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Urbanisation et SOA
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(08/06/2009 18:05:31)
Le nouveau PDG de Progress oriente sa stratégie de vente vers les "solutions"
Fini la stratégie multimarque, "best of breed", de Progress Software. Avec le nouveau PDG de l'éditeur vient une nouvelle stratégie, orientée solutions. Alors que jusqu'à présent, Progress se distinguait des autres acteurs du marché en proposant des briques technologiques plutôt que des plateformes complètes d'infrastructures SOA, l'éditeur américain dit vouloir désormais vendre des solutions. Au besoin en renforçant son département service, qui pourra formuler des propositions incluant un ou plusieurs produits de l'éditeur. Bien évidemment, cette stratégie passe par la mise en place de départements ventes et marketing unifiés pour tout le catalogue Progress, alors qu'ils étaient organisés par produit. C'est ce qu'explique Rick Reidy, nommé fin mars lors de l'annonce de la démission du PDG-fondateur Joseph Alsop, dans un entretien exclusif pour la France avec LeMondeInformatique.fr. Certaines marques pourraient disparaître dans le processus, Progress entendant désormais communiquer sur son nom, pour accroître sa notoriété. Une campagne de publicité en ce sens devrait d'ailleurs démarrer d'ici à cet automne. Toutefois, les marques les plus connues, comme Sonic ou Datadirect, devraient rester pour chapeauter les différentes divisions. Une chose ne changera pas : Progress Software continuera de procéder à des acquisitions, tant pour fortifier le portefeuille technologique que pour accroître la base de revenus (516 M$ en 2008). Rick Reidy, qui a plus de 20 ans de maison, a bien l'intention de faire passer à Progress le cap du milliard de dollars d'ici 5 ans. (...)
(19/05/2009 17:56:31)Jboss hisse son moteur de règles au niveau des BRMS
Au pays des règles métier, il y a les moteurs, qui permettent de coder une partie de la logique applicative sous forme de règles, et les BRMS (Business rules management systems), qui sont des outils complets incluant un référentiel et des interfaces accessibles à des utilisateurs avertis. Jboss vient de passer dans la seconde catégorie, avec le lancement de son Enterprise BRMS. Pour Mike Gualtieri, analyste senior chez Forrester Research, il s'agit d'un grand pas en avant, Jboss pouvant ainsi concurrencer des offres comme celles d'Ilog ou de Pegasystems. Le référentiel est en effet indispensable pour gérer à la fois les versions des règles, et pour la traçabilité. Le moteur de règles est issu du projet Open Source Drools. Les règles peuvent donc être écrites en Drools Rules Language, ou bien provenir d'arbres de décision élaborés dans Excel ou OpenOffice. L'interface Web et le référentiel de règles ont été développés au sein du projet Guvnor, hébergé sur Jboss.org. Jboss BRMS prend évidemment toute sa place dans l'offre middleware de Red Hat, qui cherche à s'imposer comme fournisseur d'une plateforme SOA complète en Open Source. Les BRMS donnent en effet de la flexibilité aux systèmes d'information, car la logique applicative peut être modifiée beaucoup plus rapidement - sans passer par un cycle complet de développement. Ils sont notamment recommandés par la communauté S-IT-A (Sustainable IT Architecture) et par le Ceisar. (...)
(22/04/2009 12:52:02)Sun-Oracle : les technologies convoitées, les abandons possibles
Java et Solaris sont les deux principales raisons pour lesquelles Oracle a racheté Sun, de l'aveu même de son PDG Larry Ellison. Dans ces conditions, on peut s'interroger sur le devenir des processeurs Sparc, des serveurs, du stockage ou de la gestion des identités. On peut aussi se demander comment OpenSolaris et Java mobile évolueront. Et quid de la cohabitation entre les SGBD Oracle et MySQL ? Solaris et OpenSolaris Oracle supporte Solaris depuis de nombreuses années. Pour Larry Ellison, ce système d'exploitation est « de loin la meilleure technologie Unix du marché ». Et même si l'offre matérielle de Sun n'a pas le poids de celle d'IBM, Oracle va pouvoir constituer un modèle matériel/logiciel qui se rapproche de celui de Big Blue, son concurrent sur le marché des bases de données. « Nous allons intégrer étroitement Oracle Database avec les fonctions haut de gamme spécifiques à Solaris », a promis Larry Ellison qui parle de livrer des solutions complètes, « de la base de données jusqu'aux disques ». Une méthode en vogue si l'on observe les annonces récentes de datacenters intégrés de Cisco et HP. Oracle est un fervent partisan de Linux et les analystes se demandent s'il n'envisage pas une harmonisation avec OpenSolaris, la version libre et gratuite de Solaris. Il y a deux semaines, Edward Screven, architecte en chef et spécialiste de Linux chez Oracle, déclarait qu'Oracle aimerait que Linux devienne l'OS par défaut des datacenters, pour que la question ne se pose plus. Pour David Mitchell, analyste chez Ovum, il est pourtant tout à fait improbable, qu'Oracle lâche la version commerciale de Solaris pour Linux, en raison notamment des revenus de maintenance et de services qu'elle génère. « C'est une activité extrêmement profitable, précise-t-il ». Il prédit qu'Oracle continuera à faire évoluer Solaris, plus adapté aux applications critiques, notamment dans le secteur des télécommunications. Toutefois, selon David Mitchell, l'apport de certaines fonctions d'OpenSolaris à Linux est une option sur laquelle les développeurs ont déjà travaillé. Pour l'instant, les licences des deux OS restent incompatibles, comme le note Stephen O'Grady, analyste chez RedMonk (CDDL pour l'un, GPL pour l'autre), mais Oracle pourrait modifier celle d'OpenSolaris pour permettre un transfert de fonctions entre les deux. Java mobile Parlant de Java, le patron d'Oracle considère qu'il s'agit de « l'actif le plus important » jamais racheté par sa société. Ni plus, ni moins. Il a déclaré que, désormais, l'activité Oracle Fusion middleware basée sur Java, déjà renforcée par l'acquisition de Bea, est sur les rails pour devenir aussi importante pour Oracle que son activité base de données. Mais c'est l'utilisation de Java en entreprise qui l'intéresse le plus. A l'inverse, la plateforme Java mobile ne sera sans doute pas une priorité, comme le subodore l'analyste Jack Gold, de J.Gold Associates, en ajoutant qu'elle ne l'était déjà pas pour Sun. Le rôle de Java dans les téléphones portables pourrait décliner à mesure que baisseront les prix des Smartphones qui les remplaceront, même si cela prend plusieurs années. La vague suivante arrivera avec la prochaine plateforme Java FX conçue pour les smartphones. Sparc Autre interrogation lourde, à la suite du rachat de Sun, le support de serveurs à base des processeurs Sparc du constructeur. Solaris étant disponible à la fois pour ces systèmes et ceux à base de x86. Jim McGregor, analyste chez In-Stat, rappelle que les parts de marché des systèmes Sparc se sont réduites au profit des serveurs sous Unix de HP et IBM. Le nouveau propriétaire de ces architectures pourraient ainsi arrêter le développement autour de ces processeurs spécifiques ou vendre l'activité. « Un certain nombre de ce type d'offres Unix se sont concentrées sur des marchés de plus en plus petits, tels que l'informatique haute performance, et cela n'a pas beaucoup de sens que trop d'acteurs s'investissent encore longtemps sur ces architectures », juge Jim McGregor. Et de citer Silicon Graphics et Cray qui sont passés sur des technologies x86, Intel ou AMD. Larry Ellison a d'ailleurs sous-entendu lundi que l'offre Solaris était plus importante que le Sparc. MySQL [[page]] MySQL Conséquence de taille de l'opération Oracle/Sun, la base de données Open Source la plus populaire du marché, MySQL, cohabitera avec Oracle Database, la base relationnelle qui génère le plus de revenus dans le monde. Cette dernière a rapporté 22 Md$ à son éditeur entre 2005 et 2007, soit plus du double des ventes de base de données DB2 du principal rival, IBM. De son côté, MySQL a été téléchargé plus de 100 millions de fois, selon Sun. Le constructeur avance 70 000 téléchargements quotidiens et 12 millions de bases en production, notamment chez Google, YouTube, Yahoo... Cette juxtaposition entraîne-t-elle une situation anti-concurrentielle ? Certes pas. Si Oracle Database joue bien un rôle de locomotive, « elle est loin de constituer un monopole », rappelle Curt Monash, de Monash Research Today. En 2007, Oracle s'octroyait 44,3% du marché des bases de données, mais IBM en détenait 21% et Microsoft 18,5%. Quant aux 38 M$ de revenus générés par MySQL en 2007, ils plaçaient l'acteur au 19e rang selon IDC, derrière des vendeurs comme Siemens, Unisys, Hitachi et même Apple avec Filemaker. Le risque d'un monopole aurait été autrement plus important, si IBM avait racheté Sun, sur le marché des serveurs sous Unix, leurs ventes combinées dans ce domaine atteignant 11,2 Md$. Kenneth Chin, analyste chez Gartner, rappelle que ce sont d'abord les revenus financiers que les autorités de régulation surveillent de près : « l'Open Source apparaît moins dans leur radar ». A propos de MySQL, Kenneth Chin pense que les clients les plus prompts à réagir pourraient donner de la voix si Oracle vient à hausser les tarifs de support. Mais il note aussi qu'Oracle ne s'est pas mêlé des processus de vente/marketing autour des bases Open Source qu'il a déjà rachetées, BerkeleyDB et InnoDB. Si Sun fonctionne comme une entité séparée, MySQL pourrait rester suffisamment loin d'Oracle pour ne pas être touché par d'éventuelles augmentations. Stockage Depuis septembre 2008, Oracle propose en collaboration avec HP la Database Machine, une solution matérielle conçue pour les applications de datawarehouse qui embarque des serveurs de stockage Exadata. Avec l'absorption de Sun, le voilà à même de réaliser d'autres systèmes de ce type. « La plateforme Open Storage de Sun est très similaire à la plateforme Exadata », a déclaré le président d'Oracle, Charles Phillips. Toutes deux utilisent des serveurs standards, des disques et des connexions InfiniBand ». Jim McGregor, du cabinet In-Stat, estime qu'Oracle a suffisamment d'envergure pour se permettre de débarquer ainsi sur le segment du matériel. Mais il reconnaît aussi que « ce n'est probablement pas la meilleure opportunité » pour la société de Larry Ellison. Gestion des identités Sun et Oracle font partie du Top 5 des solutions de gestion des identités avec IBM, CA et Novell. Ils ont tous deux procédé à des rachats qui entrainent aujourd'hui des recouvrements. Thor, Bridgesteam, Phaos, OctetString pour Oracle, Waveset et Vaau pour Sun, notamment. Ils ont aussi tous deux développé des produits dans le domaine (Sun Access Manager, Federation Manager, Role Manager...) « Oracle va devoir faire des choix délicats », entrevoit Jamie Lewis, président du Burton Group. Selon lui, le chevauchement le plus évident se situe sur les produits de gestion des accès et de réservation des ressources (provisioning). Andre Duran, PDG de l'éditeur Ping Identity, ne se prive pas d'un pronostic : « Déterminer ce qui doit rester [dans les deux catalogues], ce qui doit être abandonné et intégrer les éléments conservées va constituer une tâche énorme qui va immanquablement entraîner des conséquences pour les bases installées ». Pour compliquer les choses, sur les solutions d'annuaire Sun s'est résolument impliqué dans l'Open Source, lâchant du lest sur son offre Directory Enterprise Edition en faveur de la plateforme OpenDS. « Les produits se concurrencent, ils ne pourront pas tout garder, affirme sur ce point Don Bowen, qui a quitté Sun il y a à peine un an pour participer au lancement de UnboundID, une solution basée sur OpenDS. Cela dit, les produits de gestion des identités sont loin d'être stratégiques dans le rachat de Sun. (...)
(20/04/2009 12:40:35)Gartner distingue 10 leaders dans la gouvernance SOA
La dernière livraison du carré magique de Gartner sur les suites technologiques de gouvernance SOA ressemble un peu à l'Ecole des fans, tant il semble que tout le monde ait gagné. Le cabinet d'études place pas moins de 10 éditeurs dans la catégorie reine, celle des « leaders ». Par ordre alphabétique : Amberpoint, HP, IBM, Layer 7 Technologies, Oracle, Progress Software, SOA Software, Software AG, Tibco Software et WebLayers. Pour le cabinet d'études, c'est à la fois le signe que le marché a mûri, tant du côté de l'offre que de celui des clients, qui n'hésitent plus à parler gouvernance dès le début d'un projet SOA, et comptent sur ce type d'outils pour mesurer le succès de leur stratégie. Avantage aux approches privilégiant l'hétérogénéité Dans le détail, HP (qui a racheté Mercury, lequel avait repris Systinet), Progress (qui a racheté Actional et Mindreef) et Software AG (qui a collaboré avec Fujitsu sur CentraSite et exploite en OEM la technologie Actional) dominent la catégorie. Il est d'ailleurs intéressant de constater que ces trois acteurs fondent leur discours sur la neutralité: HP n'offre que des outils de supervision, Progress se veut un fournisseur de composants technologiques, et Software AG explique à qui veut l'entendre que sa stratégie est de vendre du middleware SOA, et pas des machines (comme IBM) ou des progiciels (comme Oracle ou SAP). Dan Foody, ancien directeur technique d'Actional et toujours responsable de l'offre chez Progress, nous indiquait d'ailleurs récemment que plus de la moitié des clients Actional utilisent l'offre de gouvernance pour du middleware non-Progress : « Principalement pour du WebSphere [d'IBM], puis du Tibco, du BEA, de l'Oracle, du Microsoft... » L'avenir d'Amberpoint perpétuellement en question Les 'pure-players' du secteur sont plutôt bien placés, mais Gartner pointe les difficultés de WebLayers, SOA Software ou Layer 7 à bien faire entendre leur discours. Quant à Amberpoint, l'un des pionniers du secteur, il semble que ses accords OEM diminuent quelque peu, tandis que tout le monde s'interroge sur une éventuelle acquisition de l'éditeur par un acteur plus gros. CA, qui a disparu du carré magique de Gartner, pourrait ainsi revenir sur le devant de la scène. Oracle et Tibco désormais dans la catégorie des leaders [[page]] A noter aussi l'arrivée dans le quadrant des leaders d'Oracle, grâce à ses rachats (ClearApp et BEA, qui lui-même avait racheté Flashline), et auquel Gartner prédit une belle progression. Ancien « visionnaire », Tibco figure lui aussi désormais dans la catégorie des « leaders ». Gartner note que son partenariat avec HP lui laisse les coudées franches pour devenir un leader dans les catégories de la gouvernance des processus et de la médiation dans le cloud computing. Thierry Schang, qui dirige la R&D et l'offre gouvernance de Tibco, nous confirme en effet qu'une annonce liée au cloud computing devrait intervenir sous peu. Les offres SAP et IBM pas perçues pour des environnements hétérogènes Du côté des autres gros acteurs, Gartner pointe les difficultés de SAP et IBM à exister en dehors de leur environnement. Microsoft, classé dans les challengers à côté de SAP, bénéficie de partenariats solides (Amberpoint, SOA Software, HP), mais son offre est aujourd'hui essentiellement axée sur la gestion du cycle de vie d'objets déployés sur le Web, et extrêmement complexe à décrypter. Il faudra attendre les retombées de la stratégie Oslo et le déploiement finalisé de la plateforme de cloud Azure pour y voir plus clair. Sun, qui revend du Layer 7 et se classe de ce fait dans le quadrant des acteurs de niche, « semble avoir abandonné tout message et tout marketing en matière de gouvernance SOA », indique laconiquement Gartner. A noter enfin, la bonne prestation de MuleSource, pour ses outils de gouvernance axés sur les phases de conception. Gartner souligne l'importance de la communauté d'utilisateurs des technologies Open Source, et explique que l'offre peut très bien convenir à des entreprises inquiètes du coût et de la complexité des offres de gouvernance. Mais le cabinet d'études souligne aussi que les éditeurs classiques rivalisent d'ingéniosité pour attirer les clients avec des produits ou services gratuits. Progress vient ainsi de lancer un produit, Actional Diagnostics, combinant les technologies de Mindreef et d'Actional, en téléchargement gratuit. (...)
(17/04/2009 12:28:28)Valtech Technology aide les entreprises à adopter le cloud
Valtech Technology étoffe ses activités en lançant une offre de conseil, d'intégration et de mesure du retour sur investissement (ROI) pour les entreprises qui décident de se lancer dans le cloud computing. Pour la SSII, il s'agit d'un prolongement logique de ses autres activités menées dans les domaines des architectures orientée services (SOA) ou des méthodes agiles. « Les problématiques et les enjeux du cloud sont similaires à ceux de la SOA, explique Pascal Ognibène, directeur technique chez Valtech. Le cloud contribue à lever des freins à la mise en production itérative de projets réalisés en cycles courts ». Valtech procède en deux étapes. Une vingtaine de consultants « urbanistes » aident les clients à établir une cartographie de leur système d'information afin d'identifier les données et les applications susceptibles d'être « envoyées dans le nuage » avant de procéder à l'intégration. « Il n'est pas pertinent, voire dangereux, de tout externaliser dans le cloud », précise Pascal Ognibène. En dehors d'Amazon, qui possède en Europe une ferme de serveurs consacrée au cloud, la plupart des données sont en effet hébergées aux Etats-Unis, ce qui peut entraîner des soucis techniques (rupture d'un câble, lenteur des échanges de données si le trafic est trop important) et légaux (certaines informations ne doivent pas quitter l'Union Européenne). Pour vaincre les dernières réticences des entreprises, Valtech leur propose d'évaluer avec précision les économies qu'elles peuvent réaliser (électricité, bande passante, infrastructure, flexibilité des ressources...). En décembre dernier, Valtech a également présenté une offre de tierce recette applicative déjà opérationnelle en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Inde mais qui n'existait pas en France. Valtech Technology emploie 1 200 personnes dans le monde (dont 300 en France) et a réalisé un chiffre d'affaires de 100,6 M€ en 2008 dont 39 M€ en France. (...)
(10/04/2009 16:33:01)Cisco rachète Tidal Software pour se renforcer dans les datacenters
Quelques jours après avoir déclaré qu'il n'avait pas l'intention de ralentir le rythme de ses acquisitions pendant la crise, Cisco vient d'annoncer qu'il rachetait Tidal Software pour un montant de 105 M$. Fondé en 1978 et basé à Palo Alto (Californie) et à Houston (Texas), Tidal Software est un éditeur spécialisé dans les solutions de gestion des applications et d'automatisation des processus pour les architectures orientées services (SOA) et les centres de données. Ses logiciels permettent de détecter et localiser les problèmes, d'en analyser la cause et d'y remédier pour améliorer la performance des applications. Ils ont été élaborés en partenariat avec des éditeurs comme Microsoft, Oracle ou encore SAP. Cisco compte tirer parti de ces solutions pour se renforcer dans le monde des datacenters. Au terme de la transaction (prévue pour le quatrième trimestre de l'année), les salariés de Tidal Software rejoindront la branche Advanced Services de Cisco. Il s'agit de la troisième acquisition de Cisco depuis le début de l'année, après Richards-Zeta Building Intelligence (éditeur d'une solution de gestion de la consommation d'énergie et de réduction de l'empreinte carbone des entreprises), en janvier dernier, et Pure Digitale (concepteur de caméras numériques et de solutions vidéo à destination du grand public), en mars. Depuis sa création en 1984, Cisco a procédé à l'acquisition de 133 sociétés (dont cinq en 2008). Le géant des réseaux dispose encore d'un peu plus de 29Md$ de cash pour poursuivre ses emplettes. (...)
(10/04/2009 12:31:29)Le Ceisar montre le décalage entre les principes et les usages des DSI
Le Ceisar, Centre d'excellence de l'architecture d'entreprise de l'Ecole centrale de Paris, a proposé cette semaine son bilan semestriel sous une forme originale : un sondage en direct sur les principes et les pratiques des DSI, architectes, urbanistes ou autres consultants présents dans l'assistance. Et le résultat n'a pas manqué de sel, car si tout le monde ou presque s'accorde sur les bonnes pratiques défendues par le Ceisar, ils sont très peu à les mettre en oeuvre. Animé par Jean-René Lyon et Pierre-Frédéric Rouberties, le Ceisar est piloté par ses sponsors, les grands groupes Air France/KLM, Axa, Michelin, Total, BNP Paribas. Chaque semestre, il produit traditionnellement des livres blancs tentant de débroussailler et de remettre au goût du jour les notions d'architecture du système d'information et d'architecture d'entreprise. Cette fois, le Ceisar a suivi plusieurs projets mené par ses sponsors, identifié les points de blocage, tiré des conclusions et formulé des suggestions. Des méthodes inadaptées à la création de solutions évolutives Ce sont ces suggestions qui ont été soumises au vote des participants (il y avait environ 130 votants, sur plus de 150 auditeurs). Par exemple: « Il serait bien que le sponsor d'un projet définisse son projet en une ou deux pages. » Car bien souvent, les équipes techniques doivent tâtonner pour comprendre quelle est la nature exacte du problème pour lequel on leur demande une solution. Cela a paru une évidence pour 86% des votants. Toutefois, ils étaient moins de 60% à dire que cela était faisable dans leur entreprise. De même, les observations du Ceisar ont mis en évidence l'inadaptation des méthodes actuelles de développement par rapport aux nouveaux besoins. En effet, la part des solutions dites de commodité (dont les besoins peuvent parfaitement être définis au préalable) décroît par rapport aux solutions évolutives. Et à 80%, les votants ont estimé que leurs procédures, adaptées à des projets définis, éventuellement contractualisés, ne convenaient pas. A plus de 93%, ils étaient même d'accord pour dire qu'il faudrait passer à une approche itérative. Sachant que la première version des développements devrait mettre l'accent sur l'architecture (d'accord à plus de 83%) plutôt que sur les fonctions. Ce qui paraît logique, le principe même d'une approche itérative étant de s'appuyer sur les bases posées lors de la première itération. Toutefois, on sait que ce type d'approche, apparenté aux méthodes agiles, est encore très rare, et, comme l'a souligné Jean-René Lyon, les procédures de recette sont totalement inadaptées. S'appuyer sur des fondations et réutiliser les composants existants [[page]] Le Ceisar en a également profité pour sonder les présents sur les grandes idées qu'il défend. En premier lieu, le découpage du SI en solutions s'appuyant sur une fondation commune. Cette fondation doit rassembler tout ce qui est commun, réutilisable - ce qui peut représenter jusqu'à 70% du SI, selon Pierre-Frédéric Rouberties. D'après Jean-René Lyon, « des fondations puissantes permettent de réduire de moitié les charges et les délais des projets ». Et de demander aux votants: « Y croyez-vous ? ». Réponse : oui, à près de 79%. Commentaire de Jean-René Lyon, qui a fait toute sa carrière en vantant l'idée de composants réutilisables: « Il y a de l'espoir ! » Autre grande idée, l'utilisation de moteurs de règles et/ou de moteurs de workflow/BPM, afin de donner une plus large part au paramétrage, qui accroît la souplesse des solutions évolutives. Les votants ont jugé le recours à ces outils souhaitable, à plus de 82%. Mais les utilisent-ils ? 62% disent le faire dans moins de 10% des cas, 22% dans moins de la moitié des cas et 16% dans presque tous les cas. Le chef de projet devrait maîtriser l'architecture de la solution Les méthodes de gestion montrent aussi un fort décalage entre l'idéal et la pratique. Exemple: sachant que les gens se plaignent de devoir passer trop de temps avec trop d'interlocuteurs, il serait plus efficace, dans le cadre d'une approche itérative, que des acteurs du métier soient impliqués avec l'équipe IT. 92% des votants se sont dit d'accord. Quant à le pratiquer chez soi, c'est non à plus de 60%. Le chef de projet lui-même devrait passer d'un rôle finalement très administratif à un rôle de constructeur, maîtrisant l'architecture de la solution. Plus de 83% des votants ont opiné. Pour dire ensuite que ce n'était pas le cas chez eux, à 60%. Les dirigeants du Ceisar ont ensuite tenté de faire passer un message offensif, expliquant que les périodes de crise étaient les plus propices pour investir dans des projets de transformation. « Ce sont ces entreprises qui seront les mieux préparées pour la sortie de crise », nous a confié Pierre-Frédéric Rouberties. Mais d'avouer que dans la mesure où les projets de transformation et d'établissement de fondations sont des investissements à long terme, sans sponsor métier, il reste à trouver le moyen de convaincre les directions générales de financer les projets. Une gageure. (...)
(27/03/2009 12:31:28)Gartner sur le cloud : la croissance est là, mais ses voies sont incertaines
Dans un marché atone, il est bon de savoir qu'un segment technologique devrait générer de la valeur. Et ce sera le cas des services en ligne, hébergés dans le cloud, à en croire Gartner : « Les revenus mondiaux des services de cloud computing devraient dépasser 56,3 milliards de dollars en 2009, soit une hausse de 21,3% par rapport à 2008. Le marché devrait atteindre 150,1 milliards de dollars en 2013. » Mais attention, tout le monde n'entend pas la même chose par cloud ; sur ces 150,1 Md$, la location de puissance de calcul des datacenters, par exemple, ne représentera que 6,80 Md$. En prévision de son prochain « Outsourcing & IT Services Summit » de Londres en juin, l'institut a donc fait le point sur un marché aux contours... difficiles à définir. C'est d'ailleurs tout l'intérêt de cette étude que de catégoriser les choses. Par « cloud services », ou services accessibles via le cloud computing, Gartner entend : - les services applicatifs métier (tels que paie, publicité, impression, e-commerce, etc., ainsi que les services d'accès aux données), qui représentent le plus gros de ce marché : 38,9 Md$ en 2008, 119,3 en 2013. Sachant que l'essentiel de ce marché est lié à la publicité en ligne, qui devrait encore compter pour la moitié du chiffre d'affaires de ce segment en 2013, selon Gartner ; - les applications en ligne payantes (typiquement, les offres Saas), qui connaîtront une des plus fortes croissances annuelles, passant de 5,04 Md$ à 20,2 Md$ entre 2008 et 2013 (soit un taux de croissance annuel moyen de 32%) ; - les services d'infrastructures applicatives (environnements de développement et middleware en ligne), catégorie parfois appelée Apaas (Application platform as a service), qui, pour Gartner, devraient rester un marché restreint, passant de 1,52 Md$ à 2,26 Md$ de 2008 à 2013 ; - les services d'infrastructure (serveurs, OS, systèmes virtualisés, etc., mais aussi services de supervision), qui comptent pour un petit 0,96 Md$ en 2008 et atteindront - malgré un taux de croissance annuel moyen de presque 54% - seulement 8,37 Md$ en 2013. Gartner crédite en effet cette catégorie d'un potentiel important, mais lui prédit un démarrage lent. Attention aux inquiétudes des utilisateurs, et aux échecs passés Il faut noter aussi que Gartner ne prend en compte, pour réaliser ces estimations, que le chiffre d'affaires généré par la vente de services aux entreprises. Cela exclut la vente de matériels ou de services professionnels aux fournisseurs de services en ligne. De même, l'outsourcing traditionnel est lui aussi exclu. Dans ses recommandations, l'institut s'adresse particulièrement aux fournisseurs de services en ligne - ou à ceux qui voudraient le devenir - et les incite à se montrer très prudents. D'une part, pour ne pas créer trop de « hype », du bruit autour d'un phénomène qui sera lent à prendre. Ensuite, parce que beaucoup d'obstacles restent à écarter du chemin. Les inquiétudes des utilisateurs sur la confidentialité, la conformité, les performances, les possibilités d'intégration, etc., doivent être prises en compte. Gartner encourage aussi à faire autant attention à son modèle économique et à sa stratégie de tarification qu'à son infrastructure technique. Enfin, si on excepte le marché de la publicité en ligne, qui a fait ses preuves avec Google, et celui de l'e-commerce, qui a fait ses preuves avec Amazon ou Ebay, les segments liés aux services en ligne sont très nombreux et tous ne connaîtront pas le succès. Il faut se souvenir, note Gartner, « de la lente évolution des nouveaux modèles de fourniture de services, de l'échec des fournisseurs d'applications hébergées (ASP) dans les années 90 et de l'émergence graduelle mais très limitée du Saas ». (...)
(19/03/2009 16:09:42)La réponse de Software AG à la crise : réutilisez !
« Nous avons le portefeuille de produits parfait pour la crise ! » Le patron de Software AG parlait cette semaine devant un parterre de ses utilisateurs français et de prospects grands comptes, réunis pour la convention annuelle de l'éditeur à Paris, le Business Innovation Forum. Et s'il n'est pas un tribun, Karl-Heinz Streibich sait toutefois trouver les mots justes pour expliquer aux entreprises comment les architectures orientées services et la gestion des processus métier (SOA & BPM) peuvent les aider à optimiser leurs investissements déjà réalisés et à se distinguer de la concurrence. « Une crise, c'est comme un projet : cela a un début, et une fin. Et cette crise finira tôt ou tard. Les entreprises qui investissent, modernisent et automatisent leurs processus seront les gagnantes lorsque la crise sera finie, prédit Karl-Heinz Streibich. Aucune entreprise ne peut gagner en réduisant son périmètre et ses investissements. » La bonne nouvelle, c'est que cette automatisation des processus s'accommode très bien de l'existant. « Ne remplacez pas l'existant, réutilisez-le ! » Le CEO de Software AG vante ainsi les capacités de ses produits middleware, la gamme WebMethods, à fournir une couche d'agilité au-dessus de l'existant, dans le but de concevoir des processus automatisés allant piocher dans telle ou telle application. Comme l'expliquait une fois Pierre Bonnet, directeur technique d'Orchestra Networks et animateur de la communauté Sustainable IT Architecture, lors d'un Forum SOA organisé par LeMondeInformatique.fr, cette approche présente un risque qualitatif, puisque les processus dépendent de la qualité du système d'information existant. Toutefois, on peut envisager une approche incrémentale - la seule qui soit permise, pourrait-on presque dire, en ces temps de crise où les projets ne peuvent dépasser 6 à 9 mois - où des portions du SI seraient remplacées au fur et à mesure. La couche d'agilité rend cela possible, en désolidarisant les processus du SI sous-jacent. Un service en ligne collaboratif pour capturer les processus de l'entreprise Dans tous les cas, crise ou pas, pour Karl-Heinz Streibich, on ne peut prononcer l'avis de décès des SOA. Pour lui, il s'agit d'un « changement de paradigme IT comme il n'y en a que tous les 20 ou 30 ans », qui a le grand avantage de « rendre les utilisateurs indépendants des monopoles des fournisseurs ». Une façon de souligner le caractère indépendant de Software AG - « qui ne vend pas d'applicatifs ni de matériel » - par rapport à des SAP, Oracle, IBM... Finissant son allocution sur un infime trait d'humour emprunté à un client russe, le patron de l'éditeur allemand a expliqué que « SOA est la perestroïka de l'industrie IT ». Côté annonce produit, Software AG a détaillé un projet évoqué lors du Cebit : Alignspace, un outil collaboratif pour capturer les processus et permettre à toutes les parties prenantes d'un département ou d'une entreprise d'agir dessus et de les commenter. Un outil en amont des outils classiques d'analyse des processus métier, censé remplacer les dessins réalisés avec Visio et promenés de service en service. Proposé en tant que service en ligne, Alignspace pourra aussi être accessible à des intervenants extérieurs, lors de phases de conseil par exemple. Puis, les processus ainsi créés pourront être importés dans des outils de BPM. Alignspace est ouvert aujourd'hui en bêta, pour une disponibilité générale prévue début 2010. (...)
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