri- annuels avec des références comme Michelin (contrat renouvelé et étendu), Orange et Gdf Suez.
(...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |