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(06/10/2011 10:19:11)
SAP va promouvoir la co-innovation avec ses clients
Tous les ans, la convention annuelle de l'USF (le club des utilisateurs francophones de SAP) est un moment fort pour toute la communauté des clients de l'éditeur. Les 5 et 6 octobre, la convention 2011 s'est réunie au Palais des Congrès de Strasbourg avec un millier de participants. Ceux-ci ont pu participer à 78 ateliers dont 7 internationaux en Anglais (avec traduction simultanée), animés par les 48 commissions thématiques du club (dont l'ex-club BO), et 8 conférences plénières. Ils ont aussi pu visiter un village de 66 partenaires de l'écosystème SAP. Enfin, SAP et l'USF ont officialisé un partenariat permettant de lancer une véritable co-innovation entre l'éditeur et ses clients, pour un bénéfice mutuel.
La complicité affichée contraste singulièrement avec la pas si ancienne guerre de la maintenance. Comme quoi les clients ont tout intérêt à s'organiser pour se faire entendre, si nécessaire en frappant fort, pour ramener les fournisseurs à des pratiques plus positives. La maturité de la relation USF-SAP et le dynamisme du club ne se retrouvent pas dans les autres communautés autour des grands fournisseurs, comme Oracle ou Microsoft par exemple.
Le risque au coeur de la convention
La thématique générale de cette convention était l'appréhension des risques au delà de la seule sécurité informatique. Alain Juillet a ainsi animé une plénière sous l'aura de son impressionnant CV : fils de Pierre Juillet, ancien patron de la DGSE, ancien haut responsable auprès du Premier Ministre pour l'intelligence économique, président du Club des Directeurs de la Sécurité d'Entreprise (CDSE), président de l'Académie de l'Intelligence Economique... Il a ainsi insisté sur le rôle de prévention (donc d'anticipation des crises) et de protection du directeur de la sécurité. Il a surtout regretté le manque de concentration des entreprises sur le problème de la sécurité, surtout de leur patrimoine immatériel : « les responsables métier n'ont pas toujours conscience de la valeur des informations qu'ils traitent pour des agresseurs. Les rapports de stage se vendent 15 à 50 euros sur Internet et sont de vraies mines d'or ».
L'ère numérique supprime la hiérarchie
Comme, après lui, le sociologue Stéphane Hugon, il a attiré l'attention sur les évolutions culturelles fortes qui ont actuellement lieu en lien avec l'émergence de la société numérique. Jadis, même en cas de grèves dures voire violentes, la règle était la protection de l'outil de travail au sens le plus large. Aujourd'hui, la malveillance interne n'est plus exceptionnelle en lien avec les remises en cause du modèle hiérarchique au profit du modèle participatif. Désormais, l'individu attend une reconnaissance propre et revendique une identité sans lien avec son emploi. Le chef comme l'expert doivent reconnaître une égalité avec les autres participants : il y a échange et non plus parole divine descendante.
Malgré tout, Nicolas Sekkaki, DG de SAP France et Maghreb, a voulu tempérer : « les entreprises doivent faire confiance aux nouvelles générations comme les Anciens nous ont fait confiance. Elles savent comment le numérique, par exemple les réseaux sociaux, ont transformé leur vie et comment les entreprises peuvent en tirer profit. Le monde change rapidement, les cycles de projets doivent donc être plus courts. »
C'est dans cette logique qu'a été définie le nouveau partenariat entre l'éditeur et les clubs utilisateurs à travers le monde. Il s'agit pour SAP de coller au plus vite et avec la plus grande réactivité possible aux besoins de ses clients.
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Les clubs seront ainsi appelés à collaborer à l'évolution des produits de l'éditeur dans un programme à trois étages. Celui-ci a été testé en Allemagne et est aujourd'hui étendu à la France, à la Grande Bretagne et aux Pays-Bas. Le niveau le plus ancien est aussi le plus élevé. Rebaptisé « customer advisory council », il s'agit d'associer les clients aux grandes orientations stratégiques de l'éditeur. La roadmap produits est une source régulière de conflits entre les clients et les éditeurs. La transparence et l'écoute seront désormais, pour SAP, les règles au travers de la « customer engagement initiative ».
Une méthodologie stricte pour gérer les besoins des clients
Enfin, le plus concret des niveaux est aussi le plus original. Le « customer connection » consiste à gérer les mille demandes régulières de petites améliorations fonctionnelles. L'expérience allemande a ainsi généré en un an une centaine d'améliorations.
Les sujets seront ouverts tour à tour, par petits groupes, afin d'éviter un encombrement et un désordre peu compatibles avec l'esprit SAP. Le calendrier des sujets (par exemple : le secteur de la distribution, les modules décisionnels...) sera connu d'avance afin que les clubs d'utilisateurs puissent organiser en amont la collecte des désirs des entreprises. Sur une période de 6 à 8 semaines par sujet, les clubs collecteront les demandes de leurs membres et les déverseront dans une base mondiale. Cette période sera une phase également de discussion pour constituer un consensus au travers de « votes ». Par ailleurs, cinq clients dans le monde (dont un leader) doivent s'engager à être des co-créateurs actifs et notamment à tester les modifications réalisées par SAP.
Une fois la première phase achevée, SAP a quatre semaines pour finaliser l'étude d'impact des modifications demandées. Si la remise en cause est trop profonde, la modification pourra ainsi être renvoyée vers les niveaux supérieurs (roadmap, stratégie). Au terme de cette phase, SAP indique pour chaque demande si oui ou non le développement demandé va être réalisé. Si c'est non, la raison du rejet sera précisée. En cas de réponse positive, le développement sera livré en version de production dans les six mois.
SAP, agent recruteur de l'USF
Les clubs d'utilisateurs devenant de fait les interlocuteurs uniques de SAP dans les demandes d'évolutions des produits, le rôle de ceux-ci se trouve ainsi accru et institutionnalisé. Une telle attitude est une première pour un fournisseur informatique.
Dans les prochains jours, la direction de SAP France va envoyer un courrier postal à tous ses clients pour expliquer la démarche. Ce courrier sera suivi de vagues de courriels. Chacune de ces communications intégreront l'indication d'un contact auprès de l'USF. De la même façon, chaque nouveau client de SAP se verra indiquer un contact de l'USF et décrire la procédure de co-innovation. La maturité et la complicité entre l'USF et SAP ne peut qu'étonner après les épisodes difficiles des dernières années. Les engagements pris par l'éditeur sont particulièrement forts. Il restera donc à juger sur pièce de leur effectivité. (...)
OpenWorld 2011 : Oracle annonce son cloud public et un réseau social
Avec la disponibilité générale des applications Fusion, disponibles en mode licence classique, mais également fournies comme un service en ligne, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a officialisé hier à San Francisco l'annonce d'un cloud public. « Puisque nous avons une suite applicative qui fonctionne dans le cloud, je pense qu'il nous en faut un », a-t-il plaisanté après être revenu sur les six années investies dans le redesign de la couche middleware Fusion et la réécriture de la centaine de modules de Fusion Applications (Finance, gestion du capital humain, projets, achats, supply chain management, CRM...).
Il s'agit ici à la fois d'une plateforme PaaS (plateform as a service) et SaaS (software as a service) hébergée et gérée par Oracle. « Tout le monde a un cloud, il nous en faut un », a surenchéri le PDG en mettant les rieurs de son côté. « Mais le nôtre est un peu différent : il est basé sur des standards de l'industrie et supporte une interopérabilité complète avec les autres clouds et avec vos datacenters sur site parce que nous partageons tous les mêmes standards ».
Services de base de données et services Java
Au premier niveau du cloud, on trouve un service de base de données et un service Java. Sur un second niveau, Oracle propose ses applications Fusion. « Vous pourrez prendre n'importe quelle base Oracle existante et la migrer vers le cloud, a assuré Larry Ellison. Vous pouvez aussi la ramener chez vous si vous voulez ou encore, la porter vers le cloud d'Amazon, et faire l'aller-retour autant de fois que vous voulez. Tout est portable parce que tout ce que nous faisons est standard. »
De même pour le service Java proposé. L'entreprise qui souhaite étendre son application par l'ajout de briques développera celles-ci en Java afin de pouvoir les porter dans tous les environnements supportant Java. « Cela peut être Amazon ou le cloud IBM », suggère le PDG d'Oracle.
