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(09/05/2011 17:31:15)

Imagine Cup 2011 : deux équipes décrochent leur billet pour New York

Engagées pour la troisième année consécutive sur la thématique des « huit objectifs du Millénaire pour le développement » définis par l'ONU, les équipes étudiantes de la compétition Imagine Cup, organisée par Microsoft, ne sont plus qu'à quelques semaines de la finale mondiale. Celle-ci se tiendra à New York du 8 au 13 juillet. Ces « Jeux Olympiques du logiciel » ou « Championnat du monde du numérique », comme se plaît à les appeler l'éditeur de Windows, permettent chaque année à des équipes composées de futurs ingénieurs et d'étudiants en école de commerce de rivaliser d'ingéniosité dans le développement d'applications logicielles. Plusieurs dizaines de pays s'affrontent avec beaucoup de plaisir, d'enthousiasme mais aussi d'anxiété à l'annonce des résultats. Les sélections nationales se déroulent en ce moment. Après les finalistes américains connus début avril, la filiale française de Microsoft a livré les siens à l'issue de la confrontation organisée le 5 mai dernier dans ses locaux d'Issy-les-Moulineaux. Douze équipes ont été distinguées sur les trente-trois en lice dans les différentes catégories représentées : Windows Phone 7, Game Design, Conception de logiciel, développement embarqué. Deux d'entre elles, LinkTV et Dream'n Touch, ont été sélectionnées pour représenter la France aux Etats-Unis en juillet prochain.

Un projet visant à rompre l'isolement des seniors

Constituée d'élèves de l'Efrei, l'équipe LinkTV a remporté la médaille d'or de la catégorie Développement embarqué avec un projet visant à rompre l'isolement des aînés. C'est l'un des deux projets sélectionnés pour la finale mondiale. « Nous avons pensé aux seniors qui souffrent de solitude et ne peuvent pas communiquer avec leur famille, relate l'un des jeunes participants. Nous voulons leur permettre d'interagir facilement avec les nouvelles technologies. » Si certains seniors adorent surfer sur le web ou envoyer des SMS à leurs petits-enfants, tous ne s'y sont pas mis avec autant de plaisir ou de facilité. « En revanche, la télévision et sa télécommande, c'est quelque chose qu'ils connaissent bien. » LinkTV se compose de quatre modules qui apportent une messagerie, un espace vidéo/photos, une fonction visioconférence et des activités sociales. « Je pourrai ainsi envoyer à ma grand-mère des photos qu'elle regardera sur son téléviseur », lance le futur ingénieur. C'est Mathieu Castelli, de l'association Emmaüs, qui a remis le prix à LinkTV.

Un avatar pour apprendre mieux et plus vite

L'autre projet en partance pour New-York est celui de l'équipe Dream'n Touch, également constituée d'élèves de l'Efrei. Médaillés d'or dans la catégorie conception de logiciel, les jeunes développeurs se sont vus remettre leur prix par Martin Hirsch, président de l'agence du service civique, pour leur cartable numérique intelligent. L'eBakPak s'adresse à des enfants évoluant en école primaire et regroupe diverses applications, des livres dématérialisés et un livret de correspondance. « Tout se passe sur une tablette numérique, explique l'un des co-équipiers de Dream'n Touch. Cela permet d'intégrer du contenu multimédia. Notre valeur ajoutée, c'est un avatar auquel l'enfant apprend tout en apprenant lui-même. Nous sommes partis d'un constat simple : l'éducation, c'est une question de chance. Nous voulions fournir une égalité des chances dans l'éducation ». Cet enthousiasme semble bien caractériser l'ensemble des équipes ayant participé à cette édition 2011 de l'Imagine Cup.

Illustration d'ouverture : Projet Link TV - A droite, Jean Ferré, nouveau directeur de la Division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France (crédit photo : MG)

Imagine Cup - Projet Dream'n Touch
Projet Dream'n Touch (cliquer ici pour agrandir l'image)A droite de l'image, Martin Hirsch, président de l'agence du service civique, et Jean Ferré, directeur de la Division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France (crédit : Bernard Lachaud/photographe).

Les autres lauréats de la finale France d'Imagine Cup 2011 :

- Catégorie Conception de logiciel
: médaille d'argent attribuée à One for 4 (Supinfo) et médaille de bronze à Think Connect (Campus Idea et Université Sofia-Antipolis)

- Catégorie Développement embarqué
: médaille d'argent à ReCycle (ECE), médaille de bronze à Show me a Sign (ECE)

- Catégorie Game Design
: médaille d'or à Geekologics (Ingesup et Supinfo), médaille d'argent à Close World Mobile (Epitech), médaille de bronze à ReCycle Team (Ingesup)

- Catégorie Windows Phone 7
: médaille d'or à Build Together (Supinfo), médaille d'argent à One for 4 (Supinfo), médaille de bronze à Medic'Age (Ingesup et Iscom).

Les "8 objectifs du millénaire pour le développement" établis par l'Organisation des Nations Unies :
- Réduire l'extrême pauvreté et la faim,
- Assurer l'éducation primaire pour tous,
- Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes,
- Réduire la mortalité infantile,
- Améliorer la santé maternelle,
- Combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies,
- Préserver l'environnement,
- Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
(...)

(05/05/2011 14:41:45)

La version 1.6 de jQuery accélère l'affichage des sites web

La version 1.6 de jQuery, disponible depuis mardi, comporte un certain nombre d'améliorations qui devraient permettre d'exécuter plus rapidement les pages web faisant appel aux lignes JavaScript. « Il est toujours recommandé d'avoir son application à jour avec la dernière version de jQuery. Nous modifions constamment la bibliothèque pour augmenter ses performances. La dernière version permet de profiter des améliorations apportées aux API, » a déclaré Adam Sontag, un membre de l'équipe de développeurs jQuery.

Pour améliorer les performances, l'équipe a réécrit la façon dont jQuery traite les attributs HTML, instaurant une séparation claire entre les attributs des balises HTML, lesquelles servent à définir les variables initiales d'une page, comme la taille d'une image, et les propriétés JavaScript des éléments DOM (Document Object Model) correspondant. « Au lieu de mélanger les attributs et les propriétés ensemble pour les traiter ensuite de manière sélective, deux nouvelles méthodes, « .prop () » et « .removeProp () » ont été ajoutées pour manipuler directement les propriétés, » explique Adam Sontag. Selon l'équipe, ces méthodes permettent d'accélérer les performances dans la gestion des attributs et des propriétés dans tous les navigateurs.

Une mise à jour importante

La performance des gestionnaires d'événements - comme le clic de souris - a également été améliorée grâce à des modifications apportées à la méthode ".data()". La gestion des données d'attributs délimitées par un trait d'union répond désormais aux standards du W3C. Le support pour les animations profite également d'une refonte : le jQuery dispose maintenant d'un timer qui permet de synchroniser plusieurs animations sur une ligne de temps unique. Il répond aussi aux normes de la spécification requestAnimationFrame dans les navigateurs qui la prennent en charge : le fait que le browser sache à quel moment actualiser la palette de chaque frame peut permettre plus de fluidité dans les animations. L'équipe de développement a également ajouté un moyen d'effectuer des changements dans les valeurs CSS (Cascading Style Sheet), de même qu'elle a apporté des améliorations dans la gestion de l'objet différé. Elles contribueront à simplifier des situations d'utilisation plus complexes.

Une bibliothèque très utilisée par les développeurs web

Introduit en 2006, le jQuery est une bibliothèque Javascript libre qui joue sur l'interaction entre JavaScript et le HTML, et a pour but de simplifier des commandes communes de JavaScript. Elle fournit une interface développeur simple pour des opérations courantes pouvant être réalisées en JavaScript, comme la gestion des événements, les aides à la navigation, ou l'envoie de données vers un serveur. Le jQuery est probablement la bibliothèque JavaScript la plus largement utilisée : selon une enquête toujours en cours de W3Techs, sur le million de sites web les plus visités du net, cette technologie est présente dans 32 % des cas.

Le jQuery a été essentiel dans le développement d'applications internet riches Ajax (RIA). Microsoft a inclus le jQuery dans son environnement de développement intégré Visual Studio et la dernière version 5.5 de Dreamweaver d'Adobe comporte une version de jQuery pour applications mobiles. Maintenant que la version 1.6 de jQuery est terminée, l'équipe de développement a entrepris de demander aux utilisateurs quels changements ils souhaitaient voir dans la version 1.7 !

(...)

