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(10/04/2012 12:42:01)
AOL vend pour plus de 1 Md$ de brevets à Microsoft
AOL a conclu avec Microsoft un accord pour vendre à ce dernier plus de 800 de ses brevets avec les demandes de brevets qui leur sont associées. Cette transaction, à laquelle s'ajoute une licence non exclusive sur le portefeuille restant va rapporter à AOL plus d'un milliard de dollars en numéraire (1,056 Md$), a annoncé le portail Internet. La société, dont le chiffre d'affaires global a reculé de 9% entre 2010 et 2011 (à 2,2 Md$), cherchait à vendre ses brevets pour récupérer de l'argent. Mais l'intérêt de Microsoft reflète aussi la volonté des acteurs de la IT d'étoffer leur propre portefeuille de technologies, à la fois pour disposer d'arguments en cas de contentieux et pour décourager les éventuels candidats au procès.
Facebook, par exemple, a racheté 750 brevets à IBM le mois dernier, peu de temps après s'être vu intenter un procès par Yahoo qui l'accuse d'utiliser certaines de ses technologies (sur la personnalisation de sites, la publicité, la confidentialité et la communication au sein d'un réseau social). Il a depuis contre-attaqué. L'an dernier, Apple et Samsung ont défrayé la chronique pendant plusieurs mois sur ces questions. Et à l'été 2011, un consortium composé de Microsoft, Apple, EMC, RIM, Ericsson et Sony ont acquis ensemble un portefeuille de 4 000 brevets provenant du démantèlement de Nortel qu'ils sont aujourd'hui libres d'exploiter.
Pas de détail sur le type de technologies acquises
Après la transaction, AOL recevra de Microsoft une licence sur les brevets qu'il lui a vendus. Il précise qu'il en détiendra encore par ailleurs plus de 300 autres, ainsi que des demandes de brevets, couvrant des technologies de base et stratégiques. Le groupe Internet n'a pas dévoilé sur quoi portait ceux qu'il a vendus, ni à quel domaine technologique ils appartenaient. Conclue à la suite d'une mise aux enchères, la transaction devrait être finalisée d'ici la fin de cette année. Elle est soumise à des approbations légales et examinée sous l'angle des réglementations liées à la concurrence.
Fin mars, AOL avait annoncé avoir économisé 5 millions de dollars en débranchant 9 500 serveurs.
Facebook débourse 1 milliard de dollars pour Instagram
Facebook crée la surprise en déboursant 1 milliard de dollars pour racheter Instagram qui développe une application de partage de photos pour terminaux mobiles dont l'utilisation s'est popularisée. Une transaction qui s'effectue en numéraire et en action, alors que la société de Mark Zuckerberg prépare son entrée en bourse. Le fondateur de la société rappelle que ses équipes travaillent depuis des années pour offrir le meilleur environnement de partage de photos en famille et entre amis. Désormais, elles vont collaborer étroitement avec celles d'Instagram pour le partage de photos sur mobiles entre personnes ayant les mêmes centres d'intérêt.
« C'est une étape importante pour Facebook parce que c'est la première fois que nous rachetons un produit et une société ayant autant d'utilisateurs », a souligné le jeune entrepreneur. « Nous ne prévoyons pas de faire beaucoup d'autres acquisitions de ce type, si ce n'est aucune autre ».
Des données sur les usages d'Instragram
L'application rachetée a d'abord été disponible sur iPhone avant d'être également proposée pour les terminaux sous Android. Mark Zuckerberg a insisté sur le fait qu'il voulait conserver son indépendance à Instagram, ajoutant que les utilisateurs du logiciel pourraient continuer à publier leurs photos vers d'autres médias sociaux tels que Twitter et n'auraient pas à les partager sur Facebook.
