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Décisionnel
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(28/04/2010 14:22:48)
Trimestriels SAP : les ventes et la marge progresse
Après un exercice 2009 difficile qui s'est achevé au 31 décembre sur un chiffre d'affaires en repli de 9%, SAP fait meilleure figure. Sur les trois premiers mois de l'année, les ventes de licences de l'éditeur allemand ont progressé de 11%, à 464 M€, par rapport à l'an dernier. Même progression pour le chiffre d'affaires issu de la maintenance qui s'établit à 1,39 M€. Les dirigeants ont tenu à souligner cette « croissance à deux chiffres » en commentant les résultats lors d'une conférence téléphonique. Si le CA total n'augmente que de 5% sur le trimestre, à 2,5 M€, c'est que les revenus issus des services ont reculé de 14%, à 557 M€. Rien de surprenant, explique Werner Brandt, le directeur financier de SAP, puisque cette activité est directement liée aux ventes de logiciels (en baisse en 2009).
Brésil, Asie et Europe en hausse
« Le marché s'améliore de façon globale », a commenté Bill McDermott, co-PDG de la société, en précisant au passage que la majorité des clients choisissaient de passer au contrat de maintenance Enterprise Support (sans y être contraints, désormais). Le dirigeant a rappelé que la société dominait toujours le marché décisionnel depuis le rachat de Business Objets. Il signale aussi de bonnes ventes sur le marché des PME et une reprise des contrats importants, supérieurs à 5 M$ qui ont doublé par rapport à l'an dernier.
Par zones géographiques, les performances diffèrent. Les revenus des logiciels et de la maintenance ont progressé de 13% en Europe/Afrique/Moyen-Orient et de 25% en Asie/Pacifique, mais seulement de 8% sur le continent américain. Aux Etats-Unis, elles enregistrent +2%, à taux de change courant, contre 25% sur les autres pays du continent. Au Japon, les ventes reculent de 8%.
En dépit des bons résultats du trimestre et de l'amélioration du contexte, SAP ne relève pas ses prévisions pour l'année fiscale : entre +4% et +8% sur le chiffre d'affaires logiciels et revenus associés (8,2 Md€ en 2009). Et une marge opérationnelle (non IFRS) située entre 30 et 31% à taux de change constant (27,4% en 2009)
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Les dépenses opérationnelles impactent la marge
SAP communique un bénéfice après impôts de 387 M€, contre 196 M€ au premier trimestre 2009, soit une augmentation de 97%. Le bénéfice net n'est pas indiqué en tant que tel. Il se montait à 204 M€ au premier trimestre 2009. Le bénéfice par action s'élève à 0,33 € contre 0,17 € l'an dernier, soit +94%.
Les dépenses opérationnelles de l'éditeur ont baissé de 7% à 1,952 M€. L'an dernier, les charges de restructuration entrainées par les réductions d'effectifs se montaient à 166 M€. Le bénéfice opérationnel remonte donc sensiblement, de 81%, à 557 M€, sur ce premier trimestre 2010. La marge opérationnelle correspond à 22,2% du chiffre d'affaires total (contre 12,8% l'an dernier). SAP précise de surcroît qu'elle a malgré tout été écornée de 1,4 point par 36 M€ de dépenses, notamment en raison des réorganisations opérées. Au cours du trimestre, l'éditeur s'est séparé de son PDG, Léo Apotheker, remplacé maintenant par deux co-PDG, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott. Il a aussi, dans ce mouvement de réorganisation, remercié ou laissé partir plusieurs autres collaborateurs.
2,30 Md€ de liquidités nettes
Le flux de trésorerie a baissé de 44%, passant de 1,39 Md€ à 772 M€. SAP explique qu'il a repoussé la facturation de la maintenance jusqu'à ce que les clients décident, courant mars, du choix de leur contrat (Enterprise Support ou Standard Support). Au 31 mars, SAP disposait de liquidités nettes de 2,30 Md€.
L'effectif de la société est reste relativement stable sur le trimestre, a indiqué Werner Brandt. Il s'élève à 47 598 personnes dont 14 676 en R&D et 12 110 sur les services. L'Europe seule en emploie 25 255 et le continent américain, 12 060.
PowerPivot hisse le décisionnel dans Excel avec SQL Server 2008 R2
La R2 de SQL Server 2008 a été mise en production cette semaine par Microsoft. Elle sera disponible en mai pour les clients auprès des distributeurs du produit. Cette mise à jour de la base de données relationnelle a muri pendant deux ans et, lors de ses premières présentations, sa version CTP (Community Technology Preview) a été téléchargée plus de 300 000 fois, a indiqué l'éditeur.
Parmi les évolutions importantes figurent l'enrichissement des fonctions décisionnelles avec la technologie PowerPivot (illustration ci-dessus). Cet add-on à Excel permettra aux familiers (voire inconditionnels) du tableur d'effectuer des analyses avancées à partir de leur logiciel de bureautique habituel. Ils l'utiliseront pour charger d'importants volumes de données, potentiellement depuis n'importe quelle source, et les manipuler ensuite très rapidement à l'écran grâce au moteur d'analyse in-memory. A cela s'ajoute l'apport du langage de formules DAX (Data analysis expressions), dont la syntaxe est, assure Microsoft, très proche de celle utilisée pour les formules d'Excel. Celui-ci va servir à effectuer des calculs au sein des tableaux réalisés avec PowerPivot. Il utilise certaines des formules déjà présentes dans le tableur, mais aussi d'autres fonctions conçues pour prendre en compte des données relationnelles et réaliser des agrégats dynamiques sans être un spécialiste des SGBDR ou des concepts OLAP. Ces fonctions (de filtrage, logiques, statistiques...) s'appuient sur les tables et les colonnes et permettent de tirer parti des technologies in-memory pour accélérer les calculs et la présentation des résultats.
Gestion des données de référence et CEP
SQL Server 2008 R2 a par ailleurs amélioré ses capacités de montée en charge en environnement datacenter. En le combinant avec Datacenter Edition, une instance de la base peut tourner sur des systèmes exploitant jusqu'à 256 processeurs logiques (contre 64 précédemment). Le fonctionnement du logiciel dans les environnements virtualisés avec Hyper-V a également été optimisé.
A noter qu'une nouvelle fonctionnalité de l'outil d'administration, Utility Control Point, permet de gérer les règles de fonctionnement sur plusieurs fermes de serveurs SQL à partir d'une seule console.
Deux nouveaux composants apportent aux départements informatiques, d'une part, des outils de gestion des données de références (Master Data Services) et, d'autre part, des fonctions de CEP (complex event processing) pour traiter les flux d'événements complexes (composant StreamInsight).
Le marché de la Business Intelligence a crû de 4,2% en 2009
Selon le cabinet Gartner, le marché mondial de la BI (Business Intelligence) s'est élevé à 9,3 milliards de dollars dans le monde en 2009, en progression de 4,2% par rapport à 2008, où il se montait à 8,9 milliards de dollars. Des chiffres relativement réconfortants. « La croissance a été loin des niveaux de 2008 et n'a pas échappé à la récession, mais la BI a aussi démontré qu'elle n'est pas aussi cyclique que de nombreux autres marchés, enregistrant une croissance saine dans l'une des années les plus difficiles de l'industrie du logiciel », indique Dan Sommer, analyste de recherche principal chez Gartner.
Le cabinet livre également deux analyses complémentaires, l'une par segment à l'intérieur de la BI, l'autre par acteurs de ce marché. Sur le premier point, le Gartner divise les solutions décisionnelles en trois parties : le marché des plateformes, celui des suites de CPM (Corporate performance management, avec notamment les solutions d'élaboration budgétaire, de planification et de consolidation financière) et celui des applications analytiques et de gestion de la performance. Les premières pèsent 64,2% du marché total en 2009, en progression de 4,8%. Les suites de CPM représentent 20,8%, en hausse de 3,6%. La troisième catégorie (15% du total) enregistre une progression plus faible : 2,3%.
IBM réalise la plus forte avancée du classement
Concernant les acteurs, le Gartner constate une forte concentration en tête de classement. Les six premiers s'octroient 75% du marché. SAP/Business Objects est toujours n°1, avec 22,4% des parts en 2009, mais c'est le seul des grands acteurs à enregistrer un recul (-0,6%). Oracle détient 14,5% des parts, en hausse de 5,2%, suivi de très près par SAS Institute, 14,2% des parts et 3% de progression. On trouve ensuite IBM, avec 12,2% des parts et 14% de progression, la plus forte du classement. Microsoft est situé un peu plus loin avec 7,9% des parts et 8,5% de hausse. Microstrategy ferme la marche avec 3,2% des parts et 5,4% de progression.
Cliquer sur le graphique pour l'agrandir
Dans les plates-formes de BI, SAP a maintenu son avance. Dans le domaine de la gestion de la performance d'entreprise (CPM), Oracle a conservé son leadership avec le portefeuille acquis d'Hyperion en 2007, alors que SAS est resté le leader des applications analytiques et de PM.
Le loueur de voitures Avis recourt à l'analyse prédictive
Avis réalise de nombreuses campagnes de démarchage par courriel auprès de sa clientèle. Avec 18 millions d'e-mails envoyés chaque année, le loueur de voitures et véhicules utilitaires se devait d'optimiser son ciblage et l'adéquation de ses messages. La société dispose bien entendu d'une connaissance précise du profil de ses clients (âge, région, modèles choisis...) et d'une traçabilité des opérations que ceux-ci ont réalisées, qu'il s'agisse des précédentes locations de véhicules mais aussi des visites et clics sur le site web.
Pour segmenter plus finement ses données clients, en fonction de leurs attentes, et réaliser ainsi un ciblage plus pertinent pour ses campagnes d'e-mails, Avis s'est appuyé sur le logiciel d'analyse prédictive IBM Predictive Analytics de SPSS, désormais filiale d'IBM. La solution est utilisée pour l'instant au Royaume Uni, en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé. Le retour sur investissement se traduirait par une croissance de la rentabilité des sollicitations mais sans que des chiffres aient été rendus publics.
Crédit photo : DR
Oracle se renforce sur le secteur de la santé avec Phase Forward
Quelques mois après l'absorption de Sun, la société de Larry Ellison met 685 M$ sur la table pour étendre une nouvelle fois son offre, cette fois sur le terrain des progiciels verticaux. Oracle s'offre l'éditeur Phase Forward, spécialisé dans les solutions de gestion de données destinées aux essais cliniques et à la pharmacovigilance. Si l'on exclut celle de Sun (7,4 Md$), cette acquisition est l'une des plus importantes qu'Oracle ait réalisée au cours des derniers mois. Elle confirme sa volonté de renforcer sa présence sur certains secteurs. Dans celui de la santé, Oracle avait déjà racheté Relsys en mars 2009.
Situé sur la côte Est des Etats-Unis, à Waltham (Massachusetts), l'éditeur racheté propose une gamme de solutions en mode hébergé pour suivre le processus de développement des médicaments jusqu'à leur autorisation de mise sur le marché. Ses logiciels ont déjà été utilisés dans quelque 10 000 essais cliniques, notamment par GlaxoSmithKline, Merck Serono, Sanofi-Aventis ou Schering-Plough Research Institute. A son catalogue figurent les produits InformGTM, Clintrial, WebSDM, Phase Forward IRT, LabPas, Empirica, OutcomeLogix et SleepLogix.
Créée en 1997, la société Phase Forward est présidée et dirigée par Bob Weiler. Elle sera intégrée à l'entité Health Sciences d'Oracle. La prochaine conférence de ses utilisateurs européens doit se tenir à Budapest (Hongrie), les 21 et 22 avril 2010.
Son rachat par Oracle devrait être effectif à la fin de ce semestre.
Illustration : la solution Empirica Signal, accessible en ligne pour des applications de pharmacovigilance
Annuels Cegedim : le spécialiste de la santé améliore sa marge opérationnelle
Spécialisé sur les services et logiciels destinés au secteur de la santé, le groupe français Cegedim a amélioré sa rentabilité en 2009. Il a porté son résultat opérationnel à 11,4% (10,6% l'an dernier) du chiffre d'affaires annuel qui s'est établi à 874 M€ (+3%). Le résultat opérationnel courant a progressé de 15,4%, à 111,5 M€.
En octobre dernier, la société a reçu le soutien du FSI (Fonds Stratégique d'Investissement) qui est entré à son capital à hauteur de 117 M€.
Cegedim combine trois activités dont la principale (55,7% du chiffre d'affaires total) est axée les solutions de gestion de la relation client (CRM) et les bases de données stratégiques destinées aux laboratoires pharmaceutiques. En 2009, le chiffre d'affaires de cette entité s'est légèrement tassé par rapport à l'an dernier, à 487 M€ (-1,14%), mais avec une amélioration de la marge opérationnelle courante à 12,4% du CA (11,3% l'an dernier), grâce aux zones Amérique et Asie. Rappelons que le groupe a racheté en mai 2007 son concurrent américain Dendrite, dont les coûts d'intégration se sont encore élevés à 15,7 M€ sur l'exercice 2009.
En 2008, il a par ailleurs acquis Reportive, un éditeur de logiciels décisionnels pour les grands laboratoires pharmaceutiques (illustration ci-dessus, Reportive Analyzer).
Prévisions pour 2010 : environ 5% de hausse sur le CA
La deuxième activité de Cegedim porte sur la commercialisation de logiciels pour les professions paramédicales, les pharmaciens et médecins. Elle a généré en 2009 un chiffre d'affaires de 271 M€, en hausse de 8,3%, mais assorti d'une marge opérationnelle courante en léger retrait, à 13,5% du CA. Enfin, la troisième activité, qui s'adresse au monde de l'assurance (logiciels et traitement d'informations complexes), a progressé de 9,7%, à 116 M€. Surtout, sa marge opérationnelle courante a plus que doublé, passant de 6,2% à 12,6%. Cegedim l'attribue notamment à « la réussite commerciale des différentes plateformes de gestion des flux ». Le Cetip, par exemple, filiale opérateur de tiers-payant pour la santé a traité 102 millions de flux en 2009. L'éditeur mentionne aussi le succès de sa nouvelle offre Activ'Infinite. Destinée aux grands comptes, cette dernière couvre la gestion de la santé et de la prévoyance sur l'assurance individuelle et l'assurance collective (back-office, CRM, décisionnel et extranet).
Pour l'année en cours, Cegedim prévoit une croissance d'environ 5% sur son chiffre d'affaires. La société compte 8 600 collaborateurs dans 80 pays.
A noter que Cegedim Dentrite vient de signer un contrat avec les laboratoires UCB, acteur de l'industrie biopharmaceutique, pour déployer au niveau mondial sa solution de CRM Mobile Intelligence en mode SaaS (software as a service).
Illustration : le logiciel d'analyse interactive Reportive Analyzer
Pour se préparer à la concurrence, la Française des Jeux étudie ses clients en ligne
La Française des Jeux opère des jeux de tirage, des jeux de paris sportifs et des jeux instantanés (à gratter) qu'elle distribue via un réseau de vente indirecte de 37600 points et une vente directe en ligne, via ses sites web. L'ouverture à la concurrence qui est attendue cette année l'oblige à accroître sa performance commerciale, donc à mieux connaître et à mieux solliciter ses clients joueurs. Or la vente est anonyme dans les points de vente indirecte. Le seul point de connaissance du client est donc dans la vente directe en ligne. Dans ce cas, l'identification du client est même absolue puisque l'ouverture d'un compte suppose de prouver son identité (et surtout son âge) en remplissant au préalable un dossier comprenant une photocopie de la carte d'identité et échangé par voie postale (donc avec une adresse physique connue). Le site web a été lancé en 2001 mais son démarrage réel date de 2004 avec le lancement du Loto puis de l'Euromillions en ligne. En 2009, les paris sportifs ont trouvé leur place sur ParionsWeb.fr.
