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(16/02/2012 17:30:38)

Annuels Capgemini : Paul Hermelin prudent, mais confiant pour 2012

« La bonne fin d'année 2011 a permis au groupe d'afficher des résultats 2011 meilleurs qu'attendu », a indiqué le directeur général de Capgemini, Paul Hermelin, lors d'une conférence de presse au siège du groupe. « Nous avions annoncé une croissance du chiffre d'affaires comprise entre 9 et 10% et nous sommes à 11,4% ». Soit 9,693 milliards d'euros en 2011 contre 8,697 en 2010. Le résultat net s'élève à 404 millions en 2011 contre 280 en 2010 (+44,3%). L'activité a été tirée par l'Amérique du Nord (1,805 milliard en 2011 contre 1,665 en 2010) alors que le Benelux a rabaissé les revenus du groupe (1,266 milliard contre 1,314 en 2010). «  Nous avons perdu 40 millions de profits au Benelux qu'il a fallu trouver ailleurs. (...) Les USA ont explosé les critères de profitabilité », a indiqué le dirigeant. La croissance en Amérique du Nord a été de 11,5% d'une année sur l'autre contre 4,5 % en France et 2% au Royaume-Uni et en Irlande. L'accord avec le gouvernement britannique, qui porte jusqu'en 2017 pour un partenariat sur les services avec un transfert des fonctionnaires vers une société privée, a représenté 900 millions d'euros sur une seule année. Mais le contrat de sous-traitance avec le gouvernement britannique vient juste d'être renégocié et devrait nettement diminuer avec un pipeline d'affaires ramené à 400 millions d'euros.

Pour les perspectives 2012, M. Hermelin se montre prudent, mais confiant. Malgré les incertitudes macroéconomiques qui touchent l'Europe avec une menace de récession, et la réduction des dépenses publiques, le dirigeant note que  la demande a été bonne fin 2011 et les premières semaines de 2012 confirment la tendance.  « La visibilité est solide au premier trimestre, moins sur le deuxième ».  Depuis janvier, Paul Hermelin dit noter une bonne dynamique, notamment dans le BPO (Business Process Outsourcing), même si les clients sont nerveux à l'idée de signer. « Tout le monde a peur, mais les recrutements se poursuivront en 2012. Je ne veux pas refaire l'erreur de 2008 où j'avais eu peur et gelé les embauches. C'était une bêtise. Si l'économie européenne se dégrade, nous réduirons les embauches, mais en conservant un quota élevé parmi les jeunes », a expliqué le dirigeant.

Interrogé sur le cloud souverain Andromède, M. Hermelin n'a pas éludé la question en indiquant que Capgemini avait travaillé sur le projet avant de se voir signifier son congé. « Nous étions associés au montage Andromède en 2009/2010, mais en 2011 on nous a indiqué que, dans un souci de transparence, il ne fallait pas de SSII dans le projet. (...) Dans le monde du service, nous sommes plus sur du PaaS que sur du IaaS, trop lourd en investissement. On avait ce projet pour Andromède, mais l'État ne veut pas aller où nous voulons aller. Nous irons sur Andromède si on nous invite, mais sur du PaaS et non pas sur du IaaS ».

 

(...)

(16/02/2012 17:31:16)

Annuels Bull : productivité améliorée en 2011, bon départ sur 2012

Pour la 2e année consécutive, Bull affiche une croissance de son chiffre d'affaires (+3,7% en organique, 4,6% au total) et de son résultat avant impôt et intérêts financiers (+23%). Un enchaînement qui ne s'était pas produit depuis une quinzaine d'années et que Philippe Vannier, PDG du groupe, voit comme un inversement de tendance. Les ventes de Bull ont dépassé 1,3 milliard d'euros en 2011 et le ratio prises de commande sur chiffre d'affaires s'établit à 1,01, ce qui atteste « d'une dynamique de croissance ». La marge brute est stable à 22,3% du chiffre d'affaires (22,4% en 2010). En revanche, le résultat net de la société est négatif cette année (-16,5 M€), « exceptionnellement impacté par une dépréciation partielle de goodwill d'Amesys [acquis il y a deux ans] et d'immobilisations incorporelles ».

