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(02/04/2009 17:02:30)
Rackable Systems devrait acheter SGI, placé sous chapitre 11
A l'heure où le monde informatique piaffe d'impatience en attendant une probable vente de Sun à IBM, c'est un autre dinosaure du monde Unix qui disparaît. Achevé par la crise, SGI a été mis en faillite hier, 1er avril. Dans la foulée, le bien nommé Rackable Systems a offert de l'acheter pour 49 petits millions de dollars. SGI avait déjà été placé sous le chapitre 11, version américaine de la faillite, en mai 2006, mais s'en était alors sorti. Cette fois, la situation économique a eu raison du spécialiste du calcul haute performance avec affichage graphique 3D haut de gamme, déjà sur une courbe dangereusement descendante depuis des années. Le CA 2008 de SGI, un exercice fiscal clos en juin dernier, avait chuté de 24%. La perte opérationnelle se montait alors à 127,2 M$ (elle était de plus de 100 M$ en 2007). Pour son deuxième trimestre 2009, SGI avait encore perdu 49,2 M$. Le constructeur s'est perdu en chemin. Silicon Graphics, de son nom complet, est né en 1982, à l'heure bénie où les génies de l'informatique bâtissaient le futur tranquillement installés dans des garages. Il a petit à petit perfectionné ses solutions serveurs, OS et logiciels à destination de clients exigeants dans des industries très spécifiques comme le film ou le pétrole. Ces secteurs ont des besoins très pointus, à la fois en calcul et en affichage 3D de très haute qualité. L'inventeur d'OpenGL Puis, en 1992, SGI s'est distingué avec OpenGL. Cette API d'affichage graphique 3D est devenue un standard et reste au coeur de la plupart des applicatifs de ce type aujourd'hui. Pour preuve, les travaux engagés il y a quelques jours autour d'un standard pour le web 3D s'inspirent d'OpenGL. Par la suite, à la fin des années 90, SGI a pris la décision d'abandonner ses machines à base de processeurs Mips (processeurs de type Risc, par opposition aux architectures x86) qui tournaient sous son propre Unix, Irix. L'entreprise entreprend alors une difficile transition vers le couple Intel/Windows NT, nettement moins différenciateur. On peut imaginer que l'acquisition de SGI par Rackable Systems, spécialiste du datacenter (serveur et stockage en rack), devrait rassurer les clients de SGI. Les deux constructeurs ont des gammes tout à fait complémentaires. Comme le déclare Mark Barrenechea, président et CEO de Rackable Systems, dans le communiqué de l'annonce : "Ensemble, nous pensons que nous pouvons devenir une entité bien plus forte avec des produits et des gens formidables qui offriront une réponse plus efficace à au sein de nos marchés respectifs et de façon transversale. » La transaction annoncée hier doit encore être validée par la Bankruptcy Court américaine, et devrait être confirmée d'ici 60 jours. Gageons toutefois que la disparition de SGI, présent sur le marché depuis 27 ans, laissera à beaucoup un léger goût de nostalgie. (...)
(26/03/2009 17:27:38)Sun livre la version 3 de sa Virtual Desktop Infrastructure
Avec l'arrivée de la version 3 de sa Virtual Desktop Infrastructure (VDI - virtualisation des postes de travail) qui repose sur des serveurs Sparc ou x64 sous Solaris 10, Sun apporte des améliorations tant au niveau de l'intégration en environnement hétérogène qu'avec ses propres technologies. Dans le monde Microsoft, VDI supporte désormais le protocole réseau RDP de Microsoft ainsi que son Active Directory. Côté VMware, Sun annonce une meilleure intégration. Au niveau de l'environnement Sun, VDI 3.0 reconnaît le gestionnaire de fichiers dernier cri ZFS et OpenStorage. Le constructeur associe cette dernière fonction à la possibilité de réduire nettement l'espace de stockage, mais sans prendre la peine d'expliquer comment. (...)
(20/03/2009 18:20:36)Ballmer : Microsoft est fier de ce premier Windows post-Bill Gates
Windows 7 est le premier OS Microsoft à voir le jour en-dehors de la supervision de Bill Gates. Et c'en est presque un soulagement, à écouter Steve Ballmer. Interrogé par le rédacteur en chef de BusinessWeek lors de la conférence new-yorkaise McGraw-Hill 2009 Media Summit, le patron de Microsoft a expliqué que depuis le départ du fondateur et architecte en chef de la société, « beaucoup de gens montent et prennent de l'importance », y compris lui. Le résultat de ce nouveau partage des responsabilités serait Windows 7, dont Microsoft est « fier », a indiqué Steve Ballmer. « C'est un sacré travail, qui a été conduit par une équipe indépendante de Bill. Et je crois que nous sommes tous plutôt satisfaits. Il doit être encore finalisé, mais je crois que ça va être énorme. » De fait, il est vrai que la bêta de Windows 7 actuellement en circulation a reçu un accueil plutôt favorable. Pourtant, à y regarder de près, les différences sont relativement légères avec Vista, conçu pendant 5 ans sous l'ère Bill Gates et universellement décrié. Si on devait résumer, on pourrait même dire que Seven est une version aboutie de ce qu'aurait dû être Vista. Si Steve Ballmer ne l'a pas clairement dit, il a laissé entendre que lui et ses collègues n'avaient pas les coudées franches tant que Bill Gates était là. Or, depuis que le fondateur de Microsoft a quitté ses fonctions opérationnelles pour s'occuper à plein temps de la fondation philanthropique créée avec son épouse Melinda, s'est instauré un tout nouveau mode de prise de décision. Les responsabilités de Bill Gates sont en effet désormais assumées par Ray Ozzie, architecte en chef, et Craig Mundie, responsable de la recherche et de la stratégie. « J'avais beau être le CEO, il était LE Bill » « Le principal changement », justement, selon Steve Ballmer, est la façon dont ce triumvirat prend les décisions. Car Bill Gates avait quoi qu'il arrive le dernier mot. « C'était le fondateur. J'avais beau être le CEO, il était LE Bill. S'il pensait que quelque chose devait être fait, alors... Il ne donnait pas tant d'ordres que ça, mais - disons-le ainsi - s'il pensait que quelque chose devait être fait, vous saviez que ce serait compliqué pour vous de ne pas être d'accord. » Bien entendu, Steve Ballmer a aussi ajouté que ses collègues et lui-même seraient ravis de voir Bill Gates revenir - tout en précisant que cette perspective ne serait pas la meilleure chose à faire. « Il nous manque. Si vous demandiez au responsable technique senior moyen s'il vote pour le retour de Bill, il dirait probablement oui, ce serait génial. D'un autre côté, Bill accomplit un travail important, salué par tous, et je pense que tout le monde apprécie l'opportunité de grandir et de prendre davantage de responsabilités. » (...)
(18/03/2009 16:49:38)Avec son cloud, Sun vise les développeurs et les étudiants
Le Sun Storage Cloud et le Sun Compute Cloud se posent en concurrent des offres S3 (Simple storage service) et EC2 (Elastic cloud computing) d'Amazon. Sun, qui serait en pourparlers avec IBM pour se faire racheter, compte mettre son offre à disposition à compter de l'été prochain. Il s'agit des premières briques d'une stratégie baptisée Sun Open Cloud Platform. Sun justifie le vocable d'Open parce qu'il compte ouvrir largement ses API qu'il publiera sous le régime de la licence Creative Common. Il fait d'ores et déjà appel à l'API WebDAV (Web-based Distributed Authoring and Versioning), extension du protocole http destinée à la gestion des fichiers. Sun précise qu'il continue de collaborer avec Amazon pour maintenir une comptabilité entre les deux offres. Les ressources mises à disposition sur le cloud de Sun le seront sous Linux, Windows et OpenSolaris sur plateformes X64 et Sparc. Contrairement à nombre d'acteur sdu domaine, le constructeur vise en priorité les développeurs, les étudiants et les jeunes pousses. De même, ses offres d'hébergement s'adressent avant tout à des projets en cours de développement et non à l'accueil d'éléments d'infrastructure. Ce positionnement rappelle celui du Sun Grid Computing Utility, la première tentative de Sun dans un domaine qui ne s'appelait pas encore le Cloud computing. (...)
(18/03/2009 09:28:43)IBM serait en pourparlers pour acheter Sun
Selon le Wall Street Journal qui a contacté des sources proches des deux enterprises, IBM serait en discussion pour acheter Sun Microsystems. La publication signale que l'opération pourrait être concrétisée dès cette semaine et estime à 6,5 Md$ le montant de la possible transaction. Les rumeurs d'un rachat de Sun ne sont pas nouvelles. Et qu'il s'agisse de Java, du cloud computing, des datacenters, du marché des télécoms, les raisons pour IBM d'être candidat ne manquent pas. Sans surprise, ni IBM, ni Sun, contactés en France, ne souhaitent commenter ces rumeurs. (...)
