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(04/03/2010 09:37:55)

Cebit 2010 : SAP place l'innovation et la confiance en tête de ses priorités

Pour leur première conférence de presse en tant que co-PDG de SAP, hier mardi 2 mars, au Cebit, Jim Hagemann Snabe et Bill Mc Dermott ont voulu montrer que leur tandem à la tête de la société allemande tenait la route. L'un présidant au développement des produits (solutions de gestion et d'infrastructure), et l'autre, responsable des ventes mondiales. Voilà moins d'un mois qu'ils ont succédé à Léo Apotheker. Ce dernier était alors seul aux commandes de l'éditeur depuis le 1er juin 2009, après un an de co-direction avec Henning Kagermann. Sous les flashes des photographes, pendant plusieurs minutes avant de prendre la parole, les nouveaux dirigeants n'ont pas été avares de sourires et d'accolades pour attester de leur complicité, gage, parmi d'autres critères plus concrets, de leur capacité à reprendre les rênes de l'entreprise. C'était l'un des buts de cette apparition publique, puisque que les deux hommes n'avaient pas d'annonces à faire, hormis réaffirmer leurs objectifs de croissance et leur volonté de restaurer la confiance, en interne et vis-à-vis des clients. SAP organise par ailleurs sur le Cebit l'étape nationale de son World Tour, à l'occasion duquel il présente les dernières évolutions sur ses logiciels, notamment sur ses trois lignes d'ERP pour PME.

Développements itératifs au sein d'équipes restreintes

A Hanovre, hier, Jim Hagemann Snabe a rappelé brièvement la feuille de route sur les produits, en indiquant que SAP innovait autant sur la technologie que sur les fonctions applicatives. Et d'énumérer, outre la Busines Suite 7, les fonctions d'analyse décisionnelle reliées aux processus, les outils fournis OnDemand, l'ERP hébergé Business By Design [NDLR : qui passe du megatenancy au multitenancy], les applications mobiles et les technologies de traitement en mémoire [in memory], chères au co-fondateur de SAP, Hasso Plattner, et qui permettront d'opérer « à une vitesse jamais vue encore », a insisté hier le co-PDG responsable de la conception des produits.
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L'un des points intéressants de la conférence a porté sur les nouveaux modes de développement que SAP cherche à étendre au sein de ses équipes. Depuis plusieurs mois déjà, certains développeurs travaillent en petits groupes de dix personnes sur certaines portions d'applications et présentent leurs avancées aux clients toutes les quatre semaines pour recueillir leurs impressions. « Cette méthodologie n'est pas nouvelle, mais elle était principalement utilisée par de petites sociétés. Là, nous cherchons à la mettre en place à l'échelle de 12 000 développeurs ». Avec des réactions étonnantes, constate Jim Hagemann Snabe. « Les gens se sentent plus impliqués et sont fiers de présenter ce qu'ils ont fait aux clients ». Pour l'instant, il estime que 20% des équipes concernées travaillent déjà ainsi et compte étendre la démarche à l'ensemble de la société.

Une entreprise heureuse et des clients confiants

Bill Mc Dermott a renchéri sur le sujet, estimant qu'il fallait motiver les collaborateurs dans leur ensemble, et laisser les développeurs mener leur barque afin qu'ils soient heureux. Ce faisant, il reprenait un voeu plusieurs fois formulé par Hasso Plattner lors de sa conférence du 8 février dernier. Le co-fondateur avait alors annoncé le changement de direction et confessé qu'il voulait faire de nouveau de SAP une société heureuse [des questionnaires de satisfaction internes avaient révélé un taux élevé de mécontentement]. A sa suite, les co-PDG parlent d'établir ambiance et confiance dans l'entreprise. Jim Hagemann Snabe a tenu aussi à réaffirmer qu'en dépit du caractère très global de l'entreprise, présente dans toutes les régions du globe, « nous n'avons jamais oublié que nous avions été créé en Allemagne ». Alors que les deux co-PDG sont respectivement Danois et Américain (les premiers, donc, à n'être pas allemands), ils ont tout deux assuré qu'ils passaient beaucoup de temps dans le pays d'origine de la société. « Nous voulons mettre nos clients au premier plan », ont-ils réitéré. « Si les clients ont de nouveau confiance dans SAP, alors nous retrouverons la croissance », a ajouté de son côté Michael Kleinemeier, patron de la filiale allemande. Emporté par l'enthousiasme du moment, Bill Mc Dermott a quelque peu cédé au lyrisme : « Si vous faites confiance à vos équipes, que vous aimez vos clients et qu'ils vous aiment, le reste suit ».

Des objectifs modérés pour 2010

Entre temps, les dirigeants avaient rappelé leurs objectifs financiers pour 2010 : +35% de marge opérationnelle à mi-parcours, 30 à 31% de marge sur l'exercice à taux de change constant et de 4 à 8% d'augmentation sur le chiffre d'affaires licences et maintenance par rapport aux 8,2 milliards d'euros de 2009. Ils espèrent retrouver une croissance à deux chiffres sur ces ventes dès que le marché repartira, sans savoir si cela interviendra en 2011 ou 2012. Et, s'ils ne s'interdisent pas de faire une acquisition importante si une opportunité pertinente se présente, ils entendent privilégier la croissance interne : « Le sang qui coule dans les veines d'un éditeur, c'est l'innovation ! ». Au passage, répondant aux rumeurs faisant de SAP lui-même une cible de rachat, Bill Mc Dermott rappelle que l'éditeur entend rester une société indépendante.

(...)

(25/02/2010 18:10:04)

SAP lance des outils de BI en ligne pour les utilisateurs occasionnels

Lorsqu'il a présenté son interface d'interrogation intuitive Polestar, il y a deux ans, Business Objects affichait déjà son ambition de mettre les fonctions décisionnelles à la disposition du plus grand nombre dans l'entreprise. SAP a, depuis, repris cette technologie dans sa solution Explorer commercialisée en 2009 et il la propose désormais en ligne avec les logiciels décisionnels de BO déjà disponibles en mode SaaS, sous le nom de SAP BusinessObjects BI OnDemand. Avec cette offre, SAP souhaite apporter des fonctions décisionnelles aux utilisateurs occasionnels. L'éditeur assure que son interface d'exploration et de visualisation de données Explorer permet à un utilisateur 'inexpérimenté' d'effectuer des recherches parmi des données provenant de différentes sources en s'appuyant d'abord sur son expérience métier. Selon lui, il n'est pas nécessaire de se former pour commencer à travailler avec cette suite BI qui, en outre, accompagne ses utilisateurs tout au long des différents processus. L'utilisateur pourra notamment effectuer du reporting et partager ses rapports avec d'autres personnes à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise, de façon sécurisée. Il sera même possible de récupérer des données exploitées dans les applications de gestion de la relation client hébergées sur la plateforme de Salesforce.com. La commercialisation de l'offre s'appuiera sur une tarification à l'usage. (...)

(25/02/2010 16:24:20)

L'éditeur d'ERP Infor veut augmenter sa notoriété

Alors qu'il figure au Top 5 mondial des éditeurs d'ERP, derrière SAP et Oracle, dans la roue de Sage et probablement devant Microsoft, l'Américain Infor reste encore mal connu. Pour remédier à ce manque de notoriété, il a lancé fin 2009 une campagne publicitaire (d'un coût total de 20 M$) qui se poursuit en février par un affichage dans les gares et les aéroports en Europe. « Elle est un peu agressive, provocatrice, reconnaît Benoît de la Tour, vice président senior et directeur général de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique. Outre-Atlantique, cette campagne s'est notamment illustrée dans la presse sous la plume du caricaturiste du New Yorker, Steve Brodner. Sur un mode satirique, elle campe l'éditeur face à des concurrents qualifiés de « gros ERP » qui semblent peu à l'écoute du client et moins prompts à répondre à ses besoins [On peut retrouver cette illustration sur le site de Steve Brodner]. Le message est également axé sur la réduction de la facture globale : « Avec Infor, le coût total de possession est plus bas, traduit Benoît de la Tour. Notre agence a fait un important travail en amont pour préparer la campagne. Beaucoup de nos clients nous ont dit que lorsque le sponsor de leur projet devait présenter le budget au président de l'entreprise, le manque de notoriété d'Infor entraînait un niveau de justification supplémentaire ». Les partenaires eux-aussi ont souffert du manque de visibilité. Un expert de l'industrie du logiciel à la tête de la stratégie Les efforts sur l'image ne visent donc pas seulement les clients à gagner mais aussi la très confortable base installée (70 000 clients dans le monde) dont les dépenses de maintenance assurent la moitié du chiffre d'affaires annuel de 2 Md$. Des clients plutôt fidèles et surtout, candidats potentiels aux extensions fonctionnelles. Le portefeuille européen compte 17 000 clients dont 3 800 en France. « C'est aussi ce qui nous a permis de traverser les trous d'air », souligne Benoît de la Tour. Les premières semaines de 2010 ont également vu le recrutement de Bruce Richardson, nommé responsable de la stratégie (chief strategy officer) de l'éditeur. Analyste d'AMR Research pendant de nombreuses années, il a déjà vécu plusieurs cycles d'expansion/récession dans l'industrie informatique et connaît particulièrement bien le marché des progiciels de gestion. Détenu par le fonds d'investissement Golden Gate Capital et dirigé par Jim Schaper, Infor a racheté en quelques années plusieurs dizaines d'éditeurs, parmi lesquels Baan et SSA (produit BPCS) dont il a fait évoluer les ERP, sous le nom de LN et LX. Son catalogue comporte aussi les progiciels intégrés Adage (d'ex Agilisys/SCT), adapté aux industries de mélange (agro-alimentaire, chimie/pharmacie...), et SyteLine, ainsi que de nombreuses solutions périphériques, spécialisées sur la chaîne logistique (SCM), le cycle de vie des produits (PLM), la relation client (CRM), la gestion de la performance économique (EPM), les outils financiers, ou encore les ressources humaines, en France notamment avec l'absorption d'Anaël. [[page]] Cent nouveaux clients en France en 2009 A Paris, fin janvier, l'éditeur a réuni ses clients français, dans le cadre de sa conférence Inforum. Ce rendez-vous lui permet de faire le point sur la stratégie SOA (architecture orientée services) qu'il conduit sur les nouvelles versions des logiciels, même si beaucoup d'utilisateurs exploitent encore d'anciennes versions. Dans un contexte économique difficile, la filiale a réalisé en 2009 une progression de 7% sur ses ventes de licences et de 5% sur son chiffre d'affaires, indique Benoît de la Tour. Toutefois, ce ne sont pas les ERP qui ont tiré les ventes de licences, mais les produits complémentaires et notamment la gamme de logiciels financiers Anaël. « Ces équipes sont là depuis très longtemps, elles ont une relation très forte avec les clients », rappelle le vice président pour l'Europe. Il précise aussi que le marché s'est caractérisé par de plus petites transactions et par des ventes croisées sur les solutions étendues (décisionnel, SCM, GMAO) : « Nous avons vendu à notre base installée des services qui peuvent les aider à traverser la crise, en améliorant la gestion de leurs entrepôts ou du transport, ou en dématérialisant les factures, par exemple ». Sur l'année écoulée, Infor France a tout de même engrangé cent nouveaux clients. Une vingtaine de clients ont opté pour le programme de migration Flex L'Hexagone a donc plutôt fait bonne figure dans une zone EMEA où les ventes de licences de l'éditeur ont baissé de 7% en un an. « Nos équipes ont été très stables au travers des différentes acquisitions, confirme celui a fut directeur général d'Infor France. Certains collaborateurs sont dans les entreprises depuis trente ans. Il y a une proximité très forte avec les clients ». Cette base installée reste encore attachée aux anciens produits alors que les efforts de R&D autour des architectures orientées services se font autour des versions plus récentes, reconnaît Benoît de la Tour. Or, ces nouvelles offres permettent aux entreprises de faire évoluer régulièrement leurs applications en réalisant de petites mises à jour plutôt que de lourds projets de migration, en s'appuyant sur la technologie Infor Open SOA. Encore faut-il que les clients les aient adoptées. Pour les y inciter, Infor a lancé l'an dernier son programme Flex, décliné en deux formules, Flex Upgrade et Flex Exchange. « Celui-ci propose au client, soit d'évoluer vers la dernière génération du logiciel qu'il utilise, soit de passer à une autre solution du catalogue, plus adaptée à ce que son entreprise est devenue », rappelle Benoît de la Tour. Dans le deuxième cas, il faut être suffisamment incitatif et veiller à ne pas ouvrir la boîte de Pandore. Si l'évolution est trop coûteuse, le client risque de remettre l'éditeur en concurrence. « Notre objectif, c'est de ne pas perturber le système d'information, de ne pas être disruptif. En premier lieu, il n'y a pas de redevance logicielle associée à cet échange ; on ne demande pas au client de racheter sa licence. Ensuite, le client acquiert à l'avance le droit de pouvoir évoluer. Il peut l'activer quand il le souhaite. Nous vendons cette mise à jour avec des services prépackagés vendus au meilleur coût. Nous présentons Flex comme une assurance sur l'avenir. » Une vingtaine de clients français ont déjà été séduits par Flex Upgrade ou Flex Exchange. En Europe, Infor en compte environ 50. « En France, les choses vont s'accélérer car nous allons lancer le programme Flex sur l'offre Anaël, notamment sur Gaël », prévoit Benoît de la Tour en rappelant que toutes les solutions ne sont pas éligibles en même temps au programme. (...)

