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SSII
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(12/10/2011 10:11:06)
La crise impacte les investissements IT, mais moins qu'en 2008 selon IDC
IDC France interroge régulièrement les directions informatiques des grands comptes sur leurs investissements informatiques. La dernière salve porte sur le 1er semestre 2011 et permet à IDC de livrer une nouvelle prévision de croissance des dépenses IT sur l'ensemble de l'année. Le cabinet d'études révise ainsi ses chiffres et abaisse la croissance prévue de 3,5% à 2,5%.
Les 3,5% étaient proches des 3,6% observés en 2010, c'était la continuité. Redescendre à 2,5% revient à dépasser la croissance du PIB français mais à marquer le pas par rapport à la forte reprise attendue par tous les prestataires IT.
Dans le détail, IDC France estime que la progression la plus faible sera celle du matériel, avec +1,3%, les services seraient à +2,4%, les logiciels à +4%. Loin des espoirs de forte reprise, par la croissance et par des hausses de prix, entrevus par le Syntec Numérique.
IDC France se garde bien de verser dans le catastrophisme. Le cabinet d'étude souligne deux points. D'abord, la crise actuelle n'est en rien comparable à celle de l'automne 2008, répercutée sur l'année 2009. Cette dernière a connu une vraie récession, de -7,5% des dépenses informatiques des entreprises. Ensuite, observe IDC, 10% seulement des entreprises interrogées ont révisé à la baisse leurs plans d'investissements informatiques. Ce qui ne devrait pas entraîner, en l'état actuel des réponses des DSI, de récession pour 2012.
TR Services veut résoudre ses problèmes et développer ses ambitions
On en sait un peu plus sur les difficultés de TR Services. L'intégrateur réseau a reporté son Assemblée générale ordinaire, « sur les conseils de l'AMF » nous précise son PDG Lionel Smeers. La société devant à la fois présenter ses comptes annuels (et se mettre en accord avec l'expert-comptable qui n'a pas approuvé la version initiale) et s'ouvrir à un nouvel actionnaire. Ce sera donc une Assemblée générale mixte. Le cours de l'action est suspendu en attendant l'arrivée d'un investisseur. La société a jusqu'au 31 décembre pour procéder à cette double opération (présentation des comptes annuels définitifs, arrivée d'un nouvel actionnaire).
Les investisseurs actuels, dont Lionel Smeers majoritaire, veulent rester aux commandes. Mais le directeur général de TR Services, Bruno Delaporte a quitté l'entreprise, jeudi 29 septembre, Lionel Smeers reprenant en direct ses fonctions. Bruno Delaporte était directeur général depuis deux ans.
La volonté de rester indépendant
Lionel Smeers affiche sa volonté de rester indépendant et de se relancer par de nouvelles initiatives. Le groupe va se désengager d'actifs non stratégiques, situés essentiellement à l'étranger. Le dirigeant parle de 5% du chiffre d'affaires concerné. Il nous précise également se montrer confiant pour l'obtention des concours bancaires demandés. Et il table sur un redressement de la rentabilité, déjà engagée sur les six derniers mois du précédent exercice.
Surtout, il veut ouvrir d'autres activités. Deux en particulier, une d'opérateur télécom dans le secteur TPE et PME. L'autre axée sur la mobilité dans le grand public. Actuellement, l'intégrateur exerce trois métiers : télécoms (50% de l'activité), courant faible (20%), infogérance (30%).
Semestriels Vision IT : Impactée par des investissements dans le cloud
La SSII et cabinet de conseil a réalisé près de 61 M€ de chiffre d'affaires au premier semestre 2011, portant ainsi la croissance de son activité à + 25% comparé à l'an dernier. Cette progression est notamment portée par le renforcement de la présence de Vision IT Group en Allemagne où il a pris 68% du capital de SPS Consulting & Services GmbH et 100% de celui de MvB Consulting GmBH. Abstraction faite de ces acquisitions, la hausse organique des revenus de l'entreprise atteint +2,3%.
