Flux RSS
SSII
1477 documents trouvés, affichage des résultats 91 à 100.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(20/10/2011 12:42:37)
Pascal Buffard devient président du Cigref
Le 19 octobre 2011, le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises (Cigref) a élu son président en la personne de Pascal Buffard, pour un mandat de trois ans lors de son Assemblée Générale annuelle. L'actuel DG d'Axa Group Solutions, la DSI filialisée pour l'ensemble du groupe Axa, est en charge de l'IT au sein du groupe d'assurances depuis 1991, année où il était devenu DSI d'Axa France. Il est également Président d'Axa Technology Services et Directeur des opérations d'Axa France. Il était déjà vice-président du Cigref.
Il succède à Bruno Ménard, qui, lui, devient vice-président du Cigref. Le vice-président systèmes d'information du groupe Sanofi-Aventis a exercé un seul mandat à la tête du Cigref après avoir succédé en 2008 à Didier Lambert, qui quittait à la même époque les fonctions de DSI d'Essilor pour prendre sa retraite.
Pascal Buffard a été diplômé de l'ENSAE (Ecole Nationale Supérieure de la Statistique et de l'Administration Economique) en 1981. Cette école se vante d'être à la charnière des sciences pures (mathématiques surtout) et du monde des affaires. Pascal Buffard a débuté véritablement sa carrière professionnelle en entrant à l'informatique du Crédit du Nord, souhaitant avoir une carrière au delà des seules études économiques.
Il a rejoint le groupe Axa en 1989 pour s'occuper d'un projet d'architecture informatique sur une base client-serveur sous OS/2 d'IBM. En 1991, il a pris la responsabilité de l'informatique d'Axa Assurances. En 1997, il a notamment eu en charge le rapprochement entre Axa et l'UAP.
Il a mis en oeuvre la nouvelle organisation informatique du groupe Axa, avec notamment la création d'Axa Group Solutions et d'Axa Technology Services. Pascal Buffard a, pour cela, été lauréat du Trophée CIO Entreprises et Société de l'Information « conduite du changement » en 2009.
Genymobile veut accompagner la consumérisation de l'IT
L'essor de la mobilité créé des problématiques pour les responsables des systèmes d'informations. A eux, en effet, de gérer l'arrivée des smartphones et surtout des tablettes tactiles amenés dans l'entreprise par des salariés de plus en plus nombreux à venir travailler avec leur propre matériel. « Les DSI doivent notamment se demander comment sécuriser ces dispositifs mobiles eux-mêmes mais aussi réfléchir à la façon dont ils vont leur donner accès aux applications internes », explique Cédric Ravalec, le CEO de Genymobile. Cette jeune société créée en février dernier se spécialise dans l'accompagnement des grands comptes vers « l'intégration et l'adoption des technologies mobiles au coeur de leur services et produits ». Au-delà des entreprises, elle cible également les industriels pour les assister durant les phases de conception et de développement de leurs nouveaux produits et services.
Des compétences difficiles à trouver
Outre Cédric Ravalec, ancien directeur commercial de Linagora, la direction de Genymobile est assurée par trois autres associés dont certains aux profils très techniques. C'est le cas de Daniel Phages, le responsable de la R&D plus connu pour avoir fondé l'éditeur de solution de sécurité Arkoon. Arnaud Dupuis, son directeur technique, occupait quant à lui des fonctions similaires au sein du pôle mobilité de la SSII Devoteam. Enfin, Angélique Zetor, la responsable marketing de Genymobile, était ingénieur commercial chez Linagora. Avec eux, la société de services compte au total 13 collaborateurs aux compétences relativement rares. « Les développeur capables de programmer pour Android en Java sont nombreux. En revanche, il est plus compliqué de recruter des personnes qui maîtrisent le système d'exploitation en lui-même. Nous les trouvons dans le monde l'Open Source mais il est encore nécessaire de les former ensuite », explique Cédric Ravalec. En contrepartie des difficultés à la mettre en place, disposer d'une équipe de ce type est un trésor sur le marché. Les seuls à disposer d'un savoir-faire identique sur les OS mobiles (iOS, WebOS, MeeGo/Tizen... font aussi partie du champ d'action de Genymobile) seraient les fabricants de tablettes/smartphones et les opérateurs, selon le PDG de la société.