Les actions commerciales déclenchées par l'analyse comportementale
En 2006, la Française des Jeux s'est doté d'une GRC et a créé un pôle dédié à la connaissance clients avant de recourir à une entreprise extérieure pour gérer les sollicitations par e-mailing, en l'occurrence Directinet. L'analyse comportementale des clients a été mise en place grâce aux solutions de l'éditeur SAS. En 2008, une la Française des Jeux a opté pour un module décisionnel permettant d'écrire dans la base de données des clients. Cette capacité permet de gérer les campagnes d'e-mailing en se basant sur les résultats très fins obtenus par l'analyse. Le principal problème de la Française des Jeux est constitué des « abandonistes ». Il s'agit de personnes qui arrêtent de jouer, cessent d'être des clients actifs et deviennent, au bout d'un certain temps, des anciens clients. Ceux-ci peuvent cependant rester en fait clients en jouant en point de vente de façon anonyme. Ils restent donc ciblés par les actions marketing.
Modélisation de l'inter-achat
La Française des Jeux a donc décidé de modéliser le comportement d'achat de chaque joueur et d'analyser les écarts inquiétants. Par exemple, une absence de jeu depuis une semaine sera normale chez un client qui joue une fois par mois mais anormale si le client joue habituellement tous les deux jours. En fonction des écarts, les sollicitations par e-mailing sont réalisées de manière à « réveiller » les clients qui « dorment ». L'action comportera en premier lieu un brief de ciblage réalisé par la Française des jeux. Directinet réalisera un ciblage et une préparation de la campagne. Une fois le bon-à-tirer de l'e-mail validé par La Française des Jeux, Directinet gère la campagne et son reporting. Afin de tenir compte des « dormants » qui se réveillent spontanément, les campagnes-tests sont menées sur des échantillons d'endormis avec comparaison des résultats sur un échantillon témoin. La Française des Jeux en bref (...)
Systèmes décisionnels intégrés : IBM renchérit sur Oracle Exadata
IBM vient de présenter plusieurs offres packagées associant intimement matériel et logiciel pour accélérer l'analyse de très importants volumes de données. Certaines de ces solutions reposent sur sa technologie DB2 pureScale dévoilée en octobre dernier. Destinée à ses systèmes Power, celle-ci optimise le traitement de bases très volumineuses gérées sur une combinaison de serveurs et systèmes de stockage reliés en grille, en limitant au maximum la dégradation des performances.
Les solutions présentées hier par IBM sont destinées aux applications d'entrepôt de données, mais aussi aux systèmes transactionnels. Elles viennent concurrencer directement les gammes Exadata d'Oracle. Ces dernières combinent elles-aussi matériel et logiciel en s'appuyant sur une architecture massivement parallèle de serveurs de bases de données et de stockage logés dans une armoire rack. La première version d'Exadata, annoncée en 2008, reposait sur du matériel HP et concurrençait les appliances de datawarehouse du marché (celles de Teradata, par exemple) ; la deuxième version, sur serveurs 'maison' Sun, vise aussi les applications de production.
Réduction de l'espace de stockage, recours aux SSD
Les annonces d'IBM ont porté d'une part sur pureScale Application System, associée aux environnements Power7 et aux serveurs d'application WebSphere, et d'autre part, sur la plateforme intégrée Smart Analytics Systems. Cette dernière peut être livrée sur des serveurs et systèmes de stockage IBM en environnement x86, mais elle est aussi disponible sur les mainframes System z. Chaque combinaison matériel/logiciel (ou 'appliance') est fortement intégrée à tous les niveaux, du processeur aux serveurs et aux systèmes de stockage, insiste IBM. Outre la rapidité d'analyse obtenue sur les données, notamment pour des applications de gestion des risques ou de mise à jour d'opportunités, Big Blue pointe la réduction de l'espace de stockage. Celle-ci peut aller jusqu'à 80%, en recourant à des algorithmes de forte compression des données.[[page]]L'offre pureScale vient répondre à des besoins transactionnels. Elle pourra être utilisée, par exemple, pour gérer les réseaux électriques 'intelligents' (smart grid).