(24/02/2010 13:04:19)

Maintenance SAP : le piège du retour au contrat standard

Il reste encore trois semaines à certains clients de SAP pour prendre une décision délicate. Doivent-ils revenir à un contrat de maintenance standard, facturé chaque année 18% du prix payé pour les licences qu'ils ont achetées (avec des ajustements réguliers en fonction de l'inflation)? Ou ont-ils au contraire intérêt à opter pour le contrat d'assistance avancée, Enterprise Support, tarifé à terme à 22%. Depuis janvier dernier, l'éditeur de solutions de gestion intégrées leur donne de nouveau ce choix, à l'issue de longues discussions avec ses clubs d'utilisateurs, un an et demi après la migration forcée vers une formule unique à 22%. Chaque client de la version Enterprise pourra même, au début de chaque année, décider de revenir à la version Standard s'il le souhaite.

Il y a des différences majeures entre les deux formules. SAP Standard Support fournit des services distants et des outils d'évaluation technique des systèmes, ainsi qu'une assistance 24 h/24 pour la résolution des problèmes techniques. Avec SAP Enterprise Support, l'éditeur s'engage à apporter une assistance pro-active, incluant l'accès aux extensions de fonctionnalités des 'Enhancement packages'. Et, surtout, le contrat est assorti d'un engagement de service (SLA) pour assurer la continuité des activités. Les entreprises concernées pèsent donc prudemment le pour et le contre avant de prendre leur décision.

Enterprise Support : plein tarif après le 15 mars


Revenir au contrat de base n'est pas sans risque. Et SAP ne se prive pas de le souligner. En effet, si les entreprises changent d'avis après le 15 mars, le coût d'accès à Enterprise Support sera directement facturé à 22%. Alors qu'en optant aujourd'hui pour ce service avancé, les entreprises ayant signé leur contrat de licences avant le 5 juillet 2008 (*) sont assurées que le coût du service n'atteindra 22% qu'à partir de 2016. SAP leur rappelle qu'en passant à Enterprise Support au 15 mars 2010, leur redevance ne sera que de 18,36% cette année et qu'elle n'augmentera ensuite que progressivement.

A l'occasion d'une Webconférence avec le club des utilisateurs américains de SAP, cette semaine, Ray Wang, analyste d'Altimater Group a distingué quatre groupes de clients :
- Les aguerris : ceux qui ont d'anciens systèmes SAP, stables, dont ils ne souhaitent pas étendre les fonctions et qui ont peu de contact avec l'éditeur. Ray Wang estime qu'ils peuvent se contenter du contrat Standard à court terme. Il leur suggère même d'étudier la possibilité de prendre en charge eux-mêmes leur maintenance ou de faire appel à un autre prestataire (comme Rimini Street aux Etats-Unis).
- Les indécis : ils ont quelques projets d'extension fonctionnelle autour de SAP, peu nombreux, mais qui nécessitent de faire appel au support. L'analyste d'Altimater leur conseille de tester Enterprise Support pendant un certain temps pour juger de l'intérêt du service pour eux.
- Les engagés mais 'a minima' : ils projettent des investissements supplémentaires dans leurs applications SAP et recourent aux services de support. Ray Wang leur recommande de conserver la formule Standard.
- Enfin, les inconditionnels, porte-drapeaux de l'offre : ils viennent de déployer leurs applications ou s'apprêtent à étendre celles qu'ils ont. Il est préférable qu'ils optent pour Enterprise Support dès maintenant. Mais ils pourraient aussi en profiter pour renégocier leur contrat de licences si certaines d'entre elles sont inutilisées.

(*) Tous les contrats de licences signés après le 5 juillet 2008 sont assortis d'une maintenance avancée à 22%. (...)

(19/02/2010 11:54:34)

Focalisés sur le business, les DSI de la distribution sont peu sensibles aux sirènes du cloud

A travers le monde, les DSI du secteur de la distribution sont plus nombreux à estimer que leur budget va monter (26%) que ceux qui pensent qu'il va baisser (21%), même si la majorité vote pour la stabilité (53%). C'est le premier enseignement de l'enquête Global Retail CIO Survey 2010 (voir fiche technique ci-dessous). Le deuxième concerne la nature des investissements et des préoccupations. Très clairement, leur préoccupation est avant tout : « comment faire plus de business ? ». Au coeur de la réponse, on trouve une meilleure gestion des promotions (36% des répondants envisagent une mise à niveau de leur solution), l'amélioration de la gestion automatique des réassorts (30%), l'optimisation de l'assortiment (29%), la mise à niveau des communications marketing par des voies électroniques (28%) et des sites web transactionnels (27%). De nouveaux systèmes devront aussi être mis en place dans les prochains mois : une gestion de la relation client multi-canal (42% des répondants, preuve que cela reste donc un souhait dans beaucoup de cas), un système de fidélisation et d'adaptation du marketing en fonction des habitudes d'achat (38%), le M2M, un outil d'optimisation des promotions et des démarques (respectivement 32% et 31%). A l'inverse, les DSI de la distribution sont poliment indifférents à des concepts comme le cloud computing (60% des répondants n'utilisent pas et n'envisagent pas d'utiliser) ou le développement coopératif des produits (49%). (...)

(16/02/2010 11:19:56)

Crédit Agricole SA choisit Polyspot pour agrèger ses informations de veille et d'analyse

Les 160 000 collaborateurs du groupe Crédit Agricole utilisent les services de la Direction des Etudes Economiques (DEE) de Crédit Agricole SA (Casa) pour disposer de toute l'information utile sur l'évolution économique, les analyses sectorielles et les autres formes d'informations professionnelles dont ils peuvent avoir besoin. La DEE agrège ou produit pour cela des publications d'économistes, des études d'ingénieurs sectoriels et des fonds documentaires sectoriels. Mais les informations sont très variées par nature et nombreuses. Pour en faciliter l'accès, la DEE a mis en oeuvre un portail web unique d'accès à l'ensemble du contenu qu'elle délivre basé sur un moteur de recherche agrégeant tous les types de documents (vidéos, textes, etc.) de toutes les sources sélectionnées (internes ou externes). Ce portail est disponible sur tous les intranets du groupe. Ce portail, baptisé ECO, est basé sur le moteur Polyspot Entreprise Search. Il permet notamment tous les types de recherche habituels, y compris les « suggestions thématiques », et la navigation par facettes (regroupements de résultats sur des critères), ainsi que la sauvegarde des requêtes fréquentes et les alertes programmables. Bien entendu, chacun n'accède aux différents documents qu'en fonction de ses droits propres. (...)

(02/02/2010 14:46:22)

SAP propose la bêta publique de son outil collaboratif 12Sprints

L'objectif de l'éditeur est de proposer une « salle d'opérations » virtuelle ('war room') permettant aux collaborateurs d'une entreprise de résoudre des problèmes en temps réel, en mode collaboratif. Les utilisateurs disposent d'une série d'outils méthodologiques permettant d'établir « le pour et le contre » et de déterminer les options stratégiques les mieux adaptées à la situation. La matrice SWOT, par exemple, sert à lister les éléments positifs et négatifs, en distinguant ceux qui sont internes et ceux qui sont externes à l'entreprise.


« Dans l'entreprise, on peut se sentir frustré d'être obligé d'utiliser certains outils », explique David Meyer, vice-president senior responsable des technologies émergentes pour SAP BusinessObjects. Selon lui, 12Sprints offre une approche totalement différente. « Nous voulons donner aux gens la possibilité de faire le meilleur travail possible quelle que soit la façon dont ils s'y prennent ». Cela implique qu'il soit possible de récupérer des données venant d'applications SAP, mais aussi de solutions de collaboration concurrentes telles que la plateforme Google Wave ou Microsoft SharePoint, et jusqu'à la feuille de calcul qui se trouve sur le poste de travail de l'utilisateur. SAP parie aussi que les clients vont vouloir intégrer 12Sprints avec ses logiciels décisionnels 'on-demand' [venant de BO], pour effectuer des analyses en ligne.

Les développeurs proposent des clients sous iPhone et Android


La disponibilité générale de 12Sprints, qui sera alors renommé, devrait intervenir peu de temps après le lancement de la bêta publique, selon David Meyer qui précise toutefois que, d'une certaine façon, la phase 'bêta' ne devrait jamais être close. SAP prévoit en effet de livrer des mises à jour mensuelles et certaines fonctions seront toujours en mode bêta, explique le responsable des technologies émergentes. SAP recueille des conseils venant des testeurs et l'outil facilite à ses utilisateurs l'ajout de suggestions en leur permettant aussi de noter les propositions faites par les autres. « L'idée générale, c'est d'apprendre en utilisant », conclut David Meyer. Il rapporte que les premiers pas de l'application ont suscité un vif intérêt. Un récent concours d'idées lancé auprès des développeurs a fait remonter de nombreuses propositions, souvent étonnantes, allant de clients sous iPhone et Android jusqu'à des intégrations poussées avec les ERP.

A l'autre bout de la chaîne, SAP travaille aussi sur des composants classiques, à installer en interne ('on-premise'), de 12Sprints qui permettraient aux utilisateurs d'interroger de façon sécurisée leurs différentes bases ou entrepôts de données au sein de leur entreprise. David Meyer n'a pas souhaité indiquer de date de disponibilité pour ces composants. (...)

(01/02/2010 10:00:15)

LeMondeInformatique.fr recherche un chef des informations

Rattaché à la rédaction en chef, vous prendrez en charge les missions suivantes : - Participation à l'élaboration du contenu éditorial du site, - Sélection et répartition du traitement des sujets d'actualité entre les journalistes de la rédaction, - Supervision de la production d'actualités, - Suivi de la rédaction des Newsletters Pour occuper ce poste, vous êtes nécessairement passionné(e) par les nouvelles technologies, l'ingénierie du logiciel et l'écosystème informatique. Vous faites preuve d'autonomie, de réactivité, de rigueur et d'un grand sens des responsabilités dans votre travail. Vous disposez d'excellentes aptitudes rédactionnelles, et maîtrisez la langue anglaise (notamment technique). Vous avez impérativement déjà assumé des fonctions comparables (chef des informations ou rédacteur en chef adjoint) au sein d'une rédaction dédiée à l'univers des technologies de l'information/nouvelles technologies (pendant 3 à 5 ans minimum). Votre expérience de l'encadrement vous permet d'établir un relais avec votre équipe, et de seconder le rédacteur en chef dans les missions qu'il vous confie. Ce poste est à pourvoir à Puteaux (92), et comprend des déplacements occasionnels en France ou à l'étranger. Les fonctions de chef des informations sont éligibles à la Carte de presse, et aux avantages associés. Salaire à négocier selon profil. Merci d'adresser vos candidatures par mail incluant CV, lettre, prétentions et idéalement références) à l'adresse suivante : sleblal@lemondeinfomatique.fr (...)

(15/01/2010 12:34:30)

MDM : Talend veut refaire le coup de la démocratisation

« La situation est très proche de celle qu'on a connue il y a quatre ans dans l'intégration de données, explique Fabrice Bonan, cofondateur de l'éditeur : il y a sur le marché du MDM des éditeurs qui vendent très cher des solutions fermées, et finalement, le principal concurrent sur ce marché, ce sont les développements informatiques internes aux entreprises. »

Talend, qui revendique aujourd'hui 1,5 million de téléchargement de son offre ETL (Extract, transform and load, extraction, transformation et chargement de données) couplée à ses outils de qualité de données, réalise son chiffre d'affaires en vendant des modules complémentaires de plus haut niveau. L'éditeur fera exactement la même chose pour le MDM, un marché très prometteur : Gartner estimait le marché à 1 Md$ en 2007, et le voyait grimper à 2,8 Md$ en 2012.

Le principe du MDM est de constituer une base de données de référence, consultable par les différentes applications (opérationnelles ou analytiques) et parties prenantes d'une entreprise. Cela implique des outils de récupération de ces données, de nettoyage et d'enrichissement, mais aussi de publication. Talend s'appuie donc pour ce faire sur ses propres outils, ainsi que sur les actifs de la société Amalto, rachetés il y a quelques mois.

Une gestion différenciée des rôles et des possibilités de workflow

L'offre Open Source, dite Community edition, sera téléchargeable gratuitement dans une dizaine de jours. Elle comprendra l'essentiel pour mettre en oeuvre un projet de MDM : les outils de modélisation graphique, les connecteurs et outils d'intégration, les indicateurs de qualité et les outils de recherche et de création de formulaires Web. Le tout est piloté depuis le studio Talend. Si l'offre paraît solide pour un prototype ou un projet départemental, elle risque de s'avérer rapidement insuffisante pour un projet un peu plus ambitieux. De fait, outre des possibilités avancées de nettoyage des données, l'édition Entreprise comporte les outils nécessaires pour une utilisation à plus grande échelle : console de supervision, connexion à l'annuaire Active Directory et gestion différenciée des autorisations selon les rôles, gestion des versions et possibilités d'audits, et enfin mise en oeuvre de workflows, grâce à un partenariat OEM avec BonitaSoft.

Petit Poucet sur un marché dominé par des gros acteurs du middleware (SAP, Oracle, IBM...) et des acteurs spécialisés dans le CDI (Customer data integration, intégration des données clients) ou le PIM (Product information management, gestion des données produit), Talend a recruté un spécialiste de ce marché, Jim Walker, ancien d'Initiate Systems, pour faire connaître sa solution. Comme pour l'ETL, les cibles visées en priorité sont les entreprises de taille moyenne, mais comme pour l'ETL, Talend espère bien que les plus grandes entreprises suivront naturellement. La tâche de Jim Walker sera facilitée par l'arrivée d'un autre acteur sur ce secteur avec les mêmes ambitions de démocratisation : Microsoft. La version 2008 R2 de SQL Server, attendue ce semestre, comportera en effet des outils de MDM sans supplément de prix. « Qu'un acteur de cette taille arrive avec une offre accessible, s'enthousiasme Jim Walker, cela valide notre approche. »
(...)

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