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Développement
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(26/04/2011 11:49:10)
Google I/O 2011 : Les développeurs dans les starting-blocks
59 minutes, voilà le temps qu'il a fallu pour que s'écoulent tous les billets de l'édition 2011 de la conférence Google I/O, les 10 et 11 mai prochains, où se réunissent les développeurs qu'intéressent les projets du géant de la recherche en ligne. Google a donc décidé d'ouvrir le champ et de rendre l'événement accessible à travers le monde.
A cette fin, l'éditeur de Mountain View organisera des événements baptisés I/O Extended un peu partout dans le monde et ouvrira I/O Live, un site où les développeurs pourront assister à la conférence en direct, pourvu qu'une connexion internet soit disponible. "I/O Live retransmettra sur notre site toute l'ébullition de l'événement au Moscone Center, où auront lieu les conférences, présentations et démonstrations", a déclaré le géant du web dans un billet annonçant le lancement du site. Google I/O Live diffusera en streaming des vidéos des deux salles principales au cours des deux jours du colloque. Aux conférences s'ajouteront les séances développeurs pour Chrome et Android.
Suivre en direct la manifestation
"Nous tacherons de publier sous 24 heures les enregistrements vidéo des sessions qui ne seront pas diffusées en live", a indiqué Google. Les sessions en streaming et les vidéos complémentaires seront sous-titrées et traduites en autant de langues que Google Translate le permet.
Pour suivre l'événement en direct, il suffira de se connecter sur www.google.com/events/io/2011/io2011.html les 10 et 11 mai de 9h00 à 18h00 (heure de Los Angeles). Pour regarder la conférence en public, entouré d'autres développeurs, Google organise des projections Google I/O Extended gratuites un peu partout dans le monde. Le site https://sites.google.com/site/2011ioextended recense les projections dans les villes. Attention, le nombre de places est limité.
Un fil Twitter, @googleio, permettra également de suivre les principales informations. enfin le site www.google.com/events/io/2011 rassemble le programme des sessions.
Google dévoile son service cloud Earth Builder
Google ouvre son infrastructure de cartes numériques aux entreprises qui pourront l'utiliser pour stocker leurs données géospatiales. Baptisé Google Earth Builder, ce service dans le cloud a été dévoilé hier, à l'occasion de la conférence Where 2.0 (19-21 avril, San Francisco). Il devrait être commercialisé au cours du troisième trimestre 2011. Google fournira ultérieurement des informations sur sa tarification.
Après avoir mis leurs données cartographiques dans le cloud de Google, les entreprises pourront les mettre à la disposition de leurs employés, partenaires ou clients grâce à des outils tels que le service en ligne Google Maps, des API ou encore l'application pour poste de travail Google Earth.
Traiter des masses de données ou juste quelques cartes
« Google Earth Builder est une plateforme de cartographie dans le cloud pour les entreprises et les administrations qui traitent des données géographiques, qu'il s'agisse de centaines de téraoctets ou de seulement quelques cartes de base », a indiqué Dylan Lorimer, chef de produit Earth et Maps pour l'entreprise. « Elles peuvent télécharger ce contenu dans le cloud, accéder à des fonctions pour traiter ces données, s'en servir pour construire des couches Maps et Earth, puis publier celles-ci en toute sécurité pour les mettre à disposition de leurs utilisateurs, a précisé le responsable produit. Ces derniers accèderont à ces couches à l'aide des outils qu'ils connaissent, comme Google Maps et Earth.
En s'appuyant sur Google Earth Builder, les clients économiseront à la fois sur le stockage, l'allocation des ressources serveur et sur la maintenance, qui peuvent prendre une importance considérable et s'avérer complexe lorsqu'il s'agit de gérer des données cartographiques.
(...)
Les applications métiers et les logiciels de sécurité ne sont pas si sûrs selon Veracode
En effet, selon le rapport sur l'état des logiciels de sécurité établi par Veracode après évaluation de 4 835 applications sur une période de 18 mois, 58 % de toutes les applications soumises à l'éditeur ont été jugées de « qualité inacceptable sur le plan de la sécurité. » Plus étonnant encore, 72 % des logiciels de sécurité se voient aussi qualifiés de la sorte (il s'agit du deuxième plus mauvais score après les logiciels de support client qui atteignent 82%) . « De nombreux dirigeants croient qu'en dépensant 500 000 dollars pour un logiciel de sécurité vendu par un éditeur important, ils disposent d'un produit intrinsèquement sûr, » dit Gunnar Peterson, architecte en sécurité logicielle et CTO de la société de conseil en informatique Arctec Group. « C'est absolument faux, et je pense que de nombreux cadres dirigeants l'ignorent, » ajoute-t-il.
Apprécier la qualité du développement des logiciels est une affaire compliquée, et certains analystes pensent que les données faisant état de niveaux bruts de vulnérabilité ne permettent pas de prendre en compte les efforts réalisés par les éditeurs. « Il serait intéressant de mettre ces données en corrélation avec la taille et la complexité des applications évaluées, » estime Pete Lindstrom, directeur de recherche chez Spire Security. Il n'en reste pas moins que Veracode pointe du doigt la prise de conscience des développeurs pour corriger certaines vulnérabilités. Les exemples de RSA, Comodo montrent que des attaques traditionnelles comme des injections SQL peuvent avoir raison des logiciels de sécurité les plus élaborés.
Des standards et des corrections
Le rapport constate également que les secteurs de la finance et du logiciel requièrent un mode de vérification plus formel, voire inclut un contrôle de la qualité des logiciels des fournisseurs tiers. Si l'on combine ces deux critères, on voit que 75% des entreprises demandant l'évaluation de la qualité des logiciels de leurs fournisseurs sont concernées. « Nous voyons également une augmentation de la demande de la part de l'industrie aérospatiale et de celle de la défense, » explique Sam King, vice-président du marketing produit chez Veracode. « Ces industries commencent à exiger, pour leurs logiciels, un niveau de sécurité équivalent à celui qu'elles attendent de leur chaîne d'approvisionnement physique», explique-t-il.
D'autres résultats font apparaître que, pour ce qui est de la conformité avec le « Payment Card Industry Data Security Standard », les entreprises ont beaucoup à faire. Cette norme de sécurité exige que des applications personnalisées, impliquées dans le traitement, le stockage ou la transmission de données relatives aux cartes de crédit, soient testées pour repérer 10 défauts logiciels déterminés par l'Open Web Application Security Project (OWASP), également connu sous le nom de OWASP Top 10. « Nous avons constaté que 8 applications sur 10 ne passeraient pas ce palmarés et seraient recalées à un audit, » explique Chris Eng, directeur senior de la recherche sur la sécurité chez Veracode.
Heureusement, Veracode donne aussi quelques encouragements aux entreprises qui souhaitent améliorer la sécurité de leurs applications. Selon le fournisseur de service, la correction des défauts ne devrait pas prendre beaucoup de temps. D'ailleurs, parmi les entreprises qui ont soumis à nouveau leurs applications après avoir pris des mesures pour en corriger les défauts, 80 % ont atteint, au bout d'un mois, ce que Veracode considèrerait comme un niveau de qualité acceptable.
L'App Store change discrètement son algorithme de classement d'applis
Le site Inside Mobile Apps, qui a suivi ces fluctuations, indique que le classement accorde désormais moins d'importance au nombre de téléchargements d'une application pour déterminer à quel niveau elle apparaîtra dans la boutique d'Apple. Les analystes de Flurry, qui fournissent des statistiques pour les app des développeurs, ont constaté plusieurs changements dans le classement de la catégorie Top Free la semaine dernière. Bien qu'on ne connaisse pas encore clairement la nature des règles appliquées par Apple, il apparaît que des facteurs comme l'utilisation effective d'une application, influent davantage sur le classement, prenant le pas sur le simple décompte du nombre brut de téléchargements.
Toujours selon le rapport, l'une des applications qui bénéficie le plus de ces ajustements, est l'application Facebook, qui semblait coincée entre la 10e et la 20e place dans la catégorie Top Free.Tout d'un coup, celle-ci est remontée vers le haut, ce qui prouve d'une certaine manière que l'utilisation active d'une application influe directement sur son classement.
Des risques pour les jeunes applis
Comme le souligne Inside Mobile Apps, la médaille a aussi son revers. D'un côté, le nouveau système de classement devrait favoriser la production de meilleures applications, incitant les développeurs à créer des applications de qualité que les gens souhaiteront utiliser. Cependant, en installant des applications avec une large base d'utilisateurs, à la tête du classement, il sera plus difficile à de nouvelles applications de percer, peu importe leur qualité, car elles ne figureront pas en tête de liste.
Une enquête publiée ce mois-ci sur le site Business Insider laisse penser que Google a récemment pris des mesures similaires sur l'Android Market. Selon le site, la boutique de Google établirait un ratio qui prendrait en compte le nombre d'utilisateurs actifs par jour et par mois pour une application donnée. Reste que, ni Google ni Apple ne semblent disposés à révéler précisément la manière dont ils classent les applications dans leurs boutiques respectives, laissant les développeurs jouer aux devinettes.
Le développement d'applications partagé entre mobiles et cloud
Selon un rapport publié cette semaine par Forrester Research et intitulé «L'état du développement d'applications dans les entreprises et les PME, » le secteur mobile et le cloud computing sont en train de changer la façon dont les développeurs travaillent. L'étude constate également que des technologies de développement comme le HTML5 occupent de plus en plus de place, même si Java et .Net continuent de dominer. Les résultats proviennent de plusieurs enquêtes menées en Amérique du Nord et en Europe auprès de 933 décideurs et près de 2 500 développeurs. « En 2010, le développement mobile a explosé et son importance va encore augmenter en 2011, » indique le rapport rédigé par l'analyste Jeffrey Hammond avec l'aide des analystes Mike Gilpin et Adam Knoll.
« Mais, le type d'applications mobiles créées par les développeurs évolue aussi constamment. » Selon le rapport, les applications de contact direct avec le client (client-facing) sont les plus développées dans le domaine mobile : 51% des décideurs en ont commandé ou ont l'intention d'en faire développer. 39% des sociétés de développement mobilisent leurs salariés sur l'intranet et 29% préparent un logiciel de collaboration mobile. 51% des personnes interrogées se disent très intéressées par les applications mobiles ou les sites web mobiles optimisés pour toucher les clients.
La plupart des développeurs d'applications mobiles ciblent des dispositifs sous iOS comme l'iPhone et iPad (respectivement 56% et 36% environ). Android de Google est envisagé par 50% des développeurs d'applications mobiles. Les analystes constatent que le choix de développer en Symbian est mentionné par 8% des répondants. Dans l'ensemble, 80% des sociétés de développement utilisent leurs propres ressources en personnel, les développeurs maison se concentrant davantage sur le développement d'applications mobile.
Le cloud, un moyen de développer plus efficace
Dans le domaine du cloud, une société de développement sur huit a déployé des applications dans le cloud, selon le rapport de Forrester. Les constructeurs high-tech, fabricants de matériel informatique et entreprises d'électronique grand public notamment, sont les plus susceptibles de déployer des applications sur le cloud (24 %), mais avec 19%, les entreprises de services ne sont pas en reste. Aujourd'hui, les développeurs intégrés à des entreprises du secteur de la santé travaillent rarement sur le cloud : ce domaine concerne moins de 5% de leur travail de développement, de test ou de déploiement d'applications. En ce qui concerne la nature des clouds choisis par les développeurs, l'Elastic Compute Cloud d'Amazon est préféré par 27% des développeurs Eclipse, Google App Engine est préféré par 18% des développeurs Eclipse et Microsoft Windows Azure est choisi par 6 développeurs Visual Studio sur 10. Parmi les plates-formes cloud, .Net et Java sont les plus largement utilisés, 48% des entreprises et 21% des PME utilisant les deux plates-formes.
L'intérêt pour des technologies « web ouvert » s'avère aussi de plus en plus important. « L'HTML5, qui attire 60% des développeurs, est certainement l'une d'entre elles : soit les développeurs l'utilisent déjà, soit ils prévoient de le faire dans les deux années à venir. Mais le web ouvert ne se limite pas au HTML5. « Il existe d'autres méthodes, notamment des frameworks web légers basés sur la pile LAMP ou d'autres frameworks comme Ruby on Rails, utilisés aujourd'hui par une société de développement sur cinq, » comme l'indique Forrester. Le rapport constate également que les développeurs aiment travailler en Open Source. « C'est simple, 3 développeurs sur 4 estiment que l'Open Source leur permet de livrer des projets plus rapidement. 7 développeurs sur 10 mentionnent également une réduction du coût des logiciels quand ils travaillent avec du code libre.