En revanche, les solutions s'appuyant sur Smart Analytics sont plutôt destinées à des applications décisionnelles portant sur des données structurées et non structurées. Elles intègrent les solutions de Business Intelligence de Cognos et le logiciel de datawarehouse InfoSphere.
A noter qu'une option de stockage sur disque SSD est proposée pour augmenter encore les performances des systèmes (Oracle aussi fournit cette option sur Exadata, avec la technologie FlashFire de Sun).
IBM finance la migration des revendeurs de Sun
Pour vendre ces produits, IBM aimerait bien s'attacher les compétences des partenaires de Sun Microsystems (désormais racheté par Oracle). Pour soutenir leur démarche de migration vers ses configurations, IBM actionne le levier financier. En recourant à sa division Global Financing, il prévoit de dégager jusqu'à 500 millions de dollars en facilités de crédit pour aider les revendeurs de Sun à rejoindre ses rangs. Selon lui, plus d'une centaine d'entre eux aurait déjà étendu ou démarré un partenariat en s'appuyant sur ce financement.
Le club des utilisateurs de SAP francophones change de président
Claude Molly-Mitton a été élu le 23 mars dernier président de l'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones. Responsable veille et relations extérieures au SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat, en charge du projet de PGI d'exécution budgétaire Chorus), il succède à Jean Leroux, DSI d'Aelia (Relay...), qui fut le premier DSI en titre à être président de ce club.
Jean Leroux reste membre « de base » du Conseil d'Administration mais pas du Comité Exécutif. Après un mandat très éprouvant de deux ans, marqué par la crise du contrat de maintenance Enterprise Support, il a en effet souhaité prendre un peu de recul. Rappelons que les fonctions au sein de l'USF sont bénévoles et s'ajoutent à une carrière professionnelle chargée.
1 500 jours hommes de travail
au travers de 15 commissions en 2009
Le nouveau président du club a d'ailleurs déclaré : « Je veillerai personnellement à ce que l'USF, fort de ses 20 années d'existence, conserve ses principes et ses valeurs fondatrices de partage, d'échange, d'objectivité, d'autonomie de jugement et de parole. Ces valeurs sont démontrées quotidiennement par l'investissement de ses adhérents qui ont consacré en 2009 plus de 1 500 jours hommes de travail à travers ses 15 commissions. Cette implication est une force pour l'USF. Elle est très profitable pour celles et ceux qui ont compris tout l'intérêt, le gain de temps et le gain financier que peut apporter le partage d'expériences ciblées, l'influence positive sur l'éditeur ou bien l'obtention d'informations privilégiées de toute nature par le canal de l'USF. »[[page]]Claude Molly-Mitton a également profité de son élection pour annoncer que la prochaine convention aurait lieu à Nantes du 12 au 14 octobre 2010 : « Près d'une trentaine de partenaires ont déjà décidé de nous accompagner lors de cet événement. »
Ingénieur INSA Lyon (Informatique) de formation, Claude Molly-Mitton est âgé de 45 ans. Il a été analyste au CXP, journaliste directeur de rédactions au sein de la chaîne de télévision Computer Channel (groupe France Télécom), Directeur Général de Computer Channel, Directeur des services chez Wanadoo Portails. Depuis quatre ans, Claude Molly-Mitton est responsable de la mission veille et relations extérieures au sein de l'AIFE (Ministère du Budget). Il est également membre permanent du Collège de l'Académie de l'Intelligence Economique et membre du comité « Intelligence Economique et Stratégique » du Conseil National des Ingénieurs et des Scientifiques de France.
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