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(16/02/2012 10:28:00)

Le marché des terminaux mobiles partagé entre 3 OS : Apple, Google et Microsoft

Le cabinet Forrester vient de publier une étude, « Mobile is the new face of engagement ». Selon celle-ci, le marché du mobile va continuer à la fois de croître fortement et de se concentrer. D'ici 2016, un milliard de consommateurs devraient être équipés de terminaux mobiles. Aux Etats-Unis, il devrait y avoir 256 millions de smartphones et 126 millions de tablettes en circulation. Le marché des tablettes se verrait ainsi décupler en cinq ans.

Le marché des applications d'entreprises pour plates-formes mobiles devrait quant à lui doubler sur la même période de cinq ans pour atteindre 55 milliards de dollars. Ces apps peuvent permettre de développer de nouveaux services pour les clients voire amener ceux-ci à être davantage autonomes, donc moins coûteux en prise en charge.

Mais la croissance sera liée, comme souvent en informatique, à une concentration des plates-formes. Selon Forrester, 90% des terminaux mobiles utiliseront l'un des trois systèmes d'exploitation vedettes : Apple iOS, Google Android ou Microsoft Windows Phone. Exit Rim et ses Blackberry donc. Le Canadien, qui ne parvient pas à renouveler ses terminaux mobiles, fait aujourd'hui figure de nouveau Nokia et semble bien parti pour décrocher pour de bon du marché. (...)

(16/02/2012 10:23:23)

Apple en tête des ventes de smartphones en 2011 selon Gartner

Selon Gartner, les ventes mondiales de mobiles ont progressé de 11,13% à près d'1,8 milliard d'unités en 2011 comparé à 2010. Une croissance largement portée par le segment des smartphones dont 472 millions d'unités ont été commercialisées, soit 58% de mieux d'une année sur l'autre. De fait, les livraisons de ces téléphones intelligents ont représenté 31% des volumes totaux de téléphones mobiles achetés dans le monde en 2011 contre 19% en 2010.

L'essor spectaculaire du marché des smartphones a profité en premier lieu à Apple. Le fabricant est devenu le premier fournisseur de smartphones dans le monde devant Samsung avec une part de marché (PDM) annuelle de 19%. Il le doit notamment à un quatrième trimestre 2011 exceptionnel lors duquel les ventes de l'iPhone 4S ont crû de 121% à 35 millions d'unités. De fait, le classement du fabricant a également progressé sur le marché global des téléphones mobile où il a conquis la troisième place en 2011 avec une PDM de 5%. L'année précédente, le total de ses livraisons n'avait pas excédé 3% du nombre de mobiles vendus dans le monde.

ZTE progresse, Samsung reste stable et LG recule

Cette évolution place désormais LG Electronics dans la position de poursuivant d'Apple avec une PDM en baisse d'environ 2 points à 4,9%. En cinquième position, ZTE a réalisé une performance honorable en faisant passer sa PDM de 1,9% à 3,2% sur un an. Le chinois a ainsi dépassé RIM dont la PDM est resté quasiment stable à 2,9% (3,1% en 2010).

Toujours numéro un des ventes de mobiles dans le monde, le finlandais Nokia continue toutefois de voir ses parts de marché s'effriter d'année en année. En 2011, celles-ci ne s'élevaient plus qu'à 23,8% contre 28,9% un an auparavant. Celles de Samsung sont restées stables à 17,7%.

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Au chapitre des systèmes d'exploitation, Gartner a constaté une forte croissance des parts de marché d'Android qui sont passées de 30,5% au quatrième 2010 à 50% entre octobre et décembre derniers. iOS d'Apple a connu lui aussi une belle envolée avec une part de marché en progression de 8 points à 23,8% au quatrième trimestre 2011. En dehors de ces deux concurrents, les autres systèmes d'exploitation majeurs pour mobiles (Symbian et RIM) ont tous connu un recul important de leur part de marché.

Tassement attendu de la croissance en 2012

Pour 2012, Gartner table sur une croissance globale du marché mondial des mobiles de 7%. La progression des ventes de smartphones devrait également se tasser pour n'être plus que de 39%. Apple devrait de son côté continuer de réaliser de très bonnes performances lors du premier trimestre grâce, notamment, à la disponibilité de l'iPhone 4S qui s'élargit. Toutefois, le constructeur ne pourra pas compter, comme par le passé, sur des reports d'achats des consommateurs. Selon Gartner, cela devrait amener ses ventes à baisser d'un trimestre à l'autre.

(...)

(16/02/2012 10:14:36)

Pour anticiper les tendances décisionnelles, Micropole se réorganise

« 2012 sera l'année de la convergence entre les pratiques des entreprises et les buzz-words de 2011 tels que social ou big data ainsi que celle de sept tendances pour le décisionnel » a prophétisé Renaud Finaz de Villaine, directeur marketing de Micropole.

Cette SSII, née autour du décisionnel, s'est progressivement étendue à des domaines comme le e-commerce et la GRC, surtout par voie de croissance externe. En 2011, elle a ainsi acquis la webagency Wide. Elle a récemment décidé de se réorganiser en 5 expertises : le décisionnel (son coeur de métier historique), le e-/m-business, la gestion de l'information client (GRC, MDM orienté client), les PGI (notamment SAP) et enfin une expertise transverse MDM/EIM (gestion des données d'entreprises, gestion des données de référence). Chaque expertise se décline en solutions commercialisées s'appuyant sur des solutions techniques.

Un pôle recherche et innovation

Par ailleurs, la SSII s'est dotée d'un pôle consacré à la recherche et à l'innovation dont le rôle sera double. D'une part, il s'agit de montrer à l'extérieur (clients, analystes...) les nouvelles approches. D'autre part, il s'agit de réaliser des argumentaires utilisables par les différentes divisions commerciales.

Cette réorganisation vise en particulier à donner toute sa place à des tendances identifiées comme fortes. C'est notamment le cas du e-commerce en train d'évoluer vers le m-commerce (sur smartphones, tablettes et autres terminaux mobiles) voire le s-commerce (via les réseaux sociaux) dans le cadre de la tendance SoLoMo (Social, Local, Mobile). « La scission physique/digital n'existe plus » a cependant rappelé Hortense Rufenacht, directrice associée de Wide. Un client devra donc être reconnu et traité de façon unique quelque soit le canal (Internet, boutique, réseau social...) qu'il utilise à chaque phase du processus d'achat (prise d'information, choix, achat, après-vente...).

Multiplier les sources d'encaissement

Autre soucis pour les commerçants : la multiplication des moyens de paiement. Plus les moyens de paiement acceptés (CB, Paypal, bons d'achats...) seront nombreux, plus le chiffre d'affaires montera. N'accepter que la carte bancaire ne peut pas, dans tous les cas, être suffisant.

Côté GRC, Micropole estime que l'automatisation des tâches répétitives n'est plus le problème principal des entreprises. Désormais, les solutions de GRC doivent apporter de l'intelligence, de la valeur ajoutée. (...)

(16/02/2012 10:11:25)

Les éditeurs du Syntec Numérique publient le Livre noir et blanc du logiciel

« Il y a dix ans en arrière, la R&D dans une automobile était liée à sa fabrication, maintenant, 25% de cette R&D vient des logiciels informatiques » a expliqué Bruno Vanryb, président du collège éditeurs du Syntec Numérique et PDG d'Avanquest, lors de la présentation du livre noir et blanc du logiciel. Il  replace ainsi le secteur de l'édition de logiciels dans son nouveau contexte. Un secteur qui touche désormais toutes les activités de la société, et doit être mieux reconnu.

Toutefois, ce secteur souffre de blocages. Avant tout sa dispersion entre de multiples entreprises trop faibles en taille. La France compte 3 200 éditeurs, mais 63% d'entre eux réalisent moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires. 30% se situent entre 10 et 50 ME, 4% entre 50 et 100, 3% seulement au-delà de 100 ME de CA annuel. Dès qu'ils grandissent, ils se font racheter. Passer de PME à ETI (entreprise de taille intermédiaire) est donc problématique.

L'équipe de Bruno Vanryb propose d'abord la création d'un statut de « société créatrice de logiciels ». Les éditeurs informatiques relèvent en effet, du point de vue juridique et fiscal, de différents statuts : entreprise de croissance, société industrielle, activité de R&D. Ce nouveau statut serait une transformation de celui actuel de JEI. Le Syntec Numérique travaille depuis des mois sur ce projet. Il faudrait avoir 500 salariés et 20 ans d'existence pour y accéder. Le segment visé est bien celui des PME voulant devenir ETI, donc grandir en taille.

Les entrepreneurs forment les entrepreneurs

Le Livre noir et blanc insiste ensuite sur la formation marketing des chefs d'entreprise. Un vieux problème très français, nous sommes plus techniciens que vendeurs. La solution ? Des formations packagées dispensées (il reste juste à trouver un accord avec l'Education  Nationale) aux futurs chefs d'entreprise. Elles seraient livrées par les actuels patrons des entreprises d'édition informatique.

Et comme un dialogue avec l'Education Nationale ne lui suffit pas, le Syntec Numérique en ajoute un second, pour définir une filière de formation dédiée aux métiers du logiciel. Ils sont en effet mal reconnus dans leurs nouveaux développements (le web en particulier) et peut adaptés aux applications concrètes. Des cursus ciblés, une gouvernance partagée avec l'Education nationale (mais si, mais si, le Syntec Numérique en rêve), une meilleure visibilité des éditeurs auprès des étudiants sont envisagés.

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Le Syntec Numérique veut également simplifier l'accès aux multiples aides dispensées par les différents services de l'Etat. Oseo, Régions, Caisse des dépôts « baladent » les entreprises d'un guichet à l'autre, d'un formulaire au suivant, et d'un interlocuteur à son homologue. Le  Syntec Numérique propose un guichet unique de toutes les aides et surtout, associée à ce guichet, une équipe formée pour ce type de mission.

Des pôles de compétitivité incomplets

Enfin, le syndicat aimerait développer des écosystèmes du logiciel. Les pôles de compétitivité existent bien, mais le Syntec Numérique les trouve incomplets. Il manque les organismes de financement, les universités et grandes écoles, et ils fonctionnent indépendamment les uns des autres, trop localement. Contrairement aux organismes américains, Silicon Valley, par exemple, les grands acteurs ne passent pas commande aux petits acteurs. Ils s'ignorent. Le Syntec Numérique propose donc de revoir la conception des écosystèmes pour regrouper tous les acteurs du logiciel, leur donnant une plus grande dynamique et une meilleure visibilité en France comme à l'international.

Bref, le Syntec Numérique veut expliquer aux candidats aux présidentielles : « tenez compte de nos propositions, c'est bon pour la croissance ». Après sa présentation, Bruno Vanryb dialoguait d'ailleurs avec les représentantes des deux principaux candidats (***).  Et il est allé beaucoup plus loin que ses propositions, expliquant que l'expansion de l'industrie du logiciel permettrait de mieux accueillir, dans la vie active et dans la société en général, les nouvelles générations, particulièrement la génération « Y ». A condition de dépasser ses blocages et que le futur Président l'y aide. C'est la raison d'être de ces cinq propositions (****).

(***) Laure de la Raudière pour l'équipe Sarkozy et Fleur Pellerin pour celle de Hollande.
(****) Le Syntec Numérique a par ailleurs avancé dix propositions, mais son collège éditeurs voulait souligner l'importance de son secteur (et ne pas laisser l'Afdel, qui le lui rend bien, seule en piste) avec ses propres propositions au nombre de cinq.

(...)

(16/02/2012 09:58:20)

Le FBI va fermer des serveurs DNS corrompus

Le 8 mars prochain, plusieurs milliers de PC français infectés par le cheval de Troie DNSchanger pourraient être privés de leur connexion à Internet, par la faute de la mise hors-ligne par le FBI de serveurs DNS corrompus. Les DNS servant à établir une correspondance entre une adresse IP et un nom de domaine, il deviendra impossible de surfer sur Internet pour tous les ordinateurs directement reliés à eux. Des solutions en ligne existent déjà pour savoir si son poste est infecté, et comment le reconfigurer pour éviter le blackout.

Un site (belge) permet, d'un clic, de vérifier si son système est infecté ou non par DNSChanger : www.dns-ok.be. De leur côté, les éditeurs de solutions antivirus travaillent à fournir des outils d'aide aux internautes en détresse. C'est le cas de G-Data, qui vient de mettre en ligne un tutoriel afin de configurer correctement ses paramètres de connexion.

Le FBI a saisi en novembre 2011 des serveurs sur lesquels sévissait le redoutable cheval de Troie DNSChanger, capable de rediriger les internautes vers des contenus illégaux et surtout d'espionner l'ensemble de leurs données. Ces machines, désormais propriété du FBI, doivent bientôt être mis hors ligne, a priori le 8 mars prochain. De fait, tous les ordinateurs infectés par ce cheval de Troie ne devraient plus pouvoir accéder à Internet. Selon le FBI, près de quatre millions d'utilisateurs dans le monde seraient concernés, dont 500 000 aux États-unis et de 30 000 à 50 000 en Allemagne. Aucune estimation n'a encore été communiquée pour la France.


Les autorités françaises sont, quant à elles, pour le moment silencieuses sur le sujet.

(...)

(15/02/2012 17:06:27)

Avec EMC et VMware, Atos crée Canopy une société dédiée au cloud

Thierry Breton, PDG d'Atos et Joe Tucci, PDG d'EMC ont tenu conférence commune pour présenter une alliance dans le domaine du cloud. La SSII a annoncé la création d'une société baptisée Canopy pour proposer des offres et des services clouds. Pour Thierry Breton, « Canopy va adresser 4 axes, une offre de consulting, la création d'un store pour les applications d'entreprise, une offre de PaaS pour les tests et les développements et enfin une solution de cloud privé ». Sur les deux derniers points, Canopy s'appuiera sur la solution Vblock de l'alliance VCE (VMware, Cisco, EMC).

En ce qui concerne la boutique d'applications d'entreprises, elle sera disponible à partir du mois d'avril et sera étoffée jusqu'à la fin de l'année. Le magasin applicatif sera segmenté verticalement, secteur public, santé, finances, mais aussi horizontalement, ERP, CRM, big data analytics. Thierry Breton ouvre donc la porte à tous les éditeurs qui souhaitent être référencés. L'ensemble des briques formant Canopy devront être finalisées avant la fin de l'année.

Une réponse concurrente à Andromède et au projet cloud de Dassault Systèmes

Atos sera l'actionnaire majoritaire, mais EMC et VMware devraient participer financièrement à la création de la nouvelle société. Joe Tucci n'a pas voulu donner les détails de sa contribution. Quelques dizaines de millions d'euros sont prévus au démarrage de Canopy, dont le siège sera basé en Europe et elle comprendra dans un premier temps une centaine de consultants et d'ingénieurs. Le dirigeant de Canopy sera nommé par Atos.

Cette annonce intervient en plein débat sur la création d'un cloud souverain français. Le projet Andromède a perdu un de ses membres, Dassault Systèmes, qui planche sur un projet concurrent avec Vivendi/SFR. Atos, un moment pressenti pour rejoindre le projet Andromède, a finalement décidé de prendre une autre voie. A la question légitime de savoir si la présence de deux compagnies américaines dans l'accord ne risquait pas de poser des problèmes, Thierry Breton a indiqué que « Canopy utilisera les différents datacenters d'Atos à travers le monde et elle respectera les réglementations sur la protection et la localisation des données ».

(...)

(15/02/2012 16:15:08)

BitTorrent passe au streaming vidéo

Audacieuse, l'application de streaming BitTorrent Live, développée par le créateur de BitTorrent et basée sur un protocole peer-to-peer a pour objectif "d'exterminer la télévision". Ce service est destiné à diffuser en direct sur Internet diverses manifestations : conférences, événements sportifs, concerts, etc. La version du protocole BitTorrent permet de diffuser de la vidéo en direct sur des millions d'ordinateurs de manière totalement décentralisée, en utilisant le réseau peer-to-peer.