L'année précédente, la progression du chiffre d'affaires avait bénéficié du rachat d'Amesys, société présidée par Philippe Vannier qui a pris la tête de Bull en mai 2010. Le dirigeant considère que cette acquisition a conféré à Bull un positionnement plus clair, mieux perçu par les clients. « Cela nous permet de gagner des parts de marché dans à peu près toutes les business line, en nous présentant à chaque fois comme le spécialiste de la puissance et de la sécurité numérique au service des systèmes critiques », expliquait-il ce matin en commentant les résultats annuels du groupe. Au nombre des réussites notables de Bull en 2011 figure en particulier les deux supercalculateurs livrés en décembre : l'Helios, fourni au Japon dans le cadre du projet ITER, et le Curie de Genci, installé au centre TGCC (très grand centre de calcul) en France, à Bruyères-le-Chatel. Deux contrats de quelques dizaines de millions d'euros dont une pré-recette seulement s'est faite en 2011. « Nous sommes le premier constructeur au monde dans ce domaine à avoir livré trois machines de plus d'un petaflop sur deux continents en 2011 » [la 3e au CEA]. Des machines de production, insiste Philippe Vannier qui rappelle que les projets sont aussi gagnés sur les coûts de possession, véritable facteur de compétitivité pour le constructeur français qui travaille énormément sur l'efficience énergétique de ses systèmes (« Le Curie représente la consommation d'une ville de 20 000 habitants », pointe le PDG). Chez Bull, l'activité HPC, inexistante il y a cinq ans, pèse désormais 200 M€. 

Andromède, un projet à l'étude chez Bull

Interrogé pour savoir si Bull pourrait rejoindre Andromède, le projet français de cloud souverain avec Orange et Thalès, duquel Dassault Systèmes s'est retiré pour lancer sa propre initiative avec Vivendi/SFR, Philippe Vannier concède prudemment : « Si l'investissement fait sens, on le fera ». Le PDG ajoute qu'on ne réalise pas un investissement pour aller capter une aide de l'Etat si le projet ne fait pas sens. Il reconnaît qu'en l'occurrence l'association évoquée aurait une logique, puisque le projet Andromède a besoin d'infrastructures. « On peut intervenir comme fournisseur de matériel, c'est sûr, et comme actionnaire derrière si le retour est satisfaisant. » En résumé, pour l'instant, Bull étudie le projet. « Nous discutons ensemble. Nous regardons, obligatoirement, puisque France Télécom est aussi notre actionnaire au sein de Bull ». Très vite, Philippe Vannier ajoute que Bull a déjà un projet dans ce domaine, « un cloud HPC qui s'appelle NumInnov », en phase de finalisation et qui devrait voir le jour très prochainement. « C'est une industrialisation plus poussée de l'activité Extreme Factory que l'on a déjà développée et qui est une mise à disposition de moyens de calcul intensif ». Un projet fait avec un tour de table de quatre investisseurs (au nombre desquels l'Etat dans le cadre du Grand Emprunt). Il est destiné à la fois à de grandes entreprises qui ont des pics de charge à assurer dans le domaine du calcul intensif et aux PME qui ne peuvent pas acquérir de machines. Entre ces deux extrêmes, cela touchera tout un panel de secteurs,  « l'industrie, le domaine de l'image, le monde médical avec la modélisation de molécules et l'imagerie », énumère Philippe Vannier.

Gros contrats d'infogérance avec Eurocontrol et La Poste

Parmi les autres contrats remarquables gagnés par Bull en 2011 sur ses autres activités, le PDG rappelle le projet important d'infogérance remporté auprès d'Eurocontrol, « la plus grosse plateforme de trafic aérien au monde » qui a confié son informatique au groupe français face à onze concurrents dont plusieurs ayant fait alliance. Il s'agit d'un contrat sur cinq ans, avec des options pour aller plus loin, d'un montant total de 43 millions d'euros. Bull est associé à Tata CS, sous-traitant sur ce projet, mais le contrat reste en Europe. Dans le domaine des partenariats, Philippe Vannier estime par ailleurs que le groupe doit se positionner comme un intégrateur, capable de proposer avec des spécialistes des offres lui permettant de se différencier. 

Autre gros marché d'infogérance remporté par Bull : La Poste, pour plus de 60 M€. Un contrat que le fournisseur s'apprête à annoncer. Le mois de janvier a été un mois record pour les prises de commande chez Bull. « Cela nous permet de bien démarrer 2012 », souligne John Selman, directeur financier de la société.

