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(19/05/2011 15:13:12)
ARM s'active pour développer un écosystème logiciel pour serveurs
Selon des responsables de la firme britannique, ARM Holdings recherche l'appui d'éditeurs de logiciels en vue d'installer ses processeurs basse consommation dans des serveurs. Actuellement en effet, la plupart des logiciels tournant sur serveurs sont conçus pour fonctionner avec des puces x86 d'Intel ou d'AMD. Pour les rendre exécutables sur des serveurs à base de processeurs ARM, il est indispensable de réécrire ces logiciels, les architectures ARM et x86 utilisant des codes d'instructions différents. « ARM a mis sur pied une équipe spéciale pour développer le secteur du serveur.
Leur mission consiste aussi à inciter les éditeurs de logiciels de virtualisation et les vendeurs de systèmes d'exploitation pour serveur, à écrire des applications pour leurs processeurs, » a déclaré James McNiven, vice-président de Software Alliances, au cours d'une conférence diffusée sur le net. Acteur dominant sur le marché des terminaux mobiles, avec une architecture processeur qu'il développe et vend sous licence, ARM est quasiment absent du marché des serveurs. Mais, alors que de plus en plus de serveurs sont connectés à Internet, ARM pense qu'il y a là une opportunité pour placer ses puces dans des machines chargées d'exécuter des tâches pour le web, comme la recherche et les opérations relatives au réseautage social.
Des puces bien adaptées aux exigences web
Au cours de cette journée de conférence consacrée à la stratégie de l'entreprise, les responsables d'ARM ont fait valoir que les processeurs du designer étaient rapides et plus économes en énergie pour ce type de travail que les puces serveur classiques comme les Xeon d'Intel ou les Opteron d'AMD. « Nous pensons que le serveur est une bonne opportunité pour ARM. Nous voulons mettre à profit l'expérience acquise depuis de nombreuses années, pendant lesquelles nous avons travaillé avec plusieurs écosystèmes différents, et l'appliquer à l'écosystème des serveurs, » a encore déclaré le vice-président de Software Alliances. Sur le marché du serveur, ARM est relativement novice par rapport à Intel et à AMD, dont on retrouve les processeurs dans tous les datacenters existants.
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Mais il y a deux ans, ARM a commencé à lorgner du côté du marché des serveurs, affectant une équipe de marketing et du personnel en recherche et développement pour évaluer les opportunités du secteur. Il y a un an, l'entreprise a construit, avec le fabricant de puces Marvell, dont certains processeurs sont à base d'architecture ARM, un prototype de serveur web. En novembre dernier, Marvell a annoncé une puce serveur quad-core cadencée à 1,6 GHz, justement basée sur l'architecture ARM. « Depuis 18 mois environ, nous avons installé une partie du site ARM.com sur ce serveur pour récolter une série d'informations essentielles et mieux comprendre comment fonctionnait le marché, » a déclaré James McNiven. En août dernier, ARM a investi dans la start-up Smooth-Stone qui conçoit des serveurs basse consommation. L'entreprise, rebaptisée Calxeda, a annoncé un serveur basse énergie à base de processeur ARM, mais son produit n'est pas encore disponible.
Le nerf de la guerre sera bien le logiciel
Reste que les serveurs ne sont utilisables que s'il existe des logiciels capables de fonctionner avec ses puces, de sorte que ARM se préoccupe aussi du développement d'un écosystème logiciel compatible avec l'architecture de ses processeurs. Le designer propose pour cela des outils de développement et travaille avec des développeurs externes pour écrire des logiciels adaptés. En septembre de l'année dernière, ARM avait présenté un premier processeur Cortex-A15 susceptible d'être intégré dans des serveurs. Selon James McNiven, ARM cherche à travailler avec des éditeurs de logiciels de virtualisation pour créer des applications capables de tirer parti des fonctionnalités de son processeur.
Alors que le marché s'ouvre davantage, ARM envisage également de collaborer avec certains éditeurs pour développer des systèmes d'exploitation pour serveur et optimiser des runtimes de type Java capables de tourner de manière efficace sur des processeurs ARM dans des environnements serveur. « Le fondeur voudrait réutiliser le code existant, celui écrit pour les appareils mobiles, pour créer son écosystème logiciel pour serveur, » a indiqué le vice-président de Software Alliances. Cela permettrait aussi aux entreprises de réduire leurs coûts de développement de logiciels.
Microsoft et Google travaillent déjà pour ARM
Selon James McNiven, « ARM a pu réutiliser le code mobile sur son serveur interne, et des logiciels, comme les navigateurs internet ou les piles réseau, peuvent être facilement portés sur différents types d'appareils. » ARM a refusé de nommer les éditeurs de logiciels avec lesquels elle avait travaillé. Mais on sait que la société a collaboré avec succès avec Google, Apple et Microsoft dans le cadre du développement des systèmes d'exploitation mobiles Android, iOS et Windows Phone 7. Le prochain système d'exploitation de Microsoft, Windows 8, fonctionnera également avec les processeurs ARM, et Google a annoncé qu'elle développait une version de Chrome OS exécutable par les puces ARM.
Mais ARM doit aussi faire face à des défis dans le domaine du hardware pour être présent sur le marché des serveurs. De type 32 bits (32 bits pour ses instructions), son processeur Cortex-A15 ne supporte pas plus de 4 Go en mémoire physique (2 To environ en 64 bits). Pour Warren East, CEO d'ARM, ce n'est pas un handicap : « les processeurs ARM peuvent déjà intéresser une grande partie du marché des serveurs, puisque de nombreuses applications exécutées sur les serveurs cloud tournent encore en 32 bits. »
(...)(10/05/2011 14:02:30)Dell dope les environnements virtualisés avec un serveur lame quadri-sockets
Pour les environnements virtualisés, Dell vient d'annoncer un serveur lame à quatre sockets intégrant jusqu'à 48 coeurs processeurs. « Le PowerEdge M915 exploite des processeurs Opteron 6100 d'AMD qui acceptent jusqu'à 12 coeurs », a indiqué Mike Roberts, chef de produit senior chez Dell. Le nombre élevé de coeurs permet d'augmenter le nombre de machines virtuelles disponibles. Ce serveur lame est aussi capable de faire tourner d'importantes applications de type bases de données. « Grâce à ses débits rapides, le PowerEdge M915 augmente les performances du serveur en environnements virtualisés », a ajouté le chef de produit. Le serveur quadri-sockets de Dell comporte quatre ports Ethernet 10-Gigabits et accepte des cartes adaptatrices pour ajouter des ports réseaux supplémentaires. Selon Dell, l'agrégation de six ports Ethernet 10-Gigabits permet le transfert de données à 120 gigabits/sec.
Sous Windows Server, RHEL ou SLES
Le serveur précharge sur une carte SD interne l'hyperviseur ESXi de VMware, lui-même un élément du logiciel de virtualisation vSphere 4.1 de VMware. Le serveur peut aussi être livré avec les logiciels de virtualisation Hyper-V de Microsoft et XenServer de Citrix. Il accepte jusqu'à 512 Go de mémoire vive et offre 2 To de stockage en interne. Windows Server, Red Hat Enterprise Linux (RHEL) ou Suse Linux Enterprise Server (SLES) de Novell font partie des systèmes d'exploitation proposés en option. Le PowerEdge M915 s'installe dans un châssis M1000e pouvant accueillir jusqu'à huit lames, soit un total de 384 coeurs processeurs. Il sera disponible partout dans le monde à la fin du mois de mai à un prix démarrant à 3 500 dollars.
Ce serveur sera compatible avec les futures puces Opteron d'AMD - nom de code Interlagos - qui pourront intégrer jusqu'à 16 coeurs. AMD devrait commencer à livrer ces puces, construites sur la microarchitecture Bulldozer, à partir du troisième trimestre de cette année. Pour l'instant, Mike Roberts a indiqué que Dell était en train de tester ces nouveaux processeurs, mais a refusé de préciser la date à laquelle le constructeur commercialiserait les serveurs qui les exploiteront.
Illustration : Châssis M1000e - Le PowerEdge M915 s'installe dans un châssis M1000e pouvant accueillir jusqu'à huit lames. (...)
D'ici à 2015, ARM pourrait capter 15% du marché du processeur pour PC
Alors que ARM accélère le développement de ses processeurs pour ordinateurs portables et ordinateurs de bureau, IDC avance que d'ici 2015, le fondeur captera 15 % du marché des microprocesseurs pour PC. Dans sa prévision, le cabinet d'étude ne comptabilise pas les processeurs ARM pour tablettes, qui, selon l'analyste, dérivent de ceux pour smartphones. ARM, qui vend sous licence ses designs d'architecture à des fabricants de puces, est actuellement quasiment absent du marché des processeurs x86 pour PC, dominé par Intel et AMD. « ARM pourrait récupérer des parts de marché au moment où les consommateurs considèreront les options offertes par Windows 8, puisque le futur OS de Microsoft tournera sur les processeurs basse énergie de ARM, » a déclaré Shane Rau, directeur de recherche dans le domaine des semi-conducteurs pour le cabinet d'études.
Il n'y a pas si longtemps, ARM affirmait qu'une entrée sur le marché du PC n'était pas sa priorité. Warren East, le CEO de l'entreprise, avait même déclaré au début de l'année qu'ARM continuerait à se concentrer sur le marché des tablettes et des smartphones, justifiant que leur volume ne cessait de croitre. Celui-ci avait même confié qu'une introduction de ARM sur le marché du PC serait « extrêmement coûteuse pour l'entreprise, pour un gain franchement minime, » compte tenu de la domination du marché par Intel. Les processeurs ARM équipent déjà la plupart des tablettes et des smartphones du marché, alors que la première puce Intel pour tablette tactile, nom de code Oak Trail, vient seulement d'apparaître dans certains dispositifs ce mois-ci.
Windows 8 sur puces x86 et ARM
Mais la vraie nouveauté, c'est que Windows 8, le prochain système d'exploitation de Microsoft, tournera à la fois sur processeurs Intel et ARM, et pourrait susciter un intérêt pour des ordinateurs portables ARM. Des fabricants de processeurs comme Nvidia, Qualcomm et Texas Instruments ont déjà annoncé que leurs puces ARM pourraient exécuter Windows 8. Nvidia développe également des puces - nom de code Project Denver - destinées aux mobiles, aux PC et aux serveurs. De leurs côtés, Qualcomm et TI disent ne pas avoir l'intention de développer des puces pour PC, et affirment qu'ils continueront à fabriquer uniquement des puces à base d'ARM pour terminaux mobiles. « Mais si les opportunités sont là, les fabricants pourraient développer des puces pour ordinateurs PC à base de processeurs ARM, » a estimé Shane Rau.
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« Les netbooks intégrant des processeurs ARM pourraient aider le fondeur à pénétrer le marché des PC, pour s'étendre ensuite aux ordinateurs de bureau, aux portables et aux serveurs, » a ajouté l'analyste. Des serveurs équipés de processeurs ARM pourraient être utilisés pour distribuer des fichiers multimédias ou des pages web, avec des performances largement suffisantes, tout en émettant moins de chaleur. Des netbooks intégrant des processeurs ARM - ils sont appelés smartbooks - sont déjà disponibles, mais ils utilisent des processeurs pour smartphone qui ne sont pas qualifiés pour tourner sur des ordinateurs PC, comme l'a précisé Shane Rau. « La domination d'ARM dans le domaine des tablettes et des smartphones pourrait s'étendre au PC, » estime l'analyste. « Les utilisateurs de tablettes à base d'ARM peuvent opter pour un PC ARM pour pouvoir exécuter les mêmes applications sur les deux machines, de la même façon que les utilisateurs PC tournant sur des puces x86 peuvent être attirés par des tablettes à processeur Intel, » explique Shane Rau.
Attirer les développeurs sur Windows 8 pour ARM
Microsoft a donné à ARM une raison d'envisager une entrée sur le marché du PC. « Mais le fondeur va devoir investir lourdement pour attirer les développeurs et les inciter à écrire des applications pour son architecture, » a ajouté l'analyste, la plupart des PC utilisant des logiciels écrits pour l'architecture x86. « ARM devra également réaliser des améliorations essentielles pour adapter ses puces au profil du PC, » estime encore Shane Rau. Notamment, ARM devra introduire dans ses architectures des fonctionnalités qui répondent aux performances des PC, comme l'adressage 64 bits, des connexions internes rapides, plus de mémoire et le multicoeur.
En septembre, le fondeur a annoncé qu'il travaillait sur un processeur Cortex-A15 capable de fonctionner à des vitesses allant jusqu'à 2,5 GHz et extensible à 16 noyaux dans certaines configurations. Pour l'instant, le Cortex-A15 fonctionne avec un adressage 32bits - il peut être étendu à 40 bits - mais les responsables de ARM envisagent d'ajouter l'adressage des instructions 64 bits à leurs futurs processeurs. Des tablettes et des smartphones équipés de processeurs Cortex-A15 devraient également apparaître sur le marché à la fin de l'année prochaine ou début de 2013.
Intel arrive mieux armé sur le marché mobile
De son côté, Intel ne lâche pas la pression sur ARM et fait de rapide progrès dans ses technologies de fabrication. Le fondeur vient ainsi d'annoncer des puces à transistor 3D, plus rapides et plus économes en énergie que les transistors à deux dimensions utilisés dans ses processeurs actuels. « ARM réussira, s'il apporte aux utilisateurs finaux sur PC les bonnes fonctionnalités, » conclut Shane Rau.
Crédit photo : ARM
Trimestriels Microsoft : Windows en baisse, Office et Kinect/Xbox sauvent le CA
Microsoft a présenté des résultats pour son troisième trimestre fiscal (clos le 31 mars) en croissance. Le chiffre d'affaires est en hausse de 13% avec 16,43 milliards de dollars et le bénéfice net s'élève à 5,23 milliards de dollars en progression de 31%. Si les résultats montrent une bonne santé général, certaines activités ont accusé quelques faiblesses. C'est le cas de l'activité Windows et Windows Live qui a vu ses revenus baissés de 4% à 4,4 milliards de dollars contre 4,6 milliards de dollars. La contraction de la vente de PC suite aux ventes de tablettes est l'explication avancée par l'éditeur de Redmond sur cette baisse de l'activité. Microsoft relativise néanmoins cette décroissance en mettant en avant les 350 millions de licences vendues sur Windows 7.
Sauvé par Office 2010, Kinect et Xbox
L'activité Business, qui comprend la suite bureautique Office, a généré 5,2 milliards de dollars contre 4,1 milliards de dollars un an auparavant soit une progression de 21%. Cette hausse est principalement liée par les fortes ventes de la suite bureautique Office et sa dernière version en particulier. Bonne nouvelle aussi du côté de la division « Server&Tool » qui affiche un chiffre d'affaires de 4,1 milliards de dollars en hausse de 11% sur un an.
On notera aussi que la reprise en main de la division « Entertainement&Device » repris en main par Steve Ballmer en personne donne des résultats. En effet, cette activité a vu son chiffre d'affaires augmenter de 60% pour atteindre 1,9 milliard de dollars contre 1,2 milliard un an auparavant. Microsoft a annoncé avoir vendu 2,7 millions de consoles Xbox ainsi que 2,4 millions de périphérique Kinect durant ce trimestre
En France, Windows 7 passe devant XP
Le dernier système d'exploitation de Microsoft, Windows 7, est désormais plus utilisé que son aîné XP dans certains pays dont la France et les Etats-Unis, selon les données chiffrées du site StatCounter. Windows 7 a été adopté par 33,6% de Français contre 31,4% qui sont restés fidèles à l'ancien système.
Pour la première fois depuis sa sortie en octobre 2009, Windows 7 totalise davantage d'adeptes que Windows XP. Aux Etats-Unis, le premier attire 31,7% des utilisateurs contre 31,5% pour XP. Sa domination s'est également installée au Canada, en Australie, au Royaume-Uni et en Allemagne.