Chute du résultat opérationnel
Néanmoins, l'internationalisation du groupe n'a pas que des points positifs pour le moment. Ses activités en Allemagne qui représentent aujourd'hui un quart de ses revenus dégagent en effet une rentabilité opérationnelle positive mais bien inférieure à celle du reste du groupe. S'agissant de la hollande, où elle s'est implantée en juin 2010 suite à une acquisition, Vision IT Group indique que « la rentabilité opérationnelle a été lourdement pénalisée par des investissements trop hâtifs et trop importants dans le cloud computing. » Au final, le résultat opérationnel du groupe ressort à 1 M€ contre 3,2 M€ à période comparée de 2010. La marge opérationnelle du groupe chute ainsi de plus de 4 points à 3,6% de son chiffre d'affaires. Quant au résultat net part du groupe, il est passé de 2.3 M€ au premier semestre 2010 à 0,2 M€ à l'issu du premier semestre 2011.
De fait, on comprend que l'amélioration de la rentabilité du groupe reste sa priorité. Vision IT Group prévoit que sa rentabilité s'améliore dès le second semestre, en misant notamment sur les restructurations menées au Pays-Bas. Pour l'ensemble de l'année, la société de services confirme son objectif de 120 M€ de chiffre d'affaires.
Semestriels SQLI : Des résultats en demi-teinte
La SSII SQLI Group publiait son chiffre d'affaires semestriel il y a un mois avec une légère baisse de 1,2% à 85,1 millions d'euros. La société communique maintenant sur sa rentabilité, celle-ci progresse. Le résultat opérationnel courant augmente de 3,8% à 3,5 millions d'euros (contre -0,3 pour le même semestre de l'exercice précédent). Le résultat opérationnel fléchit de 4,1% à 3,5 millions d'euros. Le résultat net part du groupe progresse de 3% à 1,4 millions d'euros.
La SSII parle de « stratégie prudente pour anticiper les répercussions possibles, de la crise financière actuelle, sur l'économie réelle ». SQLI a également mis au point un plan, Boost, pour retrouver une dynamique de croissance. C'est la mise en application de Boost qui lui aurait permis de retrouver la rentabilité.
Conseil IT : devenue indépendante, DNV IT GS se renomme Inspearit
Basée à Paris, la division spécialisée en conseil informatique du groupe norvégien DNV (Der Norske Veritas) a été reprise cet été par ses managers, en association avec BNP Paribas Private Equity. Désormais indépendante, elle s'est rebaptisée. Sous le nom d'Inspearit, la société conserve la même équipe dirigeante et le même métier. Elle aide les grandes entreprises à gérer les risques informatiques liés à leur système d'information, « en améliorant l'efficacité et la prévisibilité de leurs processus et logiciels ».
L'expertise d'Inspearit porte sur l'évaluation des architectures IT, mais aussi sur la transition vers les technologies Agile et Lean et sur la gestion de la chaîne décisionnelle. Annie Combelles, présidente du directoire, indique que l'indépendance acquise va permettre à Inspearit de développer ses offres de formation et son centre d'excellence Agile et Lean nouvellement créé.
La société de conseil intervient dans les secteurs des services financiers, des télécommunications, de la défense, de l'aérospatiale, de l'automobile et du secteur public. Elle y compte des clients comme Alcatel, Allianz, Axa, BNP Paribas, EADS, Finmeccanica, ING, Rabobank ou, encore, Thalès. Ses équipes rassemblent 170 consultants, ingénieurs et formateurs dans les principaux pays européens, ainsi qu'en Asie, notamment en Chine et à Singapour.
Illustration : Annie Combelles, présidente du directoire d'inspearit (crédit : D.R.) (...)
Nikolai Beckers devient PDG de T-System France
Nikolai Beckers devient PDG de T-Systems en France (SSII filiale de l'opérateur allemand de télécoms Deutsche Telekom). Il doit poursuivre la mission de réorganisation des entités ventes, service et production, explique la société.
Auparavant, il avait dirigé T-Systems en Macédoine (septembre 2007 à septembre 2011), mais également travaillé en France, comme directeur de Deutsche Telekom (2003 2007) et directeur financier de T-online France.
C'est un financier, il a débuté à la Deutsche Bank avant d'être auditeur, directeur financier de Deutsche Telekom en Indonésie.
Manpower développe ses ambitions dans les services informatiques
Ancien d'Osiatis et d'IBM, devenu consultant, Alain Roumilhac a changé d'univers sans changer de métier. Désormais directeur général chez Manpower, il pilote les investissements de cette entreprise dans les services informatiques, en France et en Europe du sud.
La politique de Manpower dans les services informatiques remonte à une dizaine d'années. Le groupe a racheté Elan IT en Grande-Bretagne puis Comsys aux Etats-Unis. Aujourd'hui, les services informatiques représentent 15% des 20 milliards de dollars de chiffre d'affaire mondial du groupe. En France, où Manpower réalise 4 milliards d'euros de CA, il souhaite en réaliser 10% dans les services informatiques, donc 400 millions d'euros.
En France, toutefois, le contexte est un peu particulier en termes de législation sociale. En Grande-Bretagne, le statut de free lance fait flores. Aux Etats-Unis, on trouve celui de « contractor », avec lequel on engage pour la durée d'un chantier. Il n'a jamais pu être adapté en France, où le CDI est incontournable. Les services informatiques ne s'exercent qu'en CDI et donc par des SSII. Pour venir dans ce métier, Manpower était ainsi obligée d'investir dans des SSII. C'est la thèse avancée par Alain Roumilhac, d'abord comme consultant externe puis comme directeur général.
Deux axes de développement
Manpower a défini deux axes de développement dans les services informatiques. D'abord fournir des compétences sous forme de recrutement ou d'assistance technique. C'est la filiale Experis qui s'en occupe. Ensuite, proposer de l'infogérance sans s'appuyer sur des infrastructures ou des fermes de serveurs. C'est la vocation de Manpower group solutions, Proservia sera dans cette entité.
Cette société qui conserve son nom et son siège près de Nantes devrait réaliser 60 ME cette année, la filiale française d'Elan Informatique sera autour de trente, Manpower est déjà pratiquement à 100 ME de CA. Un autre rachat devrait intervenir en fin d'année. Manpower se montre confiant d'autant, note Alain Roumilhac que « le marché vit une pénurie de ressources dans les services informatiques ».
Logica et Orchestra Networks facilitent le MDM dans le cloud
Le constat est clair. Les projets de gestion des données de référence (MDM, master data management) mettent longtemps à démarrer, souvent près de deux ans, et ils coûtent cher. « Le coût moyen d'un projet de MDM en France est supérieur à un million d'euros, en partant de 500 K€ pour les plus petits jusqu'à 3 M€ pour les plus gros », a indiqué ce matin Franck Régnier-Pécastaing (en photo, à gauche), associé chez Logica Business Consulting. La source du problème est souvent organisationnelle. La DSI liste l'expression des besoins des différents départements de l'entreprise et joue l'arbitre. Elle cherche un outil qu'elle pourrait généraliser pour tous les projets, à spectre large et évolutif. Or, plutôt que de voir grand dès le départ pour démarrer avec un petit projet, comme cela se fait souvent, l'entité conseil de la SSII propose de commencer petit puis d'acquérir la capacité de grandir. « Il faut arrêter de vendre du sur-mesure à nos clients », une option qui revient trop cher.
Pour mettre en pratique cette résolution, Logica Business Consulting a élaboré une offre clé en main de MDM en s'appuyant sur la solution cloud développée par le spécialiste français de la question, l'éditeur Orchestra Networks. « L'approche cloud permet de démarrer rapidement sur des projets très réduits », promet Franck Régnier-Pécastaing. Il tempère néanmoins. L'offre baptisée « Quickstart pour smartdatagovernance.com » n'est pas une révolution qui va pouvoir englober tous les cas de figures : le budget, la volatilité des données, leur dispersion géographique ou opérationnelle, la fréquence à laquelle elles sont modifiées ou, encore, les réglementations à appliquer, sont autant de dimensions à prendre en considération pour déterminer si un projet est éligible au MDM dans le cloud. Pour répondre à ses clients, Logica envisage de toute façon plusieurs scénarios, parmi lesquels des scénarios hybrides combinant des solutions dans le cloud et des données gérées sur site (solutions dites on-premise).
Opérationnelle depuis juin dernier
L'offre Quickstart pour Smartdatagovernance.com prend appui sur un acteur reconnu de la gestion des données de référence qui opère depuis plus de dix ans. Le Français Orchestra Networks compte plus de soixante grands clients dans le monde, un certain nombre d'entre eux ayant déployé des MDM de grande envergure. Son offre en ligne Smartdatagovernance est opérationnelle depuis juin dernier. « Sans doute l'un des premiers MDM dans le cloud disponible », risque son PDG et co-fondateur Christophe Barriolade (en photo, à droite), « avec des coûts qui n'ont rien à voir avec ce qu'on a connu jusqu'à présent ». Il rappelle que les données de référence (master data) regroupent l'ensemble des informations de base qui vont définir les objets métiers de l'entreprise et qui seront utilisées pour produire les reportings avec des données justes. Elles sont partagées par toutes les équipes et répliquées entre les différentes applications au sein d'une entreprise. « On se rend compte qu'il s'agit de projets très collaboratifs », note-t-il aussi, d'où l'intérêt du déploiement web. Il est nécessaire de définir des politiques de sécurité très fines, de gérer des versions, de collaborer sur des workflows et de s'intégrer le plus simplement possible avec le système d'information.
« Smartdatagovernance n'est pas un sous-MDM », avertit le PDG. « L'idée est très proche de ce que propose un Salesforce.com avec son CRM », compare-t-il en expliquant : « Dès que le compte est ouvert, la solution est disponible en ligne. Les données de référence sont gérées sur la plateforme et tous les métiers peuvent y accéder via une interface web. Des API permettent de s'interconnecter de la façon la plus standard avec ce cloud. » Il s'agit d'une vraie plateforme multitenant, assure Christophe Barriolade. « Notre architecture fournit une isolation très forte des données de nos clients, mais ceux-ci bénéficient des services partagés afin de profiter de la mutualisation de l'infrastructure ». Certains projets vont nécessiter de combiner l'option cloud et la solution sur site. Une partie des données sera gérée dans le cloud et une autre partie, par exemple les données sur les salariés, en interne.
A partir de 4 000 euros par mois
Le modèle économique proposé par l'éditeur comporte trente jours d'essai gratuits qui permettent de démarrer directement. L'utilisation du logiciel est ensuite facturée sous forme d'abonnement. L'édition standard démarre à 4 000 euros par mois. « Nous avons introduit un index, le smartdata index avec lequel nous calculons l'usage que le client fait du MDM. Certains, par exemple, réalisent beaucoup d'enregistrements avec un modèle simple. L'offre permet d'envisager des modèles conséquents en termes de volume. »
Deux clients d'Orchestra Networks ont déjà engagé un projet. Le premier, Onduline, est une PME de 1 300 personnes gérant 40 filiales et 8 usines dans le monde. Ce fabricant de toitures a déjà témoigné de son expérience au récent MDM Summit (11-13 septembre à New York). Sa DSI est réduite et dispersée. Elle a mené son projet en quatre mois et dispose maintenant d'une gouvernance centralisée de toutes les données relatives à ses produits.
L'autre client est un grand fabricant de PC mondial appartenant au Top 10 du secteur. Il a lancé un projet de MDM pour toutes les fonctions transverses de l'entreprise, certaines des données devant être gérées sur site. Le chantier devait démarrer vite et emporter l'adhésion en très peu de temps. Mené de façon très collaborative, en deux mois, il a bénéficié d'une forte implication des métiers, ceux-ci ayant directement réalisé le prototypage, relate Christophe Barriolade. « Il faut montrer aux métiers ce que le MDM peut leur apporter tous les jours », a insisté le PDG d'Orchestra Networks, en rappelant que les équipes métiers avaient besoin de reprendre le contrôle sur ces données qui leur appartiennent.
Illustration : Franck Régnier-Pécastaing, associé chez Logica Business Consulting (à gauche), Christophe Barriolade, PDG d'Orchestra Networks (à droite)
Alain Roumilhac prend la direction de Proservia
Alain Roumilhac devient PDG de Proservia en remplacement du fondateur Thierry Congard qui a vendu la majorité des parts à Manpower. Alain Roumilhac est directeur général Europe du sud des marques Experis et Manpower Group Solutions. Il a rejoint le groupe Manpower au mois de juin dernier.
Auparavant, Alain Roumilhac a eu une longue expérience des SSII. Il fut directeur et fondateur du cabinet Clemadel Conseil, directeur général d'Osiatis et auparavant vice-président intégration de services chez IBM global services. Il a début chez IBM en tant qu'ingénieur.
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