Le supercalculateur Curie de Genci, conçu en France par Bull
Le supercalculateur Curie de Genci (Grand équipement national de calcul intensif), conçu par Bull.
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En 2011, Bull a réalisé deux rachats (l'un en Egypte, l'autre en France, TRCom), pour des montants peu élevés. Il a recruté un millier de personnes en 2011 et prévoit un nombre d'embauches équivalent cette année, dont la moitié en France, avec un recrutement net situé entre 500 et 600 personnes. Des embauches qui s'effectueront sur des postes « facturables » chez les clients, précise John Selman. Dans le même temps, le groupe a contenu ses dépenses (SG&A, frais de vente, généraux et administratifs) en valeur absolue, en les maintenant à 220 millions d'euros, comme l'an dernier, pointe Philippe Vannier. « Cela signifie que nous améliorons notre productivité ». Le groupe a par ailleurs augmenté ses dépenses nettes de R&D à 24,4 M€ (+23,3%).

Pour 2012, Bull ne communique volontairement pas de prévisions sur le chiffre d'affaires, mais confirme les objectifs de son plan BullWay 2013 (qui prévoit un CA se situant entre 1,35 et 1,45 Md€ en 2013). Sur l'année en cours, la croissance externe ne constitue pas une priorité. « Nous sommes ouverts à des acquisitions en fonction des opportunités qui se présentent, mais nous n'en faisons pas un objectif. Notre plan de croissance est axé sur l'organique », rappelle John Selman. « La première priorité du plan stratégique BullWay 2013 a été de mettre la société en ordre de marche. Nous sommes dans un mode de petites acquisitions, de niches, de technologies, d'add-on ». Les dirigeants soulignent que la force du groupe, c'est de s'appuyer sur ses quatre piliers (Innovative Products, Computing Solutions, Busines Integration Solutions, Security Solutions) et d'être en mesure d'exercer ces quatre métiers en même temps.

(...)

(16/02/2012 16:53:11)

La NASA éteint son dernier mainframe IBM

C'est une page qui se tourne. L'ère du mainframe à la NASA se termine, c'est le titre du message publié par la DSI de l'agence spatiale américaine sur son blog. Linda Cuerton explique que le dernier mainframe, un Z9 d'IBM, encore en activité au Marshall Space Flight Center, sera éteint à la fin du mois. Elle a vanté les bénéfices de ces systèmes, fiables, puissants, hautement disponibles et très utiles pour gérer de grands volumes de transactions.

Elle considère que les hyperviseurs, les clients légers actuels, découlent de la génération mainframe. Elle se souvient d'avoir démarré à la NASA avec un IBM 360-95 et d'avoir étudié le langage assembleur de ces systèmes. Mais la DSI estime que « toutes les choses doivent changer » et que si la NASA éteint son dernier mainframe, ces systèmes ont encore de l'avenir dans d'autres organisations.

(...)

(16/02/2012 16:07:51)

La Suède, 1er pays d'Europe à commercialiser des smartphones 4G

« Du fait de la disponibilité imminente du Galaxy S II LTE en Suède, les utilisateurs suédois seront les premiers Européens à bénéficier de technologie 4G intégrée, » a annoncé Samsung. Depuis 2009, la Suède et la Norvège sont équipées de la technologie LTE (Long Term Evolution). Ils ont même été les premiers pays au monde à l'obtenir. Mais il a fallu attendre jusqu'à aujourd'hui pour qu'un smartphone compatible avec cette norme soit disponible sur le marché. Au contraire, pendant cette période, les smartphones compatibles 4G/LTE sont devenus la norme aux États-Unis.

Selon Bengt Olsson, responsable de la communication de TeliaSonera, « l'arrivée de ces smartphones devrait contribuer à stimuler la popularité du LTE en Europe. » Le Samsung Galaxy S II LTE est en route et devrait se retrouver très vite chez les opérateurs. «  Tele2 sera servi en premier, suivi de près par TeliaSonera, » a déclaré un porte-parole de Samsung. « L'une des raisons de ce déficit en téléphones LTE, vient du fait que les opérateurs européens n'ont pas été aussi actifs que leurs homologues américains pour déployer la norme Super 3G, » a estimé Geoff Blaber, analyste chez CCS Insight. « De plus, la mise aux enchères des fréquences a pris beaucoup plus de temps en Europe, et elle n'a toujours pas eu lieu au Royaume-Uni. »

L'Europe s'ouvre enfin à la 4G/LTE

« Alors que les opérateurs d'autres pays lancent des réseaux commerciaux utilisant cette norme, l'Europe va devenir un marché plus intéressant pour les fabricants de téléphones, et davantage d'appareils seront disponibles, » a déclaré le responsable de TeliaSonera. De son côté Geoff Blaber s'attend à ce que les fabricants annoncent plus de téléphones LTE pour plus de pays au prochain Mobile World Congress de Barcelone (27 février-1er mars). L'analyste pense également que les opérateurs européens vont commencer à proposer des smartphones LTE d'ici la fin de cette année, même s'ils ne disposent pas encore d'un réseau commercial opérationnel.

Annoncé au mois d'août dernier, le Samsung Galaxy S II LTE fonctionne sur les réseaux LTE 800 MHz, 1,8 GHz et 2,6 GHz. Le smartphone, qui dispose d'un écran Super Amoled de 4,5 pouces et d'un capteur photo 8 mégapixels (avec vidéo en 1080p) est animé par Android 2.3. Ses dimensions (129,8 x 68,8 x 9,5 millimètres) et son poids (130,5 grammes) sont comparables à ceux de la première version du Galaxy S (125,3 x 66,1 x 8,5 millimètres, 116 grammes et un écran de 4,3 pouces).

En Suède, le smartphone de Samsung coûte 5 040 couronnes suédoises hors taxe (soit 570 euros environ). Hors subventions opérateurs possibles.

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(16/02/2012 15:52:50)

Oracle MySQL Cluster 7.2 plus attractive pour l'industrie du web

MySQL Cluster 7.2, disponible globalement depuis mercredi, « est un énorme pas en avant pour MySQL Cluster et se positionne clairement sur le marché de l'Internet, » a déclaré Tomas Ulin, vice-président de l'ingénierie chez Oracle. MySQL arrive en effet avec deux fonctionnalités particulièrement adaptées à cet environnement. Le logiciel propose désormais une API Memcached qui permet aux applications d'accéder directement aux données sans passer par le moteur SQL. Le logiciel possède également un mode plus rapide pour exécuter les requêtes complexes, ou des requêtes impliquant une recherche dans des données issues de plusieurs tables. « Grâce à ces deux fonctions, MySQL Cluster donne accès aux meilleurs attributs des bases de données SQL et NoSQL, » a expliqué le VP d'Oracle. Celle-ci s'adapte bien à la structure clé-valeur de NoSQL conçue pour fournir un accès rapide aux informations, mais permet aussi de répondre aux requêtes SQL complexes d'une base de données SQL classique.

MySQL Cluster est une version également Open Source de la base de données MySQL spécialement configurée pour s'exécuter sur plusieurs serveurs. Elle a été conçue de telle sorte que si un serveur, ou un noeud tombent en panne, le cluster conserve toutes les données et continue à fonctionner sans erreur. Le logiciel utilise une architecture à mémoire distribuée (Shared-Nothing Architecture - SNA), où chaque cluster dispose de sa propre mémoire ou de son propre espace disque, une caractéristique qui permet de configurer des systèmes illimités ou avec un nombre de noeuds illimités. MySQL Cluster a été très souvent déployé dans le secteur des télécommunications. « Quel que soit le continent, on trouve des opérateurs mobiles qui ont déployé MySQL Cluster, » a fait remarquer Tomas Ulin. « Les entreprises de télécommunications apprécient la capacité et la facilité d'évolution du logiciel cluster, et son aptitude à rappeler les données quel que soit le moment où elles ont été écrites sur le disque. Elles apprécient aussi le fait que MySQL Cluster peut tourner sur des serveurs à faible coût, » a aussi déclaré le dirigeant.

Une API Open Source pour accélérer les requêtes


« Oracle a ajouté à cette version de MySQL Cluster des fonctionnalités qui devraient en faire un logiciel particulièrement bien adapté aux applications web à grande échelle, » a estimé Tomas Ulin. « Plusieurs opérateurs télécoms ont fusionné avec des fournisseurs Internet. Les contraintes de l'industrie des télécommunications sont devenues celles de l'industrie du web. À savoir une très faible latence, une haute disponibilité et une grande adaptabilité. Des exigences auxquelles MySQL Cluster peut répondre,» a affirmé M. Ulin. Le logiciel devrait être adapté pour des missions de service web comme la gestion des profils utilisateurs, la gestion des sessions, les jeux en ligne et le traitement transactionnel en ligne OLTP (Online Transaction Processing) haute performance. MySQL Cluster 7.2 est la première version à offrir l'accès à ses données par l'intermédiaire de l'API Open Source Memcached.

