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SSII
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(12/11/2010 16:51:16)
Le programme Ambition PME souffle sa 2ème bougie
Ce plan d'accompagnement avait étrenné ses ambitions il y a près d'un an lors d'une journée de présentation. L'édition 2010 qui se déroulera le 16 novembre prochain, à la Bourse du Commerce à Paris, reviendra sur le bilan, mais également sur la découverte du plan Ambition PME. Animé par le pôle de compétitivité System@TIC, les chambres de commerce et d'industrie de Paris et de l'Essonne, la Région Ile de France et OpticsValley, ce programme se définit comme un accompagnement des PME autour de 5 actions prioritaires :
- Tisser un lien et un dialogue entre PME et grandes entreprises
- Trouver des compétences, comme des commerciaux en innovation. Pour cela, les partenaires travaillent notamment avec HEC pour élaborer un cursus spécifique et dédié.
- Le financement à travers soit l'amorçage de société ou la mise en relation avec des capitaux-risqueurs.
- L'accès à l'international. Ce programme bénéficie de la présence de société et de représentation à Boston au coeur du MIT, prochainement en Californie et en Chine.
- Travailler sur un modèle d'innovation ouverte, en interconnexion avec d'autres sociétés, des laboratoires de recherche.
L'ensemble de ces actions sont liées. Gérard Huot, président de la CCI de l'Essonne, va même plus loin « l'aspect international est essentiel pour le développement des PME innovantes au même titre que l'intelligence économique pour connaître où en sont les concurrents et votre position par rapport à eux ». Jean-Noël de Galzain, vice-président PME au sein de System@TIC et PDG de Wallix, ainsi que Philippe Bregi, président d'OpticsValley se rejoignent notamment « sur l'effort en matière de recrutement » en mettant en avant le site Jobhightech.com pour promouvoir les offres du secteur, mais également pour trouver des candidats lors d'une implantation à l'étranger.
La finalité de ce programme Ambition PME est « de créer des entreprises de taille intermédiaire de demain » souligne Jean-Noël de Galzain. Cette dénomination issue de la loi TEPA définit les sociétés comprises entre 250 et 5000 personnes. Il s'est inquiété des propositions parlementaires sur la loi de finance qui prévoit un coup de rabot sur le crédit d'impôt pour la recherche, ainsi que sur le statut fiscal de la Jeune Entreprise Innovante. « L'effort financier pour des PME serait plus important que les grandes sociétés. Or l'innovation vient des PME » conclut-il.
Syntec numérique table sur 3% de croissance en 2011 pour les logiciels et services
Né en 1970, le Syntec Informatique change de nom pour laisser place au Syntec Numérique. Un évènement attendu. Depuis l'élection de Guy Mamou-Mani comme président et d'une nouvelle équipe de direction, au mois de juin dernier, le syndicat des SSII et des éditeurs souhaitait se donner une nouvelle image et mieux promouvoir la profession et les entreprises TIC françaises en général.
Le Syntec Numérique devait également regrouper d'autres syndicats professionnels. L'Afdel se fait tirer l'oreille, elle préfèrerait une Fédération professionnelle regroupant des syndicats restés indépendants, l'Acsel (représentant les acteurs du e-commerce) n'est pas encore tentée. Pour l'instant, seul le Geicet a répondu à l'invitation. Ce Geicet (Groupement européen de l'ingénierie du conseil en technologie) représente 70 000 salariés qui s'ajoutent aux 350 000 formés par les adhérents de l'ex Syntec Informatique. Ils rejoindront plutôt le collège conseil en technologie (celui de l'informatique scientifique), l'un des trois grands collèges avec celui des éditeurs et celui des SSII. Au passage, Cisco France adhère au nouveau syndicat.
Les logiciels et services de nouveau positifs
Ce chapître « mariage » une fois refermé, le Syntec Numérique a ouvert, lors de sa conférence semestrielle, son Grand livre des comptes (*) pour exprimer un semblant d'optimisme. La situation s'améliore, mais dans de faibles proportions. Le PIB de la France avait chuté de 7,9% en 2009, il baisse de 1,6% en 2010. Par comparaison, les logiciels et services, qui s'affichaient à la baisse en 2009, de 4%, redeviennent positifs à +1%. Encore s'agit-il d'une moyenne, suivant les secteurs et les tailles d'entreprises, les pourcentages sont évidemment variables.
Les plus performants, les éditeurs, ont atteint 2% de croissance en 2010. Les logiciels d'infrastructures se placent en tête, avec +3%, les logiciels applicatifs en retrait avec +1%. Les logiciels embarqués sont également à 3%, mais représentent une plus faible part de ce marché. « On revient de loin », commente Bruno Vanryb, patron d'Avanquest et président du collège « éditeurs ». Il garde néanmoins la nostalgie des croissances d'antan. La profession reste en effet très en retrait par rapport à 2008. Un programme d'action spécifique aux éditeurs sera présenté, dans le cadre de Syntec Numérique, le 15 novembre prochain, afin de les dynamiser.
L'infogérance applicative en tête
Les SSII sont plus en retard que les éditeurs. « 2010 n'a rien à voir avec 2009 » analyse Olivier Vallet, directeur général de Stéria et Président du collège SSII, « mais les services informatiques ne sont qu'à +0,5% de croissance moyenne sur l'année ». C'est l'infogérance, surtout applicative, qui arrive en tête des activités avec +2%, l'infogérance d'infrastructures se place à +1%, les projets, l'intégration, le développement et l'assistance technique sont à +0,5%, le conseil stagne à 0% (contre -8% en 2009).
Troisième secteur d'activité, le conseil en technologie, avec +2%, retrouve des couleurs surtout aux 2ème et 3ème trimestres. La R&D externalisée se situe à +2%, l'informatique scientifique technique et industrielle à +1%. 79% des répondants constatent une hausse des appels d'offres, mais 20% seulement les voient augmenter en taille. Comme partout, l'optimisme est relatif.
3% de hausse prévue pour 2011
Très attendue, la projection sur 2011, fait apparaître une prévision de 3% de hausse pour les logiciels et systèmes. Là encore l'optimisme reste prudent, et les chiffres variables suivant les métiers. La croissance monterait à 4% pour les éditeurs, resterait à 1 / 1,5 % pour les SSII. Les questionnaires envoyés par IDC à 300 DSI, montrent que 49% des répondants prévoient une hausse de leurs dépenses externes sur 2009, et 53% sur 2011. Les intentions à la baisse sont de 37% en 2009 et 27% pour 2011. Des écarts qui montrent une intention de recourir d'avantage aux prestations des adhérents du Syntec Numérique, mais avec des écarts faibles, d'une année à l'autre, incitant à la prudence. La rédaction a également traité les prévisions de recrutement de Syntec Numérique d'ici la fin de l'année.
(*) Les chiffres du Syntec Numérique sont issus d'une enquête menée par IDC au mois d'octobre 2010.
Illustration: Guy Mamou-Mani, président de Syntec numérique. Crédit photo: Syntec numérique
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Devoteam affiche des revenus en hausse de 7%
Avec 358,4 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) sur les neuf premiers mois de l'année, Devoteam a progressé de 7%. La marge d'exploitation progresse de 2%, à 19,3 ME. Pour le seul 3ème trimestre, Devoteam enregistre un bond de 10,5 % à 118,2 ME de son CA, de 7% à 6,3 ME de sa marge d'exploitation.
Sur les marchés extérieurs, Devoteam est en croissance trimestrielle en Espagne, en Italie, en Turquie et en Russie. La situation est plus difficile en Europe du nord, Danemark, Norvège, Royaume-Uni.
Pour l'ensemble de l'année 2010, l'objectif est toujours de 485 à 490 ME en chiffre d'affaires, toutefois, le groupe se refuse à toute prévision pour l'exercice 2011.
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Trimestriels Keyrus : CA en nette hausse
L'intégrateur Keyrus, spécialisé en CRM, BI, eBusiness, publie les chiffres de son troisième trimestre. Le chiffre d'affaires se monte à 26,4 ME au 3ème trimestre 2010 en hausse de 8,7% par rapport au même trimestre de 2009. Pour les neuf premiers mois de l'année, Keyrus enregistre une croissance organique de 10,3%.
Les grands comptes, qui forment les 2/3 de l'activité sont même à 12% de croissance au 3ème trimestre. Inversement, le mid market est à +1,2% sur ce trimestre, les résultats annuels devraient également être décevants sur cette cible de clientèle. (...)
Daniel Chaffraix quitte IBM France
Daniel Chaffraix, responsable du suivi de la relation avec la SNCF chez IBM France, aurait quitté l'entreprise le 30 septembre dernier. Selon Jean-Michel Daire, délégué syndical CFDT, Big Blue a maintenu le black out sur ce départ. Aucune confirmation, aucun commentaire n'a été effectué, pas même aux instances du Comité central d'entreprise. Seule confirmation indirecte, pour le syndicaliste : le dirigeant a disparu du répertoire de la société la semaine passée.
Ce départ ne serait pas le premier au sein du management d'IBM France. Selon Jean-Michel Daire, l'hémorragie au sommet se poursuit avec des départs marquants vers HP, NextiraOne ou SAP. Quant à Daniel Chaffraix, son point de chute serait CapGemini. Pas surprenant, selon le syndicaliste, puisque la SSII est l'un des trois sous-traitants retenus par NoviaServ, co-entreprise créée en juillet 2010 dans le cadre du contrat d'IBM avec la SNCF.
Illustration : Daniel Chaffraix, ancien PDG d'IBM France et responsable du suivi de la relation avec la SNCF Crédit photo : IBM France
Venedim renforce ses compétences dans le stockage
Créée en 2005, Venedim est une SSII très particulière qui se développe en créant des filiales spécialisées. Le but est d'échapper au syndrôme de la SSII généraliste, celle qui couvre toutes les fonctions et emploie une grande masse de collaborateurs. Olivier Frerot, le PDG de Venedim, veille à spécialiser ses équipes en impliquant le mangement comme actionnaire des filiales. Après « infrastructures », « consulting », « télécom et réseaux », Venedim lance « Venedim Storage ». Une opération plus complexe que les autres.
Venedim opérait déjà dans le secteur du stockage et continuera à le faire avec sa filiale infrastructures. Cette dernière travaille sur le conseil en solutions de stockage. En plus, Venedim développe maintenant des relations capitalistiques et commerciales avec une société toulousaine, Solution Data. Venedim prend 35% de cette société, qui elle même prend 25% de Venedim Infrastructures. Solution Data s'occupera de la partie intégration des solutions de stockage.
Spécialisée dans les produits Netapp
Solution Data est spécialisée à 80% dans les produits NetApp. Elle travaille également sur EMC, Hitachi, Symantec et VMware. Focalisée initialement sur un contrat avec Airbus, ses dirigeants souhaitent se déployer nationalement, l'accord avec Venedim leur apporte la solution. « Nous créons une synergie entre leurs activités de déploiement de solutions de stockage et nos activités initiales de conseil sur cesecteur» souligne Olivier Frerot.
Venedim, qui compte réaliser 13 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, devrait atteindre entre 16,5 et 18 ME en 2011. En plus de sa stratégie de filialisation, la société compte s'implanter en régions. Soit par filiales, soit par des directions régionales. Une filiale est en place sur l'Ile-de-France, deux autres devraient se créer début 2011 à Lyon et Toulouse, le grand ouest sera pourvu plus tard, sans doute par une direction régionale.
Crédit photo : NetApp
Trimestriels Infotel : + 22,4 % de croissance
La SSII Infotel réalise une année 2010 performante avec une croissance à deux chiffres. Au troisième trimestre son chiffre d'affaires atteint 25,4 millions d'euros (ME) en hausse organique de 16%. Pour l'année 2010, Infotel prévoit un CA de 110 ME.
Sur ce troisième trimestre, l'activité service e a progressé de 15,8% à 23,5 ME, avec un taux d'inter-contat inférieur à 1% « et un recours adapté à la sous-traitance » précuise la société. Le groupe se montre très optimiste mentionnant de nouveaux référencements grands comptes et des ouvertures de comptes. L'activité logiciels, qui ne réalise que 1,1 ME sur ce trimestre chute lourdement de 33,2%. (...)
Trimestriels Steria : Fin d'année difficile en perspective
La SSII Steria publie les résultats de son 3ème trimestre. Le chiffre d'affaires se monte à 402,8 millions d'euros en croissance organique de 5,2%. Pour les neuf premiers mois de l'année, cette croissance se situe à 2,6%. Mais pour l'ensemble de l'année, le groupe anticipe une croissance organique de 1% et une marge opérationnelle de 7%.
Steria avait précédemment anticipé des chiffres annuels supérieurs. Cette révision est due au Royaume-Uni et à son secteur public. Le nouveau gouvernement a en effet gelé des investissements et renégocie les contrats en cours. Des négociations ont eu lieu entre la SSII et les services britanniques concernés. Cette remise à plat entraîne une perspective moins agréable pour la SSII.
Le chiffre d'affaires trimestriel au Royaume-Uni est quand même en hausse de 5,9%, en France de 8%, dans le reste de l'Europe de 7,7%, mais en Allemagne en baisse de 4,3%. Là encore, Stéria avance que des décalages de projets dans le secteur public expliquent ce revers.
Avertissement sur les résultats annuels à venir
Cette exposition trop forte au secteur public et le « profit warning » ont provoqué une baisse des cours de l'action Stéria. L'annonce d'une bonne croissance trimestrielle étant contre balancée par un avertissement sur les résultats annuels 2010. La société de bourse Gilbert Dupont a publié une analyse très balancée sur la SSII. Côté positif, elle retient : un mix d'activités récurrentes représentant 60% du CA, la nouvelle dynamique commerciale en France, le relais de croissance du BPO, sa position de 2ème SSII française en Inde après Cap (depuis son rachat de Xansa), le positionnement cloud et le partenariat avec Cisco, un carnet de commandes plein.
Pour les aspects négatifs, Gilbert Dupont note évidemment les réductions dans les investissements publics, la duplication du modèle Xansa en Europe qui devrait prendre du temps, des filiales étrangères (Espagne et Scandinavie) en dessous de la taille critique, des positions fortes en Inde mais qui incitent les clients à demander des rabais élevés.
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