Flux RSS
Windows
1087 documents trouvés, affichage des résultats 71 à 80.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(03/06/2011 15:55:28)
Computex 2011 : Microsoft montre Windows 8 à Taipei
A Taïpei, ce jeudi 2 juin, Microsoft a montré aux participants du salon Computex son prochain système d'exploitation, couramment appelé Windows 8. L'éditeur a dévoilé son interface à base de vignettes, les « tiles », que l'on trouve déjà sur Windows Phone 7. Il espère qu'elle sera mieux adaptée au marché des tablettes PC. Microsoft dit avoir « réinventé » Windows afin qu'il fonctionne sur tous types d'appareils, aussi bien ceux équipés de petits écrans tactiles que ceux avec de grands écrans classiques. De plus, la nouvelle interface peut être accessible avec ou sans clavier ni souris.
Armé de ces nouveautés, Windows 8 doit améliorer la position de Microsoft sur le marché des tablettes PC, où Windows 7 a du mal à rivaliser avec les systèmes d'exploitation Android de Google et iOS d'Apple. Surtout, la nouvelle interface doit fonctionner sur tous types de PC. Pendant la conférence, Microsoft a montré plusieurs prototypes exécutant son système, aussi bien des tablettes, des ordinateurs portables que des PC tout-en-un.
L'univers de l'utilisateur défini par les vignettes
La nouvelle interface s'éloigne de manière très significative du « bureau » traditionnel de Windows sur lequel s'est appuyé Microsoft pendant deux décennies. L'écran de démarrage affiche désormais plusieurs grosses icônes de couleur représentant les applications, à la manière, donc, du système mobile Windows Phone 7. En tapant sur une icône avec le doigt, l'application s'ouvre d'emblée en plein écran, sans afficher les menus habituels de Windows, ni la barre d'état du système et les barres de défilement sur les bords de l'écran.
Sur Computex, c'est Michael Angiulo, vice-président, pour la planification, le matériel et l'écosystème de Windows chez Microsoft, qui était aux commandes de la démonstration. « L'interface des applications apparaît rapidement en même temps que l'interface Windows s'efface à l'arrière-plan », a-t-il expliqué. « Les vignettes sur l'écran de démarrage servent à définir l'univers utilisateur : ses amis, ses applications, ses contacts, les informations qui l'intéressent le plus », a t-il ajouté. « Il est possible de les regrouper, de les organiser et de les nommer comme bon lui semble, si bien que l'écran de démarrage constitue déjà quelque chose de très personnel », a t-il commenté.
Les applications s'appuient sur HTML5 et Javascript
Par ailleurs, « les vignettes des applications affichent des informations récupérées automatiquement depuis Internet, comme les messages Twitter et les e-mails, ou encore des informations provenant d'un lecteur de news » a poursuivi Michael Angiulo. Ces applications « web-friendly », que Microsoft désigne comme des applications sur mesure, sont construites sur la nouvelle plate-forme de développement de Windows 8 et s'appuient largement sur Internet Explorer 10, qui sera livré avec le nouveau système d'exploitation. Mais aussi sur HTML 5, Javascript et des feuilles de style CSS. « Ces langages sont à la base d'Internet, si bien que, le jour où nous livrerons Windows 8, des millions de développeurs sauront déjà comment créer des applications pour ce système d'exploitation, a déclaré l'orateur.
Sur des périphériques disposant d'écrans tactiles, certaines actions permettent de contrôler l'interface de Windows 8. Par exemple, dans une application, le glissement du doigt depuis la droite de l'écran fait apparaître un panneau de contrôle Windows, notamment le bouton Start qui permet de revenir à l'écran d'accueil où il est alors possible d'ouvrir de nouvelles applications. Par glissement du doigt depuis la gauche, l'utilisateur peut basculer entre les applications déjà ouvertes. Et en faisant glisser le doigt de bas en haut de l'écran, il peut ouvrir le menu de contrôle de l'application active. Les interfaces, montrées par Michael Angiulo à Taipei sur différents prototypes, semblaient fonctionner correctement, et le déplacement dans les applications et les menus semblait assez rapide.
Conférence Build en septembre, inscriptions limitées
Windows 8 franchit également un niveau dans le multi-tâche. Ainsi, lorsqu'une vidéo est en lecture et que l'utilisateur ouvre une autre application, l'audio de la vidéo continue à défiler à l'arrière-plan. Une autre fonction, appelée Snap, permet de diviser l'écran en deux, et d'éxécuter une application dans chaque espace.
Illustration : L'écran de démarrage du prochain Windows (nom de code : Windows 8)
James Niccolaï / IDG News Service
[[page]]Windows Explorer et le Desktop de Windows sont toujours accessibles, et Microsoft affirme que Windows 8 sera compatible avec les applications et les périphériques tournant avec Windows 7. Malgré tout, les développeurs auront sans doute beaucoup à apprendre, et Microsoft a annoncé pour septembre la tenue d'une nouvelle conférence, intitulée Build, à Anaheim, Californie, où elle invite les développeurs à venir se familiariser avec le nouvel OS. « Le nombre de place est limité. L'inscription est ouverte dès à présent, » a déclaré le vice-président.
Des terminaux basés sur ARM, Intel et AMD
Microsoft a également indiqué que Windows 8 - appellation qu'il présente toujours comme un nom de code- tournera sur des processeurs ARM, notamment ceux de Qualcomm et de Texas Instruments, ainsi que sur la plate-forme x86 d'Intel et d'AMD, comme c'est le cas aujourd'hui. On trouve des puces ARM dans la plupart des smartphones et des tablettes actuelles. Michael Angiulo a montré différents prototypes d'appareils avec processeur ARM tournant sous Windows 8, précisant que la compatibilité ne se limitera pas aux tablettes. « Cela concernera tous les ordinateurs ultra-portables et tous les formats », a t-il déclaré. Selon lui, Windows 8 a été conçu pour répondre aux besoins d'un secteur informatique en pleine mutation. « Nous sommes confrontés à de grands changements », a déclaré le vice-président. « Aujourd'hui, la tendance est à l'Internet immersif, aux appareils ultra-portables, et bien sûr aux écrans tactiles. Windows 8 réinvente Windows pour s'adapter à ces tendances. »
Le Wall Street Journal évoque des exigences de Microsoft
Plusieurs dirigeants de ARM, Qualcomm et d'autres fabricants de puces, ont participé à la conférence de presse donnée par Microsoft à Taipei. Mais le nouvel OS avaitdéjà été montré quelques heures plus tôt aux États-Unis, lors de la conférence D9 (All Things Digital) organisée par le Wall Street Journal. Celle-ci a été un peu perturbée par un article publié mercredi dans le journal économique, où l'on pouvait lire que Microsoft exigeait des cinq plus grands fabricants de puces que chacun travaille avec un fabriquant exclusif de PC, pour faire en sorte que des tablettes sous Windows sortent rapidement sur le marché. Selon le journal, certains fabricants de PC taïwanais ont été exclus du projet initial. Jim Jong, Président d'Acer, cité par le journal, y déclare que l'industrie du PC « n'appartient ni à Microsoft, ni à Intel. »
Steve Guggenheimer, paton de la division OEM de Microsoft, et le porte-parole de Microsoft, ont tous deux refusé de faire tout commentaire avant l'ouverture de la manifestation de jeudi. Microsoft a toutefois montré un prototype d'ordinateur portable du géant taïwanais Quanta tournant sous Windows 8, une preuve que l'éditeur travaille clairement avec de grands constructeurs taiwanais sur le nouveau système.
Le cookie-jacking d'Internet Explorer en question
Le chercheur sur les problématiques de sécurité Rosario Valotta a récemment démontré la technique dite de «cookie-jacking » et a révélé les détails sur son blog. Cette attaque utilise une vulnérabilité de type « zero day » affectant toutes les versions d'Internet Explorer et quel que soit l'OS Windows. Un cookie est un petit fichier texte utilisé par un navigateur web ou une application pour stocker des informations comme les préférences du site ou les paramètres d'authentification de l'utilisateur. La technique utilisée par le chercheur exploite une faille qui contourne la protection intégrée à Internet Explorer afin de permettre au pirate de capturer le contenu des cookies.
