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(05/03/2012 10:36:57)
Annuels Prologue : CA 2011 en baisse sur fond de plan de redressement
Prologue publie ses résultats annuels 2011. Le chiffre d'affaires (CA) recule de 6,7% à 22,5 millions d'euros (ME). C'est l'activité d'édition qui fait plonger la société, elle représente 7,4 ME, en baisse de 23,9%. La partie intégration, 5,8 ME, progresse de 1,5%. L'activité opérateur de système d'information et télécommunications est en hausse de 7,3% à 9,2 ME.
La nouvelle direction, en place depuis dix huit mois, souligne en particulier ses efforts en R&D, avec le développement de nouveaux logiciels, son intégration au projet CloudPort, soutenu par le gouvernement. En revanche, côté finances, l'actualité est toujours aussi sombre. Outre des résultats négatifs, la société doit procéder à son redressement. Le Tribunal de commerce d'Evry a adopté son plan de continuation au mois de décembre dernier. Plan qui prévoit un abandon de 50% de créances et implique au cours de 2012, « une ou plusieurs opérations de marché » selon l'expression de la société.
Les TIC ont-elles une influence négative sur les salariés ?
C'est une étude du CAS (Conseil d'analyse stratégique, qui a succédé au Commissariat général au plan en 2006) qui sort de l'ordinaire. Un sujet quotidien pour des millions de salariés, mais peu traité, du moins à l'échelle des entreprises, ou dans les négociations professionnelles. Le sujet provoque pourtant des conflits quotidiens, récurrents, dommageables pour l'efficacité des salariés et leur bien être, mais mal identifié. L'impact des TIC sur les conditions de travail, tout le monde s'en est saisi, mais individuellement, sans synthèse et sans remède. Jusqu'à la publication du rapport du CAS.
Un rapport présenté avec un cas pratique, celui du Crédit Agricole, et sa directrice études et développement RH, Anne Bizouard : « le système d'information ressort comme un point majeur de blocage, posant des questions concrètes à nos collaborateurs, quand on les interroge sur leurs conditions de travail ». En bref, la performance du SI entrave celle des salariés du fait de leur mauvaise pratique et de leur mauvaise perception de ce SI. La banque a recherché les causes.
Pourquoi le SI n'est pas un soutien mais plutôt une contrainte pour les salariés ? Réponse, les utilisateurs ne sont pas assez associés à la conception de ce SI. Vaste sujet, mais le rapport du CA veut rapprocher RH et SI, associer les utilisateurs aux déploiements pour résoudre la question. Elle est commune à plus d'une entreprise quelque soit sa taille. Qui interroge aussi les prestataires, intégrateurs notamment, sur qui retombe des critiques.
Une transformation qui est loin d'être finie
Au delà d'un malaise au travail, le rapport montre une profonde transformation de ce travail. Et c'est loin d'être fini. Si on parle beaucoup de l'hyper connexion des salariés, et de la fin des frontières entre vie privée et vie publique, du fait des TIC, du BYOD ('Bring your own device'), donc de l'emploi des terminaux au travail, on parle moins d'autres sujets.
Par exemple, le fait que l'emploi des outils informatiques efface les contacts, avec le client ou le partenaire. Le traitement des contacts directs laisse place au traitement massif de données. Et, au lieu de libérer de contraintes, les TIC en imposent de nouvelles, la surinformation et le sur-traitement de données, sont devenues chronophage, alors que les TIC devaient faciliter le travail et libérer du temps pour des tâches autres que le traitement de données et de courriers.
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La multiplication des pannes, la maintenance des postes de travail que la DSI n'a pas pour rôle de gérer engendre des malentendus et des pertes de productivité. L'autonomie du salarié, apparente, est en fait difficile à percevoir. Les règles internes sont codifiées et souvent rigidifiées par l'informatique, même si l'autonomie est favorisée. Les objectifs sont plus facilement vérifiables, donc le contrôle peut être plus omniprésent. Certaines habitudes collectives ont disparu, d'autres apparaissent, moins formellement autour des projets, avec une nouvelle efficacité mais aussi de nouvelles règles d'exclusion. C'est là où le rapport du CAS montre sa subtilité, il montre l'effet rouleau compresseur des TIC mais aussi un mélange d'effets positifs et négatifs avec ses derniers développements.
Des managers déroutés
Par ailleurs, la capacité des managers à bien gérer ces outils devient très floue. L'appropriation individuelle ou par certains collectifs des TIC peut faciliter ou réduire leur pouvoir. Les nouvelles formes d'impulsion, de contrôle, de dynamiques sont plus délicates à identifier. De même que les nouvelles approches des salariés, habitués à leurs pratiques en tant que particuliers et moins à l'aise dans l'univers professionel.
Une troisième évolution est à venir, remarque le consultant Anthony Poncier, directeur au cabinet Lecko. Après la révolution de la micro informatique dans les années 80, celle d'Internet il y a quinze ans et des téléphones mobiles, la nouvelle vague est celle des réseaux sociaux. Avec selon lui les mêmes appréhensions et les mêmes blocages en entreprise. En clair, les deux précédentes révolutions dans le travail n'ont pas été vraiment digérées qu'en arrive une nouvelle. On a pas fini de parler du rapport du CAS. Au fait, qu'en pensent employeurs et salariés ? (...)
HP ne relâche pas sa garde sur le marché des stations de travail
Déjà leader sur le marché des stations de travail depuis qu'il a surpassé Dell, HP veut une part encore plus importante du gâteau. Lors de sa conférence partenaires qui se déroulait à Las Vegas en février, le fabricant a présenté à ses partenaires sa nouvelle gamme de stations de travail HP Z1. Premier modèle de workstation tout-en-un au monde (tous les éléments sont logés dans un écran 27''), le produit devrait être disponible à compter du mois d'avril pour un prix de départ d'environ 1900 $.
« Le marché des stations de travail progresse plus rapidement que celui des PC », explique Jim Zafarana, le vice-président et directeur général de la division solutions professionnels de HP. D'après lui, ce rythme de croissance serait d'environ 18% par an contre 0,5% pour celui des PC en 2011 (Source : Gartner). A l'heure actuelle, la majeure partie des matériels commercialisés sont au format desktop, soit entre 74 et 75% du total des ventes de stations de travail dans le monde. Pour autant, le cadre dirigeant de HP reconnaît que la bonne santé du marché des stations de travail n'est pas une nouveauté : « Les entreprises ont commencé à investir dans les stations de travail il y a trois ou quatre ans suite à une baisse des prix et grâce à l'amélioration de la qualité des plates-formes. Elles permettent aujourd'hui d'utiliser des applications auxquelles elles ne donnaient pas accès auparavant. »
Pour accroître ses ventes sur le marché des stations de travail, HP mise principalement sur les économies émergentes. Les raisons : les possibilités de croissance importantes qu'offrent des pays tels que la Chine, l'Inde ou encore l'Amérique latine. Jim Zafarana assure toutefois que HP ne va pas délaisser les pays, comme la France, où le marché est déjà consolidé. « Nous enregistrons une hausse d'activité à la fois dans les pays émergents et les pays développés », explique-t-il. Pour la première fois depuis que nous sommes présents sur ce marché de lT, nous avons dépassé les 50% (51% précisément, au quatrième trimestre 2011), de parts de marché sur un segment de produit. » Au troisième trimestre 2011, HP était crédité par Jon Peddie Research de 33% de part du marché mondial de stations de travail, devant Dell (26%) et Apple (22%). (...)
Numérisation et partage d'informations pour la Safer avec les solutions Debucy
La Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer) de Haute-Normandie, comme toutes les autres Safer de France, a été créée en 1960 pour contribuer à l'aménagement des terres agricoles. Elle peut notamment user d'un droit de préemption sur les terres en vente dans le but de les rétrocéder à un jeune agriculteur et ainsi de garantir le maintien de l'exploitation. Cela implique de traiter et de partager des documents entre un grand nombre de professionnels : notaires (qui doivent envoyer une déclaration d'intention de vendre, environ 4500 par an), géomètres, huissiers, organismes agricoles, représentants des collectivités locales, ministères, vendeurs, acheteurs, agences immobilières, etc.
Traditionnellement, ce traitement et cette collecte étaient réalisés avec des documents papier. Or la Safer Haute-Normandie souhaitait sécuriser sa base documentaire, accélérer le traitement des dossiers, améliorer la qualité de son service et, enfin, réduire sa consommation de papier (notamment de photocopies).
Limiter les déplacements des documents papiers
Pour atteindre ces objectifs, la Safer a décidé de numériser l'ensemble de la chaîne documentaire ainsi que ses archives. Tous les documents papier entrants sont donc désormais numérisés à leur arrivée puis archivés en sûreté et partagés uniquement par voie électronique via une GED classique dans ses fonctionnalités (partage, visualisation, notification des mises à jour..).
Outre l'atteinte des objectifs initiaux, la recherche des documents est aujourd'hui facilitée grâce au moteur de recherche inclus dans l'outil et le confort de travail s'est amélioré, notamment en raison de la fin des navettes de documents papier entre les deux sites de l'entreprise. La Safer a choisi les solutions Docport et eCopy de l'éditeur régional Debucy. Le coût du projet n'a pas été précisé. (...)
Un portail unique pour les fournisseurs d'Osram
Osram est un fabricant de solutions d'éclairage (lampes, LED, etc.) présent commercialement dans 150 pays et industriellement dans 16 grâce à ses 41 000 collaborateurs et pour un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros. Pour optimiser ses relations fournisseurs, il a décidé d'opter pour une nouvelle solution d'e-sourcing avec une refonte associée des procédures au niveau européen.
Parmi les fonctions nouvellement implémentées, les fournisseurs peuvent s'auto-enregistrer et l'entreprise peut organiser des enchères dynamiques, le tout via un portail unique multinational au niveau européen. Au bout de trois mois d'usage, ce nouveau portail associé aux nouvelles procédures a permis, selon l'entreprise, de réaliser déjà de sérieuses économies sur les achats. Le portail a été construit autour des solutions de l'éditeur Synertrade, les modules eAuction et eRFX de ST6. Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)
La 3G va arriver sous la Manche
Le ministère de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique annonce qu'Eric Besson présidera, mardi 6 mars, à la signature d'une convention entre le groupe Eurotunnel et les quatre grands opérateurs mobiles français (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile), dans le cadre de l'installation d'une infrastructure permettant l'accès aux services 2G et 3G dans le tunnel sous la Manche.
A partir du mois de juillet, soit juste avant le début des Jeux olympiques de Londres, les passagers empruntant le tunnel, en train ou dans les navettes, pourront se connecter aux services de communications 2G et 3G des opérateurs français, en collaboration avec le groupe Alcatel-Lucent.
(...)(05/03/2012 09:57:07)Une tablette Archos pour enfants à 99 euros
Archos présente la Child Pad, une tablette tactile sécurisée et divertissante, fonctionnant sous Android 4.0 et à destination des enfants. Elle sera disponible à la fin du mois de mars pour 99 €. Elle s'inscrit dans la lignée de l'ardoise Kids Pad de VideoJet. Cette tablette est équipée d'un processeur cadencé à 1GHz et de 1Go de mémoire vive. Archos a greffé sur Android sa propre interface, adaptée au jeune public et dotée de 28 applications dont les jeux Angry Birds, Pig Rush ou Flight Frenzy.
Le Child Pad donne accès à un magasin de plus de 10 000 applications spécialement prévues pour les enfants, regroupées en quatorze catégories. Il comprend également un logiciel de contrôle parental, afin de garantir une navigation internet sécurisée pour les enfants.
Il ne s'agit pas de la première tablette du marché destinée aux enfants, un public naturellement attiré par les nouvelles technologies. Outre la française Kids Pad de VideoJet, d'autres modèles ont également été lancés ces derniers mois à l'étranger, à l'image du LeapPad Explorer de LeapFrog ou de l'InnoTab de VTech.
(...)(05/03/2012 09:30:49)Les entreprises maintiennent en 2012 leur budget IT de 2011, selon IDC
A en croire IDC, 2012 ne sera pas une année de récession pour les marchés de l'informatique et des télécoms en France. Selon le cabinet d'études, le marché de l'informatique devrait dégager un chiffre d'affaires global de 47,1 Md€, en hausse de 1,2% sur un an.
Une très importante part de ces revenus sera générée par le marché professionnel (logiciels, matériel et services hors télécoms) dont la croissance devrait représenter +0,7% à 42,8 M€. S'agissant du segment grand public, IDC table sur un chiffre d'affaires de 4,3 Md€ en hausse de 5%. Enfin, le marché des télécoms devrait voir son activité baisser de 1,3% dans les domaines des services de télécommunication voix et données tandis que les achats d'équipement en téléphonie mobile (téléphones et smartphones) progresseront de 11% sur l'année.
Matériel : le grand public tire la croissance du marché
Même si IDC parie sur une croissance globale du marché IT, le cabinet d'études n'en déclare pas moins que la conjoncture économique à un impact certain sur sa progression. A titre d'exemple, la croissance du seul marché de l'informatique professionnelle entre 2010 et 2011 fut deux fois plus importante que celle attendue cette année. Elle s'élevait alors à 1,5% exactement. Le marché du logiciel ne progressera quant à lui que de 1,6%. Dans ce domaine, il est toutefois bon de distinguer certains secteurs dynamiques qui résistent habituellement aux crises (CRM, BI, sécurité, stockage, collaboratif...) des secteurs en mutation vers le SaaS (Software as a service) ou en perte de vitesse (comptabilité, systèmes d'exploitation, GPAO, certains applicatifs métiers).
Quand au segment du matériel, il s'en sortira avec une croissance globale de 1%, largement imputable aux ventes attendues sur le marché grand public. Dopé par les achats de tablettes média, celui-ci devrait enregistrer une hausse de 5,7% tandis que les ventes de hardware sur le marché professionnel baisseront de -1,4%.
Budgets IT non remis en cause mais pression sur les prix
Faut-il pour autant pousser un grand ouf de soulagement en prenant pour acquise l'évolution positive du marché de l'IT en 2012 ? IDC semble pencher vers un « oui » mais la prudence doit rester de mise, comme l'explique Karim Bahloul, directeur de la Recherche et du Conseil chez IDC France : « Evidemment, on peut redouter un scénario noir d'effondrement de la zone euro qui remettrait tout en cause. Mais c'est un scénario auquel nous ne croyons pas. Clairement, ce qui se passe en 2012 n'est pas de même nature que cette crise de 2008 qui avait vu les investissements ICT complètement s'arrêter. »
Cette prudence, les entreprises en font usage avec parcimonie. Leur budget IT n'a pas été remis en cause mais stagne pour pouvoir engager des projets qu'elles ne souhaitent pas remettre en cause autour du poste de travail, de la mobilité, du Cloud Computing, du Décisionnel et du Big Data. En contrepartie, elles mettent une pression sur les prix et rationalisent l'existant en termes d'infrastructures et d'applicatifs.
La sécurité IT de la NASA encore pointée par un rapport interne
Des ordinateurs portables au contenu non chiffré, des logiciels en défaut de mise à jour et des intrusions avancées risquent de mettre en danger le savoir-faire des techniciens américains si la NASA ne renforce pas sa sécurité IT. C'est ce que pointe un rapport publié mercredi dernier par l'inspecteur général de l'agence spatiale, Paul K. Martin. La National Aeronautics and Space Administration est la cible régulière de cyber attaques. Ses plus de 550 systèmes renferment des informations très recherchées par les criminels, souligne l'inspecteur général.
Son témoignage, devant un sous-comité du Comité des Sciences, de l'Espace et de l'Aéronautique de la Chambre des représentants des Etats-Unis, a récapitulé les précédents audits de l'inspecteur général sur la sécurité IT de la NASA et propose des recommandations pour l'agence spatiale. En 2010 et 2011, celle-ci a signalé 5 408 incidents de sécurité informatique, découlant de logiciels malveillants installés sur ses systèmes ou d'intrusions, écrit Paul K. Martin. Le vol de données a coûté à l'agence plus de 7 millions de dollars, poursuit-il en ajoutant que la NASA doit améliorer la surveillance de l'ensemble de ses actifs IT.