Le montant élevé de cette acquisition surprend beaucoup d'observateurs. Néanmoins, Dan Olds, analyste du cabinet The Gabriel Consulting Group, trouve que c'est intéressant pour Facebook. Il estime que ce rachat peut l'aider de diverses façons. « D'abord, il y a près de 10 millions d'utilisateurs d'Instagram, la grande majorité d'entre eux s'en servant pour publier sur Facebook. » L'analyse note qu'en possédant Instagram, la société de Mark Zuckerberg pourra renforcer l'intégration entre les deux. Un rapprochement plus étroit fournira au réseau social davantage d'informations sur ce que les utilisateurs font avec Instagram. Cette transaction aidera aussi à trouver des moyens d'analyser ces données et de les monétiser. « Cela pourrait aussi apporter à Facebook une brique qu'ils pourront utiliser avec leur propre application de type 'Pinterest' », ajoute Dan Olds.
Pour Patrick Moorhead, analyste chez Moor Insights & Strategyt, Facebook devra étendre ce qu'Instagram peut faire. « C'est une initiative judicieuse pour eux s'ils l'intègrent comme une marque séparée et continuent à innover », estime-t-il. « Sinon, cela deviendra une répétition sans vie de Flickr ».
(...)(09/04/2012 14:55:57)Le 111e Concours Lépine fait la part belle aux nouvelles technologies
Jeu de type Meccano, lave-vaisselle ou stylo à bille : autant d'inventions qui ont été dévoilées au Concours Lépine, avant d'entrer dans le quotidien des Français. Une nouvelle vague d'innovations sera présentée lors de la 111e édition de cette "compétition" internationale, qui réunira plus de 500 inventeurs à la Porte de Versailles, à Paris, du 27 avril au 8 mai, dans le cadre de la Foire de Paris. Pour une meilleure visibilité et compréhension de la part du public, les inventions seront dévoilées selon quatre grandes thématiques, réparties dans douze classes.
Plus de 500 inventions, venues de quatorze nations différentes, investiront les allées du salon et tenteront de répondre aux besoins des consommateurs dans de nombreux domaines, à savoir la nature et l'art de vivre, la santé et les nouvelles technologies ainsi que le transport et l'industrie.
Ces dernières années, le Concours Lépine a révélé au grand public des inventions imaginées pour aider certaines catégories de consommateurs dans leur quotidien. En 2009 par exemple, EasyMetro avait été primé. Il s'agit d'un terminal qui aide les personnes aveugles à être guidées dans les couloirs du métro grâce à un plan vocal. Dans la même veine, en 2011 le Top braille avait été dévoilé (voir illustration principale). Il s'agit d'un appareil nomade, qui permet la lecture instantanée en braille de tout texte imprimé, avec restitution vocale.
La 111e édition du concours Lépine ouverte sur les nouvelles technologies
Mouchoirs hygiéniques, lave-vaisselle ou stylo à bille : autant d'inventions qui ont été dévoilées au Concours Lépine, avant d'entrer dans le quotidien des Français. Une nouvelle vague d'innovations sera présentée lors de la 111e édition de cette "compétition" internationale, qui réunira plus de 500 inventeurs à la Porte de Versailles, à Paris, du 27 avril au 8 mai, dans le cadre de la Foire de Paris. Pour une meilleure visibilité et compréhension de la part du public, les inventions seront dévoilées selon quatre grandes thématiques, réparties dans douze classes.
Plus de 500 inventions, venues de quatorze nations différentes, investiront les allées du slon et répondront aux besoins des consommateurs dans de nombreux domaines, à savoir la nature et l'art de vivre, la santé et les nouvelles technologies ainsi que le transport et l'industrie. En 2009, EasyMetro, créé par Florence Poulet-Daumas avait été primé. Il s'agit d'un terminal qui aide les personnes aveugles à être guidées dans les couloirs du métro grâce à un plan vocal. Dans la même veine, le Top braille avait été dévoilé. Il s'agit d'un appareil nomade, qui permet la lecture instantanée en braille de tout texte imprimé, avec restitution vocale. (...)
Google : après un an de règne, Larry Page dresse un 1er bilan
Après un an passé à la tête du géant Internet Google, Larry Page a rédigé une lettre ouverte pour revenir sur les événements marquants de cette période et communiquer ses aspirations futures. Il révèle que 350 millions de personnes utilisent GMail, que Google+ compte désormais 100 millions d'utilisateurs actifs et que YouTube a atteint 800 millions d'utilisateurs mensuels.
Il conclut que si Google s'attache à des projets qui paraissent impossibles comme les voitures sans conducteurs et les lunettes à réalité augmentée, c'est parce qu'il est "plus simple de progresser lorsque l'on se fixe des buts ultra-ambitieux que sur des projets comportant des risques moindres".
investor.google.com/corporate/2012/ceo-letter.html
Nokia Lumia 900 : l'avis des blogueurs américains
Les blogueurs américains ont mis la main sur le Nokia Lumia 900 et publient des commentaires détaillés sur le produit. Walt Mossberg explique que le Lumia 900 "est le meilleur appareil à recevoir le logiciel Windows Phone, mais il n'est pas encore apte à se mesurer aux smartphones concurrents". Selon le site The Verge, "si, extérieurement du moins, l'aspect matériel du téléphone est agréable, l'appareil dans son ensemble n'est pas à la hauteur".
Au sujet du concurrent HTC EVO 4G LTE, les premiers avis sont très élogieux et nombreux sont les blogueurs séduits par la technologie HD Voice, l'écran haut de gamme et les impressionnantes fonctionnalités de la caméra. (...)
Les Google Glass déjà parodiées sur le web
En moins de 48h, le projet d'expérience de réalité augmentée proposé par Google à travers son concept de lunettes connectées a fait des émules. Les internautes s'en sont donné à coeur joie pour parodier la vidéo officielle, démontrant les usages possibles d'un tel système. Transposés dans un univers décalé, voire virtuel, avec ou sans fenêtres publicitaires, ces vidéos rendent à leur façon hommage à la dernière trouvaille de Google.
(...)
Gestion des accès : Wallix s'attaque au marché PME avec les WAB 5 et 15
« Si Wallix s'est beaucoup développé avec les grands comptes, notamment avec les filiales, nous voulons aujourd'hui apporter la même expérience aux PME », nous a expliqué Jean-Noël Galzain, le PDG de la compagnie. Pour ce faire, Wallix annonce les appliances Wallix AdminBastion 5 et 15 (6 990 et 11 990 euros HT), adaptées aux besoins spécifiques des PME. Tant sur le plan technique que budgétaire. « Les besoins sont toutefois les mêmes au niveau de la gestion des identités et des accès », a souligné le dirigeant. « On adresse ici aussi la sécurité des accès et la traçabilité, mais dans des entreprises qui comptent moins de personnel technique ».
Les Wab 5 et Wab 15 centralisent tous les accès des utilisateurs à privilèges, avec 5 ou 15 utilisateurs en fonction de l'appliance donc. Ils permettent une gestion simplifiée et unifiée des mots de passe, ainsi que des autorisations d'accès sans donner les passwords aux intervenants extérieurs. Une interface permet de créer des comptes pour les prestataires et les autoriser à accéder à certaines applications seulement. Et toutes les connexions sur les équipements cibles sont traçables. Des accords avec des assureurs sont également à l'étude, nous a indiqué Jean-Noël de Galzain pour couvrir certains risques. Un outil pour fournir des preuves en cas de sinistre par exemple.
Un développement axé sur l'Europe
Notre rendez-vous avec le dirigeant a été l'occasion de revenir sur la stratégie de développement de l'entreprise à l'international. Si la conquête du marché américain n'est pas abandonnée, la prudence est à l'ordre du jour. Le bureau sur côte Est reste ouvert, mais le bilan est mitigé : « Les États-Unis sont un beau marché, mais nous n'avons pas la capitalisation nécessaire pour nous développer. On a toujours un bureau à New York, mais on met le paquet sur l'Europe. » Après le bureau de Londres (ouvert avec le concours d'Altran), une antenne va être implantée à Berlin et des partenariats sont à l'étude en Europe (Suisse, Belgique...) et aux Émirats Arabes Unis. Il s'agit de trouver les bons intégrateurs pour distribuer les produits Wallix. 5/6 revendeurs sont nécessaires aux Émirats par exemple pour couvrir le Golfe. Au Maroc des affaires sont en cours dans les télécoms, mais de l'aveu même du dirigeant, il y a encore un gros travail d'évangélisation pour développer ces marchés.
(...)(06/04/2012 14:03:42)Entretien Rob Sinclair : Microsoft veut créer une alliance pour accroître l'accessibilité numérique
Sous le titre de chief accessibility officer, Rob Sinclair est responsable au niveau mondial de la stratégie de Microsoft dans le domaine de l'accessibilité numérique, depuis 2007. Il est récemment intervenu en France à l'occasion du 6eForum de l'accessibilité numérique, organisé par l'IAN à la Cité des Sciences de La Villette. Chez Microsoft, son champ d'action s'applique au développement de logiciels et de services permettant à tout utilisateur d'exploiter un ordinateur quelles que soient les difficultés qu'il rencontre pour voir, entendre ou se servir du matériel, et quel que soit son âge.
Le Monde Informatique : Quels sont, selon vous, les pays qui sont actuellement les plus avancés dans le domaine de l'accessibilité numérique ?
Rob Sinclair : Il n'y a pas vraiment de leader, aucun pays qui soit au-dessus du lot, mais je pense que des efforts sont faits d'un point de vue législatif en Amérique de Nord et dans l'Union européenne. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, en raison de la façon dont on interprète la législation, il y a une plus grande responsabilisation et, donc, on en parle davantage. Mais le défi est à peu près le même partout dans le monde et il est surtout pris en compte par des organisations qui se sentent très concernées. Microsoft et la BBC, par exemple, travaillent beaucoup sur l'accessibilité numérique. De même que certains de nos partenaires.
Microsoft fournit des documents de formation et de sensibilisation sur l'accessibilité numérique. De quoi s'agit-il exactement ?
Cela se présente sous deux formes. Nous proposons d'abord, sous le nom d'Accessibility Tools and Training, des guides destinés aux entreprises, aux administrations et au monde de l'éducation. Ces guides rassemblent des informations sur la mise en oeuvre de l'accessibilité et sur la façon dont on peut l'insérer dans son organisation. Ils comportent des liens vers dix cours de formation librement téléchargeables sur le web. Avec pour commencer des explications de base sur ce qu'est l'accessibilité numérique et les différentes difficultés d'accès que l'on peut rencontrer. Il y a des formations spécifiques pour les développeurs, d'autres pour les testeurs et les auteurs de contenus. Ces guides peuvent aider les organisations à former leurs équipes.
Parallèlement, il existe sur notre site Microsoft.com/enable (http://www.microsoft.com/enable/default.aspx) des guides faisant le point sur les fonctions d'accessibilité existant dans nos produits et sur les raccourcis clavier proposés. Il y a des explications pas à pas et des tutoriels pour Office, Windows et Internet Explorer. On présente aussi des études de cas, des vidéos sur des clients qui les utilisent, toutes sortes d'information pour aider à mieux comprendre ce qu'est l'accessibilité et pour inciter au partage de bonnes pratiques.
Votre site permet-il déjà ce partage ou est-ce la vocation de l'organisation mondiale que vous souhaitez créer autour de l'accessibilité numérique dont vous avez parlé ce matin ?
Il est possible de récupérer les exemples que nous présentons, mais pas de publier des contributions. L'idée, avec l'organisation que nous aimerions créer, serait d'ouvrir des espaces où les gens pourraient partager leurs bonnes pratiques. Il n'existe rien de formel qui le permette aujourd'hui.
Qui pensez-vous accueillir dans cette organisation et quand sera-t-elle constituée ?
Nous aimerions rassembler des gouvernements, de grandes entreprises, des administrations et toute personne travaillant sur l'accessibilité. Nous aimerions constituer une communauté qu'ils pourraient rejoindre pour y participer, partager des idées et publier le travail qu'ils ont réalisé. S'ils ont créé une nouvelle formation ou un modèle, qu'ils puissent les partager avec d'autres. Nous avons commencé à en parler fin février. L'un des buts de ma venue en France, cette semaine, est en fait de pouvoir discuter avec d'autres organisations pour voir qui pourrait nous rejoindre et nous aider à le faire. Nous voulons être sûrs que cela se passe à un niveau international et que des organisations de chaque pays puissent y participer afin d'être certains que les besoins spécifiques de chacun d'entre eux soient pris en considération. Pour l'instant, aucune date n'est fixée, mais nous avons prévu différentes réunions de présentation.
Ces dernières années, vous avez renforcé au sein de Microsoft vos investissements en matière d'accessibilité numérique. Pouvez-vous donner quelques exemples ?
Dans Office 2010, nous avons intégré des vérificateurs d'accessibilité afin qu'un utilisateur puisse réaliser un document ou une présentation qui soit accessible, sans être un expert de ces questions. Le vérificateur, une fois lancé, indique où se trouvent les problèmes d'accessibilité et aide à les rectifier. On le lance derrière le correcteur orthographique. Ce qui signifie que n'importe qui peut créer un document ou une feuille de calcul accessible. Dans Windows 7, la reconnaissance vocale permet aussi d'utiliser l'ordinateur sans se servir des mains. Les guides de recommandations Tools and Training, eux, ont été lancés l'an dernier.
Mais l'accessibilité numérique ne se résume pas à la technologie. C'est aussi une question de support. Nous avons donc créé davantage de ressources pour y contribuer. Nous avons également revu notre approche interne de l'accessibilité au sein de Microsoft et la nouvelle démarche sera suivie dans la société à partir de cette année. Par ailleurs, Windows 8 arrive. Sa version bêta présente des avancées notables dans ce domaine. Le lecteur d'écran intégré a par exemple été amélioré de façon significative. Nous encouragerons les utilisateurs à télécharger cette version bêta du système d'exploitation et à nous faire remonter leurs remarques.
Quelle est la proportion de personnes sensibilisées aux critères d'accessibilité à l'échelle mondiale ?
Malheureusement, je pense que cette proportion est très faible. Pour contribuer à faire évoluer cela, nous intégrons des fonctions dans nos produits et cherchons à le faire savoir plus largement. Nous espérons sensibiliser davantage, en particulier pour toutes les autres personnes qui pourraient en bénéficier. Nous avons fait des recherches qui montrent que 57% de tous les utilisateurs d'ordinateurs profitent en fait de ces fonctions d'accessibilité. De nombreuses personnes pourraient en tirer profit, mais elles ne savent tout simplement pas qu'elles existent.
Pourrait-on imaginer des campagnes d'information sur le sujet ?
Nous avons fait une étude avec le département américain du travail l'an dernier pour déterminer ce qui pourrait faire avancer la situation. La conclusion a été qu'une meilleure formation aiderait les ingénieurs. Mais également certaines formes de sensibilisation. Il n'a pas encore été déterminé qui le ferait. Et donc, l'une de mes propositions, c'est ce que cette organisation internationale que nous souhaitons créer pourrait effectivement conduire une campagne de sensibilisation à l'échelle internationale.
Est-ce que l'e-administration et les sites web gouvernementaux ne constituent pas un domaine prioritaire pour mettre en oeuvre les fonctions d'accessibilité ?
Les administrations peuvent faire avancer les choses en rendant leurs sites web accessibles et de plus en plus de gouvernements dans le monde veulent être moteur sur ce terrain. Aux États-Unis, c'est ce que nous faisons. La Commission européenne encourage l'inclusion de ces fonctions. Je pense qu'il y a en France des exigences en matière d'accessibilité sur les sites web de l'administration. C'est effectivement un moyen d'accroître la sensibilisation. Si certains gouvernements allaient plus loin dans la démarche, cela serait très utile.
En dehors du manque de personnes formées aux questions d'accessibilité numérique, quelles sont les autres difficultés rencontrées ? Le coût de la mise en oeuvre a notamment été évoqué ce matin.
Il faudrait améliorer les outils de création de contenus. Mais je pense que le principal défi est d'ordre culturel. Il y a une méconnaissance. On ne réalise tout simplement pas que les personnes en situation de handicap peuvent être les premières à utiliser la technologie et donc on ne rend pas ces solutions accessibles dès le départ. Alors que si quelqu'un souhaite rendre un produit accessible, il trouvera les bons outils, la formation et l'information pour le faire. Alors, comment changer cela... Faire évoluer les mentalités et la compréhension des choses est souvent difficile.
Combien de développeurs sont formés dans ce domaine chez Microsoft ?
Au sein de Microsoft, il y a dans chaque équipe un responsable de l'accessibilité et plusieurs personnes formées à ces questions. Et c'est ainsi dans l'ensemble de la société. Dans le groupe Windows, par exemple, il y a des personnes qui disposent d'une expertise sur l'accessibilité dans Office. Je n'ai pas de chiffres précis, mais des milliers de personnes ont été formées. On peut faire un parallèle intéressant avec les questions de confidentialité et de respect de la vie privée. Il existe une organisation internationale de professionnels dans ce domaine (NDLR : https://www.privacyassociation.org/) et, chez Microsoft, on aimerait voir exister quelque chose de similaire pour l'accessibilité où l'on pourrait trouver des expertises indépendantes sur tout ce qui concerne l'accessibilité. Donc, pour l'instant, nous formons nous-mêmes nos équipes, ce qui est très satisfaisant, mais ce serait vraiment bien s'il existait une autre organisation.
Combien de développeurs sont actuellement formés dans le monde à votre avis ?
Très peu. Sans doute moins d'un pour cent, mais c'est une évaluation très informelle. Il y a peu universités qui ont inclus l'accessibilité dans leurs cursus et il n'existe pas de programmes de formation professionnelle pour l'accessibilité. Les personnes intéressées doivent aujourd'hui se former seules.
Comme vous l'avez rappelé ce matin, 15% de la population mondiale est pourtant concernée par ces problèmes. N'y a-t-il pas urgence à les prendre en compte ?
C'est certain. Avec le vieillissement de la population dans certains pays, cela devient vraiment un sujet de réflexion sensible. Nous avons besoin que la technologie soit plus accessible. Parmi les utilisateurs de nos outils, le gouvernement indien, par exemple, se sert des guides de formation que nous avons faits. Ils les ont déployé à travers le pays en les localisant pour offrir des formations dans les différentes langues utilisées. Il y a par ailleurs des milliers d'entreprises qui exploitent nos solutions Office et SharePoint et nos outils de développement Visual Studio et qui tirent ainsi parti de nos fonctions d'accessibilité. Vous avez entendu ce matin l'exemple donné par Bruno Menard, CIO de Sanofi, sur l'accessibilité offerte dans SharePoint.
Faut-il d'abord faciliter l'accessibilité numérique dans l'entreprise ou dans le grand public (e-administration, sites d'e-commerce, e-santé...) ?
Les deux domaines sont aussi importants l'un que l'autre et Microsoft travaille dans les deux directions, mais si je devais choisir entre les deux, je dirais peut-être dans l'entreprise parce que si nous pouvons répondre aux besoins de l'entreprise, cela se propagera et les gens pourront en tirer bénéfice. Mais nous investissons sur les deux terrains. À propos des personnes âgées, nous nous apprêtons à sortir une étude que nous avons réalisée avec des seniors utilisant la technologie. L'utilisation de Kinect, par exemple, est particulièrement intéressante dans ce cas.
(...)(06/04/2012 13:50:33)Mark Hurd, coprésident d'Oracle, expose sa vision de l'analyse décisionnelle
Avec sa salve d'annonces faites en milieu de semaine, Oracle veut se positionner comme un acteur principal du secteur de l'analyse décisionnelle et se montrer plus pertinent aux yeux des clients de son rival SAP. Le mois dernier, l'éditeur avait déjà évoqué les grandes lignes de sa stratégie, dont le détail a été publié sur son site Intenet mercredi. Le même jour, le coprésident d'Oracle, Mark Hurd, a donné encore plus de précisions à ce sujet au cours d'un webcast qu'il a tenu pendant la conférence OpenWorld de Tokyo.
L'articulation choisie par Mark Hurd tourne autour des dangers que vont représenter les quantités toujours plus grandes d'informations numériques. « La quantité de données sur la planète est tout simplement énorme, » a-t-il déclaré. « Et, j'ai de mauvaises nouvelles. Cela va s'aggraver. La vraie question est de savoir comment obtenir la bonne information auprès de la bonne personne au bon moment pour prendre la bonne décision, » a-t-il ajouté. « Et ce n'est pas facile. »
Prendre la bonne décision des centaines de fois
Le dirigeant d'Oracle a cité le cas d'un agent posté à la porte d'embarquement d'un aéroport. Celui-ci doit décider à quel passager donner le dernier siège sur un vol dont les sièges ont été survendus. « Sa décision va changer la relation existant entre le passager et la compagnie aérienne pour la vie », a-t-il déclaré. « S'il donne la place à quelqu'un d'autre que vous et qu'il vous force à attendre trois ou quatre heures pour attraper le prochain vol, vous n'allez probablement jamais l'oublier. Et si l'agent de la compagnie aérienne doit prendre ce genre de décision des centaines de fois, il est important qu'il fasse le bon choix. C'est la raison pour laquelle cette nouvelle génération de systèmes analytiques décisionnels est si importante. »
Dans la série d'annonces produits faite mercredi, Oracle a mis en avant sa gamme de logiciels d'analyse et sa machine Exalytics, laquelle, comme la plate-forme HANA de SAP, utilise le traitement in-memory adapté aux charges de travail analytique haute performance. Une autre annonce concerne la version 11.1.2.2 de l'EPM (Enterprise Performance Management) Hyperion. « Contrairement à ce que laisse imaginer son nom, la mise à jour est loin d'une version release, avec ses nombreuses fonctionnalités et ses améliorations, » a déclaré Paul Rodwick, vice-président de la gestion produits pour Oracle BI, dans une interview donnée avant l'intervention de Marck Hurd. Parmi ces nouvelles fonctionnalités, on trouve des modules d'application pour la planification financière et le rapprochement des comptes, l'intégration avec Exalytics, une expérience utilisateur revisitée et de nouvelles passerelles entre Hyperion Data Relationship, Oracle 12.1 E-Business Suite et Fusion Financials, lesquelles permettent « une intégration plus rapide et plus facile des plans comptables et d'autres données financières entre applications ERP, » comme l'a déclaré Oracle.
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Mercredi également, Oracle a annoncé Endeca Information Discovery, un produit qui résulte du rachat d'Endeca l'an dernier. Le système permet aux utilisateurs de parcourir finement des données structurées et non structurées selon un mode itératif dit « model-as-you-go », comme le précise un communiqué. Cette fonctionnalité est combinée à « une expérience utilisateur acquise dans le domaine du e-commerce, » a encore déclaré Oracle. « La plate-forme est notamment utilisée dans l'analyse des demandes d'indemnisations dans le secteur de l'assurance et dans l'analyse des tendances sur les réseaux sociaux », a ajouté Oracle. Selon un porte-parole, Endeca information Discovery sera certifié pour Exalytics en milieu d'année.
Oracle a également annoncé une série d'applications spécialisées que les clients de SAP peuvent utiliser pour analyser les dépenses et les achats, et dans la chaîne d'approvisionnement et de gestion des commandes. Le vendeur a aussi annoncé deux nouvelles applications analytiques pour les systèmes Oracle. L'une, qui permet aux fabricants d'avoir un aperçu sur leurs opérations, et une autre qui permet aux entreprises de visualiser comment sont utilisées leurs ressources, véhicules et équipements par exemple.
« SAP, qui ne prend pas Oracle à la légère, remporte sur le terrain beaucoup de succès face à son rival. En particulier, nous réussissons à supplanter Hyperion avec notre propre logiciel EPM Business Objects, » a déclaré Sanjay Poonen, président et corporate officer Global Solutions, chez SAP, dans une interview donnée avant les annonces d'Oracle.
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