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(22/08/2011 12:37:40)
Dell embarque l'offre Hadoop de Cloudera dans ses serveurs PowerEdge C
Dell a annoncé pour début septembre des serveurs embarquant la solution Apache Hadoop de Cloudera, complétés de composantes réseaux, d'outils d'administration, de services et de support pour en assister le déploiement. Avec cette offre, le constructeur vise les secteurs des services financiers, de l'énergie et des télécoms, de la distribution de détail, des médias et de l'Internet, ainsi que les organismes de recherche. En combinant logiciel et matériel optimisé pour l'offre Open Source Hadoop, Dell cherche à proposer un coût de possession moins élevé que certaines offres propriétaires pour mettre en oeuvre les applications analysant d'importants volumes de données (complexes et évoluant de façon dynamique).
L'offre repose sur la ligne de serveurs PowerEdge C, modèles C2100, C6100 ou C6105, conçus pour être utilisée dans les projets de traitement à grande échelle, notamment par leur taille et leur consommation électrique réduite. Elle intègre la distribution Hadoop de Cloudera (CDH), ainsi que sa suite d'outils d'administration. Pour gérer la mise en place, elle inclut le logiciel Crowbar, de Dell. Côté équipements réseaux, l'offre comprend un jeu de commutateurs PowerConnect 6248 Gigabit Ethernet à 48 ports. Un déploiement reposant sur cette architecture peut aller de 6 à 720 noeuds.
« Cette offre est une réponse directe à ce que nous entendons de la part de nos clients », a expliqué Joseph George, directeur du marketing cloud chez Dell. Selon lui, une part importante d'entre eux envisagent l'utilisation d'Hadoop ou y ont déjà recours. « Cela devient un standard de facto », ajoute-t-il en expliquant que Dell a placé une architecture de référence au-dessus d'un serveur adapté à cet environnement.
Le coût démarre à 118 000 dollars
Créé par Doug Cutting, un spécialiste des technologies de recherche, Apache Hadoop est monté en puissance au sein des entreprises devant passer au crible d'énormes quantités de données non structurées, telles que les connexions aux serveurs. Outre Hadoop, l'offre CDH de Cloudera regroupe différents composants, parmi lesquels l'infrastructure de datawarehouse Hive, Pig (langage de programmation MapReduce), la structure de stockage de données HBase, les bibliothèques Whirr pour exploiter des services cloud, ou encore Zookeeper, Flume, Hue, Oozie et Sqoop. Les serveurs peuvent être installés sous différents systèmes versions de Linux, Red Hat Enterprise Linux 5.6 ou 6, CentOS, Ubuntu ou Suse.
Le coût d'une configuration minimum démarre entre 118 000 dollars et 124 000 dollars suivant les options de support retenues. Cela inclut un an au support de Cloudera et les mises à jour. Ce package est similaire à celui que Dell a annoncé fin juillet pour son offre de cloud privé reposant sur OpenStack, Michael Dell, PDG de Dell, ayant confirmé son intention de proposer davantage de solutions complètes intégrant matériel, logiciels et support. Ce faisant, le fournisseur renforce aussi ses offres s'appuyant sur des composantes Open Source.
Illustration : les composants de CDH, la distribution de Cloudera incluant Apache Hadoop (source : Cloudera) (...)
Microsoft ajoute le support d'Hadoop à SQL Server et PDW
La réponse de Microsoft au phénomène des « Big Data » consiste à apporter à sa base de données SQL Server et à sa plateforme Parallel Data Warehouse le support du framework Open-Source Hadoop, adapté au traitement d'importants volumes de données. Les connecteurs qu'il proposera seront disponibles sous peu sous forme de CTP (community technology preview) précise l'équipe de SQL Server dans son blog officiel.
L'expression Big Data fait référence à la multiplication des données générées par les entreprises, en particulier en provenance du trafic web et de capteurs. « Nos clients nous demandent de les aider à gérer et analyser à la fois des données structurées et non structurées, qui sont notamment stockées dans des environnements Hadoop », explique l'éditeur. Avec les connecteurs qu'il s'apprête à fournir, les clients pourront échanger des données entre ces environnements, SQL Server et Parallel Data Warehouse (PDW).
Hadoop, qui s'adosse à l'Apache Software Foundation, a été constitué par Yahoo. Il est basé en partie sur le modèle de programmation MapReduce développé par Google. Un écosystème de plus en plus étendu s'est développé autour d'Hadoop, comportant des acteurs tels que Cloudera, pour offrir des services et des distributions spécialisées du Framework.
