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(06/03/2012 15:23:18)
Informatica et MapR travaillent sur le streaming de données dans Hadoop
Les utilisateurs d'Apache Hadoop pourront bientôt analyser les données en même temps qu'elles seront diffusées depuis leur source, grâce au partenariat conclu entre Informatica, le premier fournisseur de solutions d'intégration de données, et MapR, bien connu pour sa distribution Apache Hadoop. Les deux partenaires vont intégrer leurs produits de telle sorte que le monde de l'analyse big data puisse travailler plus facilement et avec un plus grand nombre de solutions d'entreposage classiques.
Plus précisément, les deux entreprises développent un connecteur dont la fonction sera d'ingérer les données émises en streaming depuis l'application Ultra Messaging d'Informatica dans une implémentation Hadoop de MapR. Ultra Messaging sera chargé de copier des volumes importants d'entrées de log, d'informations liées aux transactions et d'autres types de contenu mis à jour en continu, sur un système de bus de messages, de façon à ce que les données puissent être réutilisées et analysées par d'autres systèmes.
Dépasser le traitement par lots
La plate-forme de traitement de données Hadoop peut être utilisée pour stocker et analyser de grandes quantités de données de formats différents. « L'inconvénient de Hadoop, c'est que la plate-forme est conçue pour gérer le traitement par lots, » a expliqué Jack Norris, vice-président du marketing chez MapR. Dans l'édition standard de Hadoop, le système de fichiers HDFS sous-jacent exige que le fichier de données soit fermé avant de pouvoir être analysé. Cela peut devenir problématique quand il faut analyser des flux de données mis à jour en continu, car l'administrateur doit fixer une durée arbitraire pour clore le dossier et démarrer l'analyse. Par conséquent, « on sait pertinemment que le traitement porte sur des données plus anciennes, » a déclaré le vice-président du marketing.
Cependant, la distribution Hadoop de MapR, a ceci d'unique, en ce qu'elle permet aux données d'être lues, même quand le fichier est ouvert et en cours d'écriture. En connectant MapR avec Ultra Messaging, le système combiné va permettre l'analyse des données en temps quasi-réel dès qu'elles sortiront du bus de messages. Avec Hadoop, les utilisateurs peuvent ensuite combiner ces données « live » avec d'autres types de données, et profiter donc d'un plus large éventail de données à analyser. « Avec Hadoop, l'analyse n'est pas seulement réalisée à partir d'une seule source de données. Elle résulte de la combinaison de différentes sources, » a expliqué Jack Norris. « Ce mélange de technologies pourrait s'avérer utile pour des tâches de reconnaissance de formes avec des marqueurs temporels, » a ajouté le vice-président du marketing. C'est le cas par exemple de la détection des fraudes par les institutions financières. Celles-ci pourraient en effet s'en servir pour repérer l'usage abusif des cartes de crédit très rapidement. Les systèmes informatiques sont depuis longtemps utilisés pour la détection des fraudes, mais la combinaison de Hadoop avec un flux de données en temps réel permettrait de surveiller en même temps une quantité beaucoup plus élevée de données provenant de plus de sources, et donc d'identifier des infractions plus rapidement. « Il sera possible de surveiller un portefeuille complet de transactions et de détecter les petites fraudes plus rapidement, » a confirmé Jack Norris.
Une solution concurrente déjà sur le marché
Il existe déjà au moins une technologie concurrente pour résoudre le problème de l'analyse en temps réel de gros volumes de données. L'an dernier, suite au rachat de BackType par Twitter, le réseau social a publié une version Open Source de son logiciel d'analyse de flux de données Storm que Twitter utilise pour repérer les tendances émergentes de ses utilisateurs.
En plus d'Ultra Messaging, les deux entreprises développent des connecteurs pour d'autres outils d'intégration de données Informatica, notamment pour la connectivité bidirectionnelle des applications d'entreposages phares d'Informatica, PowerCenter et PowerExchange. Les données MapR pourront être sauvegardées dans Informatica Data Replication et Informatica FastClone. En outre, l'édition communautaire HParser d'Informatica, un analyseur de fichier Hadoop, sera livré avec la distribution MapR.