« La transparence est également un facteur important pour 63% des pro du développement, tandis que 51% la considèrent comme un moyen de lutter contre le verrouillage des fournisseurs, » indique les analystes de Forrester. Parmi eux cependant, seuls 22% des développeurs ont contribué à ce type de projet. Pour ce qui est des dépenses affectées à un projet, Forrester a constaté que les entreprises informatiques devaient « se battre pour financer de nouvelles initiatives en matière de développement logiciels, mais elles ont fait des progrès : la part du budget consacré aux nouveaux projets a augmenté de manière constante, passant de 33% en 2007 à 50% en 2011. »
Oracle va corriger 73 failles de sécurité
Sous le nom de Critical Patch Update, Oracle fournit chaque trimestre une mise à jour rassemblant des patches de sécurité pour ses différents produits. Le prochain CPU est prévu pour le mardi 19 avril. Il contiendra neuf rustines pour la gamme Fusion Middleware, quatorze pour l'ERP PeopleSoft, huit pour l'ERP JD Edwards et quatre pour la E-Business Suite.
Deux des correctifs destinés à la base de données sont considérés comme « critiques », ce qui signifie qu'ils sont susceptibles d'être exploités à travers un réseau sans qu'il soit nécessaire de fournir un nom d'utilisateur et un mot de passe, a précisé Oracle dans le bulletin publié hier pour présenter le contenu de la mise à jour. Cette dernière succède à la livraison mensuelle de correctifs livrée mardi par Microsoft (Patch Tuesday), l'une des plus fournies jusqu'à ce jour. Cette semaine, Apple n'a pas été en reste avec des mises à jour pour Mac OS X, Safari et iOS.
Solaris, serveurs Java, Identity Management, Agile, Siebel...
Oracle s'apprête à corriger plusieurs produits du catalogue Sun, dont Solaris et quelques-uns des serveurs Java. Toutefois, les très utilisés clients Java SE et Java for Business ne sont pas concernés par la livraison de mardi prochain. L'éditeur semble essayer d'insérer ses clients Java dans son jeu de correctifs trimestriel, mais cela n'est pas encore vraiment le cas. Ainsi, dans le calendrier 2011 qu'il a présenté, les Critical Patch Update prévus pour Java SE et Java for Business sont annoncés pour le 7 juin et le 18 octobre. On voit donc qu'ils ne sont pas calés avec les correctifs périodiques destinés aux autres logiciels, le prochain de ceux-ci étant programmé pour le 19 juillet 2011.
Parmi les autres produits concernés par la mise à jour du mardi 19 avril figurent la machine virtuelle Java JRockit, versions R27.6.8 et antérieures, Identity Management 10g, Outside In Technology, WebLogic Server, Oracle InForm, Agile Technology Platform (suite Supply Chain), l'application de CRM Siebel, ainsi que les suites bureautiques Open Office, version 3, et StarOffice/StarSuite, versions 7 et 8.
Illustration : montage LMI (source - D.R.) (...)
Red Hat devient progressivement fournisseur de cloud public
Red Hat évolue progressivement vers le modèle PaaS depuis le rachat de Makara. Mais, pendant que les ingénieurs travaillent sur un prochain service qui combine à la fois la technologie de Makara et celle de Red Hat, Roth Isaac signale que le service hébergé de Makara est toujours opérationnel, et que les clients actuels seront déplacés vers la nouvelle plate-forme. « Avec Makara, c'est la première fois que Red Hat dispose de son propre service de cloud public, » a t-il déclaré. « L'offre PaaS hébergée de Makara supporte Java Enterprise Edition, de même qu'il offre des fonctionnalités de niveau entreprise et la gestion du cycle de vie, » a ajouté Roth Isaac. Le service, lancé quelques mois avant que Makara soit rachetée par Red Hat, compte quelques milliers de développeurs inscrits. Même la NASA l'utilise pour la modélisation du climat. Une preview de la plate-forme, qui fonctionne sur Amazon EC2 ou Rackspace, est proposée en accès libre aux développeurs avec un support technique limité.