Pas de feuille de route à long terme
La démarche de Microsoft est logique, dans la mesure où des fournisseurs de datawarehouse tels qu'EMC (avec Greenplum) et Teradata ont déjà adopté Hadoop, rappelle James Kobielus, analyste de Forrester Research. De plus en plus d'entreprises exploitent des clusters Hadoop et veulent être capables d'envoyer des données de ces systèmes vers leurs datawarehouses, ajoute-t-il. Mais, selon lui, aucun fournisseur ne peut prétendre avoir construit une offre Hadoop complète qui inclurait des distributions, des connecteurs vers des projets liés à Hadoop tels que la base de données Cassandra, des outils de modélisation et d'autres composantes. Il est évident qu'à l'instar des autres acteurs, Microsoft a des projets très sérieux pour Hadoop, reconnaît James Kobelius en soulignant toutefois que, pour l'instant, il n'avait pas encore communiqué de feuille de route à long terme.
Microsoft n'adopte pas Hadoop au détriment de ses propres développements. Il a par exemple livré récemment le projet Daytona, un modèle de programmation basé sur MapReduce à utiliser sur son cloud Azure.
Cette semaine, la société de Steve Ballmer a également annoncé qu'il avait livré une deuxième mise à jour pour Parallel Data Warehouse. Celle-ci combine de nouvelles fonctionnalités, à la fois du côté du matériel et du logiciel. Cela inclut des connecteurs supplémentaires pour des éditeurs d'outils de BI (Business Intelligence) et d'intégration de données tels que SAP, Informatica et Microstrategy. Par ailleurs, une version de PDW est maintenant disponible pour les serveurs de Dell. Les prix démarrent à moins de 12 000 dollars par téraoctet.
Illustration : projet Hadoop / Blog de l'équipe SQL Server
Tribune d'Yves Cointrelle : La BI de demain aura la smart attitude
Mieux piloter pour mieux décider. Les outils décisionnels ont le vent en poupe à chaque strate de l'entreprise. Mais à l'heure où rapidité, flexibilité et contraintes budgétaires priment, les exigences s'affirment : il faut savoir faire plus avec moins et mieux, et désormais en toute sécurité.
Temps réel, appliances mixtes et in-memory, gestion de référentiels, modules et fonctionnalités orientées utilisateur final, mobilité et nomadicité, traçabilité et sécurisation des processus... Revue des tendances pour optimiser le monde de la Business Intelligence.
Le temps réel appliqué à la Business Intelligence
Autrefois mensuelle et hebdomadaire, la fréquence de rafraîchissement des systèmes décisionnels est désormais quotidienne. Dans le même temps, les outils de reporting démontrent leur capacité à se substituer aux dispositifs traditionnels pour générer des rapports sur les applications.
Répliquer, synchroniser les données pour effectuer analyse et reporting en temps réel provoque l'avènement d'outils et de solutions mixtes. Leur mission : autoriser une utilisation hybride des outils décisionnels, pour capter et accéder à la fois aux bases de données de pilotage ainsi qu'aux données opérationnelles et de production.
D'une logique pull, on passe à une logique push : la captation des données sur l'application source peut se faire en temps réel, puis être répliquée sur un système cible, lequel devient à la fois un outil de reporting et la source de construction d'agrégats orientés décisionnels. A cette fin, les technologies non intrusives impactant faiblement les performances systèmes peuvent s'allier aux appliances Business Intelligence (couple logiciel et matériel destiné à fournir de hautes performances en stockage et en rapidité de restitution des données) pour assurer une gestion de bout en bout des services.
Pour lire la suite de la tribune d'Yves Cointrelle, directeur général d'HOMSYS, groupe VISEO, cliquez sur ce lien.
