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SSII
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(19/10/2010 11:36:43)
Trimestriels Ares : Une éclaircie en trompe l'oeil
La SSII Arès n'est toujours pas tirée d'affaire. Certes, elle a généré 27,9 M€ de revenus au titre du premier semestre 2010, soit une hausse de 6,7% à période comparée de son exercice 2009 (réalisé d'avril à septembre). Mais, son résultat opérationnel reste bien ancré dans le rouge à -5,6 M€, bien que la situation se soit améliorée comparé aux pertes opérationnelles de 9,3 M€ enregistrées l'an passé. Le résultat des activités conservées s'établit quant à lui à -5,5 M€ contre +19,7 M€ en 2009, la SSII ayant alors bénéficié d'abandons de créances consentis dans le cadre de son plan de continuation homologué en mars 2009. Au final, le résultat net part du groupe atteint -8,9 M€ contre +18,7 M€ entre avril et septembre 2009.
Une solution sous la forme d'un rachat ?
Ces éléments comptables ne sont pas de nature a renforcer les capitaux propres du groupe. A l'issue du premier semestre 2010, ceux-ci s'élèvent à -18,6 M€. En outre, il y a fort à parier que la situation ne s'améliore pas au second semestre puisque Arès anticipe un résultat net part du groupe de -11 M€ sur l'ensemble de l'exercice en cours. De fait, la SSII ne manque pas de préciser qu'elle « continue d'examiner toutes les solutions qui lui permettraient d'améliorer rapidement sa structure financière et de pérenniser son activité » Un rachat pourrait-t-il faire partie de ces solutions ? Le journal Le Revenu semble pencher dans ce sens. Dans un article daté du premier octobre sur son site web, l'hebdomadaire indique que, selon ses informations, un concurrent étudierait actuellement le rachat de Groupe Arès. Ce qui pourrait expliquer la suspension du titre le 30 septembre. Celle-ci a toutefois repris le 18 octobre. (...)
Selon PAC, le cloud donnerait un second souffle à l'externalisation
Doucement mais sûrement, la dynamique de l'externalisation IT s'essouffle. Les croissances à deux chiffres ne sont qu'un lointain souvenir. En 2008, le marché atteignait 5,9 milliards d'euros en France, avec 5,7% de progression par rapport à l'année précédente. En 2009, il passait à 6,2 milliards d'euros avec une hausse de 4,6%. En 2010, on devrait retrouver le même chiffre qu'en 2009. Une surprise, l'infogérance fonctionnant à contre-cycle aurait du remonter la pente. Visiblement ce n'est plus le cas, des facteurs puissants enrayent sa progression.
Les donneurs d'ordre continuent de pressurer leurs prestataires. Le TJM (Taux Journalier Moyen) facturé par les prestataires reste désespérément au plus bas. Et la pression sur les prix reste forte. Certains contrats sont même remis en cause et les nouvelles grandes signatures se font attendre. Comme ces contrats portent sur plusieurs années, leurs effets ne sont visibles qu'à moyen terme. C'est le cas pour les »méga deals « de 2009, les contrats signés entre HP et Alcatel et entre IBM et la SNCF qui commencent à impacter les chiffres en 2010.
Un mouvement de ré-internalisation accentue ce ralentissement, on pense à Atos et AEMS. AEMS, Atos Euronext Market est une joint venture entre la SSII Atos Origin et le holding des bourses européennes Euronext (du groupe Nyse Euronext) chargée d'assurer l'informatique des bourses et des chambres de compensation d'Euronext. Atos a revendu les 50% qu'il détenait dans AEMS à Nyse Euronext. Ce dernier récupère la propriété des plates formes de négociation et des services associés. Atos reprenant des activités d'AEMS (compensation, règlement-livraison, back office).
Nombreuses réflexions sur le cloud privé
Inversement, de nouveaux facteurs de dynamisme se profilent. Le marché attend l'annonce de la signature de nouveaux grands contrats. Surtout, le cloud computing devrait prendre place dans le vaste marché de l'externalisation IT. « Les entreprises mènent de nombreuses réflexions sur le cloud privé, le maintien de leurs configuration avec la possibilité de mieux garder la main sur leurs données », nous explique Matthias Accadia, consultant chez PAC ». « Le cloud va ainsi renforcer la transition vers de nouveaux modes d'externalisation ».
Conséquence, le Saas, l'Iaas et le cloud privé vont progressivement tenir leur place aux côtés des grandes prestations d'externalisation que sont l'nfogérance d'infrastructure, l'infogérance globale, infogérance applicative. De puissants acteurs comme HP et Orange seront de la partie. IBM est également très présent sur le cloud, mais il est déjà n°1 sur l'externalisation IT (devant des SSII comme Atos et Cap).
Autre perspective, estime PAC, le marché des PME peut s'ouvrir à l'externalisation IT, qu'elle soit traditionnelle ou composée de Saas et d'Iaas. « Des places sont à prendre » écrit le cabinet d'études.
(...)(15/10/2010 11:10:28)
Succès pour Top TIC à Marseille
Top TIC 2010 s'est déroulé au Palais de la Bourse de Marseille le 12 octobre 2010. Cette rencontre annuelle organisée par la Chambre de Commerce et d'Industrie et plusieurs associations locales associe un salon réunissant une cinquantaine de fournisseurs de technologies (locaux, nationaux ou mondiaux) sur 500 m² et 27 conférences-débats autour de plusieurs « parcours ». Une web-tv retransmettait une conférence d'un des parcours par tranche horaire. 90 démonstrations produits étaient de plus organisées dans un espace dédié. Cette année, la thématique en était « avez-vous en main les atouts de la compétitivité numérique ? ».
Un beau succès malgré les grèves
Le 12 septembre avait beau être un jour de mouvements sociaux importants qui, à Marseille, bloquaient les transports en commun, provoquant de ce fait de nombreux bouchons, Top TIC a connu un beau succès : les conférences autant que les allées du salon traduisaient une forte affluence. Il n'était pas rare que des personnes assistent aux conférences en devant se tenir debout en fond de salle.
Force est donc de constater qu'il y a bien un avenir pour des manifestations en province sur des sujets TIC. Cependant, les grands comptes y sont rares (même si l'armateur CMA CGM, dont le siège est à Marseille, a envoyé son DSI) et le public est plutôt constitué de PME et de collectivités locales, du moins si l'on en croit les badges des visiteurs.
Un parcours dédié aux DSI
Les « parcours » proposés révélaient d'ailleurs les cibles visées : forum du webmarketing, rencontres régionales Documation, salon des professionnels du logiciel libre... L'association CIP (Club informatique Provence Alpes Côte d'Azur), qui regroupe autant des DSI que des fournisseurs, a proposé un parcours dédié aux DSI, le « Forum CIP des DSI » durant lequel a notamment témoigné Marc Boyer Chammard, DSI de CMA CGM, et Yvon Defour, DSI d'Autogrill.
Ce Forum comportait trois conférences-débats qui furent l'occasion de nombreuses questions et remarques de la salle : « cloud computing et sécurité », « sécurité des nouveaux outils de communication mobile » et « apports pour l'entreprise du bureau virtuel et du télétravail ».
Selon une étude PAC, les petites SSII bénéficient du regain d'activité
Ainsi, le domaine du conseil et de l'intégration, largement dominé par les grandes SSII, enregistre une forte baisse avec - 6,8%. En ce qui concerne les clients les plus consommateurs, PAC prévoit d'importants changements en 2011 par rapport à cette année. Si tous les secteurs devraient investir davantage l'an prochain en logiciels et en services, certains secteurs « décrochent ». C'est surtout le cas pour les « utilities » (principalement l'énergie), qui devrait passer de la 1ère place cette année à la 5ème en 2011.
A l'inverse, la banque et les télécoms vont reprendre la tête du classement, mais sur des sujets très spécialisés, généralement confiés à de petites et moyennes SSII.
Prix planchers
En ce qui concerne les tarifs, PAC considère que les clients entreprises ont littéralement « tordu le bras » des sociétés de services, qui considèrent - quelle que soit leur taille - qu'il n'est pas envisageable de baisser encore les prix. « Nous sommes arrivés à la limite de ce qu'il est possible de faire », a indiqué lors de la conférence Philippe Eburderie, Directeur d'ESR. La pression se concentre plutôt sur les exigences contractuelles, avec la généralisation du mode forfaitaire et de nouveaux engagements en termes de qualité.
Une autre grille de lecture du marché est celle de la géographie. La région qui enregistre le plus fort recul est une nouvelle fois le quart nord-est, tandis que le nord et le sud-ouest restent stables. Les principaux bénéficiaires de la reprise dans le secteur des TIC sont le nord-ouest et le sud-est. Selon PAC, la dynamique de croissance est globalement plus forte en province qu'en région parisienne. « Les régions représentent d'ores et déjà 50% de notre chiffre d'affaires et la stratégie qui consiste à faire du « nearshore » en province se révèle pertinente », a conclu Philippe Eburderie.
Entretien Jean-Paul Alibert, DG de HP Technology Services France
LMI : Quelles sont les principales activités de votre division au sein de HP France ?
J.P. Alibert : HP a deux business services : Enterprise Services, qui adresse les sujets Infogérance et Applications, et Technology Services, qui adresse les DSI et directions infrastructures avec des offres de consulting, d'intégration, de formation, de support et de maintenance
Combien de personnes travaillent sous votre responsabilité en France ?
Le business TS s'appuie sur environ 2000 personnes, qui ne sont pas forcément sous ma responsabilité directe.
Comment évolue la réponse aux demandes de haute disponibilité des clients ?
Nous travaillons avec nos clients sur une plus grande maturité de la « Haute Disponibilité » qui coûte extrêmement cher, et de la criticité de leurs infrastructures. Il est fondamental d'intégrer le bon niveau de service dans une chaîne application-infrastructure.
Avec l'arrivée de la virtualisation, cela est devenu critique, mais aussi assez complexe pour nos clients. Nous les aidons donc à implémenter et utiliser les outils et méthodes pour garantir cette disponibilité.
Pour lire la suite de cet entretien, rendez-vous dans la rubrique Entretien en cliquant sur ce lien
Les 4 orientations stratégiques de Nextira One
Premier axe, celui de la maintenance et de l'exploitation des systèmes. « Un point fort de NextiraOne en France ». Ensuite, les communications unifiées et les centres de contact, autre position historique avec les technologies Genesys. Troisième point, l'international, NextiraOne compte déjà des grands clients qu'il accompagne à l'étranger, comme Legrand et Michelin. Il souhaite amplifier cette stratégie grands comptes à l'international, « c'est le point qui a le plus progressé ». Enfin, et évidemment non le moindre, l'orientation vers les datacenter, et leurs connexions. NextiraOne en fait un autre axe privilégié, sans dévoiler encore ses partenariats sur ce point.
L'exercice 2010 sera en croissance
Cas à part, la filiale conseil, NextiraOne Expert va doubler de chiffre d'affaires cette année, passant de 2 à 4 millions d'euros (ME), sur un CA total qui était de 325 ME l'an passé en France. L'exercice 2010 sera en croissance, indique Philippe Hedde, l'exercice 2009 s'était soldé par un recul de 4%.
NextiraOne est détenue par Abénex (ex ABNAmroCapital) depuis 2006. La société a été créée en 2002, suite à la cession par Alcatel de son activité distribution et intégration. L'intégrateur a son siège près de Paris. Il est considéré comme le n°2 en France derrière OBS, mais reste unique par son positionnement pan-européen. Ses concurrents de même taille en France relèvent de typologies différentes. Certains sont intégrés à un opérateur comme OBS dans France Télécom ou Télindus dans Belgacom, d'autres appartiennent à un groupe de construction : ETDE (Bouygues Construction), Axians (Vinci), Ineo (Suez), Alsatel (Eiffage).
(*) David Winn est devenu CEO de NextiraOne au mois d'avril dernier, en remplacement de Rafi Kouyoumdjian. David Winn était vice-président d'Avaya EMEA, après le rachat de Tenovis par Avaya en 2005. Auparavant, David Winn fut CEO de Tenovis et a évolué au Boston consulting group (Etats-Unis et Europe), chez American Express France et IBM Europe.
(...)(06/10/2010 10:30:18)Loire Numérique se met au speed meeting
La formule du speed dating fait des émules. Le cluster Loire Numérique lance le « speed meeting du numérique » (une marque déposée) pour réunir prestataires et clients. Le principe reste le même : des rencontres de 6 minutes, avec des rendez-vous pris à l'avance. Elles sont organisées en soirée, le 12 octobre prochain à Saint Etienne, à partir de 19h.
D'un côté, Loire Numérique et ses adhérents veulent montrer ou rappeler l'étendue de leurs compétences. De l'autre, sont invités une large palette de responsables informatiques : des DSI, mais aussi des responsables d'entreprises, jusqu'aux artisans et commerçants, sans oublier des responsables associatifs. Des campagnes de presse, écrite et radio, l'utilisation des réseaux sociaux (Viadéo et facebook) ont popularisé cette première édition. (...)
Synchrone Technologies, une SSII en pleine croissance
Pour l'exercice 2009, Synchrone s'est déjà distinguée en affichant une croissance de son chiffre d'affaires de 25%, à 25,5 millions d'euros (ME). Pour 2010, elle devrait progresser encore avec 36 ME, en croissance de 40%. « C'est un aboutissement, explique son Pdg, Laurent Leconte, depuis notre création en 2001, nous avons acquis des certitudes quant à notre performance commerciale et un certain nombre d'années de recul».
L'axe numéro un de développement est sectoriel, Synchrone ne travaille que dans la banque. « Nous assurons aussi bien, des prestations de corporate banking (front et middle office, gestion des risques), de retail banking (à destination des clients), qu'une partie transverse (infrastructures et bases de données) », explique Laurent Leconte.
La société, forte de 450 consultants, a donc besoin de nouvelles compétences et recrute 200 consultants en 2010, 260 sont prévus en 2011, en données brutes. La majorité des recrutements se fait sur Paris et l'Ile-de-France, le reste sur les implantations en région : Paca, Rhône-Alpes-Auvergne, Toulouse et Montpellier. 25% des recrutements s'adressent à des jeunes diplômés.
Une base de données de 110 000 CV
Synchrone recrute avec ses moyens propres et des moyens plus traditionnels. La société a structuré une base de données interne avec tous les CV reçus. 110 000 au total. « Nous avons notre Monster interne » glisse Laurent Leconte. Entrent aussi en ligne de compte : la cooptation, le relationnel avec les écoles d'ingénieurs, ou plus simplement des annonces sur les sites de recrutement. « Nous n'avons pas spécialement de difficultés à recruter. La difficulté pour une SSII n'est pas de recruter mais de trouver les bons profils » note Laurent Leconte.
La société envisage également de s'implanter sur d'autres régions, l'Alsace et la Bretagne sont ciblées. Mais sans calendrier précis et surtout sans croissance externe. Malgré ses bons résultats Synchrone reste sage. Seules des créations de filiales sont envisagées. Sur des compétences pointues et pour intéresser des cadres dirigeants. Trois existent déjà : « Synchrone Solutions » pour l'Open Source, « Synchrone Recrutement » pour les besoins internes ou ceux des clients en ressources humaines, Synchrone Consulting et Facilities. Une autre devrait voir le jour en matière de sécurité. (...)
PAC constate une légère reprise des investissements IT
Selon l'édition 2010 de l'enquête « DSI 250 » de Pierre Audoin Consultants, les budgets d'investissement des DSI pourraient connaître une certaine embellie, même si elle est très relative. En effet, 20% des répondants ont déclaré aux consultants de PAC que leur budget serait en croissance cette année. Cette bonne nouvelle est toute relative puisque la pression sur les coûts est encore une priorité pour 2/3 des répondants.
Assez logiquement, il en résulte un fort recours à la sous-traitance et, notamment, à l'off-shore. Mais la baisse brute des prix affichés est heureusement insuffisante : plus des deux tiers des répondants tiennent en premier lieu compte de la qualité du service, notamment en terme de respect des engagements, pour choisir un prestataire. De plus, des modèles émergents, comme le recours à l'Open Source ou le SaaS, commencent à prendre de plus en plus d'importance. La moitié des sondés reconnaissent ainsi utiliser des logiciels libres. Il n'est pas dit si les autres ont vraiment été voir le moindre serveur de leur SI : l'essentiel est la prise de conscience.
Par ailleurs, des produits plutôt orientés grands comptes, comme les PGI, sont clairement en train de se généraliser. (...)
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