XP reste cependant leader à travers le monde avec une part de marché de 46,8% (contre 31,1% pour Windows 7) et en Europe où 40,2% des utilisateurs l'emploient.
(...)(11/04/2011 15:18:01)Patch Tuesday : 64 correctifs dont au moins 1 pour le noyau de Windows 7
Jeudi dernier, Microsoft avait prévenu que sa prochaine mise à jour de sécurité mensuelle comporterait de 17 bulletins corrigeant un nombre record de 64 vulnérabilités, soit 15 de plus que l'édition d'octobre 2010, qui détenait jusque-là le titre. Comme à son habitude, Microsoft n'a pas donné beaucoup détails sur ces futures mises à jour, mais selon Andrew Storms, directeur des opérations de sécurité chez nCircle Security, le nombre élevé de bulletins critiques affectant Windows - neuf en tout, soit plus de la moitié - signifie probablement qu'au moins l'une d'elle concerne le noyau.
« Même si nous disposons de peu d'informations sur les correctifs, je pense qu'il y a une forte probabilité qu'un ou plusieurs correctifs concernent le noyau, » a déclaré Andrew Storms. « Les problèmes de kernel sont récents, » a-t-il ajouté. Sur les neuf bulletins critiques de Windows prévus cette semaine, sept concernent Windows XP, neuf Vista et huit Windows 7.
Des attaques ciblant le noyau de Windows 7
Le dernier correctif du noyau de Windows - le coeur du système d'exploitation - par Microsoft date du 8 février. Mais l'éditeur a aussi corrigé des failles dans son kernel chaque mois pair de l'année 2010. Cette tendance devrait se confirmer avec les correctifs prévus cette semaine. Un autre indice sur la nature du prochain Patch Tuesday a été fourni par Aaron Portnoy, responsable de l'équipe de chercheurs en sécurité chez HP TippingPoint. Dans un message publié hier sur Twitter, dans lequel il répondait à l'entreprise de sécurité française Vupen à propos du nombre record de failles que Microsoft doit corriger, celui-ci écrit : « J'en ai entendu parlé par @kernelpool. »
« Kernelpool, » c'est le surnom du chercheur en sécurité norvégien Tarjei Mandt, qui travaille pour Norman ASA, un éditeur de solutions anti-virus dont le siège se trouve dans une banlieue d'Oslo. Celui-ci a fait état de cinq vulnérabilités du noyau patchées par Microsoft il y a deux mois et de plusieurs autres corrigées au cours de l'années 2010.
Un kernel renforcé dans Windows 8
De plus, lors de la conférence Black Hat sur la sécurité qui s'est tenue à Washington DC en janvier, Tarjei Mandt avait présenté et publié un document sur les techniques exploitant « le pool du noyau » dans Windows 7. Dans le document, le chercheur norvégien écrit : « En dépit des mesures de sécurité mises en place dans Windows 7, le système est toujours susceptible de subir des attaques génériques de type kernel pool. » Comme l'explique Andrew Storms, « ces pools de noyau sont des blocs mémoire réservés au noyau du système d'exploitation. » Au passage Tarjei Mandt dit que Microsoft finira par fermer ces trous. « La plupart des vecteurs d'attaque identifiés peuvent être bloqués en ajoutant de simples systèmes de contrôle ou en entassant des mesures de protections » déclare le chercheur dans son document. « Il est probable que dans les futures versions de Windows et les Service Packs, le pool du kernel soit renforcé. »
« Les autres correctifs de la colossale mise à jour prévue cette semaine concernent les formats de fichiers Excel et PowerPoint, Internet Explorer, la version en ligne de PowerPoint, Graphics Device Interface GDI+, c'est à dire le composant de rendu graphique de Windows, » a ajouté Andrew Storms. Il est possible que Microsoft corrigera les vulnérabilités d'IE8 dévoilées par un chercheur irlandais le mois dernier, lors du concours annuel de hacking Pwn2Own. Stephen Fewer, d'Harmony Security, était parvenu à enchaîner trois exploits pour pirater IE8. En guise de prix, il avait reçu 15 000 dollars et un ordinateur portable Sony du sponsor HP TippingPoint.
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Microsoft a dit que les bugs exploités par le chercheur irlandais dans IE8 avaient été corrigés dans IE9, la dernière version du navigateur de Microsoft disponible depuis le mois dernier. « En fait, je m'attendais plutôt à ce que Microsoft dise, sur le blog du Microsoft Security Response Center MSRC, qu'ils corrigeraient les bugs découverts pendant le Pwn2Own, ce qu'ils n'ont pas fait, » a déclaré le chercheur de nCircle. Celui-ci évoquait le message publié jeudi sur le blog du MSRC, listant certains des correctifs du Patch Tuesday de demain. Selon Andrew Storms, « le mois de juin est probablement plus propice pour livrer les correctifs liés aux vulnérabilités de IE découvertes au Pwn2Own, » rappelant que c'est en juin 2010 que Microsoft avait patché les failles IE exploitées au précédent concours 2010.
Quel que soit le contenu du prochain Patch Tuesday de Microsoft, ce qui est sûr, c'est que ce sera un grand jour pour les administrateurs informatiques. « Comme dit parfois mon fils ... c'est giga-énorme, » a déclaré Andrew Storms. « C'est un mois giga-énorme. Ce sera aussi un moment privilégié pour établir ses priorités. »
(...)(06/04/2011 17:38:58)Windows 7 vulnérable avec IE9
L'attaque utilise une vulnérabilité non corrigée (Zero Day) dans Internet Explorer 9 et contourne toutes les mesures de sécurité supplémentaires de Windows 7. La dernière version du système d'exploitation de Microsoft, entièrement mis à jour avec le Service Pack 1 (SP1), est donc de nouveau vulnérable. La faille de sécurité a été rapportée par la société française de sécurité Vupen, qui avait déjà découvert une faille dans IE8 en décembre de l'année dernière.
La société classe cette attaque sur IE9 comme fiable, ce qui signifie que c'est un moyen efficace pour les pirates d'exécuter des codes malveillants de leur choix sur les PC fonctionnant sous Windows 7. Cette vulnérabilité permet aux cybers attaquant de passer à travers les couches de sécurité supplémentaires pour Windows, telles que ASLR, la DEP et la sandbox (mode protégé) dans IE9.
« L'attaque utilise deux failles distinctes. La première permet l'exécution de code arbitraire dans le bac à sable IE9. Le second permet le contournement de la sandbox pour réaliser l'exécution de code complet » précise le PDG de Vupen, Chaouki Bekra. Le risque de cette attaque à ce jour est limité: le code d'exploitation n'a pas été repéré dans la nature. Les vulnérabilités ont été découvertes par des chercheurs de Vupen. Chaouki Bekra a souligné que les vulnérabilités n'ont pas été divulguées au public. « L'accès à notre code et à l'analyse en profondeur de la vulnérabilité est réservé à nos clients gouvernementaux qui utilisent ces information pour protéger leurs infrastructures critiques » souligne le dirigeant.
Fonctionne avec des anciennes versions d'IE
Certes IE9 n'est pas encore beaucoup utilisé par les gouvernements ou les entreprises. Cependant, la vulnérabilité ne se limite pas à la dernière version du navigateur de Microsoft. La faille de sécurité est également présente les anciennes versions d'IE, pour lequel Vupen n'a pas réalisé de travaux d'exploitation. « La faille affecte Internet Explorer 9, 8, 7 et 6, et résulte d'une erreur use-after-free dans la bibliothèque « mshtml.dll » qui déclenche une combinaison spécifique de code HTML et JavaScript. » La société de sécurité conseille à tous les utilisateurs d'Internet Explorer de désactiver JavaScript ou utiliser un autre navigateur web qui n'est pas affecté par cette vulnérabilité.
Le code d'exploitation trouvé par Vupen n'est efficace que sur IE9, qui peut fonctionner sur Windows 7 et son prédécesseur de Vista. IE9 a récemment été publié, mais n'est pas encore distribué via Windows Update. Microsoft va commencer ce déploiement dans les prochaines semaines. La date précise pour l'ensemble de la distribution et l'installation de la dernière version du navigateur Windows n'a pas été divulguée.
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