En tous cas, son savoir-faire permet à Genymobile d'opérer le démarrage de son activité sous les meilleurs auspices. Depuis sa création, la société dit avoir réalisé 700 K€ de chiffre d'affaires et s'autofinancer. Parmi ses clients figure par exemple JC-Decaux. A l'avenir, elle pourrait stimuler d'avantage sont développement en créant des applications maisons qui permettront aux DSI de disposer, par exemple, d'outils de gestion de socle et de télé déploiement pour les tablettes et les smartphones, comme il en existe déjà pour les PC.
Vision IT étend sa présence en France pour développer le nearshore
Et de quatre agences en France pour Vision IT Group. Déjà présent à Paris, son siège dans l'Hexagone, et à Toulouse, le groupe de services Informatique belge a ouvert en mars dernier deux nouvelles structures en région, l'une à Lille, l'autre à Lyon. Dans la capitale des Gaules, l'effectif de la société se compose d'une dizaine de personnes. Outre la couverture de Rhône-Alpes, l'agence lyonnaise doit également assurer celle de la Suisse Romande et devrait voir son activité étendue au reste du sud de la France. L'effectif Lillois de 14 personnes devra quant à lui prendre en charge le Nord-Pas-de-Calais ainsi que le reste des territoires situés au dessus de la Loire en association avec le siège parisien. Les deux agences mettront en oeuvre le catalogue de services du groupe, à savoir, le conseil métier et la qualification logicielle, le développement d'application métier et la gestion des centres informatiques.
Une année 2012 remplie d'incertitudes
« Ces nouvelles implantations vont nous permettre de fidéliser nos clients existants [...] mais aussi de cibler de nouvelles industrie telles que celles de la pharmacie et de la chimie à Lyon. En outre, la proximité géographique avec les entreprises est un atout dans nos métiers », explique Philippe Bellet, le directeur général de Vision IT Group en France. Ce dernier ne cache pas que la société de services doit également trouver d'autres sources de croissance. Selon lui, les perspectives du marché pour 2012 seraient en effet moins bonnes que pour cette année. « Les clients craignent les incertitudes qui planent sur l'an prochain. De fait, ils remettent en cause certains projets pour privilégier ceux qui vont leur apporter plus de compétitivité », témoigne Philippe Bellet.
Dans cette situation, autant choyer les entreprises et répondre aux mieux à leurs besoins. C'est d'ailleurs en suivant cette logique que Vision IT Group veut aussi faire de son agence de Lille un centre de développement nearshore en France. Jusqu'ici, le groupe disposait d'une plate-forme équivalente en Espagne. Mais EDF et la Société Générale, deux importants clients du prestataire, ne souhaitaient pas que leurs applications critiques soient développées à l'étranger. « Nous parviendront à faire du low-cost à Lille car le taux journaliser moyen d'un développeur y est de 40% moins important qu'à Paris », explique Philippe Bellet. Il reste en revanche supérieur de 39% avec l'Espagne. D'où la volonté de Vision IT Group de mutualiser l'ensemble de ses projets nearshore à Lille pour réaliser des économies en optimisant le taux d'occupation de ses équipes de développeurs locales.
Trimestriels IBM : une hausse de 8% tirée par les marchés émergents
IBM vient d'annoncer un bénéfice net de 3,8 Md$, en hausse de 7%, au troisième trimestre 2011, et un chiffre d'affaires de 26,16 milliards de dollars, qui progresse de 8% mais se situe un peu au-dessous des prévisions des analystes. En tenant compte des variations des taux de change, le chiffre d'affaires a progressé de 3%. Le bénéfice par action est de 3,19 dollars sur une base GAAP, soit une augmentation de 13%.
Le directeur financier Mark Loughridge (en photo) a souligné l'importance des marchés émergents pour la croissance future du groupe. Les revenus provenant des marchés chinois et brésilien ont augmenté de 19 et 13% à taux de change constant. Les marchés en croissance pèsent 23% du chiffre d'affaires d'IBM sur la période. Selon le directeur financier, les revenus ont été tirés par la croissance de ces marchés, en cohérence avec le modèle du groupe et en conjonction avec ses autres initiatives clés visant à assurer sa progression.
Les activités cloud ont doublé en un an
Pendant la conférence téléphonique de présentation de ces résultats financiers, les analystes ont, de façon répété, interrogé IBM sur l'atonie des ventes sur le secteur public et dans les services financiers, de même que, de façon générale, sur les principaux marchés. Mark Loughridge a demandé aux investisseurs de regarder les solides performances réalisées par divisions, notamment sur l'activité logiciels et services. Il estime qu'il ne faut pas considérer le secteur des services financiers en se bornant aux marchés principaux et explique que les problèmes économiques que chacun évoque ne se retrouvent pas sur les marchés en croissance.
Les activités relatives aux logiciels d'IBM ont généré un chiffre d'affaires de 5,8 milliards de dollars, en hausse de 13%. La division services a progressé de 8%, à 15,1 Md$ et la division Systems et Technology de 4%, à 4,5 Md$. Parmi les réussites du trimestre, les ventes des systèmes Power ont augmenté de 15%.
D'autres domaines ont porté leurs fruits, notamment les solutions analytiques dont les revenus ont augmenté de 19%. Quant aux initiatives Smarter Planet, elles affichent une augmentation de 50% et les revenus générés par les activités cloud ont doublé par rapport à l'an dernier, indique IBM sans fournir plus de précisions. Cette croissance a conduit le groupe dirigé par Sam Palmisano à relever ses prévisions de résultats pour l'année 2011, les faisant passer de 13,25 à 13,35 dollars par action.
Illustration : Mark Loughridge, directeur financier d'IBM (crédit : IBM)
L'UIT lance un concours pour le développement des TIC
L'Union internationale des télécommunications a lancé une série de prix pour des projets consistant à améliorer la connexion aux TIC, en particulier au sein des communautés mal desservies. Ces projets doivent s'inscrire dans la dynamique des objectifs du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI).
Les prix couvrent 18 catégories, allant de l'infrastructure aux applications en passant par le rôle des pouvoirs publics dans le développement des TIC, et font désormais partie intégrante du Processus d'inventaire des activités du SMSI.
Date limite le 29 janvier 2012
Les 18 prix apporteront une notoriété et une reconnaissance internationales à leurs gagnants, qui seront présentés lors d'une manifestation spéciale organisée pendant le Forum 2012 du SMSI.
Selon Hamadoun Touré, Secrétaire Général de l'UIT, «Le processus du SMSI est l'un des piliers des activités de l'UIT en faveur du développement. Nous sommes très heureux de pouvoir reconnaître publiquement l'excellent travail réalisé par des parties prenantes dans le monde entier pour faire des TIC le moteur du progrès socio‑économique».
La compétition est ouverte à tous. Les personnes intéressées sont invitées à soumettre un projet d'ici au 20 janvier 2012.
Wall Street : Les résultats de SAP et Google ont profité au secteur IT
Les bons résultats des entreprises de technologie, Google en particulier, combinés à un marché un peu rassuré sur l'évolution de l'économie, ont stimulé la confiance dans le secteur informatique. Ainsi, vendredi, les marchés ont clôturé à la hausse : des entreprises aussi différentes que Google, SAP, Computer Services Inc (CSI) et Fairchild Semiconductor, ont affiché des résultats positifs. Au Nasdaq, les cours des entreprises informatiques étaient en hausse de 1,9 % en valeur agrégée, l'indice gagnant 47,61 points pour clôturer à 266,85 points. L'action Google a pris 32,69 dollars pour clôturer à 591,68 dollars, tirant le marché vers le haut. Aujourd'hui, les cours ont légèrement baissé.
Les bons résultats de Google montrent que l'entreprise continue à dominer le marché de la recherche sur Internet. Dans une conférence téléphonique, son PDG et co-fondateur Larry Page a mis en avant le développement du site de réseau social récemment lancé, Google+, qui compte aujourd'hui environ 40 millions de membres. Le groupe californien a clôturé le trimestre avec des recettes en hausse à 9,72 milliards de dollars, soit 33 % de plus que l'année dernière à la même date, et affiche un bénéfice net de 2,73 milliards de dollars, contre 2,17 milliards de dollars l'an dernier. Les ventes et profits ont dépassé les prévisions des analystes.
Les ventes de SAP ont progressé de 14% au 3e trimestre
Si Google a monopolisé l'attention, d'autres entreprises ont confirmé certaines tendances majeures, notamment une hausse des ventes pour les éditeurs de logiciels et les vendeurs de services. Par exemple, le chiffre d'affaires de SAP, le géant de l'ERP (Enterprise Resource Planning), a augmenté de 14% au troisième trimestre, par rapport au même trimestre de l'an dernier (il s'agit de résultats préliminaires). Dans le même temps, son bénéfice d'exploitation a plus que doublé, grâce à la révision des dommages et intérêts que l'entreprise doit payer à Oracle pour mettre fin au litige impliquant son ancienne filiale, TomorrowNow. Mais, même sans tenir compte de cette dette, l'entreprise affiche une hausse de 12% de ses revenus au troisième trimestre, à 3,41 milliards d'euros, et son bénéfice d'exploitation bondi de 23 % à 1,127 milliards d'euros. Au New York Stock Exchange, vendredi, les actions de SAP ont gagné 1,49 dollars, pour clôturer à 57,66 dollars.
Illustration : http://www.google.com/finance?q=INDEXNASDAQ:.IXIC
[[page]]
CSI (Computer Services Inc) a aussi affiché des revenus et un bénéfice net records vendredi pour la période finissant en août, ses ventes ayant progressé de 3,8 % pour atteindre 43,5 millions de dollars et son bénéfice ayant augmenté de 3,4 % pour atteindre 6,4 millions de dollars. C'est le 29ème trimestre que l'entreprise affiche des ventes en hausse. Enfin, le secteur des semi-conducteurs a même eu droit à de bons résultats. Fairchild Semiconductor a profité d'un bénéfice de 0,34 dollar par action pour 403,2 millions de dollars de revenus, dépassant les attentes des analystes. Bobby Burleson, analyste du secteur des technologies chez Canaccord Genuity, a fait remarquer que l'entreprise devrait profiter « de la normalisation des inventaires début 2012, après un second semestre 2011 rude qui a obligé les distributeurs à diminuer leurs stocks à des niveaux très bas. »
Marché ralenti pour les PC
D'une manière générale, le marché du hardware croit plus lentement que prévu, un point sur lequel s'entendent aussi bien Gartner que IDC. Dans une note figurant dans une de ses études, IDC a déclaré que les livraisons mondiales de PC avaient augmenté de 3,6 % au troisième trimestre par rapport au même trimestre 2010, en légère hausse par rapport aux 2,7 % de croissance observés au second trimestre, mais inférieures aux prévisions de 4,5 % avancées au mois d'août. Les pays américains et ceux de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) ont donné des résultats légèrement inférieurs aux attentes, précise IDC. « La plupart des vendeurs continuent à se battre dans un marché ralenti et dans lequel la rotation des produits est plus lente, » a déclaré dans un document Loren Loverde, vice-président d'IDC. « Nous ne voyons pas les tablettes et d'autres terminaux remplacer les PC. La question reste ouverte de savoir comment ces produits vont évoluer et comment va se manifester l'intérêt des consommateurs pour ces types de produits. »
Baisse des ventes chez Sony Ericsson
En attendant, tous les fabricants de smartphones ne tirent pas avantage des ventes explosives de ce type de terminaux. Vendredi, Sony Ericsson a annoncé que la hausse du prix de vente moyen de ses téléphones compenserait à peine la chute de 9 % de ses livraisons de téléphone mobile. Au troisième trimestre, le fabricant atteint tout juste le seuil de rentabilité, avec des ventes atteignant 1,59 milliard d'euros, contre 1,6 milliard un an auparavant. Si le secteur du hardware est dans la tourmente, celui du logiciel, notamment les applications pour l'entreprise, semble diffuser une confiance sous-jacente au secteur technologique. Avec les gains enregistrés vendredi, les fabricants informatiques gagnent plus de 4 % sur l'année au Nasdaq.
Un certain regain de confiance dans l'économie a aussi contribué à faire grimper les cours cette semaine. Les dirigeants français et allemands s'emploient à mettre une touche finale au plan destiné à résoudre la question de la dette souveraine de la Grèce, et potentiellement, celle de l'Italie et de l'Espagne, avant la réunion de l'UE du 23 octobre. En attendant, le département américain du commerce a déclaré, vendredi, que comparé au mois précédent, les ventes de détail avaient augmenté de 1,1 % en septembre sur le marché américain et les ventes du mois d'août ont été révisées à la hausse, à 0,3 %. Dans cette période de résultats, on attend aussi de fortes prises de bénéfices dans le secteur des logiciels. Reste que la confiance des investisseurs dépendra probablement davantage de la résolution qui sera prise lors du prochain sommet européen.
