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(30/11/2010 15:36:05)
Une start-up recycle les ressources inutilisées dans les clouds
Si l'on s'intéresse aux technologies permettant d'améliorer l'utilisation des ressources informatiques au sein de l'entreprise, ce sont assurément VMware et son logiciel de virtualisation x86 qui viennent peut-être le plus facilement à l'esprit. Mais il en existe une nouvelle, plus récente, proposée par un petit vendeur qui a déjà attiré de nombreux clients classés au Fortune 500. Celui-ci propose des technologies de « grille » et de gestion cloud qui réutilisent les cycles de calcul perdus et automatisent le processus de construction de clusters HPC. Fondée il y a cinq ans, Cycle Computing avait pour principale activité d'aider ses clients à utiliser Condor, un système de gestion de charge pouvant exécuter des tâches de calcul intensif sur des PC mis en veille. Puis, l'entreprise a été amenée à gérer de nombreux systèmes de planification de tâches, imaginant pour ses clients des solutions permettant de réutiliser la capacité excédentaire des installations VMware, compatibles avec des services cloud comme l'EC2 d'Amazon.
Lors de la récente conférence SC10 sur les supercalculateurs qui s'est tenue à la Nouvelle Orléans, le fondateur et PDG de Cycle Computing, Jason Stowe, a pu faire état d'une impressionnante liste de clients, parmi lesquels JP Morgan Chase, Pacific Life, Lockheed Martin, Eli Lilly, Pfizer, Bank of America, Electronic Arts, Johnson & Johnson et ConocoPhillips. JP Morgan Chase, par exemple, s'appuie sur la technologie de Cycle Computing pour effectuer d'importants calculs en utilisant des capacités de travail qui, selon Jason Stowe, seraient perdues. Sa société de moins de 20 personnes, qui a démarré sans investisseurs extérieurs, affiche « quelques millions de dollars » de revenus pour moins d'une centaine de clients. « Cycle Computing a vu ses revenus croître de 50% par an au cours des quatre dernières années, » a déclaré son PDG.
Une technologie issue du monde mainframe
Tout comme VMware a emprunté sa technologie de virtualisation au mainframe d'IBM pour l'appliquer aux centres de calcul avec leurs serveurs x86, Computing Cycle s'est inspirée de stratégies fondées sur une recherche vieille de plusieurs décennies et l'a adapté à l'âge du cloud computing et de la virtualisation. L'idée d'exploiter les cycles inutilisés des ordinateurs de bureau pour réaliser des clusters de calcul existe « depuis 20 ans », explique Steve Conway, analyste chez IDC. Le système Condor est lui aussi connu depuis 25 ans environ. « Cycle Computing a réussi, parce qu'elle propose d'automatiser les tâches difficiles qui doivent être effectuées par les administrateurs, » fait remarquer l'analyste, ajoutant que «tout le monde cherche la facilité d'utilisation. » Mais pour Steve Conway, le plus intéressant au sujet de Computing Cycle, c'est son plan à long terme pour proposer une technologie de clusters viable et compatible avec des services cloud comme Amazon EC2. Même s'il pense que la technologie n'a pas encore atteint son maximum aujourd'hui, il estime « qu'au cours des prochaines années », il pourra être possible de la développer sur tous les clouds publics, un équivalent total de l'environnement informatique corporate sur site, avec toutes les politiques, toutes les directives, et tout le reste. « Ce modèle peut vraiment devenir une extension élastique de l'environnement d'entreprise, » a-t-il déclaré.
Le produit CycleCloud, construit sur Amazon Web Services, permet aux clients de créer des clusters de calcul haute performance qui ouvrent et ferment automatiquement les noeuds à mesure que les charges de travail démarrent et s'achèvent. « En quelques minutes - 10 à 15 min environ -le logiciel CycleCloud « met en route un environnement HPC complet à l'intérieur de l'infrastructure Amazon, » avec des systèmes de fichiers partagés, un térabit de stockage, une interconnexion de 10 Gigabits et des puces Nehalem d'Intel, » explique le PDG de Cycle Computing. Alors que CycleCloud gère les ressources externes, CycleServer, autre produit du vendeur, apporte au centre de calcul une interface web basée sur Condor, SGE, Torque et Hadoop pour la gestion des clusters HPC. La technologie de Cycle Computing fonctionne indifféremment sur des systèmes d'exploitation Linux et Windows.
En complément de VMware
L'une des utilisations les plus surprenantes de cette technologie concerne les datacenters faisant un usage intensif de l'hyperviseur VMware. Selon Jason Stowe, même si la technologie VMware optimise l'utilisation des cycles en permettant à de multiples images de système d'exploitation et à des applications de s'exécuter sur la même machine, ces serveurs sont encore sous-utilisés, en particulier la nuit. «VMware travaille sur la consolidation. Cela ne modifie pas la nature du pic comparé à l'utilisation moyenne,» indique le PDG de Cycle Computing. « Ces serveurs sont utilisés de manière incroyablement intense à certains moments, et pas du tout à d'autres. La virtualisation n'a aucun impact sur ça. » L'entreprise a une demande croissante pour améliorer l'utilisation des serveurs VMware et dispose « d'une assez belle notoriété autour de ça, » ajoute Jason Stowe. « Si vous tirez 20% à 40% de votre environnement VMware, c'est déjà assez impressionnant en terme de degré d'utilisation du processeur, » dit-il. « Mais vous laissez toujours une capacité de 60% de côté. Notre système permet d'arriver à plus de 90%. »
Même si les produits de Cycle sont plutôt ciblés sur des scénarios de calcul technique, en théorie, toute entreprise ayant une capacité de calcul inutilisée pourrait en bénéficier. « Parmi les concurrents de Cycle Computing, on peut citer SGI et Wipro, Amazon et Microsoft, » dit Steve Conway. Amazon, par exemple, offre désormais des instances de clusters basées sur des processeurs graphiques, et Windows HPC Server de Microsoft sait maintenant utiliser des PC en veille tournant sous Windows 7. Selon l'analyste, Cycle Computing a tendance à être plus cher que ses concurrents, car ses produits sont très spécialisés. Mais celui-ci a confiance dans l'avenir de la jeune entreprise. «Ce que j'aime à propos de Cycle en particulier, c'est la perspective que l'entreprise apporte, » dit Steve Conway. « Ils ont vraiment une vision très forte et très claire de la manière dont va évoluer le cloud computing dans les deux à cinq prochaines années. »
15 000 développeurs s'intéresseraient à Windows Phone
La ruée vers les courses de Noël va commencer et Microsoft se prépare, non seulement avec des nouveautés autour de sa console de jeu, Xbox 360, mais également du côté des applications mobiles. Un marché où l'éditeur s'est largement laissé distancer ces deux dernières années, avec l'envolée en flèche d'iOS et d'Android. Même si la dernière version de son systèmes d'exploitation mobile, Windows Phone 7, reparti de zéro, comporte encore des lacunes (pas de copier/coller, ni de multitâche applicatif -on doit quitter une application pour en relancer une autre), Microsoft espère rattraper un peu son retard.
« Nous savons que de nombreux développeurs ont mis les bouchées doubles pour que leurs applications et leurs jeux sont sur la place de marché Windows Phone pour Noël », a fait savoir la semaine dernière Todd Brix, directeur senior, responsable des services mobiles et des solutions développeurs, sur le blog de l'équipe de l'OS mobile. « Nous entrons dans les plus grosses semaines d'achat de l'année et nous sommes sur le point d'offrir près de 3 000 applications et jeux », promet-il en affirmant que le nombre de développeurs enregistrés a progressé de près de 80% depuis septembre, quelque 15 000 d'entre eux ayant signalé leur intention d'apporter du contenu à l'environnement Windows Phone. En se rendant sur la marketplace, on n'en trouve encore que quelques centaines...
Le responsable enjoint les utilisateurs à obtenir, via la fonction Visual Search de Bing un aperçu des applications [NDLR : une option temporairement inaccessible lorsque nous l'avons tentée]. Le portail Windowsphone.com serait l'un des plus fréquentés, selon lui.
Microsoft rachète 882 brevets Novell pour 450 millions de dollars
L'accord s'inscrit dans le cadre de l'acquisition de Novell par Attachmate, annoncée hier lundi, et qui devrait être finalisée au premier trimestre de l'année prochaine. Dans le communiqué officiel, Novell a simplement déclaré que CPTN allait acquérir « la propriété de certains actifs intellectuels. » Dans un formulaire 8-K déposé auprès de la SEC, Novell indique que suite à un accord pour achat de brevets, « Novell vendra à CPTN les droits, titres et intérêts de 882 brevets ... pour un montant de 450 millions de dollars en cash ».
Un rapide coup d'oeil à la base de données de l'Office américain des brevets informe que 461 brevets étaient sous le nom de Novell. Microsoft a refusé de commenter cet accord au-delà de l'envoi d'une déclaration de l'avocat de l'entreprise. «Nous sommes heureux de participer à l'acquisition de certains actifs intellectuels de Novell. Microsoft se réjouit de poursuivre dans le futur sa collaboration avec Novell, afin d'apporter des solutions informatiques mixtes pour clients » a déclaré Horacio Gutierrez, juriste et vice-président de Microsoft.
Il reste toutefois très difficile de savoir quelles autres entreprises sont impliquées dans le programme CPTN Holdings. Une société à responsabilité limitée de ce nom a été formée dans le Delaware le 4 novembre dernier, après une recherche dans les archives de cet État. Une requête similaire sur le site de l'État d'origine de Microsoft - Washington - n'a relevé aucun résultat. L'intérêt de Microsoft pour ces brevets n'est pas très clair. En 2004, Novell a entamé une procédure antitrust contre l'éditeur de Redmond, alléguant que Microsoft avait essayé d'écraser la concurrence sur le marché des applications bureautiques. À l'époque, WordPerfect était encore la propriété de Novell avant d'arriver chez Corel. Les brevets acquis par CPTN suite à l'achat de Novell par Attachmate n'auront sans doute que peu d'influence sur le procès antitrust, note Charles King, analyste chez Pund-IT.
Un autre domaine d'intérêt possible pour Microsoft serait la propriété intellectuelle que Novell possède dans Unix. En mars dernier, un tribunal de l'Utah a confirmé que Novell possédait bien des droits d'auteur sur Unix, mettant fin à une bataille de sept ans entre OCS et Novell sur ces droits de propriété. Microsoft a également affirmé dans le passé qu'il possède certains droits de propriété intellectuelle dans le noyau Linux, inspiré du noyau Unix. En 2006, Novell avait conclu une entente de cinq ans avec Microsoft dans lequel l'éditeur de Redmond acceptait de ne pas revendiquer de droits de brevet pour toute technologie que pourrait posséder Novell dans sa distribution Suse Linux. L'accord « a été mal interprété dans la communauté Open Source, car Microsoft a été assez peu transparent sur les points de litiges », souligne Charles King. Les deux sociétés avaient également convenu de développer des technologies qui pourraient aider les systèmes Unix et Windows à mieux travailler ensemble. Précisons enfin qu'Attachmate a déclaré que, pour assurer son avenir, Suse Linux sera considéré comme une entreprise autonome distincte. Le PDG d'Attachmate a par ailleurs précisé qu'il ne prévoyait aucun changement dans les relations entre l'activité Suse et le projet opernSuse.
(...)(19/11/2010 11:11:28)
L'APRIL part en chasse des appels d'offres publics illégaux
Les règles de bon sens de n'importe quel secteur d'activité ne s'appliquent pas forcément en informatique. Même si elles le devraient. C'est ainsi que de nombreux appels d'offres opérés par des acteurs publics pour des achats informatiques, administrations ou collectivités, sont illégaux. Et personne ne s'en émouvait outre mesure jusqu'à présent.
L'APRIL (Association pour la Recherche en Informatique Libre) vient de s'en apercevoir et se décide à promouvoir de bonnes pratiques auprès des acheteurs publics. Il est vrai que le logiciel libre est la première victime des illégalités en question.
De nombreux appels d'offres illégaux
Sont en cause, bien entendu, les « appels d'offres » pour acheter des licences de tel logiciel, l'annonce publiée au BOAMP précisant le nom du produit et son éditeur, lorsqu'une telle annonce est obligatoire.
Imagine-t-on un « appel d'offres » pour acheter des voitures précisant que l'acheteur ne veut que des Peugeot 607 ? La seule concurrence aurait alors lieu entre des concessionnaires. Renault ne pourrait pas proposer ses produits. Une telle procédure serait évidemment annulée et l'acheteur responsable risquerait gros, au moins pour sa carrière.
Or, en informatique, il n'est pas rare de voir des appels d'offres pour acheter des licences de Microsoft Office (cas le plus fréquent) ou d'autres logiciels (bases de données Oracle, etc.) voire pour acquérir des PC pré-équipés de Microsoft Windows et de puces Intel. Dès lors, on ne peut plus parler de mise en concurrence. Les éditeurs (ou constructeurs) non-mentionnés ne peuvent en effet pas proposer leurs offres. Or, pour la bureautique, notamment, l'offre disponible est pléthorique : Wordperfect, de Corel, ou bien les logiciels libres, y compris OpenOffice appartenant aujourd'hui à Oracle ou Symphony d'IBM. Et ne parlons pas des moyens alternatifs aux logiciels lourds, comme le mode SaaS (GoogleApps de Google), pour couvrir les mêmes besoins.
Les logiciels libres premières victimes
Comme les logiciels libres sont les premières victimes de la discrimination opérée par les appels d'offres illégaux, l'APRIL vient d'annoncer son intention de lancer une campagne d'information auprès des acheteurs publics. Cette association s'associe pour l'occasion au Conseil National du Logiciel Libre qui regroupe les grandes associations régionales d'entreprises du Logiciel Libre et constitue donc une fédération de fournisseurs potentiels écartés de manière discriminatoire des appels d'offres en cause. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Des décisions de justice s'accumulent, il est vrai, pour appuyer l'initiative. Dès 2004, le fait d'imposer un type ou une marque de processeurs a été condamné au niveau européen. Mais il est rare qu'un fournisseur potentiel veuille se fâcher définitivement avec un prospect en lui faisant un procès. Au Québec, plus récemment, un tel procès a eu lieu et a abouti au succès des partisans du logiciel libre dans un contexte juridique très proche de ce que l'on connait en Europe.
En France, nous n'en sommes pas là. Pour l'instant, l'APRIL et le CNLL vont se contenter de réaliser des documents d'information et de les diffuser via Internet et au prochain Salon des Maires. Pour l'heure, donc, les acheteurs publics paresseux se refusant à rédiger de véritables cahiers des charges peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles en évitant de réaliser de vrais appels d'offres. Jusqu'au premier procès ou jusqu'à la première initiative de la Cour des Comptes, oubliée dans l'affaire, et pourtant première défense contre les manquements aux règles de la concurrence dans les marchés publics.
Le couple PC-OS condamné par la Cour de Cassation
La Cour de Cassation vient de se prononcer contre la vente liée en informatique. Cet arrêt ne sonnera probablement pas la fin de cette pratique mais poursuit la marche vers plus de choix pour les acheteurs. Depuis des années, le collectif Racketiciel se bat contre la vente liée ordinateur-logiciels, notamment contre la présence obligatoire du système d'exploitation Windows sur les PC. Même si les plus grandes entreprises arrivent en général à négocier autrement, les particuliers et la majorité des entreprises sont soumis à cette vente forcée qui les décourage d'opter pour des alternatives moins coûteuses comme le système Linux.
Les procès se multiplient entre des acheteurs adeptes de Linux et les distributeurs. En général, les tribunaux font droit à la demande de remboursement du prix des licences des logiciels imposés.
Confirmation de la vente liée
A Tarascon, le tribunal de proximité avait débouté un tel militant s'attaquant à Lenovo. Il s'est donc pourvu en cassation, les affaires jugées ainsi ne pouvant pas être frappées d'appel. Rappelons que la Cour d'Appel rejuge l'affaire sur le fond des faits tandis que la Cour de Cassation ne se préoccupe que de la conformité à la loi de la décision de justice attaquée sans, donc, se préoccuper des faits en eux-mêmes. Les décisions de la plus haute juridiction judiciaire française sont normalement des sources de jurisprudence incontournables.
Et la Cour de Cassation vient de casser la décision du tribunal de Tarascon en imposant l'application à l'informatique de la législation interdisant strictement toute vente liée. Cette jurisprudence constitue une pierre de plus dans le jardin des ventes « OEM » de logiciels. L'affaire sera rejugée au tribunal de proximité d'Aix-en-Provence pour définir le montant des indemnités à verser au plaignant par Lenovo.
Le collectif Racketiciel est notamment satisfait que la Cour se soit également basée sur le droit européen des pratiques commerciales abusives, ce qui élargie le champ des arguments contre l'OEM.
Virtualiser avant de passer à Windows 7 ?
La virtualisation des bureaux, des applications et des fonctions utilisateurs peut potentiellement contribuer à pousser les utilisateurs vers une machine tournant sous Windows 7, et résoudre au passage les problèmes de compatibilité des applications. Toutefois, la mise en place des projets de virtualisation prend du temps et engendre un coût non négligeable - même si Microsoft a décidé de baisser le prix de la licence Windows pour les postes de travail virtuels -, si bien que les revendeurs informatiques auront à estimer au plus juste les avantages et les inconvénients d'une telle offre.
Sur son blog Windows, Microsoft ne dit cependant pas grand-chose, à part mettre en avant de manière très positive les avantages de la virtualisation du bureau pour l'entreprise. « À mesure que les clients migrent vers Windows 7, la plupart choisissent d'adopter les technologies de virtualisation, » écrit Rich Reynolds, le directeur général de Microsoft Windows. « Cela permet aux responsables informatiques de simplifier le déploiement, la migration et la gestion de leurs environnements de travail. Cela permet aussi d'offrir plus rapidement un service, de centraliser et de sécuriser les données. Cela rend enfin les applications et les fonctions utilisateurs disponibles indépendants de tout paramétrage local. » Celui-ci ajoute que « ces avantages peuvent aider les utilisateurs à se familiariser plus facilement et plus rapidement avec Windows 7, si bien que nous recommandons à tous nos clients passant sous Windows 7 de voir dans quelle mesure la virtualisation de bureau peut contribuer positivement à leur migration. »
Une offre vaste
Évidemment, Microsoft pousse ses propres produits de virtualisation pouvant aller de pair avec Windows 7. L'éditeur a notamment récemment mis à jour Microsoft Enterprise Desktop Virtualization qui améliore la compatibilité avec les applications existantes et offre plus d'options pour faire tourner des applications web nécessitant l'usage d'un Internet Explorer 6 dépassé. « La virtualisation de bureau rendra les tâches plus faciles à travers ses technologies. Par exemple, les outils de virtualisation de Microsoft permettent de séparer le bureau en plusieurs niveaux : la Session Utilisateur, les applications, et l'OS, » écrit encore le directeur général de l'éditeur. Par ailleurs, Win 7 intègre un mode XP et la technologie Virtual PC pour faire tourner des systèmes d'exploitation plus anciens.
Cependant, dans le domaine de la virtualisation de bureau, Microsoft se trouve face à plusieurs concurrents de taille, et il est peu probable que l'éditeur parvienne à dominer ce marché, de la même manière qu'il domine celui des systèmes d'exploitation. Ses plus grands concurrents, Citrix et VMware, offrent tous deux, des logiciels aussi bien que des applications de virtualisation de bureau. Par ailleurs, constatant que de nombreux clients rencontraient des problèmes pour faire migrer leurs applications depuis d'anciennes versions Windows vers Seven, Vmware a déjà mis à jour cette année son logiciel de virtualisation d'applications ThinApp pour faciliter la transition. Mais Citrix XenDesktop et VMware ThinApp sont loin d'être les seules alternatives à Microsoft. Des fournisseurs comme Dell KACE K2000 Deployment Appliance, AppSense Environment Manager, Liquidware Labs ProfileUnity, Parallels Desktop Upgrade to Windows 7, Tranxition Migrate7, Viewfinity User Migration, Zinstall XP7, Ghost et Altiris de Symantec, proposent tous des solutions professionnelles ou grand public pour aider les utilisateurs à passer sur une plate-forme virtuelle pour accueillir Windows 7.
Windows 7 s'installe progressivement dans les entreprises
L'étude du cabinet Forrester se penche ensuite sur les plans de migration. Presque plus personne n'envisage une étape Vista mais, par contre, 46% des entreprises planifient une migration vers Seven dans les douze mois, 8% envisageant la manoeuvre à plus long terme. 34% pensent migrer mais sans pour autant envisager de planifier la chose.
Windows reste majoritaire sur les postes de travail
De plus, le quasi-monopole de Microsoft dans les systèmes d'exploitation pour micro-ordinateurs se porte bien : 1% seulement des entreprises envisagent de passer à une autre famille de systèmes d'exploitation, 5% ne se prononçant pas sur la pertinence d'une migration après examen de celle-ci et 2% préférant attendre la version suivante. Windows 7 serait aujourd'hui déployé sur 31% des nouveaux ordinateurs achetés par les entreprises, contre seulement 1% l'année dernière.
Selon Forrester Research, le remplacement des machines obsolètes par des PC récents (donc livrés avec Win 7 OEM) est l'une des causes majeures de cette évolution constatée, la fin du support de XP pouvant en être une autre. Le cabinet précise que les entreprises trouvent un avantage direct à la migration mais sans préciser lequel.
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