BI : Microstrategy France renforce son offre commerciale
« Lorsque j'ai pris mes fonctions, plus personne n'était en charge du channel en France. La force de vente locale était composée d'une petite équipe de 5 à 6 commerciaux qui travaillaient les clients en direct et collaboraient parfois avec un partenaire présent sur un compte ». Cette situation que décrit Jean-Pascal Ancelin, directeur général de Microstrategy France, était celle de la filiale française de l'éditeur américain de solutions de business Intelligence (BI) il y a un an. Missionné pour remettre en place une stratégie de vente indirecte dans l'Hexagone, le nouveau dirigeant a rapidement créé un poste de responsable des alliances occupé depuis octobre 2010 par Emmanuel Richard. A charge pour lui de gérer les partenaires de l'entreprises qui travaillent avec les très grands comptes. En janvier 2011, un second responsable partenaires a fait son entrée dans la société en la personne d'Indre Blazeviciute. Chargée des partenaires OEM (des ISV) et des partenaires technologiques (Teradata et Informatica, par exemple) celle-ci gère également les revendeurs et intégrateurs spécialisés dans la BI. Ces derniers ciblent les entreprises dont le chiffre d'affaires oscille entre 200 M€ et moins d'un milliard d'euros.
« Aujourd'hui, notre stratégie commerciale est claire : notre force de vente directe, portée aujourd'hui à 13 commerciaux, ne suit qu'une vingtaine de comptes nommés tandis que le reste des entreprises ciblées par Microstrategy est confié aux partenaires », se félicite Jean-Pascal Ancelin. Sur la base de ce schéma, Microstrategy France a vocation à développer un réseau de distribution « très étoffé ». De quoi servir l'ambition de son directeur général de voir l'indirect représenter 30% des revenus de la société. Pour y parvenir, elle peut donc miser sur sa nouvelle équipe ainsi que sur les programmes partenaires mis en place pour les revendeurs, les OEM et ceux qu'elle nomme les influenceurs.
Réussir là où Microstrategy a déjà échoué...
A l'écoute de ce discours, une question se pose : la nouvelle direction de Microstrategy France va-t-elle réussir là où ses prédécesseurs ont échoué ? Car ce n'est pas la première fois que la société montre une volonté de développer son réseau de partenaires. En 2006, elle s'était ainsi lancée pour la première fois dans une stratégie de vente indirecte dont elle avait annoncé le renforcement en septembre 2009. L'initiative avait finalement échoué. « La valse des dirigeants qu'a connu la société ces 10 dernières années a empêché cette stratégie d'être menée à bien, explique Jean-Pascal Ancelin. Ces mouvements trouvent leur origine dans la forte augmentation du coût de la maintenance de nos logiciels en 2004. Les clients l'ont mal vécu, ce qui a eu pour effet de mettre la société en difficulté. Il a fallu ensuite remonter la pente et certains de mes prédécesseurs ont eu du mal à le faire.»
Pour Jean-Pascal Ancelin, les choses se présentent toutefois sous de bons hospices. Depuis octobre 2010, l'entreprise a en effet signé 25 nouvelles références en France. Un chiffre qui correspond à un accroissement très important du portefeuille clients de l'éditeur qui n'en comptait que 55 jusqu'alors. Cerise sur le gâteau, neufs de ces nouveaux contrats ont été amenés par les partenaires de l'éditeur. Pour l'heure, ces derniers ne sont que 9, pour ce qui est des revendeurs et des intégrateurs. « Nous devons absolument recruter un partenaire par région », indique Jean-Pascal Ancelin. L'éditeur compte d'autant plus sur eux pour signer de nouveaux clients que la période lui est favorable. Suite à leurs rachats, les principaux éditeurs de BI ont été intégrés dans de plus grosses structures. Cela rendrait la collaboration des partenaires avec eux plus complexe, selon Jean-Pascal Ancelin. Pour l'exercice 2011, ce dernier anticipe une croissance de 35 à 40% du chiffre d'affaires de Microstrategy France.
Illustration principale : Jean-Pascal Ancelin, directeur général de Microstrategy France, crédit D.R. (...)(09/09/2010 10:43:34)
Dossier : Business Intelligence, l'avenir s'annonce sans nuages
La Business Intelligence a, malgré la crise économique, soutenu le marché mondial des logiciels et services avec une croissance à deux chiffres en 2009, atteignant 8 milliards de dollars (source Forrester), contrairement au marché global des logiciels qui a baissé de 8% la même année. La tendance devrait se poursuivre en 2010. Cependant, le marché de la BI change rapidement, et les éditeurs doivent appréhender les tendances émergentes. En effet, la difficulté n'est plus de recueillir l'information mais de la rendre disponible sous la bonne forme au bon moment et, à la bonne personne qui saura l'exploiter et en tirer de la valeur ajoutée.
Pour lire la suite du dossier (...)