Utilisé par de nombreux grands fournisseurs de services web comme Facebook, Memcached crée une table de hachage pour les données les plus souvent appelées dans la base de données. L'API permet un accès rapide à cette table, conservée dans la mémoire de travail du serveur. « Ces données persistantes stockées en cache sont très utiles, » a déclaré Curt Monash de Monash Research. Celui-ci fait remarquer au passage que la base de données NoSQL Couchbase, construite sur Memcached, a eu pas mal de succès. « MySQL a toujours offert de bonnes performances lorsqu'elle est utilisée comme containeur de données clé-valeur, » a déclaré l'analyste. « On peut donc raisonnablement penser que l'interface Memcached incluse dans le pack offrira aussi de bonnes performances. » MySQL Cluster comportait déjà une fonction comparable pour un accès direct aux données via une autre API appelée NDB (Network Data Base), à la différence près que c'était une API propriétaire d'Oracle. Memcached va permettre à des administrateurs qui connaissent déjà l'API Memcached de travailler facilement avec MySQL Cluster.

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Le logiciel introduit également une fonctionnalité dite de localisation adaptative des requêtes, qui permet de réduire le temps qu'il faut pour exécuter des requêtes complexes. « Les requêtes de jointure complexes sont le talon d'Achille des bases de données SQL, » a admis Tomas Ulin. Celles-ci portent sur des données combinées issues de tables multiples, et demandent des opérations de calcul intensives, spécialement quand on a à faire à de gros volumes de données. Dans les précédentes versions, MySQL Cluster exécutait les requêtes complexes en rassemblant toutes les données sur un serveur pour traiter des requêtes combinées. « Il fallait parfois transférer jusqu'à 2 Go de données sur le serveur MySQL pour avoir des résultats tenant sur quelques lignes, » a expliqué le VP d'Oracle.

La localisation adaptive permet de conserver autant de calculs combinés que possible sur les serveurs où se trouvent déjà les données. Une grande partie de l'indexation croisée se fait sur le noeud individuel avant d'être transférée vers le serveur chargé de traiter la requête. Comparativement aux versions précédentes de MySQL Cluster, cette approche permet d'améliorer par 70 le temps qu'il faut pour obtenir des résultats aux requêtes. Cette nouvelle fonctionnalité « va vraiment élargir les types environnements dans lesquels MySQL Cluster peut être utilisé, » a déclaré Tomas Ulin. Le logiciel comporte aussi un certain nombre d'autres fonctionnalités. L'une d'elles permet de propager des noeuds individuels de données entre plusieurs datacenters. Le logiciel permet également aux administrateurs de partager les tables de privilèges utilisateurs entre différents noeuds, si bien qu'il n'est pas nécessaire de redéfinir ces privilèges sur chaque serveur.

Oracle a également certifié la nouvelle version de MySQL Cluster pour les environnements Oracle VM. L'éditeur a aussi mis à jour le pack autonome d'administration de MySQL Cluster, MySQL Cluster Manager, qui passe en version 1.1.4. MySQL Cluster est disponible en téléchargement gratuit. Mais Oracle propose une version MySQL Cluster Carrier Grade Edition Subscription avec support. Aux États-Unis, le coût de l'abonnement à cette version démarre à 10 000 dollars pour des serveurs comportant un à quatre sockets.

(...)

(16/02/2012 15:34:20)

Apple va empêcher les apps d'accéder aux contacts

Apple a finalement réagi aux plaintes concernant les applications sur iPhone qui téléchargeraient les données du carnet d'adresses des utilisateurs sans leur consentement. La firme de Cupertino avait reçu beaucoup de critiques sur la trop  grande latitude laissée aux développeurs pour piocher dans les données privées des utilisateurs. Le réseau social sur mobile, Path, a été la première société pointée du doigt par un bloggeur qui a vu son carnet d'adresses aspiré par les serveurs de l'éditeur sans son accord. Mais d'autres applications, y compris Facebook, Twitter, Foursquare et Yelp, ont le même comportement.