(17/03/2009 17:36:16)Les systèmes UCS de Cisco utilisent un accès unique au réseau et au stockage
Cisco fabrique des serveurs. Cette fois, la rumeur est devenue annonce. Mais quelques détails techniques s'imposent. Pour commencer, plutôt que de serveurs, il s'agit en quelque sorte de datacenters prêts à l'emploi en châssis, modulaires et évolutifs. La popularité de la virtualisation et celle de sa petite soeur, la consolidation, ont inspiré Cisco. Son infrastructure s'appuie sur l'utilisation combinée de serveurs physiques et virtuels et sur l'idée d'une augmentation de la capacité de traitement au fur et à mesure de l'évolution des besoins de l'entreprise. L'UCS (Unified Computing system) se compose de quarante châssis maximum dans chacun desquels se logent jusqu'à huit serveurs. Un calcul rapide conduit donc à une limite haute de 320 machines par configuration. Ces serveurs B-Series « made in Cisco » sont des machines banalisées articulées autour du quadri-Xeon d'Intel, le Nehalem. La puce devrait d'ailleurs être officiellement disponible à la fin du mois de mars. A cette occasion, le voile sera levé sur une technologie développée par Intel avec l'aide de Cisco et qui devrait permettre d'étendre la mémoire disponible dans des limites jamais atteintes. Des limites qui seront aussi précisées à l'occasion de l'annonce de la disponibilité du Nehalem. Cet outil d'extension de la mémoire est indispensable à l'UCS, comme le précise Eric Debray, responsable datacenter pour Cisco France. « Cette capacité est importante pour trois raisons. Elle permet de gérer davantage de machines virtuelles, de traiter des fichiers plus gros et d'utiliser des types de mémoire moins chers si besoin. » Le réseau et le stockage accessibles au travers d'un 'Network Fabric' Les châssis d'un UCS intègrent donc uniquement des serveurs et sont débarrassés des encombrants câblages et commutateurs réseaux. Pour ce faire, Cisco exploite son 'Network Fabric', module de deux commutateurs FCoE (Fibre Channel over Ethernet) de la famille Nexus. C'est au travers de ce module que chaque serveur se connecte aussi bien au réseau qu'au système de stockage. Chaque noeud intègre en effet deux cartes de connexion identiques pour la redondance, mais surtout des cartes capables de traiter à la fois des trames Fibre Channel et Ethernet. L'UCS est destiné à des environnements virtualisés. VMware est un des partenaires principaux de Cisco sur le sujet, mais le constructeur ne néglige pas Microsoft et son Hyper-V. C'est avec le premier néanmoins qu'il a mis au point un commutateur logiciel capable de mixer serveurs physiques et virtuels. « Le réseau est partie intégrante du processus, rappelle Eric Debray, même quand on souhaite migrer des machines virtuelles d'un serveur physique vers un autre, par exemple. » Enfin, Cisco installe aussi dans son UCS son outil d'administration unique de l'ensemble du système, UCS Manager. Il prédéfinit des profils de service pour certains types d'applications qui définissent les ressources d'infrastructure dont ces dernières ont besoin. Ces profils peuvent être réaffectés à volonté d'un serveur à l'autre pour une répartition de charge optimisée. Une offre disponible au deuxième trimestre L'offre sera disponible au deuxième trimestre 2009, sans plus de précision pour l'instant. Sa commercialisation passera par les partenaires du constructeur soumis à la certification ATP (Advanced technology partner). « Cela sera forcément plutôt réservé à des acteurs ayant des compétences à la fois dans le réseau et les serveurs, insiste Eric Debray. Mais Cisco va faire un gros investissement pour les accompagner. Sur le datacenter, nous avons aussi des équipes de vente traditionnelles qui, en plus des compétences réseau ou serveur, ont des compétences sur les applications, les ERP par exemple, le câblage, la consommation électrique, etc. Aujourd'hui, le marché du datacenter représente 85 Md$ et Cisco n'en a que 9% à travers les technologies réseau. Avec notre nouvelle offre, ce marché pourrait représenter jusqu'à 20 Md$ supplémentaires pour nous. » (...)
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