Recap IT : Google + fait tourner les têtes, Microsoft pressé, IBM et EMC ciblent le mid-market
En cette semaine de fête nationale, pas de révolution à signaler dans l'actualité IT. Quoique on peut se poser la question au regard du succès du lancement de Google +, le réseau social du groupe éponyme affiche 10 millions d'inscrits en deux semaines d'exploitation. Paul Allen, co-fondateur de Microsoft, anticipait même la barre des 20 millions d'abonnés si la firme de Mountain se décidait à ouvrir les inscriptions à tous. L'engouement est tel que les entreprises aussi s'y intéressent et que Google leur a demandé de patienter pour fournir un service aux professionnels d'ici la fin de l'année. Le concurrent Facebook peut s'inquiéter, même si des sociétés comme Microstrategy ont fait du réseau social un axe majeur de sa stratégie.
Microsoft, de son côté, aimerait bien que les entreprises et ses partenaires se pressent pour adopter à la fois Windows 7, mais également les offres cloud. Steve Ballmer est monté au créneau lors de la grande messe partenaires, WPC, à Los Angeles pour exhorter les entreprises à migrer vers Windows 7 en rassurant sur l'avènement de Windows 8 (les équipements seront compatible avec cet OS) et à saisir les opportunités du cloud. Il a également fait son mea culpa sur Windows Phone 7 qui n'a pas été une réussite, mais promet des améliorations avec Mango. La WPC a été l'occasion de faire quelques annonces notamment sur Intune.
En matière d'annonces produits, les entreprises intermédiaires ont été gâtées cette semaine par IBM et EMC. Big Blue a dévoilé le système zEntreprise 114, un mainframe dont la principale caractéristique est le prix, à partir de 75 000 dollars. Habituellement, ce genre d'équipement se facture à 6 chiffres. Le spécialiste du stockage propose, quant à lui, une baie de stockage VMAXe qui s'inscrit dans son offre haut de gamme, mais s'adresse à des entreprises ne disposant pas de ressources informatiques importantes et qui ont des besoins de stockage croissants. Cette annonce est intervenue en parallèle de celle de VMware qui a dévoilé sa Cloud Infrastructure Suite et la mise à jour de Vsphere 5. La facilité de déploiement d'infrastructures clouds a présidé aussi au rachat de cloud.com par Citrix.
Microstrategy World : Facebook en haut de l'affiche
A l'occasion de Microstrategy World qui se tient à Monaco, à l'Hôtel Fairmont Monte-Carlo, du 12 au 14 juillet, l'éditeur a mis en avant sa conviction du rôle croissant de Facebook dans la relation avec les clients. Et, bien évidemment, MicroStrategy se propose de doter es entreprises des outils adéquats pour en profiter.
Après Apple le premier jour, c'était donc au tour du réseau social de tenir la vedette le deuxième jour devant 900 participants, clients ou partenaires. Sur les quatre piliers de la stratégie actuelle de l'éditeur (le « Big Data », le « Social Media », le cloud et la mobilité), Facebook tient clairement le rôle de colonne vertébrale de l'aspect « social media » malgré le rôle certain des autres réseaux sociaux (Linkedin, Viadeo...), surtout dans le domaine professionnel. Mais chaque réseau social constituant sa propre plate-forme technique, tout développement doit être dédié à l'un ou à l'autre mais pas à plusieurs. Autant choisir le leader...
Tim Campos, CIO de Facebook, est ainsi venu expliquer à quel point le choix de Microstrategy avait été judicieux, évidemment en taisant les apports potentiels de ses concurrents. Or ce qu'il a avancé pouvait très bien s'appliquer aux autres. Et il n'a pas manqué d'une certaine mauvaise foi, par exemple en chiffrant le coût pour concurrencer Facebook à plusieurs centaines de millions de dollars, simplement en s'appuyant sur les volumes à charger dans une plate-forme concurrente pour être au niveau de Facebook sur ce seul point très précis.
Facebook est ouvert via des API
Il est vrai, malgré tout, que Facebook a des atouts non-négligeables face à ses concurrents. Il dispose ainsi du graphe social de 750 millions d'individus ayant en moyenne 130 « amis » chacun en générant chaque jour 15 millions de connexions. Les 10 applications les plus populaires sur l'AppStore d'Apple se connecteraient à Facebok selon Tim Campos. Surtout, et au contraire de la plupart des autres réseaux sociaux, Facebook est conçu comme une plate-forme applicative ouverte au travers d'API.
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« Les entreprises se transforment en s'organisant autour des gens » a-t-il martelé. Mais n'est-ce pas là, simplement, le « customer centric » promis et mis en oeuvre depuis des années ? La différence relève du lien de confiance. Comme Tim Campos l'a souligné, « beaucoup de gens croient et suivent les recommandations de leurs amis, 90% pour la musique par exemple ». Ces relations sociales se transforment donc en relations de confiance. La valeur d'un membre de Facebook ne se mesure pas réellement sur son nombre d'amis au sens strict mais sur sa capacité à influencer un grand nombre de gens au travers de ses propres appréciations et activités, du « like » aux activités partagées entre « amis ».
De la théorie aux solutions
Mike Sailor, PDG de MicroStrategy, a alors pris la suite, avec l'aide de démonstrateurs vice-présidents, pour expliquer la réponse de l'éditeur face aux besoins des entreprises. Elle se veut « friendly », c'est à dire à la fois gérant des données personnelles, mobile (sur iPhone/iPad), et « sociale ». Elle se décompose en deux types d'outils. Le premier est une application gratuite disponible sur l' Appstore, « Alert for iPhone by MicroStrategy ». Celle-ci permet de gérer des alertes sur des flux multimédias issus de Facebook mais aussi, simplement de les trier et de les suivre. Une contribution intéressante d'un tiers peut, au travers de cette application, être commentée ou partagée.
Le deuxième outil est davantage du « décisionnel » voire de la gestion de relations clients au sens strict. Il s'agit du nouveau MicroStrategy Gateway for Facebook. Cette application permet de gérer de multiples pages applicatives sur Facebook, en gérant les jetons d'autorisation d'utilisation des profils de fans, le rafraîchissement régulier des informations, le traitement parallèle des tâches et les requêtes. Elle est à la fois capable de créer des pages applicatives « isolées » qu'en lien avec d'autres produits, notamment des PGI comme ceux d'Oracle ou SAP.
Le but est alors de définir qui est influenceur, ou plus basiquement de tirer des statistiques des informations disponibles sur les fans (sexe, âge, statut marital...) avant de se connecter à telle ou telle fiche, sélectionnée sur tel ou tel critère, pour entamer une relation plus approfondie.
MicroStrategy Gateway for Facebook assure ainsi le lien entre le graphe social de Facebook et la GRC d'entreprise. Produit trop récent, aucun utilisateur n'en a présenté d'implémentation.
Microstrategy World : la BI prend le virage de la mobilité, du cloud et des Big Data
Dès l'ouverture en session plénière, la stratégie de l'éditeur a été claire et s'oriente autour de quatre concepts clés pour poursuivre la croissance de ses parts de marché : le « Big Data », le « Social Media », le cloud et la mobililité.
Bien qu'Apple ne soit pas sponsor et que l'interface pour Blackberry soit la plus ancienne (depuis 2007), la mobilité se déclinait surtout en iPhone et iPad. « Nous avons la conviction que les outils mobiles vont remplacer les ordinateurs traditionnels pour de nombreux usages, malgré les risques de perte, destruction ou vol accrus » a proclamé Mike Sailor, PDG de l'éditeur. A l'appui de ses dires, celui-ci a rappelé que les ventes de smartphones sont désormais supérieures à celles d'ordinateurs. Pour Mike Sailor, « on fera de plus en plus tout avec des outils mobiles et ils contiendront les données nécessaires pour se connecter à toutes sortes de services personnels ou professionnels, y compris pour payer. »
Pour les usages professionnels, il en résulte des applications les plus diverses : e-formation, suivi des ventes, collaboration interne... Bon nombre (à commencer par le suivi des ventes, présenté par plusieurs clients) reposent sur du décisionnel. Au contraire de ce qui pouvait encore s'envisager il y a quelques années, Mike Sailor, avec démonstrations à l'appui, a insisté sur la richesse fonctionnelle des applications mobiles de décisionnel. Loin d'être une simple consultation d'états pré-définis, il s'agit bien d'intervenir en transactionnel.
Microstrategy propose la possibilité de créer des applications pour iPhone/iPad. Cette plate-forme a été choisie au départ à cause de sa popularité importante. Son équivalent pour Android est attendu sous peu mais aucune date n'est avancée. Enfin, Windows Phone est envisagé, un fort développement étant attendu, au contraire de Nokia Symbian, vouée à une probable disparition du champ professionnel selon Mike Sailor.
Le cloud et les Big Data
Face aux risques liés aux terminaux mobiles, la réponse proposée par MicroStrategy est de loger le système décisionnel dans le cloud. Il est en effet, dès lors, accessible de partout à partir de n'importe quelle plate-forme (ou presque).
Il se trouve que, bien entendu, MicroStrategy propose une offre de décisionnel en SaaS reposant sur un partenariat avec d'une part Informatica (pour l'ETL) et d'autre part Netezza et Paraccel pour les bases de données. Pour Mike Sailor, cette offre cloud est adaptée aussi bien pour récupérer les systèmes décisionnels existants que de développer rapidement des solutions ponctuelles. Bien entendu, il a revendiqué un niveau de performance largement supérieur à ce qui pouvait exister dans la plupart des systèmes installés en local. Une installation en SaaS se veut toujours plus rapide et plus simple, donc moins coûteuse et avec un modèle économique au ROI plus facile à obtenir.
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Le cloud n'est pas le seul mouvement de mode du moment. La notion de « big data » commence aussi à envahir les discours et MicroStrategy n'y échappe pas. Rappelons qu'il s'agit de savoir faire quelque chose avec les masses considérables et croissantes de données disponibles. « En 1990, la plus grosse base de données du monde contenait 200 Go mais c'est aujourd'hui le volume quotidien téléchargé en vidéos par des particuliers » s'est exclamé Mike Sailor. MicroStrategy se connecte aux principaux produits dédiés du marché, dont les éditeurs étaient pour beaucoup sponsors de la manifestation. L'une des problématiques majeures dans ce cas est de préserver les performances des applications malgré les volumes.
S'interfacer avec les réseaux sociaux
L'une des raisons de l'explosion des volumes de données réside bien sûr dans les médias sociaux. Au fil du temps, le nombre d'utilisateurs et le volume de données ne cessent de croître et la BI a suivi un chemin historique qui a débuté par le « desktop BI » avant de passer à la « web intelligence » puis à la « mobile intelligence » et enfin, aujourd'hui, à la « social intelligence ». La problématique de la performance est de plus en plus prégnante au fur et à mesure du développement de ces demandes.
MicroStrategy a répondu à cette problématique de la « social intelligence » d'une part en s'engageant dans une stratégie de performance à partir de 2009 et d'autre part en développant des applications dédiées aux médias sociaux. Ainsi, une de ces applications permet de trier les flux d'informations afin, de gérer des alertes, de l'autre une application vient d'être lancée pour interfacer la GRC de l'entreprise (orientée relationnel) et Facebook (basé sur une logique de graphe social). Cette application, Gateway for Facebook permet à l'entreprise de générer des pages sur Facebook qui seront des interfaces avec la GRC. Chaque fan permet ainsi à l'administrateur de la page d'interagir avec lui grâce à un « jeton » qu'il lui attribue, permettant ainsi à l'entreprise d'accéder aux données personnelles, aux graphe d'amitiés, aux centres d'intérêt (via les « j'aime ») et aux activités (via les géolocalisations partagées et les évènements acceptés).
La pluralité des plates-formes de réseaux sociaux oblige encore chaque éditeur à s'adapter à chaque réseau. Une future application pour Linkedin, par exemple, ne pourrait pas être autre chose qu'un nouveau développement. On comprend donc que MicroStrategy se contente donc pour l'heure de Facebook, le plus populaire des réseaux sociaux.
SAP renforce son offre BI avec Sybase IQ
Grâce à son architecture en colonnes, la dernière version de la base de données Sybase IQ 15.3 annoncée par SAP fournira une extensibilité suffisante pour permettre à des milliers d'utilisateurs, aussi différents soient-ils les uns des autres, d'accéder au système de leur entreprise. Sybase IQ repose en effet sur une architecture en grille de type MPP (Massively Parallel Processing) dans laquelle chaque élément de calcul partage sa puissance de traitement, sa mémoire et son accès aux données, l'ensemble étant accessible via un réseau SAN (Storage Area Network). « Il a été beaucoup question dans l'industrie technologique de la valeur que pouvait avoir l'analyse des « grandes quantités de données », les « Big Data », un terme souvent utilisé aujourd'hui pour désigner les gros volumes de données transitant par le web, les capteurs et autres informations générées par les entreprises, » a déclaré David Jonker, directeur du marketing produit. Selon lui, « cette conception ne peut trouver sa pleine application uniquement si un grand nombre d'utilisateurs professionnels différents peuvent accéder à ces informations. » D'après le directeur marketing de SAP, « cette transition exige un nouveau type de plate-forme où l'entreposage des données dans l'entreprise n'a plus sa place. »
Des datamarts virtuels
L'architecture en grille MPP doit permettre aux responsables informatiques de créer des « datamarts virtuels», sortes de sous places de marché virtuelles de données, pour différents utilisateurs d'une entreprise auxquels ils attribueront des groupes de serveurs physiques, » a expliqué David Jonker. La stratégie de Sybase a déjà gagné l'approbation d'un observateur. « Les datamarts virtuels sont une bonne idée, et trop peu de vendeurs facilitent leur mise en oeuvre. Ils laissent les départements informatiques se mettre à l'analytique rapidement, mais ne leur accordent qu'un contrôle partiel, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. L'idée proposée par Sybase, va dans le même sens que ce que fait le concurrent Greenplum avec sa plate-forme Chorus, même si l'approche technique est différente. Sybase IQ 15.3 inclut également une API (Application Programming Interface) de services web, un pilote pour le langage de programmation Ruby on Rails ; une API pour l'analyse de contenu multimédia, et une console d'administration accessible depuis Internet.
Deux offres en base de données
Sybase IQ 15.3 arrive au milieu d'une longue et intense campagne marketing pour promouvoir le système in-memory Hana (High Performance Analytic Appliance) de SAP, qui traite les données en mémoire au lieu de les lire sur disque afin d'obtenir des gains en performance. « Il existe certainement une manière de faire travailler ensemble IQ et Hana, » affirme David Jonker. « IQ est une option évidente pour stocker de grosses quantités de données sur des systèmes traditionnels, » a-t-il ajouté. À plus long terme, IQ pourrait servir de plateforme de stockage « nearline » pour Hana, notamment pour des données qui doivent être accessibles à un moment ou à un autre, mais qu'il n'est pas essentiel d'avoir immédiatement, » a-t-il déclaré.
(...)(07/07/2011 16:36:38)
Starbuck teste la BI sur iPad
Pour affiner le suivi des ventes, Starbucks a testé le logiciel MicroStrategy 9.2.1, a indiqué Thomas Ball, responsable du développement de la plateforme BI pour Starbucks. Le logiciel inclut des services transactionnels pour accompagner les dirigeants dans l'apprentissage des outils de BI depuis un appareil mobile et en l'occurrence les tablettes, précise MicroStrategy dans un communiqué.
Ces terminaux comme l'iPad sont de plus en plus utilisés dans les entreprises, mais le plus souvent pour des démonstrations ou des présentations marketing. Starbucks souhaite utiliser les tablettes pour un autre objectif : mettre des données financières ou autres directement dans les mains des dirigeants et des gestionnaires régionaux. Avec l'utilisation du logiciel de BI, ils seraient ainsi reliés à des données provenant de centaines d'utilisateurs. Thomas Ball a expliqué que la société utilisait le logiciel de MicroStrategy depuis deux ans dans une centaine de magasin.
Etre multi-plateforme
« L'avantage d'une tablette, c'est qu'elle a le GPS et peut donc de présenter des données sur un magasin en particulier sans avoir besoin de chercher les données au fin fonds d'un dossier sur un ordinateur portable ». Il ajoute « les tablettes sont particulièrement bien adaptées à la BI pour obtenir l'ensemble des informations pertinentes en temps réel ».
Même si des centaines d'iPad équipés de logiciel MicroStrategy ont été déployés pour ses propres salariés, Starbucks souhaite porter ce logiciel sur d'autres appareils pour être en mesure de créer des capacités de BI sur plusieurs plateformes. «L'idée est de créer un modèle Starbucks disponible sur plusieurs terminaux sans pour autant être lié à un seul » déclare Thomas Ball et d'ajouter « cela ne signifie pas que nous créerons notre propre application de BI multiplateforme, car nous ne sommes pas spécialiste de la sécurité sur ces équipements mobiles ».
MicroStrategy apporte à Starbuck cette sécurité avec du chiffrement AES sur les données échangées, mais aussi sur le niveau de confidentialité de l'application avec un système d'authentification. Thomas Ball reste par contre muet sur le coût d'un tel déploiement et sur le calendrier de mise en oeuvre effective.
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