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SSII
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(01/12/2010 11:04:35)
Trimestriels Team Partners : le contexte économique affecte les résultats
La SSII Team Partners Group publie les résultats de son troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'année cumulés. Des chiffres qui interviennent quinze jours après la mise en redressement judiciaire de neuf filiales. Celles qui ne font pas de l'informatique, mais de la prestation pour la presse écrite et les associations. Elle représentent 40% du CA et emploient 750 des 1 600 salariés de Team Partners Group.
Sur le troisième trimestre, le chiffre d'affaires se monte à 22,2 millions d'euros, en baisse de 6,9%. La partie « presse et associations » représente 8,4 M€, soit une baisse de 13,6%. Le reste (expertise informatique, conseil en technologie, CRM) ne baisse que faiblement passant de 14 à 13,8 M€. En dehors de son activité de conseil en technologie, dont le chiffre d'affaires a progressé à 1 M€ sur le trimestre (contre 400 000 au 3e trimestre 2009), la SSII indique que ses autres activités ont « souffert de l'effet de saisonnalité » et « du contexte économique toujours difficile ».
Pour les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires a baissé de 8,5% à 72,5 M€. La partie « presse et association » régresse de 13,4%, le reste est passé de 45,8 M€ à 43,5 M€, soit une baisse de 2,3%. (...)
La SSII française Arès dépose son bilan
La société de services informatiques Arès a donc finalement déposé le bilan. C'est ce qui a été annoncé hier, jeudi 25 novembre au Comité d'entreprise. Juste avant, l'entreprise avait annoncé une énième cession d'actifs : l'activité Innovation & Design a été revendue in extremis à Prodware, qui génère cette année un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros.
« Notre première préoccupation, c'est logiquement la situation des 549 salariés que compte toujours l'entreprise, explique Mina Chibchib, déléguée syndicale CFDT d'Arès. Ils ne recevront pas leur salaire ce mois-ci. Les événements se sont précipités ces derniers jours alors que la direction continuait d'affirmer qu'elle privilégiait la poursuite de l'activité. En l'état, nous avons été pris de cours et tout laisse à penser que ce dépôt de bilan va conduire très rapidement à une déclaration de cessation de paiement, suivie d'une liquidation judiciaire ».
Et après ? « La direction nous a fait comprendre que GFI reprendrait l'activité après ces procédures. Dans l'absolu, nous n'y sommes pas opposés, mais nous avons pris un avocat car la procédure doit être respectée et il est normal que plusieurs repreneurs puissent poser leur candidature et fassent des propositions sur le nombre d'emplois sauvegardés ».
De 549 à une centaine ?
C'est notamment ce point qui choque la déléguée syndicale : les négociations avec GFI semblent tellement avancées que la cession semble avoir été préparée depuis des mois, en dehors du processus réglementaire. « Une information, notamment, nous conduit à nous interroger sur le respect de la procédure : l'ancien PDG d'Ares, Michel Berjamin, a reconnu qu'il allait intégrer la direction de GFI, dont les dirigeants seront présents dans nos locaux dès le 6 décembre. On peut légitimement se poser des questions. »
Concrètement, cette issue n'est pas une réelle surprise, dans la mesure où l'entreprise n'a pas cessé de vendre des activités depuis qu'elle avait été placée en redressement judiciaire en 2008. L'entreprise ne représente plus qu'un dixième de ce qu'elle pesait alors. Par contre, le CE se demande s'il est bien normal qu'une entreprise qui sait qu'elle va déposer son bilan et s'apprête à faire sa déclaration de cessation de paiement (DCP) puisse encore céder des actifs.
La procédure va s'accélérer à partir de la semaine prochaine. Conclusion de Michel Berjamin : « Nous étions à deux doigts de réussir notre retournement! Nos taux d'activité sont bons, nos collaborateurs compétents, nos clients fidèles et satisfaits (nous recevons déjà beaucoup de témoignages de soutien de nos clients). Malgré cela la dette est très lourde (23 M€), les capitaux propres négatifs (- 18 M€) et le résultat de cette année encore négatif (...). Malheureusement, la fin de l'histoire est funeste pour Ares, pourtant je
n'ai aucun doute sur le fait que notre activité intéresse un grand nombre d'acteurs de la place et trouvera facilement repreneur ; tous tournent déjà autour de nous depuis un moment : les actifs oui ! les passifs non ! C'est la loi du genre et c'est la vie des écosystèmes. »
Le constat est fataliste, mais édifiant.
Illustration : Michel Berjamin, PDG d'Arès (crédit photo : D.R.) (...)
PAC livre un premier Radar sur la Tierce Maintenance Applicative
La première étude Radar de PAC vient de paraître en France et concerne la TMA (tierce maintenance applicative). Le cabinet d'études a interrogé les huit premiers acteurs du marché français. A chaque fois, cinquante questions sont posées. Par exemple, sur les ressources mobilisées, les technologies couvertes, le nombre de contrats signés, leur valeur moyenne, le mode de contractualisation choisi. Ces questionnaires ont nécessité de longues investigations avec des SSII qui n'étaient pas habituées à ce type de travail. « Le Radar est un tout, il ne s'agit pas uniquement du chiffre d'affaires, mais de sa progression, et surtout de la qualité des prestations décortiquée sous tous les angles », souligne Simon Philibert, auteur de l'étude.
Innovation de ce Radar, les clients sont également interrogés sur leur manière de positionner les SSII qui travaillent avec eux. DSI et direction achats doivent qualifier les prestations effectuées et la démarche des SSII. « On évalue toute la chaîne de services, la performance réelle de la SSII et la satisfaction client » note Simon Philibert, « c'est une démarche totalement nouvelle pour les SSII, on leur demande d'être transparentes, de fournir des informations stratégiques au marché, de se positionner les unes par rapport aux autres ».
Un club fermé, dont le trio de tête est connu
L'étude aboutit à un graphique sous forme de radar avec des cercles concentriques. Plus le prestataire se rapproche du centre, plus il réunit de critères positifs. Verticalement, on trouve en haut la spécialisation Application Management (AM), en bas les prestations plus généralistes. Horizontalement figure d'un côté le prestataire plutôt focalisé sur la France, de l'autre celui qui évolue à l'international. Les huit SSII interrogées sont positionnées sur cet écran radar. Un club fermé, dont le trio de tête est connu : Logica, Cap, Sopra, mais avec des surprises dans l'étude Radar, sur le contenu de contrats, l'abondance de petits contrats sur ce marché, le fait que la taille n'est pas forcément corrélée à la qualité.
Créé en 1976, le cabinet Pierre audoin consultants inaugure ainsi une nouvelle série d'études basée sur une nouvelle méthodologie. Elle n'est pas sans rappeler le Quadrant du Gartner. A la différence de son confrère américain, dont l'approche est mondiale et concerne d'abord les éditeurs informatiques, Pierre Audoin Consultants « localise » ce type d'études. Le cabinet compte en réaliser en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, ses trois grands fiefs actuels. La méthodologie sera la même, chaque filiale locale jugeant, suivant les besoins de son marché, des sujets à traiter. L'Allemagne a par exemple déjà traité les services SAP et les tests logiciels.
Semestriels : Solucom se porte bien
Fondé en 1990, Solucom est un cabinet conseil en systèmes d'information, classé 5ème sur le marché français par Pierre Audoin consultants. Pour son 1er semestre fiscal, achevé au 30 septembre dernier, Solucom affiche un chiffre d'affaires (CA) de 52,4 millions d'euros (ME), en progression organique de 9%, par rapport au même semestre de l'année précédente. Le résultat opérationnel courant s'élève à 7,2 ME en hausse de 126%.
La société explique ces bons chiffres par ses efforts commerciaux déployés depuis 18 mois. Autre bonne nouvelle, le taux d'activité est de 86% sur les deux premiers trimestres de l'année, contre 80% sur l'ensemble de l'exercice précédent. Inversement, le prix de vente journalier moyen se situe à 707 euros, en baisse de 1%. Mais, explique la société, la pression tarifaire diminuant, les prix devraient se stabiliser
SSII : iOrga rachète Itaque
La SSII iOrga vient de racheter Itaque, cabinet de conseil qui sera intégré dans sa filiale consulting. Ce cabinet (basé à Avignon) lui apporte deux compétences : le conseil stratégique pour les ETI (les Entreprises de taille intermédiaire entre 250 et 2 000 salariés) et le conseil RH. Itaque va d'ailleurs publier un livre sur les transferts de compétences.
iOrga se développe ainsi par croissance organique et croissance externe. En 2009, la société a réalisé un chiffre d'affaires (CA) de 25 millions d'euros (ME) et compte dépasser les 28 ME sur son exercice 2010. En organique, la croissance s'élève à 3%. 75% du CA est réalisé en France, le quart restant à l'international. iOrga vient de s'implanter à Bruxelles et à Amsterdam en rachetant l'activité locale de Business et Décision en intégration JD Edwards / Oracle. La société est déjà implantée en Espagne, en Suisse et au Portugal. Elle compte deux collaborateurs au Canada, une tête de pont qui sera renforcée, si la Coface contribue à développer l'implantation de iOrga sur place.
Quatre actionnaires fidèles
iOrga est détenue par quatre actionnaires : Promelys Participations (société de capital développement de la famille Gorgé), Alto Invest (société indépendante de gestion de portefeuille), BNP Paribas Développement (société de capital investissement), Turenne Capital (société indépendante de capital développement). Ils souscrivent aux augmentations de capital nécessaires à la croissance externe de la société, 1,3 ME en juin 2010, 3 ME en juin 2009.
« Nous avions trois axes forts, lors de notre création souligne Eric Patrux, P-dg d'Iorga Groupe : cibler les ETI; couvrir l'Europe, la France étant un département de l'Europe ; ne pas se développer seuls, nous sommes très liés à Oracle et gardons 4 actionnaires fidèles. Ces trois éléments fondateurs sont restés à l'ordre du jour. »
Annuels HP : Première prise de parole pour Léo Apotheker
Prenant la parole publiquement pour la première fois depuis l'annonce de sa nomination à la tête de HP, fin septembre, Léo Apotheker a indiqué hier que le groupe qu'il dirigeait désormais allait se concentrer davantage sur le logiciel. Il a ajouté qu'il avait encore à apprendre sur la société. Le PDG est intervenu à l'occasion d'une brève conférence téléphonique avec des journalistes pour commenter les résultats financiers trimestriels de l'entreprise. HP a réalisé un chiffre d'affaires de 33,3 milliards de dollars sur son quatrième trimestre fiscal, en hausse de 8% par rapport à l'an dernier. Le bénéfice net s'établit à 2,5 milliards pour la période (+5%).
Les résultats trimestriels de HP ont été bien reçus par la bourse en dépit de l'atonie de l'activité services et de la baisse sur les ventes de portables bon marché. Le titre HP avait progressé de 1,30 dollar, à 44,55 dollars, après la clôture des marchés hier soir.
HP a justifié le silence de Léo Apotheker au cours des derniers mois en expliquant que le nouveau PDG effectuait une tournée de visite aux employés et aux clients du groupe. Un déplacement qui l'a opportunément tenu éloigné de l'Etat de Californie où il aurait pu, sinon, être cité à comparaître par Oracle dans le cadre du procès TomorrowNow qui l'oppose à SAP, société d'édition de logiciels dont Léo Apotheker était encore PDG en février dernier. Oracle accuse SAP de lui avoir volé des logiciels par téléchargement illicite. Le procès s'est ouvert il y a quelques semaines et le jury vient tout juste d'entrer en délibération pour décider du montant des dommages et intérêts que SAP doit verser à Oracle.
L'activité logicielle ne pèse que 3% chez HP
Pendant la conférence téléphonique, Léo Apotheker a expliqué qu'il avait rencontré des employés et des clients à travers le monde, « de la Californie au Massachussetts et de l'Allemagne à Singapour, avec de nombreux arrêts dans l'intervalle ». Lorsqu'un journaliste lui demanda où il était [en ce moment], le dirigeant a répondu qu'il jugeait la question plutôt étrange. Il a néanmoins répondu qu'il se trouvait à Palo Alto (Californie), au siège social de HP. « Voulez-vous une photo ? », a-t-il raillé.
Enthousiasmé par les prospects de HP, le nouveau patron a rappelé qu'il avait encore beaucoup de travail pour apprendre à connaître la société. « Ma priorité est de m'immerger en profondeur dans l'activité », a-t-il indiqué.
Le logiciel est l'un des domaines de croissance qu'il a déjà identifié pour HP. Celui-ci ne représente que 3% du chiffre d'affaires du groupe, a rappelé le dirigeant. « Je pense que nous pouvons faire bien mieux. Nous pensons qu'avec le logiciel, nous pouvons apporter beaucoup de valeur et de force à ce que nous pouvons réaliser pour nos clients. » HP aimerait doubler ou même tripler la part des logiciels qu'il fournit, a-t-il précisé. Il existe plusieurs options pour faire croître l'activité logicielle, incluant des investissements internes et des acquisitions.
Au quatrième trimestre, les ventes de logiciels ont progressé de 1% par rapport à l'an passé, à 974 millions de dollars (Md$).
En dépit de l'emphase mise sur ce sujet, les dirigeants de HP ont pris peu de temps pour aborder la question de WebOS, le système d'exploitation mobile acquis avec le rachat de Palm. HP continue à investir dans WebOS, a simplement indiqué la directrice financière Cathie Lesjak.
Progression atone sur les services au 4e trimestre
HP continue aussi à investir pour faire croître ses revenus sur les services, mais sans véritable retour pour l'instant. Le chiffre d'affaires sur les services n'a progressé que de 0,4% sur le quatrième trimestre. L'activité a progressé sensiblement au rythme du marché lui-même. Mais, à long terme, le groupe espère qu'il augmentera davantage que le marché, grâce à ses investissements et à de nouvelles offres.
C'est la division stockage et serveurs qui a réalisé la meilleure performance sur le trimestre avec une hausse de 25% du chiffre d'affaires, à 5,3 milliards de dollars. Par comparaison, les revenus de la division Systèmes personnels n'ont augmenté que de 4% à 10,3 Md$. Quant à la division Image et Impression, elle affiche un chiffre d'affaires en hausse de 8%, à 7 Md$,
Comme les autres fabricants de PC, HP a pu être affecté par la popularité de l'iPad, la tablette numérique d'Apple. Ainsi, les revenus de l'activité ordinateur portable a baissé de 3%. Sur ce point, Cathie Lesjak, met en cause la faiblesse de la demande, en particulier pour les portables d'entrée de gamme.[[page]] Les ventes de netbooks à bas prix ont baissé dans l'ensemble et quelques analystes considèrent qu'il y a eu un transfert des netbooks vers l'iPad et le segment des tablettes. La directrice financière a également précisé que les problèmes rencontrés en Chine, où HP a eu des soucis de qualité cette année, avaient affecté les ventes de portables d'entrée de gamme.
HP a récemment commencé lui aussi à vendre des tablettes sous Windows et il a annoncé son intention d'en lancer une sous WebOS au début de l'année prochaine.
Révision à la hausse des prévisions pour 2011
Le groupe a l'intention de continuer à augmenter ses dépenses de R&D et prévoit de renforcer ses équipes commerciales pour soutenir sa croissance. Il compte aussi améliorer sa politique salariale en rétablissant les augmentations de salaires en 2011, dans le cadre du processus d'évaluation annuel, a précisé Léo Apotheker.
La société a relevé ses prévisions pour l'année prochaine, considérant la bonne tenue de son activité, a indiqué Cathie Lesjak. Pour l'exercice 2011, HP prévoit un chiffre d'affaires situé entre 132 et 133,5 milliards de dollars et un bénéfice par action oscillant entre 5,16 et 5,22 dollars. Ses précédentes prévisions tablaient sur un CA situé entre 131,5 et 133,5 milliards de dollars et un bénéfice de 5,05 à 5,15 dollars par action.
Léo Apotheker semble prêt à faire avancer la société après ces quelques derniers mois un peu agités. Il a pris la tête du groupe après que le précédent PDG, Mark Hurd, se soit trouvé contraint de démissionner à la suite d'une nébuleuse histoire présentée comme un cas de harcèlement. Très critique sur le comportement du conseil d'administration de HP dans cette affaire, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a très vite recruté Mark Hurd au poste de président de son groupe. Peu de temps après, il a lancé une attaque en règle à l'encontre souhaitant le voir comparaître dans le procès Oracle/SAP.
2011 s'annonce sombre pour les SSII
La banque Morgan Stanley organisait en fin de semaine dernière une conférence européenne sur les valeurs TMT (technologies, médias, télécoms). La partie consacrée aux SSII n'a pas brillé par son optimisme. Les coupes sombres opérées par tous les gouvernements dans leurs dépenses publiques ont douché le regain d'enthousiasme naissant des SSII. Les entreprises privées n'étant pas décidées à accroître leur externalisation, le sort des SSII semble scéllé : 2011 ne sera guère meilleur que 2010.
Cette analyse vaut essentiellement pour les grandes SSII cotées en bourse. Elle concerne les SSII européennes, leurs consoeurs américaine ou indienne étant d'une opinion différente. Tata anticipe une croissance de ses ventes comprise entre 20 et 25% en Europe en 2011. Accenture prévoit entre 7 et 10% de croissance dans le monde, toujours pour l'année prochaine.
Seul le secteur public s'annonce prometteur
Les SSII française sont plus en retrait. « Il y a des signes de retour de commandes, mais dans un environnement difficile, car les prix ne reviennent pas à leur niveau antérieur » commente par exemple Gilles Grapinet, le dga d'Atos Origin. Le directeur financier de Stéria, Laurent Lemaire, expliquait pour sa part ne pas tabler sur une « quelconque marge de manoeuvre sur les prix » avant la mi 2010.
« Il s'agira d'une reprise terne, légère » analysait de son côté Nicolas Dufourcq, directeur financier de capgemini. Cette SSII est à la recherche d'acquisition, mais en Chine et aux Etats-Unis. « Trouver la bonne cible n'est pas facile, car les prix sont élevés », notait Nicolas Dufourcq. « L'Europe souffre de la crise du secteur public en Hollande, en Suède et au Royaume-Uni » devait-il encore souligner. Avis partagé par de nombreux participants, comme Hannu Syrjala, « dg » de la SSII scandinave Tieto, pour qui « je m'attends à ce que le secteur public dans différents pays connaisse de 'importantes restructurations, et des réductions de coûts importantes en 2011 ».
Un avis légèrement contre carré par Andy Green, le « dg » de Logica, qui reste « très optimiste pour le marché du secteur public, mais à moyen terme ».
Interview Bruno Vanryb : "Syntec Numérique veut représenter toute la profession"
Didier Barathon : Vous voulez rassembler l'écosystème des éditeurs, au sein du Syntec Numérique, vous recrutez, mais dans quel but ?
Bruno Vanryb : « Les éditeurs représentent 450 des 1 100 adhérents du Syntec Numérique. Une catégorie très bien représentée, mais qui reste en majorité concentrée sur le marché BtoB et professionnel. Or, le monde des éditeurs s'adresse à un marché beaucoup plus vaste que celui des entreprises, comme le monde des portails online ou celui des jeux vidéo, pour prendre des exemples très différents. Nous voulons donc être représentatifs de l'ensemble du monde des éditeurs et créateurs de logiciels, indépendamment du secteur d'activité.
Deuxième aspect, les éditeurs de logiciels, qu'ils s'adressent aux entreprises ou au grand public, ont en commun les mêmes caractéristiques : ils font de la R&D, créent leurs propres produits, innovent et génèrent de nouveaux emplois. Nous voulons rassembler ces entreprises qui tout simplement exercent le même métier.
D'autres associations se développent dans le monde des éditeurs, comme l'Afdel dans le BtoB, ou le SELL, votre démarche est-elle un appel à la fusion ?
Il existe effectivement plusieurs associations. Mais un syndicat comme le Syntec Numérique et une association professionnelle ont des rôles différents. En tant que syndicat professionnel, nous sommes au coeur des négociations sur la formation professionnelle, la convention collective et les salaires. Le syndicat reste donc un lieu unique. Ce qui ne nous empêche pas d'exercer efficacement, comme les associations professionnelles, des fonctions de lobbying et d'animation de réseaux.
Pour poursuivre la lecture de cette interview, rendez-vous dans notre rubrique Entretien. (...)
Remaniement ministériel : Eric Besson revient à l'Economie numérique
Lorsqu'il fut nommé responsable du développement de l'Economie numérique, en mars 2008, Eric Besson n'était encore que secrétaire d'Etat. Il est aujourd'hui ministre délégué. Au lieu de la prospective, il reçoit en attributions des secteurs clés : l'industrie et l'énergie. Ce dernier sujet est ainsi retiré au Ministère de l'Ecologie.
Eric Besson précède et succède donc à Nathalie Kosciusko-Morizet, repartie s'occuper de l'environnement en prenant la place de son ancien ministre de tutelle Jean-Louis Borloo. De plus, il succède à Christian Estrosi en tant que ministre délégué à l'Industrie.
Parmi les sujets chauds du secteur numérique, il y a le devenir du Forum des Droits sur Internet dont la convention de financement (non renouvelée à ce jour) s'achève en fin d'année. D'autres sujets restent depuis un moment en débat sans que des évolutions sensibles soient constatées : lutte contre les monopoles et les autres positions dominantes dans l'informatique, interopérabilité, optimisation budgétaire des administrations avec le recours au logiciel libre... Enfin, le suivi du fameux Grand Emprunt devrait également être l'objet de nombreuses annonces dans les mois à venir.
Rappelons que, lors de son passage au secrétariat d'Etat chargé des développements du secteur des technologies de l'information et des télécommunications, Eric Besson avait préparé, après consultation des professionnels du secteur, un plan numérique 2012, présenté fin 2008.
Illustration : Interview d'Eric Besson, alors secrétaire d'Etat au développement de l'Economie numérique, à l'occasion de la remise des Lutèce d'Or 2008, dans le cadre de Paris Capitale du Libre.
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