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(31/03/2010 14:51:39)
L'USF prépare un livre blanc sur l'outil SAP Solution Manager
Pour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux, président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du travail collaboratif.
Ce fut aussi l'occasion d'une première apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ».
L'USF s'emploie à maîtriser Solution Manager
A l'instar des deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise heureuse'.
Dans un point d'étape sur les travaux en cours à l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP, est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux utilisateurs (jusqu'au 23 avril 2010). Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations d'experts de la matinée.
Illustration, Jean Leroux, président de l'USF, D.R.
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« Nous avons besoin de vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise, les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les services de l'Enterprise Support [le contrat de maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »
Un outil d'analyse du réseau social pour l'USF
Un peu plus tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web, l'application SNA (Social network analyser), développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects.
Celle-ci fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes. Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/), encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et imaginer des mises en oeuvre concrètes.
Sur le Printemps de l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés. Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version). Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage Epita). (...)
Un pilotage des coûts RH plus fin chez Bolloré Logistics
A l'invitation de l'éditeur Information Builders, Christophe Lebrun, Reporting Manager chez Bolloré Logistics et Florence Decatra, responsable applicatifs ressources humaines, ont présenté jeudi 25 mars leur projet Rhea de pilotage des coûts liés aux ressources humaines au sein de leur entreprise. Bolloré Logistics est un spécialiste du commissionnement de transport, de la manutention portuaire, du stockage et de la distribution présent dans 90 pays et générant 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 60% de ses coûts sont liés aux ressources humaines, d'où l'importance de les piloter.
Le projet Rhea a été co-piloté par la DRH et la DAF et a suivi la création, fin 2008, d'un poste de contrôleur de gestion sociale, issu du contrôle de gestion mais ayant une dimension ressources humaines. Pour la DAF, il s'agissait de « comprendre la facture des frais de personnel » en y intégrant les factures d'intérim, la masse salariale pure, les avantages en nature, certains retraitements comptables, etc. Ainsi, la rentabilité de l'entreprise pouvait être mieux suivie et les différentes entités rendues capables de se benchmarker. La DRH avait, elle, besoin de pouvoir piloter la politique de rémunération, d'embauche, de négociations collectives... Enfin, les directions opérationnelles devait disposer d'un outil pour maîtriser l'un des « leviers essentiels de leur performance ».
Bien entendu, il existait un pilotage avant le projet Rhea mais les données étaient peu partagées et très hétérogènes. La définition même du terme « effectif » ne renvoyait pas au même concept selon l'interlocuteur. L'essentiel du pilotage se faisait au travail d'extraction et de retraitements de la paye gérée sous HRAccess. Or la paye est une source de données incomplète, la facture des intérimaires n'y figurant pas par exemple. Le projet a donc consisté a compléter les extractions pures de la paye par des extractions issus d'autres logiciels de gestion. La gestion des extractions se fait en mode batch mensuel. Les masses concernées étant considérables, l'objectif était de disposer des éléments en J+6. Les premiers éléments ont été mis en oeuvre début 2009 et Rhea dispose à ce jour de 80 utilisateurs en France, contre 300 dans le monde au terme du déploiement.
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La multiplicité des sources de données imposait de d'abord mettre en oeuvre un outil d'intégration. En l'occurrence, Bolloré Logistics disposait de Microsoft SQL Server et de l'outil d'ETL SSIS intégré. C'est donc sous cet outil que la base de données de consolidation a été mise en place. La couche décisionnelle a été l'objet d'une mise en concurrence approfondie entre Webfocus de Information Builders et Business Object de SAP. Techniquement, aucun critère discriminant n'a pu être réellement relevé. Webfocus était handicapé par l'absence de compétences internes suffisantes chez Bolloré sur ce produit. Malgré tout, il a été choisi parce qu'il était capable de gérer le mode déconnecté, la saisie manuelle de données complémentaires, qu'il disposait d'un cube OLAP intégré et, surtout, que son éditeur pouvait aussi être son intégrateur. Ainsi, il a été possible de faire développer un panneau d'administration utilisable par le contrôle de gestion et la DRH pour 95% des opérations d'administration, celles qu'elles étaient en mesure de réaliser sans intervention de la DSI.
Le projet Rhea permet de traiter des masses mais aussi de descendre jusqu'à l'individu (en fonction des droits de chaque opérateur). Pour l'heure, le projet permet de réaliser des analyses d'effets par type d'évènement (évolutions réglementaires, gestion des ressources...). A terme, il permettra d'analyser les effets reports d'une décision prise à un moment donné et les écarts entre le prévu et le réalisé.
Les analyses portent bien sûr sur la productivité mais aussi sur l'absentéisme, les frais d'intérim, les heures supplémentaires, les accidents du travail (gravité, fréquence, localisation...), les salaires (et les augmentations collectives comme individuelles)... Ces analyses ont lieu en euros et/ou en équivalents temps plein, avec les redressements adéquats (par exemple, répartition du treizième mois). D'autres analyses sont également envisagées ultérieurement. (...)
Pour structurer sa croissance, Webhelp unifie son reporting avec Cornerstone
Spécialiste de l'externalisation de la gestion des relations clients? Webhelp possède vingt sites de production dans trois pays (France, Maroc, Roumanie). Il s'agit essentiellement de centres de contacts réalisant 55% d'appels entrant, 20% d'appels sortant et 25% de communication asynchrone (e-mail, courrier...). Avec 6300 collaborateurs (dont 1700 en France), il réalise aujourd'hui environ 150 millions d'euros de chiffre d'affaires par an contre seulement 6 millions en 2003. Cette croissance très soutenue lui a donné un véritable besoin de structuration. L'unification de son reporting fait partie des outils mis en oeuvre à cette fin, à côté de démarches plus de management (certification ISO 9001, labels de responsabilité sociale, démarche de fidélisation des employés, etc.).
Mettre de l'ordre dans le reporting
« On peut toujours continuer à produire des rapports d'activité chacun dans son coin mais, en 2008, nous avons voulu plus de réactivité et mettre en oeuvre un langage commun à l'ensemble de la société : en réunion, nous perdions trop de temps à confronter des chiffres en devant discuter sur leurs sources et leurs significations » indique François Taithe, directeur administratif et financier de Webhelp. La structuration de la croissance supposait donc de mettre de l'ordre dans le reporting. Il fallait notamment que tous les managers puissent disposer de chiffres identiques pour prendre des décisions appropriées à la bonne marche de l'entreprise.
Les données utilisées sont des données de production. Grâce à des données financières adjointes, elles sont valorisées en euros. En interne, cela concerne l'activité réelle des centres de contact, le taux de marge, les écarts sur objectifs et des éléments pour comprendre les raisons de ces écarts afin, le cas échéant, de les réduire. Vis-à-vis des clients, les extraits des données permettent de négocier et d'ajuster les ressources affectées à chaque contrat avec une grande réactivité, les chiffres étant disponibles d'un jour sur l'autre.
François Taithe explique encore : « notre modèle économique repose sur du paiement au contact effectif (comme un appel téléphonique). En fonction des prévisions du client, nous planifions les moyens adéquats avec une couverture de 120%. Mais si les prévisions se révèlent fausses, soit nous avons affecté des équipes trop importantes qui sont donc insuffisamment productives ; soit au contraire les équipes sont insuffisantes et nous ratons des opportunités sans oublier l'impact négatif sur la perception de la relation entre notre client et son propre client. »
Illustration Webhelp D.R.
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Après un appel d'offres très classique, Webhelp a choisi la solution de décisionnel proposée par Cornerstone associé à Orange Business Service. La solution proposée vient en effet du monde des centres de contacts et a été donc été conçue spécifiquement pour ce métier par des spécialistes.
En l'occurrence, il s'agit de iReady, une verticalisation basée sur Business Object. Iready récupère ses données dans une base SQL qui, elle-même, est alimentée par les différents outils du SI de l'entreprise : la téléphonie, la GRC d'Avaya, la GRH de PeopleSoft (rachetée par Oracle), la planification d'InVision, etc. « Nous avons notamment apprécié une très bonne ergonomie et les systèmes d'alertes renvoyant sur nos Blackberrys » indique François Taithe.
Au delà de la connaissance a posteriori de l'activité, l'outil mis en place permet de gagner du temps dans la facturation (issue d'un coût unitaire multiplié par le nombre de contacts) et surtout de réaliser des anticipations de chiffres d'affaires et de marges en extrapolant à partir d'une période de référence de quelques jours. François Taithe se réjouit : « le pilotage de notre activité ne se fait donc pas seulement d'un jour sur l'autre mais également dans la durée ».
Un projet qui a été bien au delà de la prévision initiale
Le projet a été piloté par la DAF et non pas par la DSI parce que, initialement, il ne s'agissait que d'un projet très financier qui a, au fil du temps, dérivé très au delà, bénéficiant aussi désormais directement aux divisions opérationnelles. D'un petit projet interne à la DAF, le décisionnel est devenu un projet intégré et stratégique associant tous les niveaux de l'entreprise, de la direction générale aux niveaux opérationnels.
Si la DAF a réalisé le pilotage, il y a eu évidemment une forte collaboration de toutes les entités concernées, à commencer par la DSI et les unités opérationnelles. « Un tel projet ne peut aboutir qu'avec une adhésion forte de toute l'entreprise et nous avons apprécier que Cornerstone délègue quelqu'un pour nous accompagner à cette fin » juge François Taithe.
Le coût global du projet a été estimé en dessous de 200 000 euros et son retour sur investissement, basé sur des gains de productivité, à moins de six mois.
Les clubs utilisateurs d'Oracle veulent du concret
L'Aufo, l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, a tenu ce lundi 22 mars sa conférence annuelle, à Paris. Les sujets liés à l'intégration de Sun ne sont pas encore à l'ordre du jour, le club préférant aborder des préoccupations plus immédiates (les impacts de la crise sur les départements IT, les retours d'expérience...) ou revenir sur certaines problématiques propres à l'offre d'Oracle (la dématérialisation dans l'E-Business Suite, le support, AIA, CRM On Demand ou encore, la technologie 11G). Le feu vert donné pour le rachat de Sun ne remonte qu'à deux mois et l'Aufo attend que le rapprochement se concrétise pour en parler. « C'est encore récent, il faut d'abord que l'on nous prouve qu'il y a quelque chose au-delà des annonces », considère Jean-Jacques Camps (photo), DSI d'Air Liquide Ingénierie et président du club. Pour autant, l'Aufo est loin de se désintéresser de la question et l'association n'a pas attendu que l'autorisation de rachat soit accordée par Bruxelles pour essayer de créer un groupe d'utilisateurs Sun ; sans succès encore, mais c'est l'un des objectifs de l'année en cours.
Des groupes Sunopsis, Hyperion et bientôt BEA
En 2010, le club souhaite étendre l'activité de sa communauté. Un groupe BEA va notamment se constituer qui s'ajoutera aux autres groupes déjà créés au sein de l'Aufo pour accueillir les utilisateurs des offres rachetées par Oracle, comme Siebel, Sunopsis ou Hyperion. Seuls les clubs JD Edwards et PeopleSoft gardent une indépendance de fonctionnement tout en s'appuyant sur la même délégation générale. Ils participent notamment à la conférence annuelle. « Nous avons longuement discuté de la fusion de nos trois groupes, mais nous aurions risqué de perdre une partie de l'implication des personnes », explique Jean-Jacques Camps. Favoriser l'échange entre ses membres reste l'une des priorités de l'Aufo, en restant centré sur « la vraie vie et pas forcément sur la dernière version d'un produit ou le PowerPoint sur lequel tout va bien, alors qu'en réalité le spécifique reste souvent obligatoire », rappelle le président de l'association qui insiste sur la totale indépendance de son organisation vis-à-vis de l'éditeur de Redwood Shores.
Photo : Jean-Jacques Camps, président de l'Aufo
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Le club compte 800 personnes représentant une centaine d'entreprises et d'administrations, les deux tiers situées en Ile-de-France, un quart dans les autres régions et le reste hors de France (en Belgique et en Suisse). En 2009, un nouveau groupe a été lancé en Algérie. Le Maroc devrait être le prochain objectif d'extension. « Plus nous serons nombreux, plus fructueux seront les échanges. Du moment que l'on utilise la même langue de travail, que l'on se trouve dans une zone géographique qui n'oblige pas à des déplacements trop longs pour participer aux événements et que l'on se retrouve autour de préoccupations métiers communes », souligne Jean-Jacques Camps.
Des formations pragmatiques
En pratique, les membres se voient proposer une vingtaine de commissions par an sous forme de deux demi-journées thématiques ponctuées de témoignages. « Nous n'évoquons pas les lendemains qui chantent mais les mises en oeuvre qui existent ». Parmi les sujets récurrents : Comment produire un projet international et comment effectuer une montée de version. Parallèlement, des groupes de travail rassemblent des utilisateurs toute l'année autour d'une problématique commune : le CRM dans le secteur pharmaceutique, le secteur public, les systèmes géographiques... Enfin, tous les 3e jeudis du mois, une webconférence propose de découvrir un produit pendant l'heure du déjeuner (récemment, le User Productivity Kit, un logiciel de formation).
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Pour la troisième année, la remise des trophées a constitué le point d'orgue de la conférence annuelle des utilisateurs francophones d'Oracle. « Ils viennent apporter reconnaissance et visibilité aux projets efficaces et astucieux qui ont fait leur preuve depuis trois à six mois », met en avant Jean-Jacques Camps. Sur les douze dossiers finalistes du crû 2010, les quatre retenus l'ont été sur des critères de création de valeur, de mesure du bénéfice pour les utilisateurs, d'innovation et de créativité, a rappelé Françoise Hemery, la présidente du club JD Edwards en les présentant.
Un trophée pour une architecture Oracle RAC 11g Extended
Le Groupe Hospitalier du Havre s'est vu décerner le Prix de la technologie. Avec l'aide de la SSII Digora, il a mis en place une architecture Oracle RAC (Real application cluster) 11g 'étendue', composée de trois clusters (un de six noeuds et deux de deux noeuds), répartis sur deux datacenters et permettant une réplication totale. Chaque serveur dispose de son propre SAN. Cette application à haute disponibilité, en production depuis un an et demi pour traiter le dossier médical du patient, est désormais utilisée aussi par le SAMU.
24 mois pour déployer l'ERP E-Business dans une PME
Le trophée Application a été remis à Altis Semiconductor pour son application de GMAO (gestion de maintenance) transactionnelle et décisionnelle centralisée sur PeopleSoft et intégrée au SI de gestion.
Le Coup de coeur du Jury est allé à Teisseire, pour son déploiement « rapide et pratique » de l'ERP JD Edwards. Enfin, le Grand Trophée d'Oracle est revenu à l'éditeur de logiciels Bodet, une PME de 500 personnes qui, en 2004, alors que son SI reposait sur de nombreux développements spécifiques, a décidé de migrer vers un ERP. L'entreprise a déployé tous les modules de la E-Business Suite en 24 mois.
Chaque année, le lauréat du Grand Trophée est invité à se rendre à la grand'messe d'Oracle, OpenWorld, qui se tient à San Francisco, au Moscone Center. L'édition 2010 se tiendra du 19 au 23 septembre prochain. L'an dernier, le trophée avait été remporté par Webhelp et en 2008, par Soletanche-Bachy (voir ci-dessous son témoignage sur OpenWorld).
(...)(23/03/2010 10:03:27)Le SaaS progresse en décisionnel
Le Saas est certes un modèle nouveau, imparfait dans bien des cas, cela n'empêchent pas les décideurs de lui confier des missions stratégiques. Ainsi, 52% des répondants à une récente enquête menée par Kelton Research à travers le monde ont confié leur GRC en tout ou partie à un prestataire SaaS et 47% l'ont fait pour le décisionnel. Or ces éléments sont considérés par les mêmes répondants comme particulièrement différenciateurs des concurrents (respectivement à 40% et 37%). Des fonctions plus banalisées sont largement derrière (comme le PGI par exemple ou même le collaboratif).
Le SaaS est une nouveauté : 60% des répondants l'utilisent depuis moins d'un an. Mais un tiers utilisent cependant trois fournisseurs ou plus. 62% comptent même accroître leur usage du SaaS.
Cependant, le SaaS est loin d'être parfait
Tout d'abord, les entreprises se méfient de cette nouveauté, même si 90% s'estiment satisfaits du niveau de réussite d'un projet SaaS. Si 65% estiment avoir un ROI raisonnable de leur usage du SaaS, 54% ont fait une étude plus pointue du modèle financier que s'ils avaient eu recours à une solution plus classique.
Surtout, la fiabilité des prestataires SaaS est clairement en cause. 30% ont perdu au moins une journée de travail à cause d'une défaillance du prestataire.
Gestion de la relation client : Pegasystems rachète Chordiant
L'Américain Pegasystems, spécialisé dans les outils de gestion des processus métier appliqué à la relation client (CRM), rachète son compatriote Chordiant, fournisseur de solutions et services de CRM. Celui-ci se voit offrir 5 dollars par action ce qui le valorise à 161,5 millions de dollars. En décembre dernier, le Californien Chordiant (la société est basée à Cupertino) avait déjà reçu une offre de rachat, d'un montant de 105,1 millions de dollars, émanant de CDC Software (qui édite notamment le logiciel de CRM Pivotal, ainsi que l'ERP Ross Enterprise). L'opération n'a pas abouti, l'offre ayant été refusée par les actionnaires. Les solutions de Chordiant permettent aux entreprises qui gèrent un important portefeuille de clients d'interagir avec chacun de façon personnalisée et « intelligente », en temps réel, au travers de l'ensemble des canaux de contacts, en particulier le centre d'appels. L'agent ou l'opérateur est guidé dans sa conversation avec le client en tenant compte des précédentes interactions, mais aussi des réactions de son interlocuteur, de ses réponses et, même, de son humeur.
Des solutions verticales dans la santé et l'assurance
Pour Ray Wang, analyste d'Altimeter, le rachat opéré par Pegasystems est pertinent puisque Chordiant vend des produits centrés sur les processus de CRM. Il souligne par ailleurs que les éditeurs ont tous les deux développé et mis l'accent sur des solutions verticales, notamment dans les secteurs de la santé et de l'assurance. « La gestion de la relation client n'obéit pas à des processus figés comme la finance. Il faut s'adapter aux besoins des interlocuteurs, rappelle l'analyste. Cela implique de déployer des processus complexes, reposant sur des règles, en particulier dans l'assurance. Si le client va au-delà de ce qui est prévu, comment faut-il réagir, que doit-on lui répondre ? » Les deux éditeurs ont déjà des comptes en commun, tels que Citibank, précise Alan Trefler, PDG de Pegasystems. Chez ce client, Chordiant est utilisé par le service client qui reçoit les appels entrants et les logiciels de Pegasystems servent à gérer les processus métier appliqués aux réclamations liées aux cartes de crédit. Pegasystems est l'un des derniers acteurs indépendants du BPM après le rachat de Savvion par Progress Software et de Lombardi par IBM. Photo : Chordiant (...)
Décisionnel : accéder aux rapports BIRT depuis son iPhone
Les utilisateurs des outils de reporting BIRT vont pouvoir consulter leurs rapports depuis leur iPhone. L'éditeur de solutions décisionnelles Actuate, qui est à l'origine du projet Open Source BIRT -business intelligence and reporting tools- basé sur Eclipse, propose gratuitement sur l'App Store, l'outil BIRT Mobile Viewer. Ce dernier va permettre d'accéder aux rapports qui auront été stockés sur la plateforme de partage en ligne BIRT OnDemand, environnement pouvant être lui-même gratuitement testé pendant trois mois. Les contenus BIRT pourront être marqués pour s'assurer du mode d'affichage le plus adapté (portrait ou paysage) sur le terminal. On secoue l'iPhone pour revenir à l'écran d'accueil et sélectionner un nouveau rapport à explorer. (...)
(09/03/2010 11:10:31)Lu pilote ses promotions avec un décisionnel adapté
Selon une étude Iri France, en 2009, 17,2% du chiffre d'affaires de la grande distribution concerne les opérations promotionnelles. Si les ventes sous promotion sont d'importance croissante, leur gestion est particulièrement complexe pour les services commerciaux des fournisseurs de la grande distribution, particulièrement dans l'agro-alimentaire. La difficulté réside notamment dans la nécessité de traiter en temps réel un grand nombre d'informations pour que l'industriel optimise ses propres campagnes afin d'accroître son chiffre d'affaires. Dates, mécaniques et produits concernés d'un plan de promotion doivent être appréhendés synthétiquement pour couvrir les besoins de gestion, de communication et d'organisation des industriels. Les vendeurs terrain doivent également pouvoir disposer des informations en temps réel afin d'être pro-actif auprès des grands distributeurs. Pour atteindre ces objectifs, Lu a donc choisi l'offre progicielle de Business Intelligence de l'éditeur français Tilbury. L'éditeur décrit ainsi les fonctionnalités fournies à Lu : « Le planning promotionnel permet une vision synthétique et graphique de l'activité en cours et à venir sur toutes les enseignes. L'utilisateur sélectionne une enseigne et cible son action en filtrant les dates de remontées et les dates de consommations du prospectus ou autres supports. Une fois l'opération choisie, l'ensemble des produits ouverts sur cette opération apparaît et un plan de vente est généré automatiquement. La fonction reporting de l'outil permet une diffusion et une consultation en temps réel des informations portant sur la revente (en CA et en UVC) par la Direction Nationale des Ventes et le service prévisions des ventes. » Le coût global du projet n'a pas été communiqué. (...)
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