Selon Bram Cohen, BitTorrent Live est en mesure prendre en charge 99% du transfert des données aux utilisateurs - et donc alléger d'autant la charge pesant sur leurs ordinateurs -, avec un temps de latence de seulement cinq secondes. Cible privilégiée de la Hadopi dans sa traque des internautes téléchargeant de manière illégale des contenus associés aux droits d'auteurs, BitTorrent investit désormais le monde du streaming et toutes ses dérives possibles. A l'occasion de cette démonstration, il aussi déclaré en plaisantant : "mon but ici est d'exterminer la télévision." BitTorrent Live rappelle Joost, un projet du même type lancé en 2007, mais vite enterré, faute d'audience et de partenariats solides. (...)

(15/02/2012 15:42:40)

Avec Crystal Forest, Intel améliore la performance réseau des datacenters

Intel a présenté un chipset baptisé Crystal Forest pour améliorer le traitement des données au sein des datacenters. « Crystal Forest est composé d'un hardware spécifique, lui-même doté de fonctionnalités logicielles qui pourraient accélérer le traitement des données sur le réseau, » a déclaré Steve Price, directeur du marketing de la division Communications Infrastructure d'Intel. Ce chipset pourrait permettre une agrégation plus rapide des données circulant entre les serveurs dans les centres de calcul sans nuire aux performances ou à la sécurité.

Avec Crystal Forest, Intel espère s'introduire sur le marché des processeurs dédiés aux réseaux et rivaliser avec des entreprises comme Cavium, AppliedMicro et Tilera. Intel avait déjà vendu des processeurs réseaux à base d'ARM par le biais de sa division communications, cédée à Marvell en 2006 pour 600 millions de dollars. « Les centres de calcul hébergeant des services cloud traitent un grand nombre de transactions et les processeurs réseaux peuvent permettre de rassembler les données plus rapidement et donc de retourner plus vite des résultats aux utilisateurs, » a déclaré Nathan Brookwood, analyste principal chez Insight 64. « Le fondeur essaye de palier aux lacunes de la pile technologique des datacenters, et ce chipset pourrait être l'occasion pour Intel de coupler l'élément réseau avec ses microprocesseurs et ses composants, » a ajouté l'analyste.

« Crystal Forest pourrait aussi être une alternative au processeur en silicium classique utilisé actuellement dans les serveurs pour gérer des tâches réseaux complexes, » a ajouté Nathan Brookwood. « Intel cherche toujours à intégrer plus de composants au niveau de la puce équipant les serveurs et Crystal Forest pourrait s'avérer être un produit à forte valeur ajoutée pour l'entreprise, » a encore déclaré l'analyste.

Les détails de Crystal Forest

« Le chipset d'Intel peut gérer jusqu'à 160 millions de paquets par seconde sur une plate-forme serveur bi-processeur, » a précisé Steve Price. Avec Crystal Forest, l'entreprise américaine vise notamment les réseaux 3G et 4G et les vendeurs de solutions de sécurité. « Comparé à des processeurs réseaux dédiés, Crystal Forest est très concurrentiel, » a estimé le directeur marketing.

La plateforme inclut un processeur basé sur la microarchitecture Sandy Bridge, un système I/O, une interface Ethernet et un hardware appelé QuickAssist qui accélère le chiffrement, le traitement et l'analyse approfondie des paquets. « QuickAssist est dérivé d'une technologie logicielle qui offre des fonctionnalités similaires, » a précisé Steve Price. Intel a ajouté aussi un ensemble de bibliothèques logicielles qui tirent profit des jeux d'instruction Intel conçus pour accélérer le traitement du flux des données sur le réseau. Crystal Forest succède à la puce Xeon Jasper Forest. Celle-ci intégrait un hub I/O et a été adoptée dans des systèmes de stockage et des appliances serveurs. En plus d'être un processeur réseau, le chipset peut trouver des applications plus générales, dans le domaine du stockage et de la sécurité. Elle sera disponible d'ici la fin de l'année.

Au mois de juillet dernier, Intel a conclu un accord pour racheter l'entreprise réseaux Fulcrum Microsystems spécialisée dans les technologies de processeurs optimisés pour les réseaux 10 et 40 Gbits Ethernet. « Intel prévoit d'intégrer les commutateurs Fulcrum avec les chipsets Crystal Forest au niveau du rack, » a annoncé Steve Price. « Des entreprises comme Cisco et Juniper proposent des puces personnalisées conçues pour traiter des débits de données extrêmement élevés, » a déclaré l'analyste d'Insight 64. Selon Nathan Brookwook, « Intel serait gagnant si l'une de ces grosses entreprises réseaux achetait sa technologie. » Mais, toujours selon l'analyste, « par rapport à l'activité principale du fondeur, celle concernant les processeurs réseaux restera marginale. »

(...)