Atos lance un concours étudiant sur la mobilité
Atos annonce aujourd'hui et pour la première fois, le lancement de l'IT challenge, une compétition mettant en lice des étudiants de 26 universités en Allemagne, en Espagne, en France, en Inde, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. La SSII compte sur la génération à venir pour concevoir, programmer et créer des prototypes d'applications mobiles évoluées qui devront pouvoir être utilisées n'importe où, n'importe quand et quel que soit le terminal. Ce concours aura lieu tous les deux ans pour coïncider avec la tenue des Jeux olympiques d'hiver et d'été.
Une proposition de stage à la clé
Des équipes de deux à cinq élèves seront encadrées par les membres de la communauté scientifique d'Atos, constituée de 90 ingénieurs. Les finalistes auront la possibilité de postuler pour un stage au sein de la SSII. Quant aux lauréats, ils gagneront un voyage pour se rendre aux jeux olympiques de Londres en 2012 et se verront également remettre une tablette numérique. Les équipes doivent soumettre leur projet initial d'ici décembre 2011. Les 15 équipes sélectionnées seront connues le 15 décembre 2011, les 3 équipes finalistes en avril 2012 et l'équipe gagnante recevra le trophée en mai 2012.
La liste des universités françaises participant au projet comprend Supelec (Gif sur Yvette/Paris), l'Esiee (Marne la Vallée/Paris), l'Insa Rennes, l'Enseeiht (Toulouse), l'Insa Lyon, l'UST Lille, l'Enserib-Matmeca (Bordeaux), l'Ensimag (Grenoble) et l'UPMC (Paris).
(...)
La croissance de la dépense IT se maintient, selon IDC
Après une dégringolade de 7,1% en 2009, le montant des dépenses informatiques réalisées sur le marché français avait connu un fort rebond de 3,8% en 2010. D'après IDC, qui publiait ces chiffres, ce retour de la croissance va perdurer pendant encore plusieurs années. L'ensemble des achats réalisés par les entreprises et les particuliers (hors tablettes, smartphones et e-reader) devrait ainsi s'apprécier de 1,7% cette année et connaître ensuite un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de +3,7% pour représenter 52 Md€ en 2015.
Quatre secteurs de l'économie française devraient tout particulièrement contribuer à la hausse des dépenses dans les années à venir. En premier lieu, celui de l'industrie dont le niveau d'investissement atteindra 14 Md€ en 2015 avec un TCAM de 4,2%. En seconde position par la taille, le secteur de la finance devrait voir ses achats grimper de 4,4% (TCAM) à 8,8 Md€. Vient ensuite le secteur public et ses 8,4 Md€ de dépenses qui ne connaîtront ainsi que +2% de TCAM d'ici 2015. Enfin, la fourniture de produits et de prestations IT aux entreprises du secteur des services d'infrastructures enregistrera, quant à elle un TCAM de 4,4% pour représenter 7,5 Md€ de chiffre d'affaires dans quatre ans.
Le secteur public est bien plus dynamique en France qu'ailleurs
Dans l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, les dépenses informatiques devraient également croitre de 3,7% (TCAM) à 331 Md€ jusqu'en 2015. La France se situe donc exactement dans la moyenne du reste des pays de la région. On notera toutefois que les dépenses de son secteur public connaîtront une croissance annuelle moyenne bien plus importante que celle de +0,6% attendue dans les autres pays jusqu'en 2015.
Avec la conjoncture économique actuelle, les chiffres que vient de publier IDC doivent être considérés avec prudence. La crise de la dette en Europe est en effet encore loin d'être réglée. Elle peu donc encore réserver son lot de mauvaises surprises et amener de nombreux spécialistes des statistiques à revoir leurs prévisions.
(...)
Semestriels Feel Europe : Une intégration réussie des acquisitions
La SSII Feel Europe a réalisé un chiffre d'affaires de 39 millions d'euros pour son 1er semestre 2011, en croissance organique de 11,5%. La croissance globale s'élève à 55%, avec la reprise d'une partie de Team Partners en février. La marge opérationnelle se monte à 24%. Feel Europe précise que l'activité Team Partners, déficitaire avant sa reprise, a généré un résultat positif sur le mois de juillet 2011.
La SSII répartit son activité entre la formation, 8% contre 5% au 1er semestre 2010, les technologies, 30% contre 35, le conseil 28 contre 25, les infrastructures, 34 contre 35.
Feel Europe devrait atteindre 80 millions d'euros de CA annuel en 2011, contre 50 en 2010. Elle passe de 500 à 900 salariés. (...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |