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(07/03/2012 11:07:39)
Près de la moitié des ETI prévoient une augmentation de leur CA 2012
Pour la 1ère fois, le cabinet d'audit KPMG publie une étude (*) sur les ETI (entreprises de taille intermédiaire), ces entreprises situées entre les PME et les grands comptes. Elles réunissent entre 250 et 5 000 salariés et réalisent entre 50 millions et 1,5 milliard d'euros avec un total de bilan situé entre 43 millions et 2 milliards d'euros.
Ces entreprises, dont le rapport Retailleau détaillait les atouts, pour déplorer leur trop faible nombre en France dans la compétition actuelle, montrent une vigueur sans égale dans la crise. Elles sont 46% à prévoir une hausse de leur chiffre d'affaires, 45% un maintien, alors que 9% seulement s'attendent à une baisse d'activité. La rentabilité paraît également s'engager sous les meilleurs auspices avec 81% de dirigeants d'ETI qui s'attendent à la maintenir ou à l'augmenter au cours des deux prochaines années.
19% des ETI prévoient des embauches
L'emploi profite de cette bonne santé, 19% des dirigeants interrogés prévoient des embauches, 67% un maintien simple d'activité. 29% des grandes ETI, celles entre 1 000 et 5 000 salariés prévoient de telles embauches.
La croissance externe fait également partie du paysage, 29% des dirigeants d'ETI ont réalisé une opération de ce type au cours des cinq dernières années. Dans les plus grandes ETI, cette proportion passe à 45%. Un tiers de ces grandes ETI, celles à plus de 1 000 salariés, prévoient une opération de croissance externe dans les deux années à venir. Cette croissance externe permet à la fois de se développer à l'international et d'intégrer des innovations et des compétences en innovation. Les ETI, souvent familiales, semblent plus réticentes pour l'ouverture de leur capital.
(*) Etude basée sur deux sondages d'Opinion Way, en mars 2011 et en février 2012, auprès de 250 dirigeants d'ETI, additionné d'entretiens menés auprès d'une centaine de ces dirigeants.
http://www.minefe.gouv.fr/services/rap10/100222eti.pdf
(...)(07/03/2012 10:59:54)Gestion unifiée des appels téléphoniques entrants au Crédit Agricole
Le projet Nice (Nouvelle informatique convergente évolutive) du Crédit Agricole a des implications en dehors des applicatifs ou de l'architecture back-office. Ainsi, à l'occasion de la fusion de tous les GIE informatiques du groupe bancaire en une paire MOA/MOE, avec unifications technologiques, une solution développée par le GIE Synergie pour ses 8 caisses régionales affiliées a été généralisée aux 39 caisses régionales. En l'occurrence, il s'agit d'une gestion unifiée des appels téléphoniques entrants, la BlueBox, développée spécifiquement par la société de conseil Almavia. Le projet représente un investissement de 15 millions d'euros en tout et est en cours de déploiement sur 80 000 postes en ToIP.
Améliorer la qualité du service rendu aux clients
A l'origine du projet, en 2006, il y avait une mauvaise gestion des 10 millions d'appels téléphoniques entrants par an. Près de la moitié de ces appels pouvait être perdue. Il s'agissait donc de mieux gérer les appels entrants en les répartissant de manière efficace entre les conseillers, avec un reporting pour faire face aux dérives gênantes.
Face aux coûts exorbitants en licences des solutions du marché qui, de plus, n'étaient pas très bien adaptées aux besoins, le Crédit Agricole a fait développer une solution spécifique venant s'insérer entre la ToIP Cisco et le poste de travail des conseillers. Cette solution est interfacée en de nombreux points avec le système d'information pour, par exemple, bénéficier de l'identification unique des agents ou la liste de leurs compétences. En l'occurrence, il s'agit de la solution BlueBox développée par Almavia.
La BlueBox, déployée entre 2007 et 2008, assure l'accueil interactif, l'aiguillage (ou le ré-aiguillage) des appels des clients vers les bons agents en fonction de leurs compétences et de leur disponibilité (renseignée par chaque agent à partir de son poste de travail), le couplage avec le système d'information pour faciliter l'accès à la fiche client par le conseiller prenant l'appel, de notifier aux conseillers les messages vocaux en attente de traitement... Côté administration du système, le paramétrage, notamment des routages d'appels, se fait par des non-informaticiens. Les directeurs d'agence peuvent, de plus, suivre en temps réel le trafic des appels entrants et être alertés des anomalies (dérives sur la non-prise d'appels, croissance du nombre de messages non-traités...). Le taux d'appel perdus est passé au fil du déploiement à moins de 15% tout en facilitant le travail des conseillers.
Nice va étendre les fonctionnalités de la BlueBox
A l'occasion de la généralisation de la BlueBox aux 8000 agences et 80 000 postes dans el cadre du programme Nice, plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées. Ainsi, les appels entrants et sortants des centres d'appels sont désormais gérés dans la même solution en lien avec l'outil métier Genesys. De plus, l'interrogation vocale en langage naturel a été ajoutée mais est traitée par des opérateurs tiers interfacés avec l'outil.
La BlueBox est une application Java/MySQL répartie aujourd'hui sur 200 machines virtuelles modulaires : il suffit d'augmenter le nombre de machines virtuelles pour accroître les capacités du système. Supervision et administration sont réalisées via des interfaces en PHP. A terme, l'intégration des smartphones et, d'une manière générale, de la téléphonie mobile est prévue ainsi que celle des outils collaboratifs pour faciliter la prise de rendez-vous dans un agenda. (...)
2% des ménages français victimes de fraudes bancaires
En 2010, 2% de ménages français ont été victimes de débits bancaires frauduleux. Selon le dernier Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, la moitié de ces fraudes est survenue via internet. Concrètement, quelque 500 000 ménages ont été concernés.
Pour effectuer des débits frauduleux sur internet, les pirates ont utilisé les comptes bancaires ou les numéros de carte de leurs victimes, qui effectuaient un achat sur la toile. Dans la moitié de cas, les sommes prélevées frauduleusement étaient inférieures à 250€. Cependant, le montant moyen s'établit à 750€.
Sept ménages sur dix ont découvert la supercherie en consultant leur relevé bancaire, sans en comprendre les mécanismes : 60% d'entre eux ignorent tout à fait la manière dont les auteurs de la fraude ont pu procéder.
Facebook Messenger arrive pour Windows
Facebook a mis en ligne son logiciel de messagerie Facebook Messenger. Cette application, déjà disponible sur mobile, permet de discuter en direct avec ses amis, de leur envoyer des messages directement sur Facebook, d'être averti de leurs dernières mises à jour ou encore de recevoir des notifications sur leurs activités. Jusqu'à présent, l'application n'était disponible sous Windows qu'en phase de test. Une version pour Mac OS est en préparation.
Télécharger Facebook Messenger : www.facebook.com/about/messenger
L'application Facebook Messenger est également disponible sur l'App Store et l'Android Market.
(...)(07/03/2012 10:41:00)L'Assemblée donne son accord à la future carte d'identité biométrique
L'Assemblée nationale a approuvé mardi 6 mars la proposition de loi qui consiste à établir un fichier central des données biométriques de tous les Français, dans le but de lutter contre les usurpations d'identité. Cette adoption ouvre la voix à une carte d'identité biométrique contenant toutes les coordonnées de son détenteur.
A l'instar du passeport, la carte d'identité va devenir biométrique et rassembler sur une seule et même puce électronique les nom, prénom, couleur de yeux, sexe, date et lieu de naissance, adresse et empreintes digitales de son détenteur. Ce dernier aura la possibilité d'ajouter une seconde puce qui servira à des échanges sur Internet.
L'adoption de cette carte d'identité s'intègre dans le cadre de la lutte contre l'usurpation d'identité. Quelque 200 000 délits de ce type sont recensés chaque année en France, indique le projet de loi.
Le Louvre se dote d'un outil IBM pour gérer la maintenance du musée
IBM met son savoir-faire au service du musée du Louvre, dans le but de l'aider à mieux protéger encore ses oeuvres d'art, économiser l'énergie et rester toute l'année ouvert à ses millions de visiteurs. Avec des capteurs, des outils d'analyse en temps réel et autres outils connectés à internet, l'idée est de rendre le musée, le plus fréquenté au monde, "plus intelligent". "Ce n'est pas un travail, c'est une mission", explique à l'AFP un vice-président d'IBM, David Bartlett, surnommé "l'homme qui murmure à l'oreil des bâtiments" pour sa passion pour une meilleure gestion des immeubles. "Si on écoute un bâtiment de façon holistique, il y a des tas d'occasions d'améliorations", explique-t-il. "Le Louvre me dit qu'il y a tout un réseau complexe de systèmes à l'intérieur de systèmes".
Le Louvre, qui a conclu avec IBM un contrat pluriannuel d'un montant non précisé révélé lundi par le groupe informatique, réalise en moyenne 65 000 travaux de réparation ou de maintenance par an dans ses plus de 60 000 mètres carrés d'espace d'expositions permanentes, qui parfois exigent la fermeture de certaines salles ou galeries.
Assurer l'entretien pendant les visites
"Le fait qu'il abrite des milliers d'oeuvres d'art irremplaçables qui doivent être préservées pendant qu'on essaie d'accueillir des millions de visiteurs chaque année, représente une difficulté supplémentaire", souligne le responsable du département de maintenance informatique du musée, Metin Pelit.
Dans le cadre de son initiative "Smarter Buildings" ("des bâtiments plus intelligents") lancée par IBM en février 2010, le groupe new-yorkais a déjà installé son logiciel Maximo pour coordonner les opérations de nettoyage, d'entretien, de chauffage, d'éclairage, et même de verrouillage des plus de 2.500 portes qu'abrite le musée.
"On a beau concevoir la meilleure maison possible en termes d'économies d'énergie, si l'adolescent de la maison laisse la porte ouverte, ça ruine tout", fait valoir M. Bartlett - qui note au passage que le Louvre doit aussi veiller aux questions d'humidité.
Remplacer un système papier
Avant la solution proposée par d'IBM, le personnel du Louvre s'en remettait aux papiers et formulaires pour gérer l'entretien. Mais "gérer les visites de réparations, de nettoyage et de maintenance qui permettent de préserver les locaux et les oeuvres d'art, tout en gardant les galeries accessibles, c'est une tâche dantesque", fait valoir Metin Pelit. "Grâce au logiciel IBM, nous sommes capables de visualiser toute l'infrastructure, et de prendre de meilleures décisions, mieux informées sur la façon et le moment de résoudre un problème, ou d'agir préventivement pour éviter un problème que sinon nous n'aurions pas vu venir".
Des capteurs permettent par exemple de repérer des filtres ayant besoin d'être changés, ou des moteurs en bout de course. Le logiciel tient à jour une liste d'intervenants spécialisés pour réaliser les travaux requis. Alors que ce partenariat n'en est qu'à ses débuts, IBM affirme avoir déjà permis au Louvre de réaliser 40% d'économies d'énerge dans ses bâtiments anciens. "Le Louvre est maintenant en mesure d'ouvrir au public quotidiennement la majorité de ses galeries, tout en réduisant ses coûts", selon M. Pelit.
Le programme réalisé par IBM au Louvre est l'un des plus ambitieux de l'initiative "Smarter Buildings", également retenue par l'université Tulane à La Nouvelle-Orléans, ou encore par le gigantesque hôtel-casino The Venetian à Las Vegas.
(...)(07/03/2012 09:50:30)Pulse 2012 : Tivoli veut faciliter le voyage vers le cloud
Lors de la deuxième journée de l'évènement Pulse 2012 d'IBM à Las Vegas, il a beaucoup été question de cloud. Steve Mills, senior vice-président en chrage des activités Software et Systems d'IBM était chargé de donner quelques chiffres sur la réalité du cloud chez Big Blue. 92% des serveurs ont été virtualisés, 110 Po de données ont été stockées (comprenant production et sauvegarde), gestion d'une flotte de 850 000 terminaux mobiles (PC et smartphone). Pour le dirigeant, la mise en place des outils Tivoli a eu des impacts significatifs. Ainsi sur le cloud « la gestion de la production/développement/test a réduit le temps d'allocation des ressources de 5 jours à 1 heure ». Après avoir listé les différents avantages de Tivoli, Steve Mills a expliqué qu'il était temps d'entrer dans une autre génération de systèmes, plus intégrés. « Nous avons de plus en plus de connaissances sur le cloud, il est nécessaire d'aboutir à une plus grande automatisation des processus pour garantir une meilleure visibilité et un plus grand contrôle » précise Steve Mills.
Impact des solutions Tivoli au sein d'IBM
Accélérer les déploiements
C'est dans ce cadre que Jamie Thomas, vice-présidente de la stratégie et du développement de Tivoli Software a présenté plusieurs annonces allant dans le sens d'une plus grande intégration au sein de la gamme Smartcloud foundation. Premier élément que nous avions dévoilé hier, Smartcloud desk control qui unifie plusieurs éléments de Tivoli, Service Request Manager, Change and Configuration Management Database, Asset Management for IT et Service Manager Quick Install. Autre annonce, Smartcloud provisonning qui s'inscrit dans la volonté d'automatisation le déploiement des clouds. Ce service optimise et accélère le déploiement de VM quelque soit l'hyperviseur (VMware, KVM et Microsoft). En complément, Smartcloud monitoring surveillera la disponibilité et l'utilisation des services clouds.
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La délivrance plus rapide d'applications, de produit est aussi au centre des attentions de la firme d'Armonk avec la solution Continuous delivery, qui repose sur des bonnes pratiques en matière de gestion de cycle de développement des services clouds. Cette offre va intégrer l'expertise de Green Hat, société acquise en janvier 2012, qui donne aux développeurs les moyens de tester les applications sans avoir besoin de configurer physiquement des environnements de tests.
Une meilleure prise en charge du stockage et des terminaux mobiles
Le stockage n'est pas oublié avec deux solutions Tivoli Storage Management Suite qui s'adresse à la partie back-up et restauration des données. Tivoli Virtual Storage Center est un outil de virtualisation et d'administration des ressources de stockage. Ce service va entrer en concurrence avec des outils comme ceux de VMware (VSphere Storage), EMC, HDS ou Netapp. A noter que ce dernier service existe pour l'instant en version expérimentale et qu'IBM n'a pas donné de détail sur les technologies utilisées. Jamie Thomas a indiqué lors d'une table ronde, « nous nous intéressons de très prés aux évolutions du stockage, il est très important que nous soyons présents pour accompagner nos clients qui vont virtualiser leur brique de stockage ou les placer dans le cloud ».
Les offres Tivoli en matière de stockage
Cette tentation d'aller vers le cloud public à certains moments entraîne une prise en charge de la notion de cloud hybride. Les outils de management Tivoli vont prendre en compte cette dimension. Interrogé sur l'intégration de standards ouverts en matière de cloud, IBM a indiqué son implication dans le cloud standards customer council, qui regroupe 300 sociétés. Scott Hebner, vice-président marketing de l'activité Tivoli Software, a expliqué « le but de cette organisation est de donner la parole aux clients et non aux fournisseurs ou aux constructeurs ». Enfin, la mobilité a été abordée lors de la première journée et IBM a rappelé son offre de gestion des terminaux en incluant maintenant les mobiles (iPhone, iPad, Android, Windows Phone, etc.) ainsi que sa solution de déploiement d'applications mobiles via le service Worklight.
Au final, cette édition 2012 de Pulse confirme que l'infrastructure reste au coeur des grands changements de l'IT, mobilité, analytique, cloud. Son administration peut apporter des améliorations et des accompagnements sur ces différentes transformations.
SAP annonce une version OnDemand de Business One
Chez SAP, la fièvre du cloud se propage jusqu'à Business One, cette suite intégrée pour petites entreprises entrée au catalogue il y a dix ans. Sur le Cebit de Hanovre, l'éditeur a mis l'accent sur la prochaine disponibilité de la version OnDemand du produit, sur la base d'une tarification mensuelle. Contrairement à ce qu'il fait avec l'autre suite intégrée pour PME, Business ByDesign, ce n'est pas lui qui héberge Business One OnDemand. SAP s'appuie ici sur des partenaires certifiés qui assurent l'hébergement. Ce matin, l'éditeur a communiqué le nom de six d'entre eux parmi lesquels le Français itelligence, l'Espagnol Seidor, le Tchèque Versino et l'Américain Virtustream, mais aussi Hungarian Telecom et Singtel, basé à Singapour.
PME, un marché relativement inexploité sur le SaaS
Avec Business One OnDemand, SAP dit vouloir proposer aux PME une offre de gestion complète et facile à exploiter en ligne, mais surtout, mise à disposition à un coût prévisible. L'éditeur cite Ray Boggs, vice-président d'IDC, qui estime que les petites entreprises constituent encore un marché relativement inexploité pour les solutions hébergées proposées en mode SaaS (software as a service). « Les clients peuvent vouloir choisir un modèle de déploiement dans le cloud ou le combiner avec leurs installations sur site et ne pas devoir investir en une seule fois », explique SAP dans un communiqué. Il rappelle aussi que ce mode de fonctionnement permet de ne pas recruter de ressources IT en interne.
Business One regroupe des fonctions financières et comptables, de gestion de la production et des stocks, de gestion des relations avec les clients (CRM), de prise en charge des achats. Il inclut aussi des outils de reporting. Sa version OnDemand sera exclusivement disponible via son écosystème de partenaires.
La semaine dernière, c'est Cegid, l'un des principaux éditeurs français de solutions de gestion pour PME, qui annonçait avoir choisi le cloud privé d'IBM pour y migrer l'offre SaaS qu'il propose déjà depuis plusieurs années.
Détection des menaces APT à l'aide du cloud chez Trend Micro
Juste avant la conférence RSA 2012, l'éditeur Trend Micro a dévoilé sa solution Deep Discovery, un outil de détection des menaces conçu pour surveiller le trafic réseau afin de détecter des signes d'attaques furtives visant à voler les données de l'entreprise. La plate-forme repose en grande partie sur le travail de développement réalisé sur Threat Management System, sorti l'année dernière. Deep Discovery se concentre en fait sur une question précise : les séquences d'attaques de type APT (Advanced persistent threat), nous a expliqué Luis Delabarre, directeur technique de Trend Micro France. « On combine nos moteurs de détection avec une cartographie des risques malware et on a ajouté un bac à sable pour l'analyse comportementale. L'analyse des mails et l'ouverture des pièces jointes permettent d'étudier le comportement des documents PDF étranges. Nous recourons également à des listes noires et blanches. On a aussi investi sur Smart Protection Network pour faire de l'e-réputation et utiliser notre base de connaissances pour étudier le comportement des applications ». Cela consiste en fait à trouver une information intéressante dans le cloud de TrendMicro pour mieux analyser les dangers. Savoir par exemple si tel port a déjà été utilisé pour une attaque d'ingénierie sociale. « C'est un point essentiel dans la gestion de risques (...), le cloud et l'intelligence dans le cloud permettent d'affiner l'analyse comportementale », précise Luis Delabarre. Enfin, le directeur technique précise qu'il est également prévu d'interfacer Deep Discovery avec un Siem pour travailler sur les précédents logs. L'analyse des données conservées par le Siem permet de retracer l'historique pour détecter des attaques APT plus anciennes et peut être toujours actives.
Disponible sous forme d'appliance ou de logiciel, Deep Discovery va poursuivre son développement et sera bientôt capable d'identifier et de suivre les appareils mobiles afin de savoir quelles applications ont été utilisées et autorisées à accéder aux ressources de l'entreprise.
Avec Deep Discovery, Trend Micro veut concurrencer la solution d'analyse des menaces NetWitness, désormais dans le giron de RSA, une division d'EMC. Récemment, RSA a également annoncé une extension de son service NetWitness Live 2.1, une solution d'analyse automatisée des menaces destinée à être mise en corrélation avec l'appliance NetWitness pour fournir des informations sur les menaces en cours. Selon Sam Curry, directeur de la technologie de l'identité et la protection chez RSA, le service live NetWitness agrège une centaine de sources de renseignement relatives aux menaces potentielles. Parmi certaines de ces sources, citons le service RSA CyberCrime Intelligence et le RSA eFraud Network, dont on dit qu'il rassemble les informations issues de près de 500 millions terminaux connectés et environ 250 millions d'utilisateurs à travers le monde. Les autres sources d'aide à la détection des menaces incluent également les indicateurs VeriSign Threat et Critical Intelligence et pour l'analyse de malwares NetWitness Spectrum Live Bit9 et ThreatGRID.
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