(15/02/2012 14:03:36)

Mozilla veut révoquer les certificats SSL des autorités intermédiaires

Mozilla va demander à toutes les autorités de certification de reconsidérer leur politique vis à vis des autorités intermédiaires. Sinon la Fondation envisage de révoquer les certificats, y compris ceux qui pourraient être utilisées par les entreprises pour inspecter le trafic SSL chiffré pour des noms de domaine qu'elles ne contrôlent pas. Cette menace est pour l'instant encore en phase de discussion. Mozilla veut répondre ainsi à Trustwave, qui a affirmé récemment que l'utilisation de tels certificats pour gérer le trafic SSL (Secure Sockets Layer) au niveau des réseaux d'entreprise était courante.

Depuis une semaine, les débats vont bon train pour savoir comment réagir à la position de Trustwave, et s'il faut poursuivre cette autorité pour violation de la politique de confiance. Finalement, Mozilla a décidé de demander à toutes les autorités de certification de faire leur propre ménage, et donc de supprimer et de révoquer ces certificats intermédiaires concernés. « Nous voulons faire clairement savoir que nous ne tolèrerons pas le chaînage des autorités intermédiaires aux certificats racines dans le Network Security Services (NSS) de Mozilla. Nous avertissons préalablement toutes les autorités et nous leur accordons un délai. Nous les mettons également en garde sur les conséquences éventuelles d'un tel comportement de leur part, si elles n'y remédient pas avant la fin de cette période, » a déclaré Kathleen Wilson, la responsable du module de certification de Firefox, dans un message posté sur Bugzilla.

Un délai de mise en conformité débattu


Le délai accordé aux autorités de certification pour effectuer cette inspection et révoquer les certificats litigieux actuellement utilisés pour le trafic SSL en entreprise n'a pas encore été fixé. Mais, selon Kathleen Wilson, celui-ci pourrait être de deux ou trois mois. Passée cette période, toute entreprise qui continuerait à utiliser un tel certificat verrait sa clé racine supprimée des produits Mozilla et tous leurs certificats portant des signatures antérieures entraineront une erreur lors de l'ouverture dans le navigateur. « Ce délai de grâce est nécessaire car les entreprises ayant déployé des solutions utilisant des certificats intermédiaires pour surveiller le trafic sur leurs réseaux sont probablement de très grandes entreprises qui ont besoin de temps pour mettre en oeuvre des solutions alternatives, » a déclaré Kathleen Wilson sur la liste de diffusion mozilla.dev.security.policy.

Cependant, selon Amichai Shulman, CTO de l'entreprise de sécurité Imperva, ces trois mois ne seront probablement pas suffisant pour effectuer de tels changements. « Un délai de six mois serait plus raisonnable, » a-t-il estimé. De nombreuses entreprises inspectent le trafic chiffré SSL sur leurs réseaux afin de prévenir les fuites de données ou détecter les violations des politiques de sécurité mises en place en interne. Celles-ci génèrent leur propre certificat racine et le déploient sur l'ensemble de leurs postes clients. Le temps dont elles auraient besoin pour se mettre en conformité avec la demande de Mozilla varie en fonction du nombre et du type de dispositifs qu'elles utilisent.

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Le CTO d'Imperva se dit par ailleurs surpris de la déclaration de Trustwave, selon laquelle cette pratique est courante dans l'industrie. Selon lui, l'appel à des autorités intermédiaires pour surveiller les communications au sein de l'entreprise est irresponsable, compte tenu des conséquences désastreuses au cas où un tel certificat serait dérobé. « Mozilla est en droit d'exiger la fin de cette pratique, » a-t-il ajouté.

Étendre le domaine de la lutte


Toutefois, Amichai Shulman pense que Mozilla aura besoin de l'appui des autres éditeurs de navigateur Internet pour faire appliquer cette mesure. En cas de violation de ces règles, Mozilla supprimera de ses produits le certificat émis par l'autorité de certification concernée. La conséquence, c'est que les utilisateurs ne seront plus en mesure d'accéder aux sites sécurisés par les certificats de cette autorité particulière. « Si les utilisateurs ne voient pas les mêmes messages d'erreurs qui les empêchent d'accéder à ces sites dans tous les navigateurs, ils penseront que le problème vient de Firefox et utiliseront un autre navigateur, » a déclaré le CTO d'Imperva.

D'autres intervenants sur la liste de diffusion mozilla.dev.security.policy ne sont pas d'accord avec ce délai de grâce. Parmi les motifs invoqués, ceux-ci estiment que les entreprises qui surveillent le trafic SSL pourraient tout simplement cesser de le faire jusqu'à ce qu'elles trouvent une solution alternative. D'autres pensent que Mozilla ne devrait pas prévenir les autorités de certifications pour leur demander de cesser une pratique qui viole clairement sa politique. «  Mozilla a des règles et il n'y a aucune raison d'exiger quelque chose qui répond à sa politique, » a déclaré Eddy Nigg, CTO de StartCom et de StartSSL dans un courriel posté sur la liste de diffusion. « La politique de Mozilla n'a pas changé et je conseillerais à l'éditeur de l'appliquer. C'est aussi simple que ça. »

(...)

(15/02/2012 09:29:31)

Cisco prédit une explosion du trafic data mobile d'ici à 2016

Cisco a divulgué les résultats de son enquête annuelle sur le trafic de données mobiles, qui revient sur l'évolution observée au cours des 12 derniers mois et émet des prévisions pour les années 2011-2016. Au niveau mondial, note le constructeur, le trafic de données mobiles a été 2,3 fois supérieur en 2011 à ce qu'il avait été en 2010, la vidéo représentant pour la première fois plus de la moitié du trafic mobile total. Un phénomène notamment rendu possible par l'augmentation de la vitesse de connexion qui, en moyenne, s'est accrue de 66% sur une année pour atteindre 315 kbps, souligne Cisco.

Prévisions 2011-2016


Pour ces prochaines années, Cisco table sur une multiplication par 18 du trafic de données mobiles entre 2011 et 2016 (pour atteindre 6 exaoctet de données échangées par mois en 2016), et sur une vitesse de connexion moyenne multipliée par un facteur 9 d'ici 2016. D'ici là, la vidéo devrait représenter environ deux tiers du trafic mobile. Cette augmentation fulgurante, note Cisco, est relativement similaire à celle observée pour les réseaux fixes entre 1997 et 2001, où la croissance moyenne était de 150%.

D'ici fin 2012 le nombre de terminaux mobiles connectés à internet dépassera le nombre d'habitants sur la planète, et en 2016 la Chine représentera à elle seule 10% du trafic mobile mondial. Selon Cisco, les opérateurs doivent adapter leurs offres pour éviter la surcharge de leurs réseaux et faire face à la demande du client, par exemple en proposant des modèles de tarification où le transfert de données est limité plutôt que des offres illimitées, ou encore en proposant des offres combinées réseau fixe - réseau mobile, qui permettent de transférer une partie de la charge du réseau mobile vers un réseau fixe lorsque l'utilisateur surfe par exemple depuis la maison.

Des prévisions exagérées?


A noter que les analystes du site américain Gigaom ont récemment remis en question ces prévisions, jugées trop élevées au vu des derniers chiffres divulgués notamment par l'opérateur AT&T, qui fait état d'une augmentation d'environ 40% «seulement». Toutefois, reconnaît aujourd'hui Kevin Fitchard, l'opérateur est un exemple pas forcément significatif, puisqu'il est l'un des précurseurs dans la diffusion des smartphones, ce qui signifie que sa base clients est déjà une grande consommatrice de données, alors que dans la plupart des pays les utilisateurs sont en train de troquer leur mobile traditionnel contre un smartphone avec lequel ils consommeront des quantités bien plus importantes de données mobiles (35 fois plus qu'avec un téléphone mobile traditionnel selon Cisco).

ICTjournal.ch

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