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Urbanisation et SOA

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(30/10/2007 18:03:15)

Microsoft dévoile Oslo, sa vision pour les SOA

Les applications composites au sein de l'entreprise et au-delà de ses frontières sont le nouveau cheval de bataille de Microsoft. L'éditeur a profité de sa conférence SOA & Business Process à Redmond pour dévoiler Oslo, nom de code pour un ensemble d'investissements techniques dans plusieurs lignes de produits. Le but est d'harmoniser les développements pour « simplifier les SOA », rendre usuelles les applications composites, et in fine concrétiser la promesse logiciels plus services (« software plus services »). Pour plusieurs observateurs du secteur, l'annonce est à prendre au sérieux, elle marque un engagement fort. Microsoft donne cinq domaines clés pour les investissements de ces prochaines années : - Les logiciels serveurs : l'effort continuera de porter sur Biztalk, qui sert déjà de socle pour le déploiement et l'administration des applications ; - Les services : Microsoft proposera une offre commerciale, « Biztalk Services 1 », donc fournie avec un support, de services hébergés (messagerie, authentification, workflow) permettant de mettre en place des applications composites sortant des frontières de l'entreprise ; - Le framework : la version 4 de .Net se focalisera sur le développement guidé par les modèles ; - Les outils : Microsoft prévoit d'inclure dans Visual Studio 10 des outils de gestion du cycle de vie des applications devant faciliter la conception et le déploiement d'applications distribuées ; - Le référentiel : Microsoft veut « aligner les référentiels de métadonnées des produits des divisions outils et serveurs ». Concrètement, Microsoft System Center 5, Visual Studio 10 et Biztalk Server 6 devraient partager une même technologie de référentiel pour les données concernant l'administration et le déploiement des modèles applicatifs. (...)

(29/10/2007 10:24:58)

Oracle/BEA : Oracle retire - officiellement - son offre

Comme annoncé dans son ultimatum, Oracle a retiré dimanche son offre d'achat à 17$ l'action sur BEA. Ce dernier avait répondu qu'il ne considérerait une proposition d'achat qu'à la somme de 21$ l'action, ce qui aurait valorisé l'éditeur de middleware à 8,15 Md$, au lieu de 6,66 Md$. Il s'agit néanmoins d'une manoeuvre officielle, des négociations pouvant avoir lieu de façon officieuse. Le conseil d'administration de BEA y est poussé notamment par Carl Icahn, qui estime, « avec plus de 58 millions de parts », être « le plus gros actionnaire de BEA ». Dans une lettre ouverte, Carl Icahn accuse le conseil d'administration d'agir au détriment des intérêts des actionnaires en se retranchant derrière un prix définitif de 21$, alors qu'il aurait dû, d'après lui, prendre en considération l'offre d'Oracle et négocier. Carl Icahn, à qui la vente rapporterait à peu près un milliard de dollars, demande donc à BEA de laisser ses actionnaires décider du sort de l'entreprise, et a engagé une procédure devant une cour du Delaware afin que BEA organise une assemblée générale avant toute décision d'ordre financier non approuvée par avance par les actionnaires. (...)

(25/10/2007 17:53:24)

Oracle/BEA : BEA fixe son prix à 8,15 Md$

A 21$ l'action, soit une somme globale de 8,15 Md$, BEA se dit prêt à se vendre « à des tiers, y compris Oracle ». Sous le coup d'une offre de la part d'Oracle à 17$ l'action, BEA avait d'abord répondu qu'il n'était pas à vendre, puis que le prix fixé ne reflétait pas la valeur réelle de l'entreprise. Finalement, comme dans toute transaction, la proie a elle-même fixé un prix - établi après avoir pris conseil auprès de Goldman Sachs, a précisé BEA - afin de pouvoir entamer des négociations. Pour Massimo Pezzini, analyste du Gartner, cela ne fait aucun doute que les actionnaires de BEA soient prêts à se vendre, 17$ l'action constituant déjà « un bon prix ». Pour lui, le délai avant la transaction est dû à une raison relativement simple : il faut s'entendre sur les 'golden parachutes', ces compensations financières qui seront accordées aux dirigeants de BEA. Quant aux dernières rumeurs disant qu'IBM pourrait intervenir, « j'ai du mal à l'envisager, dit-il, dans la mesure où IBM est de loin le numéro un du marché, et BEA le numéro deux : cela poserait des problèmes vis-à-vis des autorités chargées de la régulation de la concurrence ». (...)

(25/10/2007 17:38:08)

Microsoft réunit son écosystème français sur les SOA

Microsoft France a réuni ses clients et partenaires à Paris aujourd'hui, pour une Conférence SOA. Sous cet intitulé, il s'agissait en fait pour l'éditeur d'évangéliser son écosystème sur sa stratégie S+S (Software plus services). Celle-ci vise à embrasser la mode du service applicatif (Saas, software as a service) tout en la reliant à la nécessité de déployer en interne des logiciels d'infrastructure (Biztalk Server, SQL Server, Sharepoint Server...) et des clients riches (Internet Explorer, Silverlight...). Le public a ainsi eu droit aux exemples du pétrolier BP, qui utilise notamment Virtual Earth et SQL Server pour visualiser sur une carte le déploiement de ses collaborateurs, et de Quiksilver, qui a monté un site communautaire à l'occasion d'une compétition de surf, afin d'attirer le chaland vers son site de e-commerce. En introduction de la journée, Massimo Pezzini, analyste et vice-président du Gartner, a pour sa part donné des conseils très utiles, empreints de pragmatisme. Ainsi, dit-il, il serait stupide de s'enfermer dans une vision extrémiste de la SOA : mieux vaut définir son propre style d'implémentation. De même, afin de ne pas succomber à la complexité, Massimo Pezzini conseille de découper l'architecture de l'entreprise en domaines, joints par une plateforme commune. Et comme le soulignait ensuite au 'village partenaire' un représentant de l'éditeur Amberpoint, soulagé, Gartner estime qu'il faut faire intervenir relativement tôt la gouvernance dans un projet SOA, sous peine que cela devienne trop complexe ensuite. Microsoft a ensuite expliqué quels avantages on peut tirer de la version R2 de Biztalk. Mais aucune annonce majeure n'a été faite ; l'évolution de son offre SOA (nom de code Oslo) devrait pourtant être annoncée dans peu de temps. (...)

(24/10/2007 09:32:40)

Oracle/BEA : BEA se dit prêt à se vendre... plus cher

Visiblement, l'ultimatum d'Oracle a porté. Après que la firme de Larry Ellison a déclaré qu'elle mettrait un terme dimanche à son offre de 17 $ l'action sur BEA, ce dernier a réagi par un communiqué stipulant que l'éditeur de middleware n'était pas opposé à la vente. Enfin, cela s'entend, si Oracle relevait son offre : « Le conseil d'administration de BEA n'a pas indiqué qu'il s'opposerait à une transaction qui reflète de façon appropriée la valeur de BEA, à l'issue d'un processus raisonnable. » Oracle relèvera-t-il son offre ? Pour Ray Wang, analyste chez Forrester, « s'ils veulent vraiment dominer le marché du middleware, alors c'est une acquisition qu'ils devraient vouloir mener à terme ». Comme l'expliquaient nos précédents interlocuteurs, si BEA tombait dans d'autres mains, c'est Oracle qui se ferait distancer sur ce marché. (...)

(23/10/2007 17:54:02)

Oracle/BEA : Oracle mettra un terme dimanche à son offre sur BEA

Oracle a fixé une limite à son offre d'acquisition de BEA : à partir de dimanche, son offre à 17 $ l'action, qui valorise l'éditeur à 6,7 Md$, ne sera plus valable. Oracle explique que le conseil d'administration de BEA a non seulement rejeté cette offre, mais aussi toutes les demandes d'entrevue, et qu'il n'a aucune envie de s'engager dans un long processus. On sait toutefois que l'éditeur n'a pas eu peur, pour ses précédents rachats, de repousser ses limites en termes de temps et d'argent. Et si Oracle mettait vraiment un terme à son offre, le mal aux yeux du public - en termes d'image pour BEA - est fait. (...)

(15/10/2007 16:27:56)

Oracle/BEA : Forrester verrait bien Cisco dans l'équation

Et si la contre-proposition que BEA attend afin de se soustraire à l'offre d'Oracle venait de Cisco ? C'est l'hypothèse que formule Henry Peyret, analyste sénior chez Forrester. « John Chambers [le patron de Cisco, NDLR] dit souvent que le futur de Cisco est dans le logiciel. » Pour lui, un tel rapprochement aurait « beaucoup de sens, d'autant que Cisco cherche à intégrer des briques applicatives dans les routeurs ». Mais il souligne aussi les écueils d'un tel rachat. « On n'a jamais vu Cisco racheter une société aussi importante et continuer le business. Il y aura certes des synergies au niveau technologique, mais cela ne veut pas dire qu'il y aura automatiquement des synergies au niveau des ventes, par exemple. On ne vend pas des logiciels comme on vend des boîtes. » S'il ne croit guère aux hypothèses HP, CA ou Fujitsu en tant que chevaliers blancs (ou noirs, d'ailleurs, parce qu'aucun, a priori, ne laisserait son indépendance à BEA), Henry Peyret estime qu'IBM pourrait faire une offre, afin d'élargir sa part de marché, et compléter son portefeuille technologique. Le grand perdant, pour lui, serait SAP, dont l'offre middleware subirait un certain retard par rapport à celle de BEA. Ce serait même l'hypothèse d'un rachat de BEA par SAP qui aurait pu pousser Oracle à prendre les devants, pour Henry Peyret. Mais il voit mal SAP faire une contre-proposition aujourd'hui, dans la mesure où l'éditeur allemand doit déjà digérer le rachat de BO. (...)

(15/10/2007 16:09:53)

Oracle/BEA : BEA rejette l'offre "amicale" d'Oracle

C'est un non, poli mais ferme, qui a accueilli l'offre amicale de rachat de BEA par Oracle. BEA a même décliné une invitation à une réunion vendredi dernier ; Charles Phillips, le président d'Oracle, souhaitait cette rencontre afin de parvenir à une transaction amicale avant la réouverture des marchés financiers aujourd'hui. BEA estime de son côté que cette offre n'est pas amicale, dans la mesure où elle n'a pas été sollicitée, et où elle ne reflèterait pas la vraie valeur de l'entreprise. William Klein, vice-président de BEA, a ainsi écrit à Charles Phillips que son conseil d'administration estime que « BEA vaut beaucoup plus aux yeux d'Oracle, mais aussi d'autres [acheteurs potentiels] et, très important, de nos actionnaires, que le prix indiqué dans votre lettre ». Et d'expliquer que le marché ne peut pas estimer à sa juste valeur l'entreprise, dans la mesure où certaines informations financières doivent être actualisées (suite à un audit sur la pratique des stock-options, BEA doit republier tous ses comptes depuis l'année fiscale 1998). William Klein explique par ailleurs qu'il souhaite que cette situation ne s'éternise pas, dans la mesure où « Oracle est un compétiteur direct », et où cela serait donc préjudiciable aux activités commerciales de BEA. De fait, tous les analystes sont d'accord pour dire que l'annonce de cette offre gèle plus ou moins le marché de l'éditeur. Et l'exemple du feuilleton Oracle-Peoplesoft a montré qu'au final, la résistance s'est avérée vaine. (...)

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