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(06/04/2012 12:33:28)

Citrix place CloudStack chez Apache et abandonne OpenStack

Citrix a abandonné sa distribution Olympus OpenStack pour se concentrer sur son système d'exploitation Open Source CloudStack, qu'il vient de faire accepter comme projet par l'Apache Software Foundation. Dans son annonce, Citrix a précisé que CloudStack continuerait à supporter les API d'Amazon, estimant que ce soutien était crucial pour le succès des plates-formes cloud. Citrix a sans doute reçu l'accord préalable d'Amazon avant de faire cette déclaration.

L'abandon d'OpenStack est peut-être aussi un coup porté contre ce système collaboratif pour le cloud. Ce dernier a du affronter certaines critiques suite à des décisions stratégiques qui auraient contribué à rendre certains utilisateurs dépendant de la plate-forme. Mais les experts n'ont pas tardé à affirmer que la décision de Citrix n'aurait pas d'impact significatif sur OpenStack.

Fondation Apache contre Fondation OpenStack

C'est mardi que Citrix a lancé CloudStack 3.0 sous licence Apache 2.0. L'entreprise prévoit également d'offrir une distribution commerciale d'Apache CloudStack. Ce système d'exploitation Open Source pour le cloud a été acquis par Citrix l'an dernier en même temps que le rachat de Cloud.com. Selon le vendeur, cette décision aurait reçu un large soutien de la part des entreprises utilisatrices de CloudStack ou de celles qui ont rendu leurs produits compatibles avec le système d'exploitation pour le cloud. « Cinquante fournisseurs de logiciels et de services, dont Engine Yard, RightScale, CumuLogic, Puppets Labs, HortonWorks, Opscode, Equinix, Juniper Networks et ScaleXtreme soutiennent le projet. Et plus de 100 clouds commerciaux utilisent CloudStack, dont certains font tourner des dizaines de milliers de serveurs, » a déclaré Citrix.

Le vendeur pense que l'Open Source est la clé du succès pour la plate-forme cloud. « Contrairement aux générations précédentes, nous croyons que le développement de cette plate-forme cloud va tirer profit de technologies qui auront fait leur preuve dans des nuages de taille importante, avant d'être mises à la disposition des clients sous licence Open Source », a déclaré Sameer Dholakia, vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix. « C'est ce qui s'est passé avec les technologies cloud comme Hadoop, Hive et Cassandra, tous des outils Open Source qui servent à construire ou à gérer des bases de données, » a-t-il fait remarquer. « Nous pensons qu'il va se passer la même chose avec les plates-formes cloud qui vont faire tourner ces nouveaux services. »

Faire aussi bien que Red Hat

Citrix croit au fort potentiel de sa plate-forme et espère faire aussi bien que Red Hat, qui rapporte des centaines de millions de dollars avec la vente de produits basés sur Linux. L'éditeur au chapeau rouge vient d'ailleurs de passer la barre du milliard en chiffre d'affaires. « Nous allons mettre sur le marché une distribution commerciale d'Apache CloudStack qui a des chances de devenir très populaire, » a-t-il ajouté. « Parce que les clients auront envie d'acheter ce type de logiciel à une entreprise bien établie comme Citrix, » a-t-il encore déclaré. « Nous prévoyons de réaliser des investissements à « sept chiffes » en ingénierie et en marketing sur le projet Apache CloudStack, » a-t-il encore confié.

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La décision de Citrix d'abandonner OpenStack, implique qu'elle cesse tout travail sur la distribution. OpenStack a décidé de créer une fondation pour soutenir son projet. « L'idée était de donner plus de légitimité à ce logiciel, mais ce choix a rendu OpenStack moins attrayant pour Citrix, » a déclaré  Sameer Dholakia. « En tant qu'entreprise, Citrix ne pense pas que la création d'une fondation soit une question secondaire. Nous pensons que c'est un engagement et un risque qu'il n'est pas nécessaire de prendre vis-à-vis d'un programme aussi critique ... surtout quand il existe déjà une Fondation comme Apache qui a fait ses preuves, » a-t-il déclaré. De plus, Citrix va pouvoir s'appuyer sur les API d'Amazon, ce qui signifie que les clients vont pouvoir déplacer facilement leurs charges de travail entre Amazon Web Services et d'autres cloud - en particulier, des clouds privés - qui supportent également les API d'Amazon.