Basée à Redwood City, en Californie, Makara n'a pas déménagé ses locaux à la suite de l'acquisition, mais son équipe de 15 personnes a été multipliée par trois : des salariés ont été recrutés et certains ont été transférés de Red Hat. «Nous misons sur l'effort significatif entrepris auparavant par Red Hat, et auquel nous apportons notre contribution, » a ajouté l'ancien patron de Makara. « L'offre sur laquelle nous travaillons actuellement est vraiment prometteuse. » L'équipe de Red Hat Makara a intégré des morceaux de JBoss et Red Hat Enterprise Linux au service, lequel tire également parti du projet Deltacloud, qui permet aux développeurs d'utiliser le même code pour mettre en oeuvre des instances sur un cloud interne de type Amazon EC2 ou Rackspace, tout en protégeant les applications contre les modifications ou les incompatibilités des API.
Des annonces prévues au Red Hat Summit de Boston
Mais Red Hat réserve l'annonce d'une feuille de route plus détaillée de ses produits au Red Hat Summit qui doit se tenir à Boston du 3 au 6 mai prochain. Et, quand on demande à Isaac Roth si la technologie de Makara sera proposée en pack logiciel, en plus du service hébergé, celui-ci répond que « Red Hat aura un tas de trucs cool à annoncer au Sommet. » Lors du précédent sommet, l'éditeur s'était plusieurs fois vanté qu'il était le seul avec Microsoft à proposer des logiciels pour construire des réseaux cloud et pour effectuer le déplacement de la charge de travail d'un nuage à l'autre, y compris la virtualisation serveurs, un système d'exploitation, des outils d'orchestration et de gestion, du middleware, et des frameworks pour le développement d'applications.
La seule pièce manquante à Red Hat était un service de cloud public, ce qui n'est pas le cas de Microsoft avec Windows Azure. Quant à Google, il dispose de App Engine et VMware a récemment annoncé Cloud Foundry. Evidemment Red Hat et Microsoft sont en concurrence, mais selon l'ancien CEO de Makara, il y a de la place pour deux. « Azure cible les développeurs de Microsoft et Red Hat vise les développeurs qui s'appuient sur l'Open Source. Il n'y a pas tant de chevauchement entre les deux. Aussi, nous pourrons tout à fait coexister avec Azure, » a t-il déclaré.
En raison de l'augmentation des effectifs chez Makara, les bureaux « saturent un peu, » a dit Isaac Roth. Probablement que certaines équipes de Makara et de Red Hat vont être regroupées dans les mêmes bureaux, mais pour le moment le directeur du département « Pass Master » et son groupe travaillent presque comme une start-up au sein d'une entreprise mère, mais avec des ressources beaucoup plus importantes qu'auparavant. Et pour lui l'objectif est clair : Red Hat et ses dirigeants, dont le CTO Brian Stevens, lui ont demandé « d'avancer avec le PaaS, et d'en faire le meilleur service possible pour les développeurs open source. »
IBM lancera Websphere 8 en juin
C'est le 17 juin qu'IBM a prévu de livrer la version 8.0 de son serveur d'application Websphere. Ce sera la première à supporter complètement Java EE6. Elle utilisera le gestionnaire de mise en place d'applications (Installation Manager) que Big Blue a commencé à packager avec la plupart de ses logiciels, note également le consultant britannique Steve Robinson qui a réalisé un manuel d'introduction à l'administration de Websphere 8. Même s'il reconnaît qu'IBM a procédé à de nombreuses modifications sur le produit, il considère que cette version bénéficie surtout d'une amélioration de son code de base comparée à la refonte réalisée sur la version 7 du produit, livrée en 2008.
Même dans sa version bêta, le logiciel semble se charger bien plus rapidement qu'avant, remarque Steve Robinson en soulignant qu'il propose un nombre significatif de nouvelles capacités. Le framework d'installation devrait faciliter le déploiement, particulièrement pour les entreprises qui ont besoin d'installer le logiciel sur différentes plateformes matérielles. Une fonction « drag and drop » permet de placer une application Java dans un dossier actif, ce qui rendra celle-ci immédiatement opérationnelle et facilitera les procédures de tests pour les développeurs.
Un travail conséquent a également été réalisé sur l'intégration du système de messaging Java interne à Websphere avec le système d'échange d'informations d'IBM, Websphere MQ. « Ils essaient de fluidifier les échanges entre une infrastructure MQ existante et une infrastructure de messagerie reposant sur un serveur d'applications Websphere », explique Steve Robinson.
Illustration : source - www.stevencharlesrobinson.com
MIX11 : Microsoft montre Mango, la mise à jour de son OS mobile
Microsoft a dévoilé cette semaine les détails de Mango, la prochaine mise à jour de son OS pour smartphones Windows Phone, qui sera lancée à l'automne prochain avec près de 1 500 nouvelles APIs. L'éditeur a également présenté les améliorations prévues sur les outils de développement permettant de créer des applications pour la plateforme. Avec Mango, Microsoft renforce son système d'exploitation mobile dans des domaines tels que les menus déroulants, l'utilisation de la mémoire et l'accès aux données. « Mango inclut maintenant une base de données SQL locale qui permet aux utilisateurs d'enregistrer les données ou d'effectuer des requêtes au sein des applications », a déclaré Scott Guthrie (en photo, à droite), vice-président de la plate-forme de développement .Net, lors de la conférence Mix11 à Las Vegas. Les APIs permettront d'exposer les fonctionnalités du plug-in Silverlight 4 pour afficher des applications Internet.
Les données se chargent plus rapidement dans Mango. Alors que Windows Phone 7 se fige lorsqu'il charge de nouvelles informations, « Mango réagit immédiatement, même si les données ne sont pas entièrement arrivées », a t-il expliqué. Un collecteur d'informations permet de charger progressivement les données en mémoire sans stopper l'application. Ainsi, celle-ci démarre beaucoup plus rapidement et interagit de façon plus fluide, en particulier avec les jeux.
Une quinzaine de langues supplémentaires et des fonctions HTML5
« Mango s'appuiera sur la nouvelle version du navigateur Internet Explorer 9, qui inclut un moteur de navigation haute performance », a pour sa part indiqué Joe Belfiore (en photo, à gauche), vice président, responsable programme Windows Phone. La mise à niveau de l'OS pour smartphones comportera 16 langues supplémentaires, parmi lesquelles des langues asiatiques, et disposera de fonctions de recherche améliorées. Mango exploitera également des fonctionnalités HTML5, comme la lecture de fichiers audio en tâche de fond pendant la navigation, et d'applications natives optimisées dans des domaines comme l'intégration des données. « Il y a beaucoup de choses que nous réalisons dans cette mise à jour pour que vous puissiez mieux intégrer vos applications, les données, les services et les capteurs sur le téléphone», a ajouté le responsable du programme Windows Phone. Les capacités multitâches permettent par ailleurs de passer plus rapidement d'une application à l'autre. La façon dont le code s'exécute est gérée de façon à améliorer la durée de vie de la batterie. Enfin, un menu (jump list) aide les utilisateurs à accéder directement à l'application qui les intéresse.
Silverlight 5 disponible en version bêta
Les outils de développement Windows Phone pour développer des applications Mango seront disponibles gratuitement à partir du mois prochain. Ils proposeront des capacités d'émulation améliorées incluant et la simulation de la localisation. Des outils de mesure des performances permettront aux développeurs d'identifier certains problèmes. « Ils vous dirigent vers la portion de code à corriger », explique Scott Guthrie. En outre, une capacité d'allocation de mémoire trace les objets en fonction de la quantité de mémoire qui leur est allouée.
Comme prévu, Microsoft a également annoncé la sortie de la version bêta du plug in Silverlight 5, Le support de Silverlight 5 dans Microsoft Visual Studio et Expression Studio Tools est également disponible. La version 5, qui devrait atteindre l'étape de la livraison aux fournisseurs OEM cette année, proposera des fonctionnalités qui amélioreront la qualité vidéo et intégrera une interface basée sur les outils XNA pour visualiser de la 3D dans les applications. La version bêta de Silverlight 5 est disponible sur le site Web de Silverlight.
Illustration : de gauche à droite, sur MIX11 (à Las Vegas), Joe Belfiore, vice président, responsable du programme Windows Phone et Scott Guthrie, vice-président de la plate-forme de développement .Net. (...)
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