(...)(06/03/2012 14:14:12)La micro a tiré le marché IT grand public en France au 4e trimestre, selon GfK
Les ventes de biens d'équipement grand public IT en France ont généré 6,86 Md€ de chiffre d'affaires lors du dernier trimestre 2011. Des revenus tirés vers le haut par les ventes de bien micro-informatiques et de téléphonie, mais impactés négativement par le déclin des achats de produits d'électronique grand public (EGP), d'appareils Photo numériques (APN) et de produits bureautiques (consommables compris).
Dans le domaine de la téléphonie, la croissance a atteint 21,5%, comparée au quatrième trimestre 2010, pour un chiffre d'affaires trimestriel de 946 M€. Elle est notamment stimulée par les ventes d'accessoires, en premier lieu les casques. Comparée aux smartphones et aux téléphones filaires, seuls les téléphones mobiles classiques ont enregistré un recul.
Avec +3% de croissance pour 2,7 Md€ de chiffre d'affaires, le segment de la micro-informatique montre un dynamisme plus modeste. Sa progression n'en reste pas moins essentielle puisqu'il représente à lui seul près de 40% du total des ventes de biens d'équipements IT dans l'Hexagone. Moteur de cette hausse, les tablettes ont vu leurs ventes multipliées par trois entre les quatrièmes trimestres 2010 et 2011. Un phénomène qui, selon GFK, n'a pas impacté les ventes de PC (tous form factors confondus) et n'empêche pas les notebooks de rester le produit micro numéro un en terme de chiffre d'affaires. Seule la catégorie des disques durs a commencé à souffrir des problèmes d'approvisionnement en Thaïlande.
Le marché de l'électronique grand public baisse de 14,2%
Figurant parmi ceux qui ont reculé au quatrième 2011, le marché de la bureautique a perdu 1,3% de chiffre d'affaires à 782 M€. Il faut tout de même noter que l'orientation des achats de fin d'année vers les loisirs ne profite pas au commerce d'imprimantes et de consommables. Plus précisément, les catégories vidéoprojecteurs, scanners et imprimantes mono-fonction sont restées dans le rouge. Au contraire, les ventes de MFP (multifonctions) ont réalisé d'excellentes performances, ce qui devrait avoir un effet positif sur les ventes de consommables qui leur sont associés cette année.
S'agissant du marché de l'électronique grand public (EGP), GFK qualifie sa situation de critique. Et pour cause, il s'agit du segment de marché qui a connu la plus forte décroissance lors du quatrième trimestre 2011 : chiffre d'affaires de 2 Md€ en baisse de 14,2% par rapport au 4e trimestre 2010. Caméscopes et GPS, décodeurs TNT, Hi-fi et baladeurs MP3 son tous orientés à la baisse. Il n'y a guère que les ventes de lecteurs Blu-Ray et d'accessoires qui restent dynamiques. Quant aux ventes de téléviseurs, elles ont fini l'année 2011 en hausse de 2% avec un record de 8,7 millions de pièce commercialisées. Toutefois, le marché est tiré vers le bas en valeur par des prix en forte baisse.
GFK conclut son analyse marché par marché par celui de la photo numérique. Ici, le recul s'est établi à -6,3% à 433 M€ de chiffre d'affaires durant le quatrième trimestre 2011. Toutefois, note le cabinet d''études, ce résultat traduit un relatif ralentissement dans la chute des revenus des ventes d'appareils photos numériques par rapport aux mauvaises performances enregistrées jusqu'ici. (...)
AMD lâche ses parts dans les usines GlobalFoundries
AMD abandonne les parts qu'il possédait encore dans la société GlobalFoundries qui rassemble ses anciennes usines de Dresde, New York et Singapour. Le principal concurrent d'Intel se met en ordre de marche pour se consacrer entièrement à la conception de puces. Il avait commencé à s'engager sur cette voie lorsqu'il avait détaché ses activités de fabrication vers GlobalFoundries, à partir de 2009.
AMD se sépare maintenant des 9% de parts (environ) qu'il possédait encore dans sa spin-off et lui verse 425 millions de dollars en numéraire à la suite de la modification de leur accord portant sur la fourniture de wafer. Les usines de fabrication seront désormais entièrement détenues par Advanced Technology Investment Company, entité de la société d'investissement Mubadala Development appartenant au gouvernement d'Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis). Initialement, AMD avait conservé GlobalFoundries comme fournisseur exclusif après l'avoir détaché. Le voilà libre de chercher d'autres fabricants de processeurs.
Une collaboration ponctuée d'aléas
Dans un communiqué séparé, GlobalFoundries indique qu'il acquiert les parts d'AMD afin de devenir un fondeur indépendant. Outre les usines qu'il gère aux Etats-Unis, en Allemagne, à Singapour, il en construit actuellement une à Abu Dhabi qui pourrait être opérationnelle dans quelques années. AMD prendra en charge 703 millions de dollars pour le premier trimestre fiscal de 2012 en lien avec le transfert de ses parts dans GlobalFoundries.
Les relations entre les deux sociétés ont connu des aléas qui ont affecté AMD financièrement. Celui-ci a réduit ses prévisions de chiffre d'affaires sur son troisième trimestre fiscal 2011 à cause d'une livraison limitée de ses puces pour PC liée à des problèmes de fabrication sur le procédé de fabrication 32 nm. Il fait déjà fabriquer des puces pour PC à basse consommation par certains concurrents de GlobalFoundries tels que TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing).
AMD va combiner d'autres technologies aux siennes
L'ancienne spin-off ne restera pas fournisseur exclusif pour les puces gravées selon le procédé 28 nm d'AMD, mais elle en produira néanmoins une partie, a précisé par e-mail Drew Prairie, porte-parole du concepteur de puces, à nos confrères d'IDG News Service. « GlobalFoundries a renoncé à l'accord d'exclusivité pour que nous puissions faire fabriquer certains produits APU (accelerated processing unit) en 28 nm chez TSMC pendant une période déterminée », a-t-il ajouté.
Les dernières puces d'AMD sont gravées en 32 nm, mais les processeurs pour ordinateurs portables et de bureau prévus pour l'année prochaine le seront en 28 nm. Le Californien change aussi de direction sur la conception des processeurs en combinant au sein de ses puces des technologies tierces avec les siennes. Il expliquait récemment qu'il n'excluait pas d'utiliser l'architecture d'ARM. AMD et GlobalFoundries ont défini de nouvelles conditions de prix dans le cadre du contrat modifié de fourniture de wafer.
Dernières spéculations sur l'iPad 3 avant l'annonce officielle du 7 mars
Les technophiles les plus fébriles veulent absolument savoir à quoi ressemblera le futur terminal iPad 3 d'Apple et s'emploient à alimenter un peu plus les spéculations à son sujet. C'est le cas des animateurs du site M.I.C. Gadget qui disent avoir mis la main sur différents composants provenant de l'iPad 3 et les ont tout simplement assemblés pour créer une « Frankenslate », comme la nomme le site SlashGear qui relaie l'info.
La tablette présentée dans la vidéo mise en ligne n'est pas vrai assemblé ment fonctionnelle. On y voit la vitre et la coque extérieure de ce que sera le « futur iPad » selon les blogueurs. Cette expérience les a aussi amenés à plusieurs conclusions. Par exemple, selon eux, la tablette sera toujours dotée d'un bouton d'accueil physique. Il y a eu beaucoup de spéculations contradictoires à ce sujet depuis qu'Apple a envoyé son invitation aux médias, laquelle montrait un morceau d'iPad sans bouton d'accueil sur le bord de l'écran. Mais rien ne dit que l'entreprise californienne n'a pas volontairement choisi un cadrage bizarre pour défier les spéculateurs.
Un bouton d'accueil physique ou pas ?
