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(16/09/2011 10:25:09)

Pour analyser les médias sociaux, Pixmania a choisi une solution SaaS

Lors d'une présentation au salon e-Commerce 2011 de Paris, Pixmania a expliqué comment il abordait la question de la veille sur les réseaux sociaux. Présent dans 26 pays, ce groupe n'est pas seulement on-line et il dispose de 17 magasins physiques. Avec un effectif de 1400 personnes, il génère environ un milliard d'euros de chiffre d'affaires dont 65% hors de France.

Or, pour un tel commerçant, l'émergence des médias sociaux au sens le plus large du mot a entraîné une plus grande répercussion des expressions des clients. Là où, jadis, un client pouvait exprimer son sentiment auprès d'une dizaine d'amis, il peut le faire auprès désormais de milliers de contacts. Cette voix des clients peut être positive ou non. « Lorsque l'on se préoccupe des médias sociaux, il faut s'engager dans un dialogue réel, et il est nécessaire d'accepter la critique » avertit Tamar Papiashvili, chief community officer (CCO) de Pixmania.

Un outil global pour surveiller les réseaux sociaux

Pour ce commerçant, le souhait était donc de disposer d'un outil global, unique pour tous les pays, permettant de surveiller l'ensemble des médias sociaux, à commencer, bien sûr, par Facebook et Twitter. Environ 80 sites ont été identifiés comme importants. Les expressions doivent être analysées et des indicateurs doivent permettre de comprendre les évolutions de perception de Pixmania et de ses produits.

Il est également nécessaire de suivre des échanges, même quand le message d'origine de l'échange s'éloigne dans le temps et descend donc dans les flux d'actualités. De plus, Pixmania avait besoin de disposer de filtres sur mots clés et d'alertes en cas d'incidents. Tamar Papiashvili explique : « l'outil devait nous garantir la réactivité, l'efficacité et une meilleure connaissance client ».

Pour atteindre ses objectifs, Pixmania a choisi l'outil SaaS proposé par Viavoo. Celui-ci analyse l'affect (sentiment positif ou négatif) et les thèmes exacts des messages (« livraison » est insuffisant, il faut préciser : délais, perte de colis, etc.). Au delà des tableaux et des indicateurs, il est possible de « zoomer » jusqu'aux verbatims exacts.

Des locutions difficiles à comprendre

Selon Thierry Desforges, PDG de Viavoo, « la compréhension du logiciel est proche de celle de l'humain. » Classiquement, l'un des soucis de ce genre d'outils est le maniement de l'ironie, particulièrement fréquente sur des outils comme Twitter. Par exemple « trois mois pour construire ma maison, bravo mon maçon » n'a pas le même affect que « trois mois pour livrer une clé USB, bravo Pixmania ». « Le logiciel n'analyse pas l'ironie en tant que telle mais contextualise, ce qui implique que, via des règles, on va fixer le ton du message : pour livrer une clé USB, trois mois n'est pas un délais normal par exemple » explique Thierry Desforges.

Chez Pixmania, 95% des flux de message sont convenablement analysés en mode automatique. Les 5% restant sont analysés manuellement. (...)

(13/09/2011 11:27:03)

IBM fait évoluer sa solution de web analytique

IBM a décidé de renforcer sa suite d'analyse des comportements web et d'optimisation du marketing en ligne issue des récentes acquisitions de Coremetrics et d'Unica.
Selon le constructeur, Web Analytics et Digital Marketing Optimization optimiseront les campagnes marketing en ligne sur l'ensemble des canaux digitaux et mobiles. Grâce à un dépistage web plus approfondi, les entreprises pourront mesurer plus précisément l'appétence des visiteurs avec les produits et services disponibles en ligne, de définir quelles sont les campagnes marketing à lancer et d'élaborer des offres personnalisées en temps réel. Ainsi, elles comprendront plus rapidement les préférences et les tendances d'achat de leurs clients sur l'ensemble des médias numériques :  sites web, réseaux sociaux, téléphones mobiles et tablettes numériques.

Segmenter les données issues de différents canaux

La suite logicielle d'IBM automatise les campagnes marketing en réalisant une segmentation pointue basée sur les données issues de différents canaux, et notamment de sources de données offline. Elle fournit des recommandations en temps réel sur les produits à pousser pour l'ensemble des canaux Internet, sur les bannières,  les réseaux sociaux, les terminaux mobiles et l'e-mail.  Des tests comparent les termes de requête afin de déterminer les termes les plus efficaces et les publicités associées, tandis que des indicateurs dressent un aperçu des performances clés en matière de meilleures pratiques, ainsi que des benchmarks métier correspondants. Enfin, la solution fournit une analyse approfondie de la durée de l'interaction qu'entretiennent les clients avec une marque, ainsi que du moment précis où chaque programme marketing est le plus efficace.

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(08/09/2011 15:15:13)

Conférence CIO : Le décisionnel à l'heure des réseaux sociaux, exploiter les bonnes données

La performance business de l'entreprise exige un pilotage plus précis, plus réactif - voire en temps réel - et collaboratif dans tous ses secteurs d'activité. La clé de la réussite repose sur la mise à disposition de l'information aux bonnes personnes au bon moment, en gommant les silos intra et inter organisations.

L'objectif clé demeure d'obtenir toutes les données utiles, avec une qualité satisfaisante et dans les délais.  Réussir un projet décisionnel est alors un défi même si ces dernières années ont amené plus de fluidité dans le traitement des informations avec des systèmes décisionnels plus souples, plus légers et mieux intégrés.

Les enjeux 

Le décisionnel vit à l'heure de multiples révolutions. On constate la montée en puissance du Saas (Software as a Service), de la mobilité à grande échelle avec l'arrivée des tablettes tactiles ou des smartphones, de l'usage des solutions légères travaillant en mémoire, des applications de SBA (Search Based Applications) s'appuyant sur des moteurs de recherche ou des outils de Web Analytics qui doivent être branchés de façon ad hoc aux sites de e-commerce pour traiter de larges volumes d'information.

L'obligation de disposer de toutes les données importantes se pose avec d'autant plus d'acuité que les réseaux sociaux voient leur usage augmenter. Comment intégrer les outils sociaux au sein des entreprises autant comme un moyen de diffusion et d'enrichissement des données que comme une source d'information dans le cadre d'une stratégie décisionnelle : réseaux sociaux grand public, réseaux sociaux professionnels, microblogging, blogs ou RSE (Réseaux sociaux d'entreprise).

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Pour vous inscrire à cette matinée décisionnel et réseaux sociaux


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(07/09/2011 11:32:27)

SAP acquiert Right Hemisphere, spécialiste de la visualisation 3D

SAP a justifié dans un communiqué le rachat de Right Hemisphere « les informations d'entreprises et l'imagerie en 3D  formeront une combinaison gagnante, apportant aux salariés des moyens de coopérer et de communiquer plus facilement en utilisant le sens humain le plus puissant - la vision ». La technologie de visualisation 3D sera appliquée à l'ERP Business Suite de SAP, par exemple en fournissant aux différents intervenants (fournisseurs et clients) des éléments animés ou avec un « accès visuel intuitif » sur la liste des stocks. Les deux sociétés disposent de nombreux clients communs, selon un communiqué.

SAP a également l'intention d'intégrer les capacités de Right Hemisphere dans sa gamme de logiciels pour la mobilité, issue du rachat de Sybase. Par ailleurs, SAP travaille beaucoup sur l'analytique à travers les appliances in-memory HANA, ainsi que sur plusieurs applications spécialisées sur ce sujet. La technologie Right Hemisphere pourrait éventuellement s'intégrer à ces travaux.

Une alternative à la CAO traditionnelle

Cette opération constitue un grand pas pour SAP dans la visualisation en 3D. Les clients de l'éditeur allemand avaient l'habitude de combiner l'ERP avec leur logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) en 3D. SAP estime que la solution de Right Hemisphere constitue une alternative moins chère que la CAO 3D. Un de ses produits, Deep Exploration, permet aux utilisateurs de convertir des éléments de CAO en « commande 3D et interactive ». Cela concerne aussi les documents PDF, Powerpoint, HTML, etc.