(03/05/2011 17:14:46)

Violation de brevets Java : Oracle et Google canalisent leurs griefs

Avec l'objectif d'accélérer l'issue du dossier, Oracle et Google ont respectivement soumis au tribunal, vendredi 29 avril, des propositions visant à réduire le nombre de plaintes entrant dans le cadre de leur procès pour violation de brevets autour du langage de développement Java. En août dernier, Oracle a attaqué Google au motif que son système d'exploitation mobile Android enfreignait sept de ses brevets Java. La société mise en cause s'était alors défendue d'avoir mal agi.

Le juge s'occupant du dossier, William Alsup du tribunal du District Nord de Californie, a déclaré qu'il espérait avoir bouclé l'affaire d'ici la fin du mois de novembre. Cette semaine, il a demandé aux deux parties de lui soumettre des propositions pour se limiter, dans ce dossier complexe, au nombre de plaintes pouvant être jugées. Oracle propose de ramener le nombre des siennes à 75, contre 132 actuellement, d'ici le 30 juin prochain, puis à 35 au 2 septembre. Avant le 17 octobre et la conférence finale préalable au procès, la société de Larry Ellison identifiera un nombre de plaintes jugeables. Le procès lui-même est prévu pour le 31 octobre 2011.

Dans le même temps, Oracle veut que Google réduise le nombre de ses déclarations de références d'antériorité ou de combinaisons de références à quatre par brevet, d'ici le 8 juillet. Il demande aussi qu'il limite à trois par brevets le nombre de causes d'invalidité, d'ici le 2 septembre. La société de Larry Page et Sergey Brin devra alors déterminer d'ici le 17 octobre un nombre de causes d'invalidité pouvant être prises en compte.

Pendant ce temps, le bureau des brevets s'affaire

Google, pour sa part, suggère un dégraissage plus agressif à son adversaire. Dans un premier temps, il voudrait qu'Oracle ne retienne qu'une quarantaine de plaintes, ou bien s'en tienne à ce que spécifie le tribunal. La deuxième phase verrait Oracle choisir un ensemble de vingt plaintes d'ici le 29 juillet. Dans une troisième phase, l'éditeur de Redwood devrait se limiter à un petit nombre de plaintes pouvant être jugées, deux par exemple, ou bien le nombre requis par la cour. En retour, Google réduirait de façon significative le nombre de ses références d'antériorité au fur et à mesure des étapes.

Les documents remis par les deux éditeurs abordent aussi le réexamen en cours des brevets d'Oracle par le bureau américain des brevets et marques (Patent and Trademark Office, PTO), qui a été déclenché par Google. Oracle fait valoir que le procès ne devrait pas s'arrêter ni être repoussé dans l'attente du résultat de ce réexamen. Ce dernier n'apportera pas grand-chose, ni pour le tribunal ni pour les parties en présence, estime Oracle qui ne voit pas comment il serait possible de les attendre sans causer une importante rupture dans le planning prévu par le tribunal.

En tout état de cause, ce réexamen ne devrait pas être achevé avec fin 2013, bien après la fin programmée du procès, souligne Oracle. Pour l'éditeur, cela n'aurait pas de sens pour le tribunal de conditionner la gestion de ce dossier à la réponse du bureau des brevets. Mais Google de son côté escompte bien que le PTO livre un nombre significatif de réponses dans les prochains mois.

Crédit illustration : D.R.

(...)

(03/05/2011 14:35:01)

Une API Microsoft attire les développeurs de l'iPhone vers Windows Phone 7

Sur le terrain des applications mobiles, la dernière initiative de Microsoft, pour entamer la position de leader qu'Apple détient avec son smartphone, réside dans la livraison d'une API (interface de programmation) aidant les développeurs sous iOS à porter leurs « apps » sous Windows Phone.

Cet outil de mapping se présente un peu comme un dictionnaire de traduction bilingue, s'amuse dans un billet de blog Jean-Christophe Cimitière, responsable technique senior sur les questions d'interopérabilité chez Microsoft. Pour chaque appel à une API iOS, il permet de rechercher les classes équivalentes, les méthodes et les notifications d'événement correspondantes dans Windows Phone 7, explique-t-il. Lancée en fin de semaine dernière, l'API iPhone/iOS aide donc les nouveaux venus sous Windows Phone à trouver leur chemin.

Des échantillons de code C#

En même temps, les développeurs disposent aussi d'exemples de code C# et de documentation sur les API pour les deux plateformes. « Les exemples de code permettront aux développeurs de faire migrer rapidement de petites portions de code iOS vers leur équivalent en code C#, ajoute Jean-Christophe Cimetière. Toutes les documentations sur les API Windows Phone 7 sont tirées de sources Silverlight, C# et XNA sur MSDN. » Les API iOS peuvent schématiquement se répartir entre sept catégories : audio/vidéo, gestion de données, graphique/animation, réseau/Internet, performance, sécurité et interface utilisateur. L'actuelle correspondance vers l'API Windows Phone 7 proposée par Microsoft démarre avec les trois catégories les plus utilisées : réseau/Internet, interface utilisateur et gestion de données.

« Pour cette première étape, nous nous sommes attachés à retrouver la correspondance directe lorsqu'elle existait, explique encore le responsable technique. Dans les prochaines versions, nous élargirons le périmètre et à chaque fois que les concepts seront suffisamment proches, nous ferons de notre mieux pour fournir les conseils appropriés. »

Une courbe d'apprentissage pas si abrupte que ça

Microsoft propose par ailleurs, sous la forme d'un livre blanc, un « Guide de Windows Phone 7 s'adressant aux développeurs d'applications pour iPhone », ainsi que des témoignages se rapportant au portage d'applications entre iPhone et Windows Phone. Ces contenus ainsi que l'API de mapping sont disponibles sur le site Windows Phone 7 Interoperability lancé en décembre 2010. L'éditeur de Redmond prévoit une démarche similaire en direction de la plateforme mobile Android de Google, autre adversaire de poids.

« Si vous êtes développeur .Net, apprendre à développer sous Windows Phone ne vous changera pas beaucoup. Cela se présente davantage comme un continuum dans lequel vous ajoutez simplement de nouvelles fonctionnalités à ce que vous connaissiez déjà, rappelle Jean-Christophe Cimetière. Mais si vous développez sous iOS et que vous découvrez Windows Phone (et partant de là, .Net), c'est différent. Mais ne vous inquiétez pas. La courbe d'apprentissage n'est pas aussi abrupte que vous pourriez l'imaginer ». (...)

(03/05/2011 11:34:15)

Double panne pour le Cloud Foundry de VMware

La solution PaaS de VMware, Cloud Foundry - qui est encore en version bêta - a subi une interruption de service pendant deux jours la semaine dernière (les 25 et 26 avril), peu de temps après la panne plus connue et médiatisée qui a frappé Elastic Compute Cloud d'Amazon. Le premier incident  était du à une panne de courant dans une armoire de stockage. Les applications en ligne n'ont pas été affectées, mais les développeurs n'ont pas été en mesure d'effectuer certaines tâches, comme s'authentifier ou créer de nouvelles applications. La panne a duré près de 10 heures et a été réparée dans l'après-midi.

Mais le lendemain, les responsables de VMware ont accidentellement provoqué une deuxième coupure de courant, en élaborant un plan de prévention pour résoudre la panne initiale. Dekel Tankel, porte-parole de VMware a expliqué que la première panne d'électricité du 25 avril est « quelque chose qui arrive de temps en temps », et que l'éditeur veille à ce que ses logiciels de surveillance et les pratiques opérationnelles soient suffisamment robustes pour éviter que ces coupures d'électricité rendent  inopérants le service des clients. Dans cet esprit, VMware a commencé à élaborer « un guide complet d'instructions pour la détection, la prévention et la restauration » dès le lendemain.

De Charybde en Scylla

« A huit heures le 26 avril, ce travail a fourni plusieurs instructions que les équipes opérationnelles et d'ingénierie devaient appliquer à midi », précise Dekel Tankel et d'ajouter « malheureusement, à 10h15, l'un des ingénieurs a fait une mauvaise manipulation, ce qui a eu comme conséquence une coupure complète de l'infrastructure du réseau de Cloud Foundry. Les équilibreurs de charge, les routeurs et les pare-feu ont été inopérants. Par ailleurs, notre infrastructure DNS interne a été partiellement touchée par la panne  et a entraîné une perte complète de la connectivité externe à Cloud Foundry ». Le système a été rétabli à 11h30, apparemment sans que les développeurs soient impactés.

Cette seconde panne illustre l'élément « erreur humaine » dans les réseaux clouds, tout comme l'analyse des causes de la défaillance du cloud d'Amazon. Sur ce dernier, il s'agit d'une erreur commise lors d'une mise à jour du système et qui n'a été réparé qu'au bout de plusieurs jours. Certes Cloud Foundry est encore balbutiant et l'impact sur les clients des défaillances n'ont pas été du même niveau que celles d'Amazon, mais VMware découvre ainsi un avant-goût des problèmes que peut rencontrer un fournisseur de services cloud.

(...)

(28/04/2011 10:49:18)

Développeurs, sur Facebook, n'utilisez plus «Share» mais «Like» !

La deuxième édition française du Facebook Developer Garage s'est tenue mardi soir dans les locaux de Microsoft, animée par Julien Cordorniou, un ancien de la maison, désormais directeur des partenariats pour Facebook en France et au Benelux. En un mois, l'appétence des développeurs s'est confirmée. A la Cantine, en mars, 420 personnes avaient manifesté leur intérêt pour l'invitation. Elles ont été 620 à le faire cette fois-ci, selon les chiffres communiqués. L'exercice doit être renouvelé chaque mois, promet l'équipe du réseau social.

Le but des Developer Garage, c'est d'expliquer aux développeurs comment ils peuvent tirer parti de Facebook, rappelle Julien Codorniou. Il souligne que l'un des paradoxes de cette plateforme où se retrouvent plus de 600 millions de personnes, pour beaucoup quotidiennement, c'est d'offrir des possibilités de distribution extraordinaires et un fort potentiel de monétisation (cf ce qu'en fait Zynga dans le domaine du social gaming), mais de n'être « pas facile à maîtriser ». Jusqu'à présent, il n'y avait personne en Europe pour donner le mode d'emploi sur ces questions. Facebook y remédie. Outre la constitution d'équipes internes pour s'adresser aux développeurs, la société certifie des partenaires pour l'épauler dans cette mission (en France, KRDS, Sociabliz, 909C...).

Facebook, un apporteur de trafic


Mardi, l'antenne française du réseau social a d'abord fait le point sur les nouveautés (le bouton Send, Facebook Deals...), avant de revenir sur les moyens qui, bien utilisés, permettront aux sites web (e-marchands, médias, jeux...) de booster le trafic que leur envoie la plateforme. Comment, par exemple, bien utiliser le bouton « Like » pour aller chercher « les amis des gens qui aiment vos produits et vos sites web », comment les tagger correctement, au bon endroit sur la page web. « C'est important de bien le comprendre », avertit Julien Codorniou en engageant à se servir désormais de ce bouton en lieu et place du bouton « Share », moins efficace pour récupérer des visiteurs sur les sites.

Pour tous les professionnels misant sur la fréquentation de leurs pages web pour développer leur activité, Facebook doit être vu comme un apporteur de trafic. C'est sur ce message essentiel que s'est principalement déclinée la soirée « Garage ».  Parmi les derniers outils contribuant à ce but figure le bouton « Send », annoncé en début de semaine. Si le bouton Like sert à communiquer une information à tous ses amis sur son fil d'actualité Facebook (« news feed »), Send va au contraire l'envoyer à un nombre restreint d'utilisateurs : deux ou trois amis, un groupe. Il se met en oeuvre de la même façon. « C'est une fonctionnalité qui nous a été suggérée par les sites d'e-commerce, notamment dans la vente privée, pour prévenir d'un bon plan exclusif que l'on n'a pas envie de partager avec tout le monde, explique Julien Codorniou. Cette fonction, qui intéresse aussi les acteurs du « dating » et des médias, peut être utilisée pour « bookmarquer » des sites web. En France, certains partenaires l'ont déjà adopté, par exemple le site du Monde.fr qui l'a installé en moins de trois jours, ou encore LePost et Web.tv.

Accroître l'effet viral des opérations


Déjà évoquée mais officialisée cette semaine, Facebook Deals se présente un peu comme un concurrent de Groupon (site d'achats groupés), à la différence près qu'il s'agit aussi d'une plateforme et que les marchands pourront y pousser leurs propres deals à travers Facebook. « Il faudra faire un opt-in, par ville, précise Julien Codorniou. Aujourd'hui, c'est disponible dans cinq villes aux Etats-Unis et cela va arriver en France avant la fin de l'année. » Par rapport aux acteurs du coupening qui envoient le même e-mail à chacun, l'objectif est de proposer des « deals sociaux » assortis de réductions lorsque l'on se met à plusieurs. « Le grand intérêt de la plateforme, c'est la distribution, insiste le directeur des partenariats de Facebook France. L'information apparaîtra dans les fils d'actualité des personnes qui feront l'achat et il sera possible de payer avec des Credits. « C'est un peu la version super sociale de cette nouvelle vague dans l'industrie du coupening. Il y a déjà beaucoup de partenaires qui sont intéressés ». Il y a peu, le réseau avait également lancé les « check-in deals ». Ces derniers permettent, à proximité d'une boutique jouant le jeu,  de se signaler à partir de son portable (sous Windows Phone 7, Android ou iPhone) pour bénéficier d'une promotion, dans l'instant ou plus tard, en cumulant les check-in deals, seul ou avec des amis. Maintenant, cela sert aussi à prévenir que l'on participe à un événement (un concert, une soirée, une vente flash sur site de vente privée...). « Cela a été demandé par nos partenaires, mentionne encore Julien Codorniou. C'est encore une manière pour nous d'accroître l'effet viral de certaines opérations. »

Un bouton Like sur tous les produits du site Wallmart


Il y a un mois, le Social plug-in Facebook Comments a été mis à jour. Par son intermédiaire, un membre du réseau social utilisera son identité Facebook lorsqu'il fait un commentaire sur un site. A la manière d'un Like. Cela augmente la visibilité du commentaire. « Encore une fois, c'est une manière d'aller chercher du trafic auprès des amis de ceux qui aiment le contenu qui se trouve sur vos sites », explique le directeur des partenariats.

Illustration : Julien Codorniou, directeur des développements partenaires chez Facebook France et Benelux (à droite sur la photo) interroge Alban Peltier, CEO de la société de développement de jeux Antvoice (à gauche) lors du deuxième Facebook Developer Garage, le 26 avril 2011 à Issy-les-Moulineaux.
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Parmi les exemples récents de mises en oeuvre des outils de Facebook, la chaîne de distribution américaine Wallmart a placé le bouton Like sur tous les produits de son site web. « Cela va rajouter des milliers d'objets dans l'Open Graph », souligne Julien Codorniou. En France, il cite « 60 secondes », une série développée sur Arte, uniquement sur le réseau social. La chaîne de télévision mise sur l'effet viral en livrant un contenu exclusif pour toucher les plus de 20 millions de Français présents sur Facebook.

Enfin, pour illustrer l'intérêt d'insérer des Social plug-in sur un site, Julien Codorniou rappelle que le module de reporting, Insights, permet aux webmasters de voir, à partir des actions sociales placées sur leur site (boutons Like ou Share), combien de fois l'information s'imprime sur Facebook. Il donne l'exemple d'un site web, sans le citer. A chaque fois qu'un internaute actionne un bouton, le site récolte des visites. « Le mois dernier, 518 Share ont apporté 23 000 visites, soit environ 46 nouveaux visiteurs pour chaque Share. C'est ça la logique des Social plug-in et c'est pour cela que nous pensons que Facebook va vraiment se positionner comme un apporteur de trafic, gratuit avec la plateforme ou payant. C'est ce que nous essayons d'expliquer aux grands partenaires : vous allez faire venir sur vos sites du trafic qualifié parce qu'il vient à la suite d'une recommandation d'un ami. Et il s'agit généralement d'un trafic plus engagé que celui qui vient des algorithmes », conclut Julien Codorniou.

Les vertus du cloud public


Au cours de ce rendez-vous consacré aux développeurs, Facebook a également abordé la question de l'hébergement des sites sur les clouds publics « puisqu'il y a des gens dans la salle qui ont l'ambition de servir des millions de clients », a rappelé Julien Codorniou. L'événement se déroulant dans les locaux de Microsoft, ce dernier est venu parler de sa plateforme Azure. Néanmoins, l'interlocuteur choisi, Pierre Couzy, architecte en SI, s'est concentré sur des informations techniques sans s'égarer dans des digressions marketing. Il a dessiné l'anatomie d'une application cloud, un environnement où tout doit être redondant. A ses côtés, Laurent Letourmy, directeur technique de Weka Entertainment, spécialisé dans les jeux en ligne (1,7 million d'utilisateurs par mois dont les deux tiers jouent quotidiennement), passé sur le cloud d'Amazon en 2008. « Nous avons basculé l'application en deux heures et sommes passés en quelques semaines de milliers d'utilisateurs par jour à plusieurs millions. Grâce à Amazon, nous avons pu provisionner de la capacité. »

Plus d'un million d'euros dès la première année

A leur suite, La Redoute a témoigné de son expérience sur Facebook depuis août dernier où le groupe avait simplement 60 000 fans sur le réseau « et pas vraiment d'équipe », explique sa community manager. Avec l'aide d'une agence, la société a testé des opérations pour recruter d'autres fans en essayant de limiter ce coût d'acquisition. « Nous essayons d'être au-dessous de 1,20 euro ». Sur une opération particulière, le groupe a recruté 40 000 fans en 10 jours.

Enfin, le Facebook Developer Garage a donné la parole à trois sociétés de jeux en ligne, Kobojo, MakeMeReach et Antvoice, toutes jeunes start-up et qui pourtant, s'agissant des deux premières, ont atteint ou dépassé 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires dès leur première année d'existence. MakeMeReach prévoit entre 6 et 8 M€ la deuxième année. Quant à Antvoice, qui n'existe que depuis trois mois, elle s'attend déjà à passer le cap du million d'euros de chiffre d'affaires sur son premier exercice. Trois sociétés dont les applications de jeux tirent parti de l'interaction sociale et qui misent sur l'effet viral  pour se développer. (...)

(28/04/2011 10:39:30)

Les développeurs de plus en plus réticents vis-à-vis d'Android

Au cours des 12 derniers mois, le Mobile Developer Report que publient ensemble chaque trimestre Appcelerator et IDC, s'est intéressé à l'attrait que portent les développeurs pour Android, en particulier pour voir si l'écart avec iOS d'Apple, leader en la matière, se réduisait. L'étude montre que, sur 2700 personnes interrogées en avril 2011, l'intérêt des développeurs pour Android recule pour la première fois, passant de 87% à 85%, derrière l'iPhone et l'iPad qui récoltent respectivement 91% et 86%. Plus remarquable encore, l'intérêt pour les tablettes sous Android a baissé de trois points à 71%.



Environ deux tiers des personnes interrogées reprochent principalement au système mobile de Google d'être sujet à la fragmentation, et 30% mettent en cause les faiblesses du système Android pour tablettes, un marché encore quasiment entièrement dominé par Apple. Le modèle ouvert d'Android est également l'objet de critiques, 28% des développeurs faisant part de leurs préoccupations de voir se multiplier les magasins d'applications en ligne pour proposer des Android Apps.

Windows Phone et BlackBerry IO encore moins convaincants

La seule bonne nouvelle pour Google, c'est que, mis à par Apple, les développeurs semblent encore moins convaincus par les systèmes d'exploitation BlackBerry OS et Windows Phone 7, pour lesquels, seuls 30% des développeurs interrogés disent manifester un intérêt. Microsoft pourra au moins s'enorgueillir du fait que sa plate-forme Windows Phone 7, totalement refondue, se trouve maintenant à la troisième place, avec 29%, devant un maigre 27% pour RIM qui continue à régresser.

Le positionnement modeste d'Android n'est peut-être pas surprenant, après les récentes mises en garde concernant la sécurité et la préoccupation manifestée publiquement par Google au sujet de la fragmentation de son OS mis entre les mains des fabricants de matériel et les fournisseurs de services mobiles. L'entreprise a même énervé les développeurs ce mois-ci, en leur retirant temporairement le code source d' Android 3.0 - son premier OS pour tablette connu nom de code Honeycomb - sauf à une poignée de partenaires importants, avec pour motif de limiter la fragmentation. Et la date de remise à disponibilité d'Android 3.0 aux petits développeurs n'a toujours pas été fixée.

Un temps de travail limité

Un facteur important que devraient considérer également tous les vendeurs de plates-formes, c'est la surcharge de travail à laquelle doit faire face le développeur. « Le plus grand problème de Microsoft avec les développeurs relève simplement du temps qu'ils sont en mesure de consacrer à chaque OS. Ce n'est pas pour rien que 46% d'entre eux disent « J'ai déjà beaucoup à faire avec iOS et / ou Android, » indiquent les auteurs du rapport. Dans ce contexte, le problème de la fragmentation d'Android amplifie probablement l'angoisse des développeurs quant à la divergence des compétences nécessaires pour développer des logiciels pour plusieurs plates-formes, d'autant qu'elles présentent dans leur design un nombre de différences subtiles qui ne cesse d'augmenter.

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