La guerre des APi ne fait que commencer

Si OpenStack supporte certaines API d'Amazon, le projet semble plus enclin à supporter ses propres API. « Amazon a inventé et a créé ce marché. Nous pensons que pour avoir du succès dans ce secteur, il faut proposer une plate-forme avec un fort degré d'interopérabilité avec Amazon, » a estimé le vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix.

Il y a quelques semaines à peine, Amazon avait annoncé qu'elle soutenait le choix d'Eucalyptus de supporter les API d'AWS. C'était la première fois qu'Amazon proposait un tel support en matière d'API. À l'époque, les experts disaient que certaines entreprises rechignaient à utiliser Eucalyptus parce qu'elles ne savaient pas si Amazon avait approuvé l'utilisation de son API. Sans cette approbation, les utilisateurs finaux s'inquiétaient des violations potentielles de la propriété intellectuelle. Par ailleurs, Amazon pouvait aussi modifier son API de manière à empêcher l'interopérabilité entre un cloud Eucalyptus et les clouds d'Amazon. Après l'annonce concernant Eucalyptus, les entreprises ont été rassurées, estimant que le partenariat garantissait qu'Eucalyptus resterait compatible avec les API d'Amazon, et qu'Eucalyptus pourrait plus rapidement supporter davantage d'API d'Amazon. Citrix ne communiquerait pas sur le sujet si, lui aussi, n'avait pas obtenu le soutien officiel d'Amazon. Le vendeur a d'ailleurs laissé entendre que c'était bien le cas. « L'élément le plus important dans l'annonce d'Eucalyptus, c'est qu'elle n'était pas exclusive. Je ne peux pas dire que nous ferons une déclaration publique aussi explicite », a déclaré Sameer Dholakia.

Encore des liens avec OpenStack

Mais Citrix ne tourne pas entièrement le dos  à OpenStack. « Nous allons continuer à jouer un rôle actif dans la communauté OpenStack, » a  ainsi déclaré le vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix. Notamment, le vendeur va continuer à travailler avec OpenStack pour rendre la plate-forme compatible avec l'hyperviseur de Citrix. « De plus, au fur et à mesure que les composants OpenStack gagneront en maturité, Citrix en intégrera certains dans sa propre pile, » a-t-il ajouté.

Selon un analyste, la communauté OpenStack ne va pas regretter le départ de Citrix. « Pendant plusieurs mois, la communauté OpenStack a eu l'occasion de travailler avec Citrix pour fusionner les codes de CloudStack et d'OpenStack. Si cette annonce avait vraiment été un coup dur pour eux, ils auraient fait quelque chose pour l'éviter. « En d'autres termes, je ne pense pas que les développeurs OpenStack soient très concernés par le fait que Citrix reste ou s'en aille », a déclaré Rachel Chalmers, directeur de recherche en infrastructure pour The 451 Group. OpenStack est supporté par de grands bailleurs comme AT&T, Dell et HP. « Il est trop tôt pour apprécier vraiment  l'impact de la décision prise par Citrix, » a déclaré Stephen O'Grady, analyste chez Redmonk. « Évidemment, ce n'est pas une bonne nouvelle pour OpenStack, mais c'est aussi très prématuré de prédire l'effet possible. Certes, les contributeurs d'OpenStack ont réussi à donner un certain élan à ce projet. Il sera intéressant de voir quel impact cette nouvelle aura sur leur motivation, » a-t-il déclaré.

(...)

(06/04/2012 10:42:04)

Mise à jour de sécurité Java pour Mac OS X pour contrer Flashback

Les utilisateurs de Mac OSX sont victimes d'une attaque de logiciels malveillants, le malware Flashback et ses déclinaisons (Backdoor, Flashback.39), qui exploitent une faille de sécurité. Apple a réagi en sortant une mise à jour pour Java sur Mac OS X, mais 600 000 machines - principalement dans le monde anglo-saxon - auraient déjà été infectées. La mise à jour est disponible comme d'habitude vis l'outil "Mise à jour de logiciels" dans le menu Pomme de Mac OS X. (...)

(06/04/2012 09:19:11)

Dépenses IT : Syntec Numérique prévoit une croissance de 1,2% en 2012

La profession dans son ensemble (SSII, éditeurs, conseil en technologie) confirme une croissance 2011 de 3,6% et une prévision de 1,2% pour 2012. Au mois de novembre dernier, le syndicat professionnel parlait de 1%. La progression est pour le moins faible, les membres du Syndicat ne cachent d'ailleurs pas un climat des affaires tendu. Derrière cette tendance globale, le cabinet IDC, qui a réalisé l'enquête (*), remonte des tendances venues des DSI ou des membres du Syntec. Dans le 1er cas, la tendance est plutôt positive, avec les prestataires elle l'est moins.

49% des DSI interrogés prévoient une augmentation de leur dépense informatique externe, 27% une stabilisation, 24% une diminution. Leur propension à externaliser les prestations IT augmente. 39% des DSI prévoient cette progression pour l'externalisation dans le domaine applicatif, 47% voient une stabilisation, 13% une diminution. Pour l'externalisation de l'exploitation, 32% la voient en augmentation, 61% stable, 8% en baisse. L'acquisition de logiciels packagés est en augmentation pour 37% des DSI, stable pour 44%, en baisse pour 19%. Enfin, 56% prévoient d'externaliser les fonctions applicatives, 35% de les stabiliser, 9% de les baisser.

Sans surprise, la mobilité, la modernisation des infrastructures  et l'achat de logiciels en SaaS sont les trois plus puissants leviers de croissance pour les DSI interrogés.

Les carnets de commande sont en amélioration

De leurs côtés, les prestataires sondés par IDC montrent « un niveau d'activité moins dynamique mais toujours positif ».  Les carnets de commande sont en amélioration pour 37% des sociétés, sans changement dans 40% des cas, dégradés pour 23%. La taille des nouveaux projets gagnés est en augmentation pour 25% des sociétés, stable pour 46%, en baisse dans 29% des cas. Le nombre de nouveaux projets gagnés augmente dans 34% des cas, est stable dans 39%, baisse dans 27%. Dernier item, celui du nombre total d'appels d'offres constatés, il est en hausse de 23%, stable dans 29% des cas, mais en baisse dans 48% des réponses.

Ces pourcentages concernent le 1ertrimestre 2012 comparé au 1ertrimestre 2011. L'enquête constate un effet de base défavorable puisque le 1ertrimestre 2011 était positif, et pointe trois facteurs : la diminution de la demande, la pression sur les prix, des cycles de décision allongés. IDC estime que 34 % des adhérents du Syntec Numérique interrogés constatent une renégociation des contrats en cours par les clients, 24% subissent un allongement des délais de paiement, 26% une plus grande difficulté à se faire référencer chez ces clients.


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Achats : le Syndicat dénonce

Guy Mamou-Mani et les dirigeants du Syntec Numérique insistent d'ailleurs fortement sur les politiques d'achat de leurs grands clients.  Depuis un mois, le Syndicat professionnel a mis en place une nouvelle politique. Si l'un de ses adhérents constate une volonté brutale de faire diminuer les prix chez un grand client, il alerte le Syntec Numérique. Celui-ci se déplace au plus niveau, pour rencontrer l'entreprise en question, également au plus haut niveau, mais pas dans un but d'affrontement.

Il s'agit de se parler. « Nous comprenons que des sociétés veulent diminuer leurs tarifs, nous allons les écouter, mais elles doivent comprendre aussi que nous ne pouvons aller au-delà de certains seuils vitaux », explique Pascal Brier, Président de la Commission Communication du Syntec Numérique. « On comprend que le client veut faire des gains de productivité, mais il faut qu'on les partage ».

« On nous demande de baisser les prix, mais c'est la méthode qui pose problème » explique GuyMamou-Mani. « Ce sera du winwin, certaines attitudes, certains comportements d'achat sont devenus trop brutaux. On discute avec toutes les entreprises qui ont ce comportement, on ne cède sur rien. Les DSI, les directions achat, les directions générales que nous rencontrons ont d'ailleurs un bon comportement, il faut aller plus haut pour négocier».

Le Syndicat s'inspire des outils et de l'esprit instillés par Jean-Claude Volot, médiateur national de la sous-traitance et des relations interentreprises au travers de sa Commission. Donc en évitant toute issue judiciaire, au profit d'une négociation et d'un partage de la valeur ajoutée. Un voeux pieux ?

 (Nous reviendrons demain sur l'aspect social de cette conférence)

 (*) L'enquête terrain a été réalisée en février mars 2012 à partir d'une enquête terrain semestrielle menée auprès de 210 dirigeants de PME et ETI, une enquête trimestrielle avec 50 dirigeants de grands comptes, 50 DSI (panel semestriel). Des consultations et tours de table qualitatifs la complètente avec des adhérents du Syndicat, des analystes financiers et marché, des organismes nationaux et internationaux.

 

 

(...)

(05/04/2012 16:31:38)

Des lunettes interactives chez Google

Encore au stade de concept, Google Project Glassplonge l'utilisateur dans une expérience de réalité augmentée, avec un verre qui interagirait en direct avec son environnement (en donnant des informations sur la météo ou sur un itinéraire à suivre) et avec les services Google en ligne (messagerie, vidéoconférence, etc.).

Après avoir mis en lignes quelques images et surtout une vidéo mettant en scène les possibilités de ces lunettes, Google souhaite maintenant échanger avec les internautes sur leurs besoins liés à un tel projet.

Ces "lunettes" prennent pour le moment l'apparence d'une monture équipée d'un petit écran à droite, sans véritables verres. C'est donc sur cet écran que seraient projetées toutes les informations pratiques, relatives au quotidien de son utilisateur. La prochaine étape pourrait être le développement d'un réel prototype.

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(05/04/2012 16:24:28)

Apple met un peu d'Air dans ses MacBook Pro

Selon le site taiwanais Digitimes, Apple aurait  déjà commencé à faire produire ses prochains MacBook Pro 15 et 17 pouces au design très proche du MacBook Air. Exit le lecteur optique donc pour gagner en finesse et en poids. Mais la principale évolution est à chercher du coté du processeur avec l'intégration des puces Intel Ivy Bridge qui seront officiellement dévoilées le 12 avril prochain. Gravés en 22 nm, ces processeurs - Core i7-3370, et  Core i5-3570, 3550 et 3450 - arrivent avec des cadences plus importantes et intègrent un circuit vidéo plus musclé. Le chipset associé apporte nativement les interfaces USB 3.0 et Thunderbolt

Le lancement de ces ordinateurs nomades a peut-être été reporté en raison du décalage dans l'expédition des dernières puces Ivy Bridge. Intel aurait en effet préféré écouler ses importants stocks Sandy Bridge avant de lancer ses Ivy Bridge.

Le MacBook Pro 15 pouces devrait emprunter son design au MacBook Air, et par conséquent le lecteur optique sera supprimé et les disques durs traditionnels seront abandonnés au profit de SSD. Si le passage au stockage Nand va augmenter les performances, il peut être problématique pour les clients qui désirent plus d'espace de stockage. Le SSD le plus volumineux sur MacBook Air ne dépasse pas  256 Go, alors qu'actuellement le plus gros disque dur sur un 15 pouces Pro atteint 750 Go. Apple est toutefois très en retard dans ce domaine. Les SSD au format 2,5 pouces montent aujourd'hui à 600 Go max seulement pour les modèles grands publics. En SAS ou avec une interface propriétaire comme chez Nimbus Data, on trouve des capacités plus importantes, mais à des prix très supérieurs.

Un MacBook Air Ivy Bridge un peu plus tard

En sus des modèles 15 et 17 pouces, on pourrait également avoir une surprise avec un MacBook Air doté d'une dalle de 14 pouces, un format très populaire sur le marché asiatique. Mais Apple proposera plus vraisemblablement une simple mise à jour du MacBook Pro 13 vers Ivy Bridge mais à une date ultérieure.

Pour préparer le lancement de ces MacBook Pro, DigiTimes indique qu'Apple va faire produire 200 000 unités par mois tandis que le MacBook Air Ivy Bridge pourrait passer à 300/400 000 exemplaires par mois. Ces derniers mois, de nombreux rapports sur les sous-traitants d'Apple indiquaient que les MacBook seraient « rafraichis » cette année, souligne l'analyste Gene Munster de Piper Jaffray. Ce dernier avait prédit que de nouveaux MacBook Air seraient lancés en mars de cette année. Une prédiction réalisée avant l'annonce du retard dans la livraison des puces Intel Ivy Bridge. La dernière mise à jour de la gamme MacBook Pro remonte à octobre dernier. Apple avait discrètement fait évoluer les processeurs, les circuits graphiques et les disques durs de plusieurs de ses MacBook Pro sans modifier leurs prix.

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(05/04/2012 14:53:03)

OpenStack Essex, un OS cloud encore plus stable selon ses partisans

« Essex, la cinquième version d'OpenStack, comprend 150 nouvelles fonctionnalités et améliorations, » a déclaré Jonathan Bryce, co-fondateur de Rackspace Cloud et président du conseil d'administration de l'OpenStack Project Policy. « Cinquante-cinq entreprises et 200 développeurs ont contribué au code d'Essex, » a-t-il ajouté.

Pour améliorer la stabilité, les développeurs d'OpenStack ont consacré cette fois les six dernières semaines du planning de sortie à effectuer des tests. « Ils ont ainsi pu s'assurer que cette version était encore plus stable que la précédente, » a déclaré Jonathan Bryce. « Certains tests ont été réalisés sur des clouds à gros débit et ont servi en retour à modifier le projet afin de stabiliser le logiciel pour une utilisation à grande échelle, » a déclaré Michael Crandell, PDG de RightScale. La stabilité d'Essex pourrait convaincre les architectes de services Cloud importants - publics ou privés - à se tourner vers des implémentations commerciales du produit. « L'intérêt autour d'OpenStack est très grand, mais en terme de mises en oeuvre, la production n'a pas vraiment suivi, » a reconnu le PDG de RightScale.

Des pièces mieux intégrées les unes aux autres

Dans Essex, l'intégration entre les divers composants OpenStack a également été améliorée. « Pour ceux qui engagent des déploiements OpenStack complets, Essex leur permet de gérer beaucoup plus facilement ces configurations avec toutes les différentes pièces liées les unes aux autres, » a déclaré Joshua McKenty, CEO de Cloud Piston. La start-up propose aux entreprises une distribution OpenStack qu'elles peuvent utiliser pour construire des clouds privés. « Essex rend de nombreuses fonctions OpenStack plus extensibles et enfichables, » a encore déclaré Johathan Bryce. C'est ainsi que nous avons pu ajouter dans Essex le support pour les options de stockage en mode blocs de Nexenta, et les baies de SolidFire et de NetApp. En outre, Essex s'est enrichi d'un tableau de bord pour le provisioning à la demande, de façon à permettre de le relier facilement à des produits de monitoring et de services de tierces parties. « Le framewok des plug-ins est plus mature », a affirmé Joshua McKenty. Pour la première fois également, Essex inclut un système de gestion des identités qui permet aux utilisateurs de s'authentification une seule fois pour tous les projets OpenStack qu'ils font tourner, » a précisé Jonathan Bryce.

Swift, la fonctionnalité de stockage d'objets d'OpenStack, a également été mise à jour, notamment la possibilité de supprimer des objets en accord avec les politiques de conservation des documents, plus de nouvelles protections contre la corruption et la dégradation des données, et des améliorations dans la reprise après sinistre. « Quand on met tout ça ensemble, on se dit qu'on est en présence d'un OS Cloud complet que l'on peut utiliser pour gérer le traitement, le stockage et les fonctions réseau. On peut tout gérer à travers une interface Web et profiter de tous les composants intégrés, » a fait valoir Jonathan Bryce.

OpenStack contre CloudStack

La mise en oeuvre d'Essex par les utilisateurs d'OpenStack devrait varier. Cloud Piston pense l'utiliser vers la fin du troisième trimestre de cette année. « Nous sommes impatients de profiter des améliorations d'Essex et nous croyons en la stabilité de cette version. Mais nous procèderons à quelques mois de tests avant la mise en production...», a déclaré Joshua McKenty. La start-up, qui a des utilisateurs dans des régions comme l'Asie du Sud-Est, préfère prendre le maximum de précautions avant la mise en route, car si des problèmes venaient à surgir, le vendeur devrait dépêcher un ingénieur sur le terrain pour assister son client.

« Certains vendeurs, comme Rackspace, ont déjà travaillé avec toutes les « release candidate » de la nouvelle version d'Essex et pourrait être prêt à utiliser rapidement l'OS, peu après sa sortie, » a déclaré Michael Crandel. AT&T, Dell, Hewlett-Packard et Internap ont tous annoncé ou lancé des clouds publics tournant sous OpenStack. Des revendeurs comme Cloud Piston proposent aussi désormais aux entreprises des solutions pour construire leurs propres cloud sous OpenStack.

La sortie d'Essex OpenStack a été légèrement assombrie cette semaine par une annonce importante de Citrix. En effet, ce dernier a fait savoir qu'il avait décidé d'abandonner sa distribution OpenStack pour se consacrer entièrement à sa propre solution CloudStack. D'autant que celle-ci a été accueillie dans l'incubateur de projets de l'Apache Software Foundation. Les partisans d'OpenStack ont minimisé cette décision. De leur avis, OpenStack a une longueur d'avance et elle est susceptible d'attirer de nombreux développeurs pour contribuer au projet.

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(05/04/2012 14:30:42)

McAfee propose un antivirus pour les VM de VMware

Le Management for Optimized Virtual Environments (MOVE) AntiVirus de McAfee supporte déjà les serveurs et postes de travail virtuels des plates-formes HyperV de Microsoft, Xen et VMware, mais c'est la première fois que MOVE AV - disponible dès maintenant en version 2.5 - prend en charge l'API vShield de VMware. Celui-ci repose sur une approche logicielle sans agent pour scanner et éliminer les logiciels malveillants.

« L'approche sans agent permet d'éliminer le problème dit de « tempêtes» d'antivirus qui peuvent survenir lors de l'exécution du logiciel dans des environnements virtuels et provoque un ralentissement général, » a expliqué Rishi Bhargava, directeur senior de la gestion des produits chez McAfee. Celui-ci ajoute cependant que McAfee cherche toujours à améliorer l'efficacité de la technique sans agent mise en oeuvre dans les API vSphere de VMware. « La détection du malware est beaucoup plus efficace lorsque l'on connait bien le contexte qu'il y a autour de lui », a déclaré Rishi Bhargava. « De ce point de vue, la présence d'un agent logiciel est appréciable, » fait-il remarquer. « L'approche sans agent ne donne pas tout le contexte. Dans le futur, VMware doit faire évoluer l'API vShield pour qu'elle restitue ce contexte. »

Sécuriser les machines virtuelles

 Les remarques du directeur senior de McAfee font écho aux préoccupations émises dans le passé par de nombreux acteurs du secteur en ce qui concerne les API vShield et leur approche sans agent qui implique de confier les tâches de sécurité à un « hameçon » logiciel fourni par VMware dans vSphere. Jusqu'à présent, VMware s'en est tenu à cette approche sans agent pour valider la technologie de sécurité vShield développée pour vSphere qui exécute les fonctions de sécurité dans un appareil virtuel distinct.

Selon McAfee, l'intégration avec VMware vShield Endpoint va permettre aux utilisateurs d'optimiser les performances de Virtual Desktop Infrastructure et des serveurs virtuels basés sur VMware. MOVE AV peut aussi tourner dans un environnement impliquant plusieurs types d'hyperviseur mettant en oeuvre l'ancienne approche avec agent de VMware, et l'approche sans agent pour vShield, Xen et Hyper-V.

Kaspersky Lab et Trend Micro supportent aussi les API vShield de VMware, et Symantec devrait également proposer plus tard cette année un produit anti-malware pour vShield.

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(05/04/2012 11:58:19)

Micropole nomme un directeur des régions France

Jean-Paul Goury devient directeur des régions France chez Micropole et entre au comité de direction de la société. Jusqu'alors, cette fonction était exercée par le directeur général adjoint Cédric Pin. Les régions représentent 20% du CA de Micropole, l'objectif est de passer à 30% dans trois ans.

Jean-Paul Goury était directeur régional Rhône-Alpes depuis 2006, il avait rejoint la société en 2003. Auparavant, Jean-Paul Goury avait évolué chez Gammaprog (consultant SI), CSO Informatique (directeur agence lyonnaise), Focal (directeur commercial), Innetis (directeur commercial ingénierie).

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(05/04/2012 11:51:48)

Jean-Charles Barbou devient responsable sécurité chez HP

Annoncée sur le plan mondial en novembre 2011, la création d'une division sécurité au sein de HP se met progressivement en place dans ses différentes filiales. Opérationnelle en France depuis un mois environ, cette division baptisée ESP (Enterprise Security Products) et intégrée à HP Software a été dotée d'un directeur des ventes en la personne de Jean-Charles Barbou. Il est chargé de promouvoir le portefeuille des solutions de sécurité de HP à la fois en interne et en externe. Les solutions en question sont issues de différents rachats opérés par HP, notamment ceux de TippingPoint (2009), ArcSight (2010) et Fortify (2010).

Avant de prendre ses nouvelles fonctions, Jean-Charles Barbou était directeur des ventes Europe du Sud de la division TippingPoint chez HP. Précédemment, il était directeur des ventes pour la France et l'Europe du Sud chez PGP Corporation. Par le passé, son expérience professionnelle l'a également amené à occuper successivement le poste de directeur Europe du Sud chez Axent Technologies, CP Secure et Niksun. (...)

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