La plupart des fichiers visés contiennent du texte qui serait de peu de valeur. Mais, si vous êtes connecté à un site comme Facebook, Twitter, ou Gmail, les cookies sont utilisés pour stocker des données d'identification, de sorte que le site se souvienne de l'utilisateur lors de ses prochaines visites. Si un pirate peut détourner ces cookies, il pourrait usurper l'identité ou accéder aux données personnelles conservées au sein du site ou de l'application.
Une conjonction de circonstances
Jerry Bryant, responsable des communications au sein de la division Trustworthy Computing de Microsoft, a minimisé la menace, en arguant de la complexité de l'attaque et du niveau d'interaction avec l'utilisateur requis pour que cela fonctionne. « Pour être éventuellement touché, un utilisateur doit être authentifié sur le site où réside le cookie, il doit ensuite visiter un site web malveillant, et accepter le fait de cliquer et faire glisser des éléments sur la page » précise-t-il. Bien que tout cela soit vrai, de nombreux utilisateurs cochent néanmoins la case « ne pas me déconnecter » ou « garder ma session active » afin de ne pas entrer de nouveau leur identifiant lors d'une prochaine visite. Pour prouver sa démonstration, Rosario Valotta a créé un jeu sur Facebook où l'utilisateur doit enlever des habits d'une jeune femme (une sorte de puzzle). Le tour est joué...
Même si Microsoft ne considère pas la menace comme sérieuse, la firme de Redmond envisage la mise en place d'un correctif prochainement.
D: All Things Digital, le séminaire high tech annuel ouvre ses portes le 31 mai
Schmidt, Hastings et Ma s'entretiendront avec Kara Swisher et Walt Mossberg du Wall Street Journal, et donneront un aperçu des dernières innovations de leurs sociétés respectives.
Aux côtés de ces trois poids lourds figureront certaines des personnalités les plus influentes des médias et de la technologie, comme Léo Apotheker, PDG de Hewlett-Packard; Dick Costolo, PDG de Twitter; Stephen Elop, PDG de Nokia; Bob Iger, PDG de Disney; Andrew Mason, PDG de Groupon; et Jack Dorsey, PDG de Square.
Voici le programme de diffusion de D: All Things Digital:
Eric Schmidt (Google), le mardi 31 mai à 18:15, heure de Los Angeles.
Reed Hastings (Netflix), le mercredi 1e juin à 8:15, heure de Los Angeles.
Jack Ma (Alibaba Group), le mercredi 1e juin à 16:30, heure de Los Angeles.
La neuvième édition de D: All Things Digital se déroulera du 31 mai au 2 juin à Rancho Palos Verdes en Californie (Etats-Unis).
(...)(27/05/2011 17:02:41)Microsoft rectifie les propos de Steve Ballmer sur Windows 8
Il semble que Steve Ballmer, PDG de Microsoft, se soit un peu emballé sur la date de lancement de Windows 8 lors de son discours au Microsoft Developer Forum de Tokyo en début de semaine, en annonçant la prochaine version du système d'exploitation pour l'an prochain.
Deux jours plus tard, le Los Angeles Times indiquait avoir reçu un email d'une porte-parole de Microsoft infirmant la déclaration de son CEO : « il semble qu'il y ait eu une erreur. Nous attendons avec impatience la prochaine génération d'équipements Windows 7 qui sera disponible au cours du prochain exercice fiscal [Microsoft clôt son exercice fin juin]. A ce jour, nous n'avons pas formellement annoncé de date, ni de nom pour la prochaine version de Windows ».
Steve Ballmer, le patron de Microsoft, s'est-il trompé ou bien a-t-il simplement parlé trop tôt ? (...)
Les ventes mondiales de serveurs grimpent : +12 % en valeur au 1er trimestre, selon IDC
Les fabricants de serveurs ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 12,1% dans le monde, à 11,929 milliards de dollars, au premier trimestre de cette année (10,639 Md$ entre janvier et mars 2010), selon les estimations d'IDC. C'est le cinquième trimestre de croissance consécutif, la demande pour les serveurs continuant à augmenter au niveau mondial. En volume, les livraisons ont atteint 1,9 million de serveurs (+2,5%). Le cabinet d'études fait remarquer que, jusqu'à présent, il n'est arrivé qu'une seule fois qu'il soit sorti autant de serveurs des usines en cette période de l'année.
La progression a profité aux trois catégories représentées : les systèmes x86 (+8,7% en valeur sur la période), les machines Unix (+28,3%) et les mainframes (+14,2%). IDC souligne que c'est la première fois en huit trimestres que les trois catégories enregistrent toutes une progression par rapport à l'année précédente.
Hébergeurs et entreprises recherchent la puissance
Les achats viennent des hébergeurs et des entreprises, mais également des PME. En revanche, la demande venant du secteur public a baissé. Pour Matt Eastwood, vice-président, responsable des études pour les plateformes d'entreprise chez IDC, il apparaît évident que les systèmes hétérogènes conservent une place importante chez les clients qui doivent prendre en charge un large éventail de traitements dans leurs datacenters. Il rappelle au passage qu'IDC avait prévu que le renouvellement technologique passerait des serveurs x86 vers des systèmes apportant davantage de puissance.
Oracle repart à la hausse avec les serveurs Sun
Pour la première fois en trois ans et demi, les ventes de serveurs Sun ont augmenté. Les revenus de cette activité étaient déjà en baisse avant qu'Oracle ne décide de racheter le constructeur, il y a un peu plus de deux ans. Et ils ont continué à dégringoler tant que fut incertain le sort qu'allait réserver à ces gammes Larry Ellison, le PDG d'Oracle. Mais l'acquéreur de Sun a mis les bouchées doubles l'an dernier pour convaincre les clients qu'il allait continuer à investir dans le matériel Sun. Il semble que ces efforts se soient finalement révélés payants. Oracle aura réalisé 773 millions de dollars avec ses ventes de serveurs sur le trimestre écoulé, contre 681 M$ l'an dernier à même époque, selon les estimations d'IDC. C'est la première fois que le cabinet d'études signale une hausse dans les ventes de serveurs Sun depuis le troisième trimestre de l'année 2007, note l'analyste Matt Eastwood.
Illustration : l'un des modèles de la gamme Cisco UCS[[page]]
Bien sûr, Oracle ne peut pas s'attribuer tous les lauriers de cette embellie puisque le marché des serveurs a bien progressé dans son ensemble. La croissance du marché en valeur a également profité à HP et IBM, autres fournisseurs de serveurs haut de gamme.
D'ailleurs, HP reste le numéro un du secteur en valeur avec une part de marché qui se maintient autour de 31,5% (31,8% au premier trimestre 2010). Mais IBM le talonne désormais de plus près avec une meilleure progression : 29,2% contre 26,9% l'an dernier.
Fujitsu subit un contrecoup, Cisco fait une jolie percée
Dell a également vu ses ventes progresser. Il conserve sa troisième place avec 15,6% de part (contre 16% l'an dernier). En fait, seul Fujitsu s'en tire moins bien. Les ventes de serveurs du constructeur ont baissé de presque 16% en un an, ce qui le fait passer de la quatrième à la cinquième position, derrière Oracle. Le groupe japonais n'a pas souhaité dire si cela pouvait être lié à l'important séisme subi par le pays le 11 mars dernier, indique Matt Eastwood. La catastrophe est intervenue à la fin du trimestre et de nombreuses ventes s'effectuent souvent dans les deux dernières semaines de ce mois, note l'analyste d'IDC.
Au classement du cabinet d'études figure également Cisco Systems, entré sur ce marché en 2009 avec sa gamme Unified Computing System qui combine serveurs et équipements réseaux. Le constructeur américain détient 1,6% du marché sur ce premier trimestre. Il a fait une jolie entrée sur les serveurs x86, remarque Matt Eastwood, en vendant des configurations plus chères conçues pour les projets de virtualisation.
Illustration : l'un des modèles de la gamme Cisco UCS
Steve Ballmer annonce Windows 8 pour 2012
« Nous travaillons évidemment d'arrache-pied sur la prochaine version de Windows », a déclaré hier Steve Ballmer, PDG de Microsoft, au cours d'une allocution qu'il donnait à Tokyo à l'occasion du Microsoft Developer Forum, le lundi 23 mai. Après avoir rappelé les divers apports de Windows 7 (fonctions tactiles et vocales, encre numérique), le dirigeant a indiqué que bien d'autres choses allaient arriver avec la génération suivante du système d'exploitation qui sortirait l'an prochain. « Au fil de l'année, vous devriez apprendre beaucoup de choses sur Windows 8 ». Steve Ballmer évoque alors « des ardoises Windows 8, des tablettes [NDLR : Tablet PC], des PC, toute une variété de formats différents ».
Première confirmation officielle
La plupart des observateurs s'attendaient effectivement à ce que la prochaine version de Windows sorte en 2012, mais c'est la première fois que l'éditeur du système d'exploitation corrobore officiellement cette perspective. C'est aussi la première fois qu'il utilise le nom de Windows 8 pour désigner l'OS qui doit succéder à Windows 7.
Avec une livraison en 2012, il se sera écoulé trois ans entre les deux versions du système d'exploitation, « Seven » étant sorti en juillet 2009. Microsoft prévoit de vendre plus de 350 millions exemplaires de Windows 7 cette année. Traditionnellement, l'éditeur s'appuie sur les nouvelles versions de son OS pour doper ses ventes.
Davantage de détails sur All Things Digital
Quelques informations ont déjà filtré sur le prochain Windows, notamment sur sa nouvelle interface et sur son support des puces ARM à basse consommation, une évolution prévue pour donner à Microsoft une chance de se frayer un chemin sur le marché en pleine croissance des tablettes numériques.
On espère davantage de détails sur le futur produit à l'occasion de la conférence « D : All Things Digital » qui se tiendra la semaine prochaine à Rancho Palos Verdes, en Californie. Il y est prévu une intervention de Steven Sinofsky, le président de la division Windows (photo ci-dessous).
Steven Sinofsky, président de la division Windows de Microsoft.
Illustration d'ouverture : Steve Ballmer, CEO de Microsoft (crédit : site Takarazzi.com)
TechEd 2011: System Center et cloud unifiés chez Microsoft
Cette année au TechEd 2011, les dirigeants de l'entreprise de Redmont ont donné davantage de détails sur la place que pouvait réellement occuper le cloud computing au quotidien dans l'environnement informatique. Utiliser le cloud, cela signifie « avoir plus de personnes capables de se concentrer sur le haut de la pile, gérer les applications et notamment l'Engagement de Service ou Service Level Agreement (SLA), déployer de nouvelles applications, et ne pas avoir à se soucier de l'infrastructure sous-jacente, » a déclaré Robert Wahbe, Corporate Vice-Président de Microsoft, lors de son discours d'ouverture. « La prochaine version de Microsoft System Center sera la clé d'une stratégie cloud unifiée, laquelle permettra aux entreprises et aux administrateurs de contrôler leur charge de travail dans les clouds publics et privés à partir d'un tableau de bord unique, » a-t-il ajouté.
Une console unifiée pour les charges de travail interne ou dans le cloud
Attendu d'ici la fin de l'année, Microsoft System Center 2012 comprendra une console unique qui permettra de gérer les charges de travail virtualisées, qu'elles soient réalisées en interne ou dans un cloud public. C'est Joey Snow, l'évangéliste de Microsoft pour les questions techniques, qui a fait la démonstration de la console. L'utilisateur rassemble les composants habituels, une base de données serveur et l'application, dans le System Center. Le logiciel vérifie les ressources disponibles et les autorisations de la personne pour savoir si elle est bien habilitée à créer la charge de travail demandée. Passée cette étape, l'application peut ensuite être déployée vers un cloud privé local, ou vers un service cloud public basé sur Microsoft Azure. La console peut également vérifier les versions des applications exécutées dans le nuage, et permettre aux utilisateurs d'ajouter d'autres copies d'une application si la charge de travail venait à augmenter.