Le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.

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(06/09/2011 13:58:37)

Semestriels Lefebvre Software : +20% sur les ventes de licences

L'éditeur français Lefebvre Software, spécialisé sur les solutions de gestion financière et des RH, annonce un chiffre d'affaires en progression de 30%, à 19,3 millions d'euros, sur le premier semestre 2011 (clos fin juin). En septembre 2010, il avait racheté l'offre Arcole, vendue par Ares.

Présidé par Viviane Chaine-Ribeiro, le groupe Lefebvre Software ne communique pas de résultats détaillés, mais indique avoir enregistré sur ses ventes de licences une hausse de 20%, à périmètre constant, et de 29% au total entre début janvier et fin juin. Son activité services a également crû de façon sensible (+28% dans l'ensemble), la partie services récurrents progressant notamment de 65% sur le semestre. Cette dernière partie regroupe les offres d'externalisation, les contrats d'infogérance et d'assistance au paramétrage, ainsi que les solutions proposées en mode hébergé (en ASP).

L'éditeur signale sur la période une augmentation des projets portant sur les solutions d'aide à la décision, en particulier appliquées aux RH, avec 21 nouvelles signatures. La mise en conformité réglementaire et législative des produits a également contribué aux bons résultats, les solutions SEPA (Single Euro Payments Area) ayant généré 79 ventes. En dépit des événements conjoncturels de l'été, Viviane Chaine-Ribeiro envisage la fin de l'exercice avec confiance, « la poursuite d'une activité soutenue » semblant se confirmer.

En vue, des solutions dans le cloud public

Mi juin, Lefebvre Software a réuni ses utilisateurs pour la 5ème édition des Interactives, sa journée clients. A cette occasion, la société a annoncé sa stratégie dans le domaine du cloud computing. Un premier volet, orienté cloud privé, s'appliquera aux actuelles solutions de l'éditeur. « Nos logiciels seront modifiés ou adaptés pour supporter des déploiements mutualisés et sécurisés en environnements virtualisés », a expliqué Viviane Chaine-Ribeiro, lors d'un entretien accordé fin juin. Le second volet de la stratégie concernera le cloud public, avec un paiement à l'usage. « Nous avons annoncé la création d'un catalogue d'offres et de fonctions plus spécialisées », a rappelé la présidente de Lefebvre Software en précisant que le droit d'usage sera calculé au volume, à l'utilisateur. Dans un premier temps, l'éditeur mettra à disposition, sur Microsoft Azure, un outil destiné à gérer les écritures « interco » [intercompany], c'est-à-dire internes à une entreprise ou à un groupe. L'offre sera suivie d'une gestion des immobilisations (facturée suivant la taille de l'entreprise), une solution qui se prête aussi à un usage ponctuel.

Une offre rebaptisée Talentia

Avant l'été, l'éditeur a par ailleurs regroupé l'ensemble de ses offres sous un nouveau label, Talentia, avec des déclinaisons par produits : Talentia RH, Talentia Assets, Talentia SaaS et Talentia Finance. Cette dernière gamme a évolué vers une version 2.0, full web. Après le succès de son portail décisionnel RH, Lefebvre Software a annoncé la préparation d'un portail décisionnel pour la finance. Une première ébauche en a été présentée sur les Interactives avec une sortie prévue pour la fin de l'année. Ce portail vise tous les utilisateurs ayant besoin d'indicateurs financiers, principalement pour faire du contrôle et de l'audit. Le même module fonctionnera avec les offres des clients Lefebvre Software, quelle que soit leur origine : Iris Finance, Comptarel ou Arcole. Une équipe transversale travaille à leur intégration avec l'ensemble de l'offre. Cela signifie que les clients pourront les utiliser à l'avenir, même s'ils utilisent d'autres produits. « L'investissement du client ne sera plus lié à Lefebvre Software, ce qui nous permettra aussi de nous adresser à d'autres entreprises, souligne Viviane Chaine-Ribeiro. Nos produits seront prêts à fonctionner avec tout logiciel de finance et de paie comme une solution complémentaire. » Elle rappelle qu'en période de crise, les clients ne cherchent pas à révolutionner leur back-office.

Illustration : L'offre logicielle de Lefebvre Software est maintenant rassemblée sous le label Talentia (crédit : Lefebvre Software)

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(01/09/2011 14:46:31)

IBM se renforce dans la gestion de risque et l'analyse des délits

Algorithmics, fondée en 1989, est détenue par Fimalac, basée à Paris et membre du groupe Fitch. Elle fournit des logiciels d'analyse et de conseil pour 25 des 30 plus grandes banques mondiales, dont HSBC, Société Générale et Nedbank, ainsi que des compagnies d'assurance et d'investissement, selon un communiqué. Elle comprend au total plus de 350 clients.

Le logiciel d'Algorithmics est utilisé pour analyser les risques de crédit et des capitaux ainsi que ceux relatifs aux marchés. IBM estime qu'il y a une forte demande pour les analyses de risques depuis la crise financière mondiale de 2008. Une fois l'acquisition validée par les autorités de la concurrence, les 900 employés d'Algorithmics intégreront la division Software Group d'IBM.

De la prévention à l'investigation avec i2


En début de semaine, IBM a annoncé l'acquisition de la société i2, pour un montant non divulgué. Basée à Cambridge, i2 est un éditeur de logiciel d'analyse des données pour prévenir des délits. IBM indique que ce rachat va permettre d'accélérer ses initiatives dans les solutions analytiques pour les entreprises et aider les clients des secteurs public et privé à lutter contre le crime, la fraude et les menaces de sécurité. »

Les clients de cette société sont les agences militaires, les autorités policières et judiciaires, les établissements financiers, etc. i2 dispose d'un portefeuille de 3 500 sociétés. Par ailleurs, IBM va profiter de la technologie de i2 pour l'adapter à l'analyse des big data.

Illustration: Exemple d'analyse de i2

Crédit Photo: D.R

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(29/08/2011 09:51:48)

Une étude pointe l'usage soutenu d'Excel en décisionnel

Selon une enquête récente de RAAD Research en collaboration avec Software AG et Itelligence, l'intérêt des entreprises suisses pour les solutions de business intelligence ne faiblit pas. Pour une entreprise sur deux, l'aide à la décision revêt une haute ou une très haute importance et, pour 40% d'entre elles, le sujet a gagné en importance au cours des 12 derniers mois. Des résultats qui concordent avec des études récentes de Gartner et d'IBM (voir liens ci-contre).

Le reporting au centre des priorités

Quand bien même la business intelligence couvre un large spectre de fonctionnalités, les entreprises cherchent en premier lieu à développer leurs capacités de reporting. Pour Christian Wieland, Head of Analytics chez RAAD Research, «le reporting standardisé garantit que toutes les personnes intéressées reçoivent les mêmes indicateurs et que l'élaboration des rapports et la collecte des données sont règlées». Ainsi, la plupart des décideurs interrogés disposent d'une solution de reporting, basée dans 90% des cas sur un logiciel standard.

On n'échappe pas à Excel

Dans 11% des cas, ce logiciel standard est en fait une solution basée sur Excel. Pour l'auteur de l'étude, il est presque impossible d'éviter Excel, même à long terme. Et pour cause, le tableur de Microsoft présente plusieurs avantages pour les utilisateurs, à commencer par une interface connue et des fonctions comprises par chacun. Pour Christian Wieland, cet usage s'avère problématique lorsque la collecte des données et le processus d'élaboration du rapport ne sont pas proprement documentés. Il recommande ainsi aux entreprises de ne pas oublier d'intégrer l'aspect Excel dans leur stratégie de business intelligence d'entreprise.

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(26/08/2011 09:28:54)

Le marché BI progresse avec les outils d'ETL et de MDM, montre PAC

En 2011, les logiciels d'intégration de données, de manipulation et de restitution de l'information, et les services qui leur sont associés, vont générer sur l'Hexagone un chiffre d'affaires supérieur à 2 milliards d'euros, estime Pierre Audoin Consultants. Le cabinet d'analyses a publié début août une étude sur « le marché de la BI et du Data Management en France ». D'ici à 2014, le secteur devrait afficher une croissance moyenne de 5,3%, supérieure de près d'un point et demi à celle du marché français des logiciels et services IT dans son ensemble. Déjà, en 2009, les outils du décisionnel avaient beaucoup moins pâti de la crise que d'autres domaines et enregistré en 2010 une croissance de 4%. La partie licences et maintenance a représenté près du tiers de ce marché l'an dernier.

Les outils d'ETL (extraction, transformation,  loading) destinés à l'intégration des données restent un gros marché qui présente une croissance assez forte. Au niveau mondial, on peut en juger par la progression d'Informatica (*). « Cela progresse de la même façon chez Talend et IBM », souligne Olivier Rafal, directeur Information Management chez PAC et auteur de l'étude.

MDM en France : des acteurs locaux ont évangélisé

De fait, au-delà des projets de Business Intelligence identifiés comme tels, qui nécessitent d'organiser les données et de s'assurer de leur qualité, de nombreux autres projets s'appuient sur les outils d'Information Management, liés à la manipulation et à l'analyse des données structurées. En France, il y a notamment une bonne croissance sur le MDM [Master Data Management, gestion des données de référence]. « C'est un peu une spécificité française, note l'analyste de PAC. Nous sommes au niveau des Etats-Unis dans ce domaine. Cela s'explique sans doute par le fait qu'il existe des acteurs locaux comme Orchestra Networks et Talend qui ont évangélisé le marché et sont bien présents. Il y a une prise de conscience sur l'importance de la qualité des données qui semble mieux se faire en France que sur d'autres marchés. C'est moins flagrant en Allemagne, par exemple. »

La croissance en 2011 va se répartir entre les outils d'ETL, qui représentent encore l'essentiel de la progression, et les logiciels analytiques. Il n'y a pas eu énormément de projets uniquement étiquetés BI. « Il s'agit davantage de projets tactiques tels que la mise en place d'un MDM dans un domaine particulier, explique Olivier Rafal. Si cela fonctionne, on l'étend ensuite dans un autre domaine. » De façon générale, il n'y a pas eu de projets mirobolants. Les déploiements restent très ciblés, les entreprises étant déjà bien équipées.

Outre le MDM, parmi les leviers de croissance du marché, PAC liste quatre autres axes. Les applications analytiques en sont un, ainsi que les outils de visualisation de l'information qui peuvent être d'emblée pris en main par des utilisateurs non experts, de façon interactive.

(*) +30% sur son chiffre d'affaires annuel en 2010, par rapport à 2009, à 650 M$.

Crédit illustration : PAC 2011
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Par ailleurs, le cabinet d'études estime prometteuse l'intégration entre les outils collaboratifs et les logiciels décisionnels. Enfin, les flux d'informations provenant du web et des réseaux sociaux, en développement constant, constituent une nouvelle source à analyser. Ces données, « de nature et de qualité très diverses », posent un défi à l'industrie qui doit les collecter, les corréler, les indexer et les analyser, souligne PAC. « C'est tout l'enjeu du phénomène Big Data », rappelle Olivier Rafal. 

Le recours à des technologies de moteurs de recherche dans le décisionnel a de l'avenir, mais cela reste anecdotique pour l'instant, note l'analyste, même si des éditeurs français comme Exalead (avec ses SBA, search-based applications) et Sinequa ont déjà à leur actif déjà sur des projets dans ce domaine (au Crédit Agricole, notamment pour Sinequa, chez Gefco et à La Poste pour Exalead). D'autres acteurs peuvent y prétendre. « IBM a tous les outils pour le faire, SAS et Microsoft aussi. »

Le réseau de partenaires, un soutien de poids

En France, cinq éditeurs (SAP, Oracle, IBM, SAS et Microsoft) se taillent  63% du marché, dont près de 1/5e pour le premier. Quatre d'entre eux ont présenté de belles croissances. Celle de SAP a pendant un temps un pâti de difficultés liées à l'organisation des équipes commerciales de Business Objects et l'éditeur n'a lancé que récemment sa nouvelle plateforme décisionnelle BI 4.0. Dans le même temps, il y a eu des innovations technologiques venant d'autres offres. Un acteur comme QlikTech, notamment, a beaucoup progressé, parfois victime de son succès, certains outils pouvant lui manquer au niveau architecture pour de gros déploiements ou du côté de gestion de la qualité des données, pointe l'analyste de PAC. « Oracle s'est également mis en ordre de bataille avec ses solutions Hyperion, une belle offre soutenue par les outils middleware de l'éditeur », expose-t-il en ajoutant qu'Oracle a par ailleurs commencé à vendre Exadata (**), sa solution de stockage adapté aux applications décisionnelles (« sans doute une petite dizaine en France »), Atos en étant l'un des premiers intégrateurs. SAS a lui aussi « mis le paquet » sur des partenaires privilégiés comme Accenture.

Microsoft, qui dispose d'une offre « bien intégrée », a renouvelé une partie de ses partenaires et s'applique à les choyer. « Son offre technologique tient la route y compris sur certains gros clients, même si la plupart du temps, elle est plutôt installée chez des clients moins importants. Un outil comme PowerPivot, par exemple, est très séduisant. Si le client a déjà déployé des logiciels comme SQL Server, SharePoint et Outlook, cela peut être intéressant pour lui », note Olivier Rafal. Chez IBM, « l'intégration avec  Cognos se passe plutôt bien et les rachats qui ont été faits ont du sens », aussi bien d'un point de vue technologique que pour renforcer sa présence sur le marché. Parmi les autres acteurs, outre des éditeurs comme Microstrategy, QlikTech ou Tibco Spotfire, qui ont réalisé des déploiements assez ciblés, il existe par ailleurs de « petits éditeurs intéressants comme le Français We are Cloud », avec son offre Bime. L'étude de PAC prend en compte plus d'une cinquantaine de fournisseurs (éditeurs et sociétés de services).

(**) Système de stockage de base de données, combinant matériel Sun et logiciels Oracle, optimisé pour le datawarehouse et les processus intensifs de requêtes. De son côté, SAP a lancé il y a quelques mois sa solution HANA (High-Performance Analytic Appliance) pour effectuer en temps réel des analyses haute performance.

Crédit illustration : PAC 2011

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(23/08/2011 10:57:34)

Hadoop croît mais ne remplace pas les bases de données relationnelles

Le besoin de gérer des volumes sans cesse croissants de données structurées et non structurées contribue à l'adoption du logiciel Open Source Hadoop dans les entreprises. Pour autant, ce dernier ne vient pas remplacer les technologies existantes, mais fonctionne aux côté des bases de données relationnelles. C'est ce que montre une étude de Ventana Research commentée par nos confrères de Computerworld.

Conçu pour traiter des petaoctets de données, Hadoop présente l'intérêt de scinder d'importants jeux de données en plus petits blocs qui sont alors distribués à travers des serveurs en cluster pour en accélérer le traitement. Parmi les tout premiers utilisateurs de la technologie figurent notamment des acteurs du web. Facebook, Amazon, eBay et Yahoo y ont recours pour analyser des petaoctets de données non structurées que la structure des SGBDR traditionnels ne gère pas facilement.

L'enquête menée par Ventana Research auprès de 160 entreprises montre qu'elles sont de plus en plus nombreuses à s'intéresser à Hadoop et à y recourir pour des besoins similaires (54%). La plupart l'utilisent pour collecter et analyser d'énormes quantités de données générées automatiquement (logs, résultats de recherche, contenus de médias sociaux, explique David Menninger, auteur de l'étude. Dans deux tiers des cas, a-t-il constaté, cela porte sur des analyses avancées ou sur des catégories de traitement qu'elles ne faisaient pas avant. La technologie est moins susceptible d'être utilisée pour les analyses conventionnelles portant sur les données transactionnelles et les informations sur les clients, domaines dans lesquels les SGBDR priment toujours.

Néanmoins, en dépit de l'intérêt d'Hadoop, l'étude montre que les entreprises qui l'exploitent rencontrent aussi quelques problèmes, au niveau de la sécurité, du clustering ou du manque de ressources ayant des compétences sur ce logiciel.

Illustration : D.R.

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