48 terminaux mobiles perdus ou volés en deux ans
L'un des problèmes concerne les ordinateurs portables. Seulement 1% de ceux de la NASA et des terminaux portables bénéficient du chiffrement. Entre avril 2009 et avril 2011, 48 terminaux mobiles contenant des données sensibles ont été perdus ou volés. Selon un audit de mai 2010, seulement 24% des ordinateurs utilisés sur le réseau d'une mission étaient surveillés pour bénéficier des mises à jour critiques sur les logiciels, et seulement 62% étaient contrôlés pour détecter des failles techniques.
Au cours de l'exercice fiscal 2011, la NASA a également été la cible de 47 menaces avancées répétées ou de cyber attaques qui n'avaient pas été détectées pendant longtemps et qui visaient à voler des données. Treize de ces attaques ont réussi à compromettre des ordinateurs de l'agence, a indiqué Paul K.Martin. L'une d'entre elles a permis aux intrus de dérober les certificats de plus de 150 employés de la NASA qui auraient pu être utilisés pour récupérer des données dans les systèmes de l'agence.
Des ordinateurs mal reformatés avant leur mise en vente
Une autre attaque, perpétrée à partir d'une adresse IP basée en Chine, ciblait le Jet Propulsion Laboratory. Ceux qui l'ont mené ont eu un accès complet à des systèmes JPL clés et à des comptes utilisateurs sensibles. « Les attaquants ont eu un contrôle fonctionnel total sur ces réseaux », mentionne le rapport.
Dans un autre domaine encore, les auditeurs ont découvert que la NASA n'avait pas correctement supprimé les données sur les ordinateurs ayant été utilisés pour le programme de la navette spatiale avant de mettre les machines en vente. Les enquêteurs ont également trouvé quantités de disques durs dans une benne non sécurisée accessible au public dans l'un des centres.
Le supercalculateur américain Titan attendu cet automne
Le supercalculateur Titan du laboratoire américain d'Oak Ridge, installé dans l'Etat du Tennessee, est sur les rails pour être achevé à l'automne prochain. Il délivrera une puissance située entre 10 et 20 pétaflops, un pétaflop correspondant à 10 puissance 15 opérations en virgule flottante par seconde. L'ORNL (Oak Ridge National Laboratory) l'a annoncé cette semaine en indiquant que la phase de développement initiale venait d'être achevée. Le Titan, qui repose sur un système Cray XK6, résultera d'une mise à jour du Jaguar, l'actuel supercalculateur de l'ORNL, dont la performance de pointe atteint 3,3 petaflops.
En ce moment, le plus performant des HPC est japonais, selon le plus récent classement Top500 (une liste publiée en juin et novembre de chaque année). Il s'agit du K Computer qui délivre 10,51 petaflops. Le dernier supercalculateur américain à avoir occupé la première place du Top500 était justement le Jaguar de l'ORNL. Mais cela remonte à novembre 2009. Par la suite, les Etats-Unis sont entrés en compétition avec la Chine et le Japon qui détiennent les systèmes les plus puissants depuis début 2010.
La Russie construit elle aussi un système de 10 petaflops. Celui-ci devrait être en service fin 2013. Au début de cette même année, on attend le Stampede, un autre HPC de 10 petaflops qui devrait être opérationnel à l'Université du Texas.
Un moyen pour Intel et AMD de montrer leurs performances
La prochaine étape pour ces supercalculateurs sera d'atteindre la performance exaflopique, ce qui les rendra, vers 2018, environ 100 fois plus rapides que les systèmes actuels.
Le Titan associe les derniers processeurs Opteron 6200 à 16 coeurs d'AMD et les puces graphiques Tesla de Nvidia. Les Opteron à 16 coeurs remplacent celles à six coeurs pour apporter au système une puissance de traitement plutôt polyvalente, tandis que les processeurs graphiques boostent les calculs scientifiques et mathématiques. La capacité mémoire et les liaisons d'interconnexion du supercalculateur ont également été mises à jour. A terme, le Titan disposera de 299 008 coeurs et 600 To de mémoire. Il a été annoncé pour la première fois en octobre 2011.
Les supercalculateurs permettent aux fabricants de processeurs de faire valoir les performances de leurs puces. Si AMD peut prendre l'avantage lorsque le Titan sera en service, le Stampede utilisera de son côté les prochains Xeon E5 et le co-processeur Knights Corner conçu pour accélérer les applications spécialisées.
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