« Méfiez-vous des faux clouds ! »
« En revanche, n'essayez pas de l'amener sur la plateforme Salesforce.com, cela ne fonctionnera pas. Même avec le rachat d'Heroku qui propose une version dérivée de Java. » Le matin même, Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, avait convié les journalistes dans un café proche du centre de conférences pour se plaindre de l'annulation, par Oracle, du keynote qu'il devait donner sur OpenWorld 2011. L'intervention de Salesforce.com avait été déplacée au lendemain, soit après l'annonce du cloud public d'Oracle, comme on le comprend maintenant. Pour cette fois, l'avantage est donc allé à Larry Ellison qui ne s'est pas privé d'entonner le couplet habituellement réservé à Marc Benioff.
« Méfiez-vous des faux clouds », a ainsi lancé le PDG d'Oracle, reprenant à son compte le fameux slogan de son ancien collaborateur. « Quelqu'un de très célèbre dans le monde du cloud l'a dit : Méfiez-vous des faux clouds ! Quel bon conseil ! », a lancé Larry Ellison. « De fait, il y a une énorme différence entre les vrais et les faux clouds. » Et de rappeler les standards de l'industrie sur lesquels le sien s'appuie : outre Java, BPEL pour l'intégration, XML et les web services. « Salesforce utilise Apex. Si vous utilisez Apex pour développer une application, vous restez dans Salesforce. Vous pouvez y entrer, mais pas en sortir ». La salle de quelque 10 000 personnes n'a pas boudé son plaisir à cette évocation, Marc Benioff ne perdant pas lui-même une occasion d'aller sur ce terrain.
Oracle cède lui aussi au réseau social
Larry Ellison a aussi évoqué la sécurité et expliqué que les données de chaque client étaient gérées dans une virtuelle machine séparée. « Pas de multi-tenant, mais des bases de données séparées et sécurisées. Le multitenancy était une bonne solution il y a dix ans. Maintenant, vous pouvez disposer de ressources à la demande parce que l'environnement est virtualisé ». Les services communs proposés dans le cloud public d'Oracle incluent la gestion des ressources, l'isolation des données, la sécurité, l'intégration et l'échange de données, la recherche de virus, la gestion des listes blanches, ainsi que des services centralisés de surveillance des applications. Dans son cloud, Oracle va aussi donner accès à des bases d'informations, comme celle de Dun & BradStreet.
Les fonctions de réseau social sont intégrées aux applications Fusion.
Enfin, le PDG a également annoncé l'arrivée d'un réseau social intégré à ses applications Fusion. Une évolution que l'éditeur n'avait originellement pas inclus dans ce projet mais rendue nécessaire par l'adoption de ces modes de communication. L'accueil réservé au réseau social Chatter, de Salesforce.com, n'a peut-être pas non plus été étranger à l'arrivée de ces fonctions dans le cloud d'Oracle. (Mise à jour) Pour l'instant, seules les offres Fusion CRM et Fusion HCM sont disponibles dans le cloud. Le réseau social et les services Java et de base de données ne le sont pas encore, mais on peut s'enregistrer en ligne pour être alerté quand ils le seront. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités proposées (Fusion CRM, Fusion HCM, Social Network, service Java, service Database) : http://cloud.oracle.com.
Sur OpenWorld 2011, Larry Ellison a terminé sa conférence en réalisant lui-même, seul sur scène, une démonstration d'une application de CRM dans le cloud, sur tablette et sur PC, en prenant largement appui sur les nouvelles fonctions de réseau social.
La tarification du cloud public d'Oracle sera basée sur un abonnement mensuel et chaque service pourra être acquis indépendamment des autres.
Illustration principale : Larry Ellison, PDG d'Oracle, sur OpenWorld 2011 lors de l'annonce de son cloud public (crédit : MG)
OpenWorld 2011 : La vision stratégique d'Oracle se fait attendre
Dans sa conférence inaugurale, Larry Ellison a présenté une nouvelle appliance baptisée Exalytics et dédiée à l'analyse de données. Un produit fort similaire à l'offre de SAP et de son boîtier HANA. Exalytics est basée sur du matériel Sun et équipé d'un téraoctet de RAM et d'un processeur Intel Xeon E7-4800 à 40 coeurs. S'appuyant sur le traitement des données en mémoire (in-memory) et le parallélisme, elle permet des gains en performance importants (facteur 20) pour l'analyse de données et le reporting par rapport à des serveurs standard. Idéalement employée conjointement avec l'appliance Exadata database machine, Exalytics peut analyser les données d'une base relationnelle, mais aussi des données non structurées (DB2, Netezza, SAP warehouse).
Pour les données non structurées justement, Oracle a poursuivi sur sa lancée lundi en annonçant une Big Data Appliance. Comme les autres systèmes optimisés d'Oracle (Exadata datables machine, Exalogic pour les applications, Exalytics pour la bi), le boîtier combine "les avantages du prix du disque, des IOs de la mémoire flash et la vitesse du DRAM", a souligné Thomas Kurian, Executive VP Product Development d'Oracle. En ce qui concerne plus spécifiquement le traitement de grands volumes de données non structurées (le big data), l'appliance présentée lundi supporte Hadoop, ainsi que des outils Hadoop et un "Hadoop Loader" facilitant l'intégration des données non structurées réduites dans une base Oracle. L'appliance "big data" est également munie d'une base Oracle noSQL.
Mark Hurd promet du "contexte"Suite à la présentation-vedette de Larry Ellison dimanche soir, les commentaires sur la toile étaient plutôt maussades. Vu l'essor du touche-à-tout Oracle et ses attaques contre Google/Android et HP, beaucoup attendaient que la société donne une vision générale de sa stratégie. Des espoirs déçus, Larry Ellison offrant une conférence plutôt technique focalisée sur les produits et les nouveautés. Les échos pour le moins mitigés ont toutefois fait réagir la société, Mark Hurd, Président d'Oracle, ayant promis lundi d'apporter "du contexte". A suivre.
ICTJournal.ch (...)(03/10/2011 09:45:29)OpenWorld 2011 : Avec Exalytics, Oracle analyse des To de données en mémoire
Après les machines Exadata et Exalogic Elastic Cloud, combinant matériel et logiciels pour optimiser la gestion des bases de données (pour l'une) et des applications sous Java (pour l'autre), on se doutait qu'Oracle n'en resterait pas là. A quelques indices avant-coureurs (notamment une phrase du président Mark Hurd lors du lancement de la Database Appliance), on pressentait que des ajouts seraient faits à cette gamme à l'occasion d'OpenWorld (du 2 au 6 octobre à San Francisco). De fait, un troisième produit y a fait son apparition, sous le nom d'Exalytics. Comme ce dernier le laisse deviner, la machine est cette fois-ci optimisée pour les analyses de données, qu'elle réalise en mémoire. « Elle délivre des résultats instantanés, en moins de temps qu'il ne faut pour saisir sa question », a décrit dimanche soir le PDG du groupe, Larry Ellison.
« Oracle parallélise tout »
Le fondateur d'Oracle a annoncé le produit Exalytics en deuxième partie d'un keynote d'ouverture intitulé « Extreme Innovation » au cours duquel il a largement décrit les mérites des actuelles architectures Exadata (au stockage hiérarchisé entre disques durs, DRAM et Flash) et Exalogic Elastic Cloud où tout est parallélisé : le matériel (serveurs, réseau, stockage) et le logiciel (machines virtuelles, OS, bases de données et middleware). Avec au bout, des données qui transitent dix fois plus vite entre les bases de données et les serveurs de stockage. Larry Ellison est aussi revenu sur l'annonce du serveur SuperCluster à base de processeurs Sparc T4 qu'il a confronté au serveur P795 d'IBM (PowerPC 7). Les caractéristiques listées par le PDG (nombre de processeurs, de coeurs, stockage totalisé) donnent l'avantage à Oracle, mais Larry Ellison insiste surtout sur les performances comparées de la bande passante du stockage qu'il estime 7,6 fois plus rapide sur son serveur (336 Gb/s), et sur le nombre d'entrées/sorties par seconde (IOPS) qui serait huit fois supérieur (9 600 000).
Exalytics fonctionne avec Exadata
La machine Exalytics associe elle aussi de façon étroite le matériel et le logiciel, de façon à optimiser les échanges de données et leur traitement. D'une part, elle repose sur quatre processeurs Intel Xeon à 10 coeurs fonctionnant en parallèle, une mémoire vive physique de 1 Téraoctet, pouvant accueillir de 5 à 10 To de données compressées, et une connexion InfiniBand de 40 Gbps vers une machine Exadata. Car Exalytics est bien sûr conçue pour fonctionner avec Exadata, avec laquelle l'échange de données est accéléré lors des requêtes. La compression des données passées en mémoire se fait à la cadence de 200 Go par seconde. D'autre part, elle exploite, en mémoire, des versions parallélisées de la suite décisionnelle OBI (Oracle Business Intelligence), de la base multidimensionnelle Essbase et de la base de données en mémoire d'Oracle, TimesTen, rachetée en 2005.
L'architecture matérielle d'Exalytics
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Un cache « heuristique » qui s'adapte
« Ne raisonnez plus en termes de temps de réponse », a poursuivi hier Larry Ellison. Il décrit un processus où la machine devine la question posée et livre sa réponse avant que sa saisie ne soit achevée, en modifiant sa réponse instantanément si la question ne correspondait pas à son anticipation. L'analyse en mémoire s'appuie sur un cache « heuristique » qui décide ce qu'il doit conserver en mémoire en fonction des analyses qui sont réalisées.
Un cache qui décide ce qu'il doit garder
« Exalytics n'analyse pas seulement les données relationnelles et multidimensionnelles, mais aussi les données non structurées, dans tous types d'associations, a encore indiqué le PDG d'Oracle. « Lorsque vous avez des réponses instantanées, vous utilisez un autre type d'interface », a-t-il aussi ajouté. Une visualisation interactive des données qui fournirait « les clés pour analyser à la vitesse de la pensée », suggère Oracle. Une démonstration d'Exalytics doit être donnée lundi, au cours de laquelle sera présentée cette interface qui fonctionnera de la même façon sur un PC et la tablette iPad d'Apple.
Illustration : Larry Ellison, PDG d'Oracle, présente Exalytics sur OpenWorld 2011 (crédit : MG)
(...)(29/09/2011 14:35:36)Cloud Personal : Microstrategy cible les utilisateurs Excel
MicroStrategy espère que, avec le service Cloud Personal, offert gratuitement pour l'instant, son logiciel de business intelligence (BI) trouvera un public auprès des utilisateurs de Microsoft Excel qui souhaitent élargir leur environnement de travail. Pour utiliser Cloud Personal, actuellement disponible en version bêta publique, rien de plus simple : après avoir créé un compte pour accéder au service, les utilisateurs envoient leurs données vers le datacenter de MicroStrategy, pour ensuite les exploiter à l'aide d'une série d'outils de visualisation et enfin les partager éventuellement avec d'autres personnes via les sites de réseautage social ou par mail.
Ce service de création de tableaux de bord personnels en mode hébergé prêt à l'emploi accepte des fichiers Microsoft Excel et les organise en tableaux. Une contrainte, la première ligne de chaque colonne doit être identifiée par un titre. Par ailleurs, « pour le moment, les fichiers comportant des tableaux croisés dynamiques, ou d'autres formats de fichiers, ne sont pas traités », comme l'a expliqué Microstrategy dans une FAQ. « Cloud Personal peut notamment travailler avec des ensembles de données publiques, comme celles que l'on trouve sur des sites institutionnels du genre Data.gov (nom adopté aux Etats-Unis), » a ajouté Microstrategy. Grâce à un framework de sécurité, les utilisateurs peuvent déterminer qui a le droit de voir leurs rapports et révoquer les autorisations données à un individu pour voir ses tableaux de bord à tout moment. La solution tourne entièrement dans l'interface d'un navigateur Internet, et ne nécessite pas d'installation locale. Cependant, elle a besoin du Player Flash d'Adobe pour fonctionner. MicroStrategy a prévu, pour les possesseurs d'iPad, une application mobile gratuite qui leur permet de télécharger les fichiers PDF et voir les tableaux de bord créés avec Cloud Personnal.
Une adoption par le gratuit
Microstrategy aimerait inciter les utilisateurs à soumettre « leurs tableaux de bord les plus pertinents» sur un site web, et en faire profiter tout le monde. Environ 20 modèles de tableaux de bord ont déjà été mis en ligne sur le site. Cloud Personal prend un peu exemple sur des entreprises comme Tableau, qui a offert pendant un certain temps une version gratuite de ses outils de visualisation de données. L'objectif est de sensibiliser les utilisateurs au produit et de rendre ses fonctionnalités indispensables, pour ensuite vendre des licences payantes aux entreprises qui les emploient.
MicroStrategy poursuit ainsi sa stratégie de fournir des services de BI prêts à l'emploi et de proposer des outils que les salariés d'une entreprise peuvent adopter sans passer par le service informatique.
Une solution IBM pour gérer les places de parking dans les villes
« Les systèmes de gestion des villes sur les capacités de stationnement sont assez inefficaces », a déclaré Vinodh Swaminathan, directeur des systèmes de transport intelligents d'IBM. « Pensez à une place de stationnement comme un actif fiscal. Avec la possibilité d'analyser ces actifs, nous pouvons les gérer beaucoup plus efficacement » précise le dirigeant. En collaboration avec Streetline, société basée à San Francisco, qui propose des capteurs de distance, IBM a donc créé une plateforme. Les capteurs sont capables de déterminer si un espace de stationnement est occupé par une voiture. IBM fournit le logiciel d'analyse via un service cloud, qui agrège les données des capteurs pour comprendre comment les places de parking d'une ville sont utilisées au cours du temps.
Pour cette offre baptisée Smarter Parking Starter Kit, Streetline va intégrer deux capteurs pour chaque espace de stationnement. Le premier déterminera si une voiture occupe la place et le second lira le compteur, pour savoir si l'automobiliste a payé et pour combien de temps il reste au compteur. Les données collectées sont transmises à travers un réseau mesh sans fil. IBM utilise son logiciel de BI Cognos, pour analyser les données et générer des rapports et des statistiques visibles sur un tableau de bord et mis à disposition des autorités publiques. Big Blue a déjà intégré des rapports pré-définis, comme les recettes des parkings, l'efficacité opérationnelle des compteurs, calcul du temps d'occupation des places de parking ou cartographie des zones où les stationnements sont le plus utilisés. Les villes peuvent développer leur propre analyse en utilisant ces données. Ils pourraient ainsi optimiser les recettes des places de parking en appliquant une politique tarifaire plus adaptée. Ils peuvent anticiper la demande pour les places de parking et fournir des alternatives à proximité. Un tel système pourrait rendre les villes plus agréables pour les utilisateurs et les touristes.
A l'attention des automobilistes aussi.
Vinodh Swaminathan n'a pas révélé de prix pour le kit Starter Smarter parking, mais il se dit prêt à négocier les tarifs avec les villes qui souhaitent adopter ce système. Il a indiqué que ce programme fait gagner de l'argent aux villes grâce à la surveillance et la gestion de leurs espaces de stationnement. Plus tard, ce système pourrait aussi fournir des services plus avancés, comme la possibilité pour les utilisateurs d'étendre la durée de stationnement grâce à une application pour smartphone.
Côté automobiliste, ils peuvent bénéficier des données de Streetline via une application gratuite, appelée Parker, pour iOS et Android. Ce programme permet d'alerter le conducteur d'une place libre à proximité. (...)
Teradata prépare une appliance exploitant la base de données Aster
Teradata ajoute une option appliance à sa base analytique Aster pour renforcer ses atouts face à des solutions concurrentes telles que l'Exadata d'Oracle, Hana de SAP ou encore les offres Greenplum d'EMC. Le produit qu'il a annoncé hier à la conférence Strata, à New York, reposera sur la même infrastructure qui sous-tend l'ensemble des appliances de datawarehouse de Teradata. Il s'ajoute aux options existantes de la base de données Aster, proposées uniquement sous forme de logiciel, et pouvant être déployées dans le cloud, acquise avec le rachat de la start-up Aster Data Systems en mars dernier.
L'appliance annoncée devrait être disponible au premier trimestre 2012. Son prix n'est pas encore fixé, selon Randy Lea, vice-président du centre d'innovation Aster Data chez Teradata. Aster a surtout mis l'accent sur le support du framework de programmation MapReduce pour le traitement des gros volumes de données, de type « Big data », tels que ceux générés par les connexions web et les remontées d'informations provenant de capteurs. Ses outils SQL-MapReduce permettent aux utilisateurs de faire appel aux fonctions MapReduce à partir des logiciels de Business Intelligence ou de fonctions SQL standard.
Des modules MapReduce pré-construits
La version 5.0 d'Aster Database, également annoncée hier, apporte un certain nombre d'améliorations à ce framework, parmi lesquelles différents modules MapReduce pré-construits, notamment pour l'interprétation des comportements sur le web, pour l'attribution des tactiques de marketing (marketing attribution) et pour les analyses utilisant la méthode de l'arbre de décision. Les autres avancées portent sur la gestion des charges de travail et les performances SQL. Cette version 5.0 devrait être livrée en même temps que l'appliance au début de l'année prochaine, a indiqué Teradata.
Même si les bases de données d'Aster et de Teradata sont destinées aux mêmes traitements analytiques, elles ont des atouts différents et complémentaires, estime l'analyste Curt Monash, de Monash Research. Aster est meilleur sur deux points, selon lui. En premier, elle permet de faire des analyses complexes sur un mode recherche, à la suite de quoi on peut manipuler ces données et en tirer des conclusions qui viendront alimenter une base plus opérationnelle, qui peut être aussi analytique. L'un des points forts de Teradata, c'est justement d'exploiter les bases de données analytiques opérationnelles. « Dans bien des cas, il s'agit du meilleur choix à faire », considère Curt Monash en ajoutant que Teradata est une bonne solution pour réaliser une grande variété de tâches analytiques et plus spécialement dans le cas où il faut en combiner plusieurs.
Illustration : Parmi les applications de l'offre Aster figure des outils d'optimisation des démarches marketing (crédit : Aster Data).
Qliktech déploie ses solutions sur mobiles et outils sociaux
L'événement Qliktech Interactions 2011 a réuni les principaux partenaires, clients et prospects de la firme américano-suédoise à Düsseldorf. Au total, plus de 750 participants de la région Allemagne - Suisse-Autriche (D-A-CH) avaient fait le déplacement. En France, QlikTech a prévu d'organiser sa journée Business Discovery le 19 octobre au CNIT.
La journée a débuté par une présentation en plénum durant laquelle Lars Björk, CEO de la société, et Wolfgang Kobek, directeur pour la région D-A-CH, ont fait le bilan de l'année écoulée. Avec un chiffre d'affaires en croissance de 44%, une clientèle en hausse de plus de 30% et un personnel en augmentation lui-aussi de 30%, un bilan extrêmement positif a été tiré. Relevant que les produits développés par Qliktech s'adressaient aux entreprises de toutes tailles, des plus petites aux plus grandes, Lars Björk a annoncé un objectif d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires dans un délai de 3 à 5 ans. Il a également présenté la stratégie de croissance de Qliktech, qui passe notamment par un renforcement de ses relations avec ses partenaires par le biais de son programme Konnect. Alors que ses partenaires certifiés apportent aujourd'hui déjà plus de 50% du chiffres d'affaires de la firme, un objectif à terme a en effet été fixé à 60%.
Explorer seul ses donnéesLars Björk a également présenté les fonctionnalités principales de Qlikview 2011, qu'il qualifie d'outil de «Business Discovery» plutôt que de «Business Intelligence» au vu des possibilités pour l'utilisateur métier d'explorer seul ses données. Les aspects ludiques (présentation en mode Apps), sociaux (partage de rapports, annotations etc), mobiles et instantanés du produit ont en outre été mis en avant.
Le reste de la journée a été consacré à des études de cas présentées par différents clients, à l'instar des entreprises suisses Kühne & Nagel et Holcim.
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