Une mise à jour d'iOS prévue

Path s'est excusé et d'autres services comme Instagram (photo) et Foursquare (géolocalisation) travaillent sur plus de transparence. Mais la question a été jugée suffisamment grave pour que des membres du Congrès américain écrivent une lettre à Tim Cook, pour avoir des explications sur ce que compte faire la firme sur iOS et sur sa politique vis-à-vis des développeurs pour protéger les données des utilisateurs. Apple a réaffirmé que les règles imposent aux développeurs d'avoir l'approbation des utilisateurs pour collecter et transmettre les contacts. Il semble que ces explications ne suffisent pas, puisque la firme de Cupertino va publier une mise à jour d'iOS.  Tom Neumayr, porte-parole d'Apple, a expliqué à nos confrères de AllThingsD « nous travaillons pour rendre les meilleurs services à nos clients, comme nous l'avons fait avec les services de localisation. N'importe quelle application souhaitant accéder aux données privées sera obligée d'avoir l'autorisation explicite de l'utilisateur ». (...)

(16/02/2012 14:51:14)

Adobe corrige des failles critiques dans Flash Player

Adobe a corrigé 7 vulnérabilités critiques dans Flash Player, y compris celle trouvée par les chercheurs de Google et que des pirates ont utilisée lors d'attaques ciblées. Ils sont passés par une faille XSS (cross site scripting) dans le plug-in du lecteur Flash pour IE de Microsoft.

« Cette mise à jour corrige une faille de type XSS qui pourrait être utilisée pour voler l'identité d'un internaute sur un site web ou sur un webmail » peut-on lire sur l'avis de sécurité émise par Adobe. « Il existe des preuves que cette vulnérabilité a été utilisée dans des attaques ciblées visant à tromper l'utilisateur en cliquant sur un lien malveillant transmis dans un message électronique. » L'éditeur note néanmoins que cette méthode ne fonctionne que sur IE. Cette faille a été notifiée par les chercheurs de Google, mais Adobe n'a pas indiqué la date du dépôt de cette découverte et donc depuis combien de temps les pirates y ont eu accès.

Une sandbox pour IE en préparation et en test pour Firefox

Les 6 autres failles corrigées sont considérées comme critiques par Adobe. Elles concernent des problèmes de corruption de mémoire ou des contournements d'éléments de sécurité. Les vulnérabilités pourraient « provoquer un plantage et potentiellement donner la possibilité à des pirates de prendre le contrôle du système affecté ». Les corrections s'adressent à Flash Player 10 et 11 sur Windows, Mac OS X, Linux et Solaris, et Flash Player sur Android. Elles sont téléchargeables depuis le site d'Adobe où elles se feront automatiquement. Les utilisateurs d'Android peuvent récupérer la mise à jour sur l'Android Market.

Google a également mis à jour le lecteur Flash pour Chrome. Depuis avril 2010, le lecteur est inclus dans le navigateur.

La semaine dernière, Adobe a confirmé qu'il travaillait sur la mise en place d'une «sandbox» pour le plug-in Flash Player dans Internet Explorer. Ce système de défense a déjà été intégré à d'autres navigateurs. Ainsi Chrome en bénéficie depuis 2010 et l'éditeur vient de lancer une version bêta pour Firefox sur Windows Vista et 7. (...)

(16/02/2012 12:27:02)

La fraude à la carte bancaire sur Internet explose selon UFC-Que Choisir

Alors que le nombre de paiements par cartes bancaires a progressé de 30% depuis 2002, la fraude sur les achats sur Internet ne cesse d'augmenter, s'indigne UFC-Que choisir. En 2010, ce taux s'établissait à 0,276% et était 23 fois plus élevés qu'une fraude effectuée lors d'un paiement physique. Pour résumer, l'association consumériste souligne qu'un euro de fraude est comptabilisé sur Internet tous les 360€ dépensés.

En France, lorsque les internautes effectuent des paiements nationaux sur Internet, il y a 1,18 fraude réalisé à chaque minute, souligne l'UFC-Que choisir qui s'appuie sur les études de l'Observatoire de la sécurité des cartes de paiement. Dans ce contexte, les paiements de proximité, ceux que les consommateurs réalisent chaque jour auprès des commerçants, s'affichent comme les plus sûrs, puisqu'il n'existe qu'un taux de fraude de 0,012%, pour l'année 2010. Pour les internautes, le danger s'accroît encore davantage s'ils passent commande à l'étranger. Le taux de fraude s'élève à 1,36% en 2010. Il a cru de 102% entre 2006 et 2008.

Une fragmentation des dispositifs de sécurité


Face à ce constat, l'UFC-Que choisir s'interroge sur l'efficacité du dispositif 3D Secure, qui consiste à mettre en place un système d'authentification pour vérifier si l'internaute est bien un client et non un fraudeur. « Plutôt que d'avancer vers un système unifié, chaque banque a joué sa partition et développé son propre système. Cette cacophonie a multiplié les abandons d'achats » souligne l'UFC.

A quelques jours de la remise du rapport Constans et Pauget sur l'avenir des moyens de paiements, l'association consumériste formule plusieurs idées pour défendre les consommateurs face à cette recrudescence de fraudes à la carte bancaire. L'organisme propose la mise en place obligatoire d'un système d'authentification unique « après  concertation entre banquiers, commerçants et représentants des consommateurs ». Par ailleurs, il est conseillé que les banques envoient systématiquement les confirmations de paiement sur Internet via les espaces personnels des sites bancaires et par SMS ou email.

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(16/02/2012 12:07:06)

Microsoft/Skype : Cisco conteste l'autorisation de l'UE

Microsoft a annoncé son intention d'acheter Skype en mai 2011 et a reçu l'approbation de la Commission européenne en octobre 2011. Cisco va faire appel de cette décision auprès de la Cour de Justice de l'Union européenne a indiqué Marthin De Beer, vice-président senior de la division vidéo et collaboration de Ciso, dans un blog. Le constructeur réseau ne veut pas s'opposer au rachat, mais veut imposer certaines conditions à Microsoft, notamment sur les normes en matière de voix et de vidéo. « Si les sociétés ne prennent pas en charge les mêmes normes que les autres fournisseurs de videoconférence, comment les utilisateurs pourront passer aussi facilement de la video à la voix. Cela pourrait restreindre la concurrence et l'innovation dans l'industrie » explique le dirigeant de Cisco. Il ajoute « les plans de Microsoft pour intégrer Skype dans sa plateforme de collaboration et de communication, Lync, pourraient verrouiller les entreprises aux seuls abonnés de Skype ».

Un effort sur le codec H.264 et le protocole SIP

Cisco incriminerait les deux sociétés de ne pas utiliser le codec vidéo H.264 ou le protocole standard SIP (Session Initiation Protocol), explique une source proche du dossier qui veut rester anonyme. Elle précise que les utilisateurs de plateformes de vidéoconférence Cisco ou d'autres fournisseurs ne seraient pas en mesure d'appeler ceux sur le système Microsoft-Skype, sauf par le biais d'une passerelle coûteuse. Cisco a parlé des engagements sur l'interopérabilité avec Microsoft, mais devant l'absence de réponse, l'équipementier a utilisé son droit de faire appel de la décision de la Commission européenne qui expirait cette semaine.

De son côté, Microsoft a défendu l'acquisition. « La Commission européenne a mené une enquête approfondie sur l'acquisition, dans laquelle Cisco a participé activement, et a approuvé l'accord dans une décision de 36 pages sans aucune condition. Nous sommes confiants dans le fait que l'appel sera levé sur la décision » a expliqué un porte-parole de Microsoft.

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(16/02/2012 10:45:41)

Contrôle renforcé des licences étudiantes de MS Office

Microsoft lance une suite de MS Office destinée uniquement aux étudiants qui suivent des études supérieures. Cette suite, baptisée Microsoft Office University 2010, remplace MS Office Professionnel Education 2010. Si le contenu des deux solutions est similaire, Microsoft serre en revanche la vis sur les conditions d''octroi du produit, et renforce la procédure de vérification d'éligibilité lors de l'achat.

Alors que jusqu'à présent, l'éditeur avait laissé le soin aux revendeurs de vérifier l'éligibilité des acheteurs, elle requiert désormais de la part de l'étudiant qu'il fournisse la preuve de son statut d'étudiant en indiquant une adresse email dont l'extension correspond à un établissement d'enseignement supérieur reconnu.  Ce n'est qu'une fois cette vérification effectuée que la clé d'activation de la suite Office est transmise à l'acheteur.

Comme le précise la firme américaine, seuls les étudiants en cours de cursus sont éligibles. La solution MS Office Famille et Etudiant 2010 reste disponible pour les familles avec enfants à l'école primaire ou secondaire.

Cette solution est disponible en France au prix indicatif de 99 euros.

ICTjournal.ch
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