Jared Newman de PCWorld a déjà pris son parti, déclarant que de son point de vue le bouton d'accueil serait conservé. Ce pourrait très bien être le cas, et les composants présentés par MIC Gadget, s'ils sont authentiques, lui donneraient raison. Par contre, selon eux, point de connectivité 4G/LTE dans l'iPad 3. La semaine dernière, 9to5Mac avait indiqué que selon une source fiable le prix de l'iPad 3 serait identique à celui de l'iPad 2 et que la nouvelle génération de tablettes serait aussi proposée an versions 16/32/64 Go. Curieusement, 9to5Mac a précisé que cela n'aurait aucune incidence sur la technologie 4G/LTE.
Malgré tout, M.I.C. Gadget ne croit pas que l'iPad 3 sera livré avec la norme 4G/LTE, et pour deux raisons : d'une part, le marché pour cette technologie est actuellement très limité, ensuite, cela suppose l'intégration d'une puce supplémentaire et donc un coût plus élevé pour le terminal. Mais M.I.C. pourrait très probablement avoir tort sur ce point. Comme le fait justement remarquer Tony Bradley de PCWorld, « Apple est assis sur une montagne de dollars. Le constructeur a de l'argent à dépenser et peut facilement réduire ses marges sur l'iPad, voire même vendre des appareils à perte juste pour écraser la concurrence et dominer le marché ».
Une taille un peu plus fine
M.I.C Gadget, qui affirme avoir eu entre les mains les housses des nouveaux iPad 3 - on sait que des milliers de housses ont été envoyées aux États-Unis - avance que ceux qui voudront mettre leur iPad 2 dans une housse d'iPad 3 risquent de la trouver un peu étriquée. Selon les blogueurs, l'iPad 3 serait plus mince sur les bords, même si le nouveau modèle à l'air d'être plus épais que la version actuelle.
Rumeurs mises à part, de l'avis général, l'iPad 3 sera doté d'un écran Retina d'une qualité étonnante, avec une résolution deux fois plus importante que celle des modèles précédents. De nombreux observateurs pensent aussi que la future tablette d'Apple pourrait être dotée d'une caméra plus performante et qu'elle intègrera soit un processeur A6 quad-core, soit un processeur A5X dual-core.
Pour être définitivement fixé, rendez-vous demain, 7 mars. C'est la date de la conférence de presse d'Apple qui mettra fin à toutes ces conjectures !
(...)(06/03/2012 11:53:44)Un outil DDOS trafiqué pour piéger les fans d'Anonymous
Les cybercriminels ratent rarement une occasion pour infecter les ordinateurs avec des logiciels malveillants, même s'ils doivent pour cela cibler d'autres soi-disant contrevenants à la loi. C'est ce qui ressort d'une recherche effectuée par l'éditeur de solutions de sécurité Symantec. Récemment, ces cybercriminels ont modifié Slowloris, un outil pour mener des actions de déni de service distribué (DDOS) pour y inclure un client Zeus, un bout de code malveillant bien connu capable de subtiliser logins et mots de passe de connexions à des services bancaires en ligne notamment. Selon Symantec, les cybercriminels destinaient spécifiquement le malware aux supporters d'Anonymous.
Le groupe d'hacktivistes, bien connu pour ses campagnes anti-gouvernementales et anti-entreprises, a pour habitude soit de divulguer des données sensibles après le piratage des sites visés, soit de perturber les sites Internet des organismes ciblés en les saturant de trafic. Pour ces actions, le groupe s'appuie souvent sur le support d'internautes partout dans le monde qui utilisent des outils DDOS recommandés par Anonymous. En mai 2011, sur le site Pastebin, les Anonymous avaient encouragé leurs supporters à télécharger un outil DDOS du nom de Slowloris. Leur message avait rapidement fait le tour de l'Internet, at avait été relayé jusque sur Twitter.
Un outil trafiqué pour tromper les internautes
Mais Symantec a découvert que les cybercriminels avaient recopié mot pour mot le message et l'avaient reposté à nouveau le 20 janvier. Sauf que cette fois, le lien vers l'outil DDOS Slowloris préconisé par les Anonymous dirigeait les internautes vers une version malveillante de Slowloris. L'opération a été réalisée le jour même où le site de partage de fichiers Megaupload a été bloqué par les agences fédérales de plusieurs pays et où Anonymous a lancé une campagne de protestation pour défendre le site de téléchargement illégal. « Le lien redirigeant vers la version trafiquée de Slowloris est également apparu dans un mode d'emploi qu'Anonymous a publié pour expliquer comment mener des attaques par déni de service, lequel a également été relayé sur Twitter, » a déclaré Symantec. Le vendeur de solutions de sécurité a constaté que dans le cas où l'internaute téléchargeait et exécutait l'outil modifié Slowloris, le malware tentait ensuite de dissimuler l'infection en téléchargeant la vraie version de l'application.
Non seulement le pirate qui prend le contrôle de la machine infectée vole les informations de connexion aux sites bancaires de ses victimes, ses cookies et ses identifiants de messagerie, mais il mène aussi depuis la machine des attaques DDOS contre les pages web en soutien à Anonymous. « D'un côté, les partisans du groupe d'hacktivistes enfreignent la loi en participant à des attaques DDOS sur des cibles désignées par Anonymous, mais ils prennent aussi le risque de se voir subtiliser leurs codes de connexion aux services en ligne de leur banque et leurs identifiants de messagerie », écrit encore Symantec.
(...)(06/03/2012 11:27:52)Annuels Lefebvre Software : Croissance organique de 10%
L'éditeur Lefebvre Software réalise un chiffre d'affaires de 42,228 millions d'euros pour son exercice annuel 2011, avec une croissance organique de 10% et une croissance globale de 25%. Les trois activités représentent respectivement, 23% du CA total consolidé pour les licences, 39% de ce CA pour les services, 38% pour le « récurrent » (incluant la maintenance).
La part du du chiffre d'affaires réalisé à l'international se monte à 12%, contre 10% pour l'exercice précédent.
La société a réalisé en octobre dernier un changement de structure capitalistique. Trois nouveaux actionnaires sont arrivés aux commandes : la présidente de Lefebvre Software Viviane Ribeiro et le management (16%), le CIC LBO Partners et Women Equity Partners. L'éditeur de solutions de gestion a prévu de doubler de taille. Il indiquait cet automne vouloir atteindre entre 80 et 100 millions d'euros dans les cinq ans à venir.
Pour son projet SPOT, Trèves sépare intégration et pilotage du changement
Présent dans 22 pays avec 6200 collaborateurs répartis sur 40 sites, Trèves est un équipementier automobile spécialisé dans l'habitacle (sellerie, protection phonique, etc.) et l'aérodynamique du compartiment moteur. Il génère ainsi plus de 620 millions d'euros de chiffre d'affaires par an. Dans le cadre d'une refonte globale de son système d'information, l'entreprise a souhaité distinguer intégration et conduite du changement.
Trèves a tout d'abord déployé SAP sur sa gestion financière en 2007. En 2010 a été lancé le projet SPOT (System Production One Trèves) d'implantation de SAP sur sa gestion de production, dans un premier temps sur 14 sites et 6 pays avant un déploiement global. Le site pilote, déployé fin 2011, était situé au Portugal et concernait 90 utilisateurs. A terme, 550 utilisateurs seront concernés.
Harmoniser les processus
Les objectifs étaient d'accélérer l'harmonisation des processus communs basés sur les meilleures pratiques, de disposer d'un référentiel commun, de faciliter le benchmark interne et d'améliorer la maîtrise fonctionnelle et organisationnelle par une approche métier. Pour tout projet de type, l'implémentation de SAP en elle-même n'était qu'une partie de l'ensemble. La refonte des processus et de l'organisation, associée à la conduite du changement, constituait un défi important.
En premier lieu, l'intégration a été confiée à CSC dans le cadre d'un premier contrat.
Trèves a ensuite choisi de nommer un responsable de la conduite du changement appuyé par des consultants externes indépendants de l'intégrateur. Cependant, ces consultants ont été choisis parmi des experts du monde SAP et de la conduite du changement d'organisation et de processus métier. En l'occurrence, le cabinet KPF a été choisi. En particulier, le travail préalable a notamment comporté une analyse d'impact de telle sorte à limiter les effets indésirés sur l'efficience de l'entreprise au démarrage. (...)
Terreal confie l'infogérance de son parc informatique à SCC
La société Terreal, qui fabrique des matériaux (essentiellement en terre cuite) d'enveloppe du bâtiment (toiture, façade...), dispose de 16 sites en France représentant 1200 utilisateurs de postes de travail (dont 20 VIP), 110 serveurs, 20 routeurs et 140 switches.
Dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue de la qualité de service rendue aux utilisateurs et d'optimisation des coûts, l'entreprise a décidé d'externaliser l'administration de ce parc matériel ainsi que le support aux utilisateurs. Ce support inclut l'accueil des demandes et incidents, la résolution de niveau 1 des incidents applicatifs et bureautiques, la gestion de l'escalade vers les niveaux de support 2 et 3, la supervision et l'administration du parc matériel... La prestation devait aussi inclure l'analyse et le reporting de la qualité de service dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue.
Après appel d'offres, le contrat a été confié à SCC à compter de janvier 2012. La qualité reconnue de l'offre d'infogérance, sa complétude et l'acceptation de la démarche participative d'amélioration continue ont été des critères majeurs de choix.
La SSII est aussi intervenue en appuis sur de la négociation avec Microsoft sur les tarifs de licences et, via sa filiale Recyclea, sur le recyclage des déchets informatiques. Enfin, la communication de la DSI autour du lancement du nouveau service de support aux utilisateurs a été gérée en partenariat avec SCC à partir de novembre 2011 : informations via e-mail, vidéos... Le coût de la prestation n'a pas été communiqué. (...)
Un tiers des cadres utilisent plusieurs terminaux
Un tiers des cadres utilisent au moins trois terminaux pour se connecter au système d'information de leur entreprise, notamment les courriels professionnels. C'est le premier enseignement à tirer d'une récente étude réalisée par le cabinet Forrester. Ces terminaux peuvent bien sûr être des ordinateurs portables ou des ordinateurs fixes mais aussi des ultraportables, des tablettes et des smartphones.
Un quart des outils utilisés sur le lieu de travail ne sont d'ailleurs pas des PC (au sens large, Mac'Intosh inclus) mais des smartphones ou des tablettes indique la même étude. Un tiers n'utilisent pas les systèmes d'exploitation de Microsoft, l'échec commercial des Windows Phones joue ici à plein. Il convient, pour tempérer ce constat fait par Forrester, de se souvenir que l'émergence du marché des tablettes et les nouvelles versions de Windows pourraient rebattre les cartes à ce niveau en 2012-2013, autant que la multiplication des offres sous Android ou iOS/MacOS X.
La consumérisation IT se poursuit
A ce jour, Microsoft Windows dans toutes ses déclinaisons représente 63% des systèmes d'exploitation sur les terminaux contre 12% pour iOS/MacOS, 7% pour Android, 5% pour RIM Blackberry, le solde étant composé d'acteurs divers (9%) voire non-identifiés (4%). Les outils informatiques de grande consommation et destinés au grand public entrent donc en force dans les entreprises. Beaucoup (le chiffre n'est pas ici précisé) sont d'ailleurs des outils personnels.
Les PC de bureau représentent encore 37% et les portables 26% contre 5% pour les ultra-portables, 7% les netbooks. Le quart de non-PC se répartit en 7% pour les tablettes et 18% pour les smartphones.
Des différences sensibles entre profils
L'emploi du PC de bureau n'est désormais plus majoritaire que chez les cols blancs non-cadres : 73% l'utilisent tandis 37% disposent d'un portable. Le PC portable voire ultraportable est le terminal par conséquent le plus fréquent : 71% de portables et 27% d'ultra-portables chez les cadres, 73% et 20% chez les travailleurs à déplacements fréquents, 63% et 15% chez les commerciaux itinérants.
La multiplicité des outils devient donc la règle mais elle est très variable selon les profils et plus guidée par le statut social que par l'itinérance professionnelle. Ainsi, 33% des cadres disposent d'au moins trois terminaux, 71% d'un smartphone et 17% d'une tablette alors que, pour les les travailleurs à déplacements fréquents, les chiffres ne sont que de 11%/53%/4% et pour les commerciaux itinérants 11%/49%/8%. Et, enfin, pour les cols blancs lambdas, les chiffres sont de fait particulièrement bas : 8%/26%/2%.
(...)
Marché mondial de la IT en 2012 : PAC souligne les disparités entre pays
La disparité entre régions mondiales est particulièrement nette dans le domaine IT. Par exemple en Grèce, Italie, et Portugal où les entreprises sont principalement axées sur le court terme et les réductions de dépenses informatiques. Dans d'autres régions (par exemple l'Australie, les États-Unis ou les pays BRICS), elles sont plus ouvertes à l'investissement, le plus souvent en tirant parti des technologies de l'information.
En fait, toutes les entreprises, en bonne ou en mauvaise santé, cherchent à diminuer leurs dépenses. Obtenir «plus pour moins» de leurs fournisseurs informatiques les aide à financer des investissements dans l'innovation, remarque le cabinet Pierre Audoin Consultants. Toutefois, il y a différentes façons de réduire les coûts informatiques. La plupart des entreprises sont encore dans le processus de consolidation de leur paysage informatique, à la fois de l'infrastructure et des applications. "Seules quelques-unes d'entre elles peuvent déjà prétendre voir la fin d'un voyage long et épuisant vers une structure maigre et flexible», explique Christophe Châlons, Chief Analyst de PAC.
La consolidation de l'infrastructure est désormais le plus souvent associée à la virtualisation. Les utilisateurs et les décideurs sont de plus en plus prêts à mettre en oeuvre des normes avec une personnalisation limitée. Ils cherchent également à mettre en oeuvre les normes de consumérisation de l'IT. Ces deux points sont des pré-requis pour la plupart des modèles de cloud computing.
Moins de fournisseurs IT
Autre tendance, «l'industrialisation, les centres de services partagés et l'offshore ont encore gagné du terrain, à la fois côté utilisateur et côté fournisseurs», explique Franck Nassah de PAC. La réduction du nombre de fournisseurs informatiques s'accélère, avec la recherche d'un petit nombre de fournisseurs privilégiés à travers plusieurs régions. "La tendance à l'externalisation dans ses différentes formes se poursuit sans relâche, car elle génère à la fois des économies de coûts et un déplacement de CAPEX rapporté aux OPEX», ajoute Karsten Leclerque de PAC.
Pour 2012, PAC voit arriver trois innovations majeures :
1. Tablettes et mobilité : «Les entreprises visent à intégrer de nouveaux appareils mobiles comme les téléphones intelligents et les tablettes dans leur modèle d'affaires, tout d'abord pour les ventes, le marketing et les services de relations client, mais aussi de plus en plus d'applications internes comme la gestion, la production ou la logistique », explique Nicole Dufft de PAC.
2. « L'analytique n'est pas un sujet nouveau, en revanche l'analytique en temps réel, associé à la technologie en mémoire, la visualisation de données, le traitement des flux et le « big data », ou comment faire l'usage le plus efficace de la surcharge d'information, donnent un coup de pouce aux investissements dans ce domaine », explique Olivier Rafal de PAC.
3.L'intégration multi-canal présente de nouveaux concepts comme la stimulation de projets innovants, avec maintenant des réseaux sociaux de plus en plus puissants qui vont devenir un facteur clé de succès pour la plupart des organisations. "Ceci s'applique au gouvernement et à l'industrie, y compris les finances, l'industrie, la distribution, les télécommunications et les transports», ajoute Philippe Carnelley de PAC.
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