La virtualisation des bureaux, des applications et des fonctions utilisateurs peut potentiellement contribuer à pousser les utilisateurs vers une machine tournant sous Windows 7, et résoudre au passage les problèmes de compatibilité des applications. Toutefois, la mise en place des projets de virtualisation prend du temps et engendre un coût non négligeable - même si Microsoft a décidé de baisser le prix de la licence Windows pour les postes de travail virtuels -, si bien que les revendeurs informatiques auront à estimer au plus juste les avantages et les inconvénients d'une telle offre.

Sur son blog Windows, Microsoft ne dit cependant pas grand-chose, à part mettre en avant de manière très positive les avantages de la virtualisation du bureau pour l'entreprise. « À mesure que les clients migrent vers Windows 7, la plupart choisissent d'adopter les technologies de virtualisation, » écrit Rich Reynolds, le directeur général de Microsoft Windows. « Cela permet aux responsables informatiques de simplifier le déploiement, la migration et la gestion de leurs environnements de travail. Cela permet aussi d'offrir plus rapidement un service, de centraliser et de sécuriser les données. Cela rend enfin les applications et les fonctions utilisateurs disponibles indépendants de tout paramétrage local. » Celui-ci ajoute que « ces avantages peuvent aider les utilisateurs à se familiariser plus facilement et plus rapidement avec Windows 7, si bien que nous recommandons à tous nos clients passant sous Windows 7 de voir dans quelle mesure la virtualisation de bureau peut contribuer positivement à leur migration. »

Une offre vaste

Évidemment, Microsoft pousse ses propres produits de virtualisation pouvant aller de pair avec Windows 7. L'éditeur a notamment récemment mis à jour Microsoft Enterprise Desktop Virtualization qui améliore la compatibilité avec les applications existantes et offre plus d'options pour faire tourner des applications web nécessitant l'usage d'un Internet Explorer 6 dépassé. « La virtualisation de bureau rendra les tâches plus faciles à travers ses technologies. Par exemple, les outils de virtualisation de Microsoft permettent de séparer le bureau en plusieurs niveaux : la Session Utilisateur, les applications, et l'OS, » écrit encore le directeur général de l'éditeur. Par ailleurs, Win 7 intègre un mode XP et la technologie Virtual PC pour faire tourner des systèmes d'exploitation plus anciens.



Cependant, dans le domaine de la virtualisation de bureau, Microsoft se trouve face à plusieurs concurrents de taille, et il est peu probable que l'éditeur parvienne à dominer ce marché, de la même manière qu'il domine celui des systèmes d'exploitation. Ses plus grands concurrents, Citrix et VMware, offrent tous deux, des logiciels aussi bien que des applications de virtualisation de bureau. Par ailleurs, constatant que de nombreux clients rencontraient des problèmes pour faire migrer leurs applications depuis d'anciennes versions Windows vers Seven, Vmware a déjà mis à jour cette année son logiciel de virtualisation d'applications ThinApp pour faciliter la transition. Mais Citrix XenDesktop et VMware ThinApp sont loin d'être les seules alternatives à Microsoft. Des fournisseurs comme Dell KACE K2000 Deployment Appliance, AppSense Environment Manager, Liquidware Labs ProfileUnity, Parallels Desktop Upgrade to Windows 7, Tranxition Migrate7, Viewfinity User Migration, Zinstall XP7, Ghost et Altiris de Symantec, proposent tous des solutions professionnelles ou grand public pour aider les utilisateurs à passer sur une plate-forme virtuelle pour accueillir Windows 7.