Hyper-V indispensable
Pour que cette mise en place fonctionne, tous les composants logiciels doivent être exécutés à partir d'une machine virtuelle basée sur Hyper-V. « Celle-ci peut être facilement déplacée entre clouds internes et externes, » a expliqué Robert Wahbe. « L'an dernier, c'était la première fois que l'industrie créait plus de serveurs virtuels qu'elle n'achetait de serveurs physiques, » a-t-il ajouté. « Cette évolution vers la virtualisation est le signe que nous devons infléchir beaucoup plus vers le cloud computing,» a insisté le dirigeant. La virtualisation va permettre aux entreprises de s'approprier « toutes les ressources virtualisées, de les associer de façon à provisionner les applications selon ses besoins, et de ne payer que ce qui est utilisé, » a-t-il déclaré.
De nombreuses sessions de la conférence 2011 devaient permettre aux participants de mieux comprendre comment configurer les logiciels de Microsoft pour profiter de l'interaction entre différents clouds. Robert Wahbe a également annoncé que l'éditeur américain fournirait des architectures de référence pour faciliter la mise en place d'une infrastructure cloud. Celui-ci a aussi prédit que le recours au cloud public serait majoritaire. « Les entreprises peuvent utiliser le cloud pour élargir l'accès à des applications existantes, en particulier celles utilisées par leurs clients et partenaires. » Selon lui, la Business Intelligence (BI) devrait prédominer au début, parce que l'analyse de données peut être intensive et varier au fil du temps. « Des usages plus ponctuels pour répondre à des besoins marketing ou la présentation d'événements sont d'autres opportunités naturelles pour le cloud computing, lequel permet d'allouer du matériel et des logiciels à une tâche pendant un temps donné, » a-t-il encore fait valoir.
Mise à jour Windows Phone 7
Dans son intervention, Robert Wahbe a également laissé entendre que les participants pourraient découvrir d'autres nouveautés dans les produits Microsoft au cours de la conférence. Un des sujets concerne notamment la prochaine mise à jour du système d'exploitation mobile Windows Phone 7, nom de code Mango. Attendue pour la fin de l'année, celle-ci doit permettre l'intégration avec Server Lync, l'offre de communications unifiées de Microsoft. Les utilisateurs de Mango pourront appeler leurs contacts Lync directement depuis le téléphone lui-même. Le service permettra également d'envoyer des messages instantanés aux membres de leurs listes de contacts. Un support pour accéder aux référentiels de SharePoint sera également inclus.
Sur le front de la VDI (Virtual Desktop Infrastructure), le dirigeant de Microsoft a annoncé que la banque HSBC était en train de déployer 100 000 postes de travail virtualisé à travers ses filiales, ce qui en fait « l'un des plus importants déploiements de VDI » existants, a-t-il commenté. System Center 2012 sera également capable de gérer un grand nombre de dispositifs non-Microsoft, comme l'iPhone, l'iPad et les dispositifs sous Android. « La console de System Center permettra de gérer la chaîne de bout en bout, » a-t-il ajouté.
Kinect pour un usage professionnel
Robert Wahbe a également profité de l'occasion pour montrer comment le contrôleur de mouvement de la Kinect pouvait être utilisé autrement que pour les jeux. Le centre médical Sunnybrook Health Sciences Centre l'utilise par exemple pour permettre à ses chirurgiens de manipuler les images des scanners en salle d'opération sans avoir à les toucher, ce qui leur évite de se désinfecter les mains à chaque fois. La technologie est également utilisée comme interface pour le projet Microsoft Worldwide Telescope où les utilisateurs peuvent naviguer rapidement dans une galerie d'images immersives de l'univers. Pour l'instant, le vice-président de Microsoft n'a pas précisé quels étaient les projets pour supporter des applications non-ludiques de la Kinect. Celui-ci a simplement indiqué que ces utilisations figuraient de « futures interactions possibles » avec d'autres appareils. « Kinect pourrait changer notre façon de travailler, » a-t-il déclaré.
Illustration principale : Robert Wahbe, vice-président de Microsoft
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |