L'infrastructure serveur compte trois niveaux. Le premier, le tier 0, installé au Cern, stocke l'ensemble des informations sur disque et sur bande magnétique (5 Petaoctets de capacité de stockage sur disque et 16 Petaoctets sur bande). Onze autres centres informatiques dans le monde constituent le tier 1 (sept en Europe dont un à Lyon, deux aux Etats-Unis, un au Canada et un à Taïwan). Chacun obtient une copie des données et des métadonnées associées (calibrage, conditions de l'expérience, etc.). Enfin, plus d'une centaine de centres distribués viennent en tier 2 (dont un à Orsay, un à Marseille, un à Nantes, un à Clermont-Ferrand, etc.) Toutes ces informations sont synchronisées en temps réel avec l'ensemble des sites distants sur des bases Oracle. Les scientifiques des différents pays travaillent ainsi sur les toutes dernières données sorties du LHC. « Nous travaillons directement avec Oracle sur la technologie Streams qui permet une telle synchronisation, explique Wolfgang von Rüden. Nous avons un projet commun avec eux, tout comme avec Intel, HP ou Siemens, par exemple, dans le cadre de l'initiative Openlab. » Des technologies poussées dans leurs derniers retranchements
L'informatique monumentale derrière l'accélérateur de particules du CERN
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Salut.j'aime vraiment ce projet et j'aimerais plus savoir sur l'utilité de l'accélérateur de particule en informatique.merci
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