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SSII
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(04/03/2011 11:57:10)
Capgemini Consulting revoit sa façon de faire du conseil
Cette année, la société de conseil Capgemini Consulting recherche 1 000 consultants, principalement des juniors possédant des compétences en réseaux sociaux et en technologies du numérique. Autre acteur à se positionner dans cette voie : Atos Origin. Il y a quelques semaines, son PDG Thierry Breton avait indiqué qu'il souhaitait que ses collaborateurs ne communiquent plus sur messagerie, pour la remplacer, d'ici trois ans, par d'autres applications jugées plus adaptées à la collaboration, comme les plates-formes communautaires. Selon lui, la suppression des e-mails serait la meilleure façon de diriger une entreprise et de réaliser des contrats. Mais pour Pierre-Yves Cros, responsable de Capgemini Consulting au niveau mondial, il ne s'agit pas uniquement d'éliminer le recours à la messagerie électronique. Selon lui, durant une grande partie de la dernière décennie, faire du conseil consistait à ce que des collaborateurs brillants sachent comment réaliser des analyses. Mais la commercialisation de leurs services est devenu plus difficile, bien que les clients de Capgemini aient recruté ces analystes aux talents prometteurs pour eux-mêmes. Le marché a en effet changé à d'autres égards. Beaucoup de travaux relatifs au conseil impliquent de collecter des données, mais, d'après Pierre-Yves Cros, ces travaux peuvent désormais être réalisés en quelques minutes en cherchant sur le web.
Innover, comprendre les clients, gérer les risques
Pour lui, si les consultants souhaitent sortir du malaise croissant qui se ressent dans les relations avec leurs clients, ils devront alors développer un nouveau type de consulting, moins concentré sur les gains de productivité et la réduction des coûts et davantage axé sur l'innovation, la compréhension des clients, et la gestion des risques. «Jusqu'ici, on a beaucoup misé sur l'efficacité et pas assez sur les aspects client », estime le dirigeant. « Les entreprises qui veulent rester compétitives ne peuvent pas simplement se concentrer sur la réduction des coûts », estime Pierre-Yves Cros. « Elles doivent changer la façon dont elles appréhendent les besoins de leurs clients. Il s'agit de sortir de l'ERP et d'exploiter des médias sociaux tels que Facebook ou Twitter, ou d'autres nouveaux outils. »
Le dirigeant de Capgemini Consulting prévoit de recruter entre 800 à 1 000 consultants cette année, des profils juniors, déjà familiarisés avec ces usages, pour la plupart. « Les jeunes recrues comprennent fort bien ce que nous attendons d'elles », considère Pierre-Yves Cros. « Nous n'avons pas besoin de les former à ces outils. Toutefois, nous aurons toujours besoin de consultants expérimentés ».
Un modèle qui déstabiliserait certains consultants
Pour l'heure, l'effet net sur les salaires reste difficile à estimer. En abaissant la pyramide des âges, les salaires moyens sont généralement tirés vers le bas, mais, en offrant des services originaux Capgemini Consulting gagnera davantage d'argent et pourra ainsi mieux rémunérer son personnel, a précisé Pierre-Yves Cros. Ce dernier assure que la valeur perçue sera beaucoup plus élevée en comparaison avec le consulting traditionnel. Bien sûr, 1 000 embauches ne signifient pas 1 000 nouveaux emplois. Pierre-Yves Cros n'a pas fourni d'éléments sur le nombre de consultants qui pourraient quitter la firme, mais il a constaté que certains d'entre eux ne se sentaient pas à l'aise avec cette façon de réaliser du conseil.
Illustration: Pierre-Yves Cros, responsable de Capgemini Consulting au niveau mondial. Crédit photo: D.R
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Syntec Numérique veut redorer l'image des SSII
« Marchands de viande ». Cette appellation féroce colle depuis de longues années à la peau des SSII qui peinent à se défaire de cette image peu reluisante. Soucieuse de revaloriser le secteur, la fédération Syntec Numérique a décidé de confier une mission sensible au directeur général de Steria France, Olivier Vallet : celle de rénover l'image des sociétés des services informatiques : «Cette initiative a été lancée début janvier, suite à une réflexion menée par le conseil d'administration de Syntec Numérique, qui a considéré que l'image de nos métiers n'était plus en phase avec la réalité d'aujourd'hui », indique le dirigeant de la filiale française de Steria, également président du collège SSII chez Syntec Numérique. «Or, les SSII font partie des entreprises qui se sont le plus renouvelées. La fonction s'est transformée et l'image que ces sociétés véhiculaient il y a une vingtaine d'années n'a plus rien à voir avec la réalité du marché ». Pour Olivier Vallet, le secteur ne manque pourtant pas d'attraits. Les entreprises de nombreux secteurs font appel aux SSII pour lancer d'ambitieux projets informatiques nationaux et internationaux. Le niveau des salaires y est également correct. Mais elles restent victimes d'une image peu flatteuse.
Communiquer dans les écoles et auprès des pouvoirs publics
L'un des axes de la mission pilotée par Olivier Vallet consistera donc à renforcer l'attractivité de la filière auprès des pouvoirs publics et également des jeunes « Nous avons constitué un groupe de travail chez Syntec Numérique qui représente l'ensemble des SSII françaises, dont les quatre grandes du secteur, à savoir Atos Origin, Capgemini, Sopra et Steria », précise Olivier Vallet. « Nous réfléchissons actuellement à la façon dont on va s'y prendre pour expliquer de façon simple en quoi consiste notre métier. Plutôt que d'utiliser un jargon technique, nous incitons les SSII à mettre l'accent sur la valeur ajoutée des projets. Nous pensons également au changement de l'appellation « SSII », un terme à la connotation un peu barbare. Enfin nous souhaitons démystifier tout ce qui se rapporte à l'offshore, qui a pu décourager certains jeunes ingénieurs, alors que nous continuons à beaucoup recruter en France. Pourtant, la valeur ajoutée des projets reste proche des entreprises clientes et cela peut constituer de réelles opportunités de carrière à l'international. »
Inciter l'Etat à investir dans le numérique
Pour promouvoir les métiers des SSII auprès des jeunes et adapter les formations pour préparer les futurs ingénieurs aux évolutions de la fonction, chaque SSII appartenant à la mission de Syntec Numérique sera présente dans les écoles regroupées au sein de Pascaline. Cette association, qui a été fondée par la fédération professionnelle, regroupe une soixantaine d'établissements de l'enseignement supérieur. Un plan de communication sera également lancé auprès des pouvoirs publics. « L'Etat doit impérativement investir dans le numérique, pas uniquement dans les infrastructures mais aussi sur le contenu », insiste Olivier Vallet. La France est très en retard sur les technologies du numérique, alors qu'elles pourraient contribuer à la croissance économique ». Pour l'heure, le projet initié par Syntec Numérique et piloté par Olivier Vallet n'en est qu'au stade de la réflexion. Le plan de communication devrait démarrer d'ici quelques mois, aux alentours de l'été prochain.
Illlustration: Olivier Vallet, directeur général de Steria France et président du collège SSII à Syntec Numérique
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SQLI Méditerranée tombe dans le giron de Smile
Egalement présent dans la capitale de l'Hérault, Smile y exploite de longue date un centre de services au sein duquel il a intégré plus récemment une petite force commerciale. Celle-ci sera prochainement renforcée par les collaborateurs montpelliérains de SQLI Méditerranée dont les locaux ne seront pas conservés.
En revanche, l'intégrateur n'était pas implanté à Aix-en-Provence. Et, la mise en vente de SQLI Méditerranée constitue d'autant plus une aubaine pour lui qu'il avait justement planifié de créer de toutes pièces une agence dans les Bouches-du-Rhône. Le gain de temps n'est donc pas négligeable.
S'installer à Aix tout en élargissant les effectifs
« Outre le fait qu'elle renforce nos positions et nous dote d'un nouveau point de présence dans le sud, cette acquisition nous permet aussi d'accueillir de nouveaux collaborateurs,explique Marc Palazion, le PDG de Smile. Nous sommes dans une phase de croissance très forte [Ndlr : +27% de CA en 2010] qui nécessite de nombreux recrutements pour servir nos nouveaux clients ». Dans cette logique, l'entreprise qui emploie 350 personnes en France et 450 dans le monde a recruté 130 collaborateurs durant l'année 2010.
Du côté de SQLI, on explique la cession de l'agence Méditerranée, comme celle de l'agence de Poitiers, par le fait qu'elle ne rentrent pas dans son plan stratégique 2010-2014. Il est toutefois difficile de dire pourquoi puisque la SSII ne devrait en communiquer les détails qu'à la fin mars, lors de la publication de ses résultats. Officieusement, il semblerait que l'objectif de SQLI soit de se délester de son activité d'intégration pour mieux se concentrer sur ses autres activités (conseil, ERP, web..).
Il n'était toutefois pas évident que ce soit un acteur du Libre tel que Smile qui rachète des actifs d'une société non spécialiste de l'Open Source comme SQLI. Quid, en effet, de l'avenir des clients de SQLI Méditerranée que la SSII a le plus souvent équipés de technologies propriétaires ? « Avant 2002, nous ne faisions pas que de l'Open Source. De fait, nos équipes ainsi que celles issues de notre acquisition vont continuer de servir les clients de SQLI Méditerranée tout en faisant la promotion de l'offre de Smile », explique Marc Palazion. Selon lui, cette approche devrait permettre aux effectifs cumulés de Smile et de SQLI dans le sud de réaliser un chiffre d'affaires de 1,5 M€ lors des 12 prochains mois.
Annuels Devoteam : La France tire les résultats vers le bas
Après un chiffre d'affaires (CA) 2009 en baisse de 7% par rapport à celui de 2008, Devoteam retrouve le chemin de la croissance sur 2010. De justesse. Son chiffre d'affaires progresse de 0,5% en organique, de 8% en incluant les acquisitions avec 495 millions d'euros (ME), contre 459,5 en 2009. Derrière ces résultats globaux, la SSII enregistre des résultats contrastés. En France (225 ME), elle baisse de 4%, à l'international (270 ME) de 4%. « En France, la banque a été positive, les télécoms beaucoup moins » nous explique Stanislas de Bentzmann, le co-Président du directoire. « La baisse des reventes de software a effacé les gains d'autres activités ».
Danet revient en positif, Wola Info inquiète
A l'international, des pays comme la Russie, l'Italie, l'Espagne sont en positif. En revanche, la Scandinavie est à la traîne, du fait d'une exposition trop forte au secteur public. Cas particulier, l'Allemagne, où Devoteam a racheté Danet en 2009, est redevenue positive. Devoteam souffre également à l'international de sa position en Pologne après le rachat de Wola Info (acheté au second trimestre, consolidé au quatrième) qui affiche des pertes. La sanction de la bourse intervenue ce mercredi 2 mars (-7% en milieu de journée) n'aurait pas d'autre explication. Devoteam poursuivra néanmoins ses acquisitions en 2011, et Stanislas de Bentzmann de nous citer : la Turquie et la Russie.
La SSII montre également un retour à la rentabilité. Sur l'exercice 2010, le résultat opérationnel se monte à 26,2 ME, en hausse de 29%. Le résultat net part du groupe se situe à 14,3 ME, en progression de 31%.
Avec le rachat de WYNIWYG, TRSB affiche ses ambitions
Ce n'est pas la première fois que TRSB se développe avec des opérations de croissance externe : la SSII avait déjà depuis 2008 racheté les activités de l'assembleur de PC Elonex et le mainteneur EFS. Dans le même temps, la SSII affiche une croissance interne de plus de 20% en 2010 et s'attend à une progression du même ordre en 2011.
D'autres achats à venir
TRSB va-t-il s'arrêter là ? « La priorité est de bien réussir l'intégration de WYNIWYG, qui représente un tiers de notre chiffre d'affaires, mais il n'est pas impossible que nous rachetions d'autres entreprises en 2011 », répond Philippe Guinchard. WYNIWYG permet également à TRSB de compléter sa présence géographique, avec ses implantations à Nantes, Rouen et Paris, qui viennent s'ajouter aux 5 agences commerciales du groupe (Lille, Aix-en-Provence, Montpellier, Lyon et Paris) et à ses deux centres de services de Palaiseau (91) et de Rousset (13).
TRSB n'est-il pas en train de créer un modèle hybride entre les SSII traditionnelles et les « corporate resellers » ? La nomination fin 2010 de Didier Fougeron au poste de Directeur Général adjoint du groupe TRSB est un élément de réponse : il a fait partie de l'équipe dirigeante de Computacenter ces 14 dernières années...
Illustration principale : Philippe Guinchard, président et fondateur de TRSB, crédit photo D.R.
Cebit 2011 : les yeux de Chimène pour l'ouverture, le cloud et les tablettes
A la soirée d'inauguration du Cebit 2011, Angela Merkel, Chancelière allemande recevait à l'occasion de la manifestation sur les nouvelles technologies, la Turquie avec la présence de Recep Teyyip Erdogan, Premier Ministre Turc. Ce dernier a vanté les mérites de son pays en matière de nouvelles technologies et des efforts qu'il reste à faire en matière d'éducation et de déploiement de l'Internet, mais il a insisté aussi sur la nécessité que la Turquie rentre dans l'Union européenne. Il a par exemple souligné les freins que constitue le besoin de visa pour les entrepreneurs turcs qui se rendent en Allemagne. Angela Merkel lui a proposé avec humour d'intégrer une puce dans les passeports pour améliorer les choses. Celle-ci a insisté sur l'importance des technologies dans les mouvements de protestations dans les pays arabes. Elle a aussi parlé en fin de discours du cloud computing en soulignant le potentiel de croissance que cela représente, tout en appelant les acteurs de ce marché à le rendre sur et facile d'accès. Le PDG d'IBM Sam Palmisano a dans son intervention rappelé l'importance d'avoir des standards ouverts pour apporter des réponses aux interrogations sur la sécurité. « De nombreux citoyens se sont interrogés sur qui détient toutes les données, qu'en font ils et peut-on avoir confiance en eux ? » précise le dirigeant.
Un cloud encore éparpillé dans le salon
Du discours à la réalité il n'y a qu'un pas que l'on franchi dès le hall 2 du Cebit. Le stand IBM où Angela Merkel s'est vue remettre un processeur Power PC d'IBM et a remercié... Intel pour l'occasion, montrait les bénéfices du cloud en affichant les différentes solutions hardware et software. D'autres halls intégraient à des degrés divers le cloud computing. Un espace dédié aux datacenters était visible montrant principalement le savoir faire en matière de réduction de consommation énergétique. Emerson avait installé un camion de démonstration devant le hall et semblait un peu isolé. Difficile par contre de trouver de réelles annonces, le Cebit n'étant pas un salon où les constructeurs et les éditeurs dévoilent des produits à destination des professionnels de l'IT. Ainsi, en matière de sécurité, le cloud n'est pas encore sur les lèvres des exposants qui disposent d'un hall pour eux. L'évangélisation sur la lutte contre le spam et les antvirus auprès du grand public restent un discours important. Et c'est peut-être un des enseignements du salon, si le cloud va bénéficier aux entreprises, les acteurs de l'IT doivent rester en veille sur les besoins du grand public, qui sont les vecteurs de la vague actuelle de « consumérisation de l'IT ».
Les tablettes fleurissent
MSI, Asus, TazTag ont présenté plusieurs tablettes lors du salon. 7'', 9'', 10'', Android, Windows 7, NFC, etc. toutes les technologies et les formats de tablettes sont présentes. L'offensive contre l'iPad est bien entamée surtout à quelques heures de la présentation de l'évolution de la tablette d'Apple. Les fabricants asiatiques présents sur les stands chinois montrent une variété impressionnante d'ardoises. Une course de vitesse s'est engagée pour répliquer, dupliquer et apporter une réponse au « time to market » des constructeurs. Cette accélération entraîne quelque fois des inattentions comme sur ce stand où Android est devenu Andriod. Devant cette hégémonie médiatique, les présentations de terminaux mobiles, de PC ou de périphériques sont passées plutôt inaperçues. Au final ce cru 2011 du CEBIT aura surfé sur la vague des deux tendances de l'année, le cloud et les tablettes.
Annuels Steria : un retour à la croissance et un optimisme pour 2011
Sur l'exercice 2010, Steria a réalisé un chiffre d'affaires de 1,692 milliard d'euros, en croissance organique de 1,5%, légèrement supérieur à la moyenne du marché (1%), mais toujours inférieur à son exercice 2008, 1,766 milliard d'euros. C'est le retour à la croissance organique pour Steria. Les indicateurs de rentabilité sont également au vert. La marge opérationnelle se retrouve à 120,4 millions d'euros (contre 118,9 sur l'exercice précédent), le taux de marge s'élève à 7,1%. Le résultat net part du groupe se monte à 42,9 ME (contre 48,2).
Plus spectaculaire encore, souligne la direction, la génération de cash permet une réduction de 85,8 ME de la dette financière nette qui se situait au 31 décembre dernier à 101,2 ME. « C'est une vraie performance », note François Enaud, gérant exécutif de Groupe Steria SCA, « nous sommes en avance sur notre plan de désendettement». La société avait racheté Xansa il y a trois ans, générant cet endettement. Au plan opérationnel, la SSII se veut optimiste, que ce soit en termes sectoriel ou géographique. Elle mise ainsi sur le secteur public, avec d'importantes références arrivées en 2010 comme la Police de Cleveland, le fameux Chorus français (une nouvelle tranche de TMA), le ministère britannique de la santé. Le secteur des transports se détache avec 7% de croissance en 2010, la banque était à +4% sur 2010, le secteur public à +3%. En revanche, les télécoms ont baissé de 8%.
La France croit de 5%
Par pays, en Grande-Bretagne, la croissance se monte à 1,3%, malgré une situation détériorée au second semestre et un moratoire sur les dépenses publiques. La France affiche une belle performance avec 5% de croissance. En revanche, l'Allemagne, malgré la croissance globale la plus forte du continent boude les services informatiques (+0,6%).
Le groupe s'appuie également sur ses programmes de transformation, concernant aussi bien ses manières de délivrer les projets que ses structures. La SSII a créé des « business community », des équipes transverses pour se concentrer sur des offres majeures avec des équipes venues de plusieurs spécialités. Elles utilisent de nouveaux outils de partage de la connaissance qui connectent les équipes entre elles. Steria utilise aussi des centres partagés. Par ailleurs, le groupe va déménager, afin de diminuer encore ses charges, revoir ses achats et sa structure
La société se veut confiante sur 2011, le quatrième trimestre 2010 a confirmé le redressement avec un taux de prise de commandes supérieur de 33% à celui du même trimestre de 2009. « Nos clients se posent la question du changement de leur modèle de sourcing, nous avons le bon profil et une capacité d'expertise suffisante pour répondre ». Stéria se fixe un objectif de 3 à 4% de croissance organique pour son CA 2011.
Des offres de sécurité et de paiement en ligne chez Solutions 30
Solutions 30 a terminé son exercice 2010 avec un chiffre d'affaires de 54,6 millions d'euros (ME) en progression de 22% par rapport à l'exercice précédent (45 ME). 85% de ce chiffre d'affaires provient de l'activité initiale, le dépannage, l'assistance et la formation des utilisateurs de PC et d'accès Internet à domicile. Près de 15% provient de nouvelles activités. Elles sont quatre, deux lancées il y a un an, Energie 30 et TV 30, deux sur le point de l'être : Securi 30 et Money 30. Il y a une logique dans le développement de Solutions 30, c'est l'équipement numérique au foyer. L'an passé, constatant que 31% des foyers français passaient par l'adsl pour leur télévision, Solutions 30 lançait « TV 30 ». Une offre de dépannage complémentaire à celle des PC.
80 000 compteurs intelligents installés pour ERDF
Parallèlement, la société s'occupait des compteurs intelligents d'ERDF. Le marché potentiel s'élève à 35 millions de compteurs à changer d'ici 2018. Sur 2010, 260 000 compteurs étaient concernés, Solutions 30 en a géré 80 000. Une vraie mutation pour la société qui a du former et certifier plus d'une centaine de techniciens à la norme B2T pour opérer sur le réseau électrique. La domotique devient ainsi le nouveau terrain de chasse de Solutions 30. Maintenant, la société prépare deux nouvelles offres : Securi 30 et Money 30. Il s'agit de solutionner deux nouvelles problématiques au foyer : la sécurité des biens et des accès internet (et le contrôle biométrique), le paiement en ligne et sa sécurité. Les entreprises sont également concernées par l'offre de sécurité. Et Solutions 30 va opérer pour de grands donneurs d'ordre.
Par ailleurs, l'international prend une part de plus en plus importante dans l'activité. 12,8% en 2009, 15% en 2010. Solutions 30 est présent en France au Bénélux et en Italie. En Allemagne depuis l'an passé. Deux nouveaux marchés sont ciblés : le Royaume-Uni et l'Espagne. Sans doute par la croissance externe, en commençant par l'Espagne.
Les PME gèrent mieux la sortie de crise que les TPE
Le traditionnel baromètre (*) PME-TPE réalisé par TNS Sofres, pour le compte de l'Ordre des experts comptables, est paru. Cette vague de début 2011 surprend en distinguant les PME (20 à 249 salariés) des entreprises plus petites les TPE. Si les 1ères sortent la tête de l'eau, il n'en va pas de même des secondes où la crise est durable, avec tous ses effets. D'une manière globale, dans leur perception de la crise, le pessimisme l'emporte dans ces deux catégories d'entreprise. Plus nettement chez les TPE. Dans leur ensemble, elles sont 70% à trouver que la situation en France a tendance à aller plus mal, 5% à percevoir de l'amélioration. Les PME sont 54% à souligner une tendance qui se détériore, les TPE 71%. Les PME sont 13% à voir de l'amélioration, 5% pour les TPE.
On retrouve cette différence, en plus marqué, dans la perception par les dirigeants de leur propre situation, celle de leur entreprise. Dans l'ensemble, 35% des entreprises estiment leur situation « plutôt moins bonne », 16% « plutôt meilleure », 47% « identique ». Les PME qui estiment leur situation « plutôt moins bonne »sont entre 15 et 23% (suivant les tranches d'entreprises), entre 30 et 35 % dans les TPE. Celles qui jugent leur situation « meilleure » sont 43 à 52% dans les PME, 14 à 22 %dans les TPE. Sur ce dernier critère, on voit crûment la distinction entre les deux catégories d'entreprises.
La trésorerie est plus tendue dans les TPE
Concernant la situation des commandes, 65% des PME l'estiment « très ou assez satisfaisante », 56% dans les TPE. La trésorerie est vue comme « très ou assez satisfaisante » par 71% des PME et 52% des TPE. La rentabilité est jugée « très ou assez satisfaisante » par 58% des PME et 50% des TPE.
La situation à court terme paraît également disparate. 51% des PME et 62% des TPE estiment la situation des trois derniers mois stable. Elle sera stable dans les trois prochains mois pour 58% des PME et 59% des TPE. Ceux qui ont vu leur situation s'améliorer, dans les trois derniers mois, sont 33% dans les PME et 12% dans les TPE. Pour les trois prochains mois, ils sont 29% dans les PME et 23% dans les TPE à se montrer optimistes. A contrario, 16% de PME et 25% de TPE ont vu leur situation se détériorer dans les trois derniers mois, 10% des PME et 12% des TPE l'envisagent pour les trois prochains mois.
La trésorerie devrait souffrir. 23% des PME et 25% des TPE voient leur trésorerie se détériorer au cours des trois prochains mois. 19% des PME et 17% des TPE la voient s'améliorer. Des chiffres très proches. Logiquement, 22% seulement des PME ou TPE ont prévu d'investir dans les six mois à venir. Les perspectives de l'emploi marquent également la différence entre PME et TPE. 27% des PME, mais 6% des TPE se voient embaucher des salariés dans les trois prochains mois.
(*) Etude réalisée du 19 janvier au 1er février, par téléphone auprès d'un échantillon de 400 dirigeants de TPE (0 à 19 salariés) et de 400 dirigeants PME (20 à 249 salariés).
Le Cebit 2011 très connecté et très cloud
Pendant européen du salon CES de Las Vegas, organisé en janvier, le CeBit de Hanovre est, depuis le milieu des années 80, l'événement high-tech référence du vieux continent. Cependant, la crise économique de 2008 a sérieusement réduit l'ampleur du show allemand. Cette année, environ 4 200 sociétés seront présentes à la Deutsche Messe, alors que l'édition 2006 comptait pas moins de 6 200 exposants. Ces dernières années, certains géants comme Samsung, Toshiba, ou Philips, ont même fait l'impasse sur l'événement. Les organisateurs se veulent toutefois rassurants. « Les entreprises ont de grandes attentes pour cette édition du CeBit » a souligné Ernst Raue, l'un des dirigeants du salon. « Elles sont déterminées à profiter de cet événement pour de nouvelles opportunités et une reprise de la croissance ».
Le salon, qui attire près de 700.000 visiteurs, a d'ailleurs été réorganisé en quatre plateformes bien distinctes ; CeBit pro pour les professionnels, CeBit gov pour le secteur public, CeBit lab pour la recherche et CeBit life pour les dernières tendances en matière d'électronique grand public.
Un monde ultra connecté et orienté cloud
Thème majeur de ce CeBit 2011, le Cloud Computing. Ce concept, traduit en français par « informatique dans le nuage » (ou « informatique dématérialisée »), repose sur les services et les technologies de l'information fournis par des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde, et reliés entre eux par Internet. Cette révolution annoncée permettrait aux entreprises de se passer de serveurs propres (elles utiliseraient la puissance de calcul et de stockage de machines distantes), et aux consommateurs d'utiliser des logiciels et de la mémoire accessibles à distance, et non plus stockés sur leurs ordinateurs. C'est d'ailleurs cette logique qui anime le futur système d'exploitation Google Chrome OS. Les PC et netbooks s'allumeront en quelques secondes, et la plupart des fonctionnalités (traitement de texte, multimédia, etc.) seront accessibles via Internet. La principale conférence du salon sera ainsi axée sur le « cloud », et pas moins de 1000 forums, débats et ateliers tourneront autour de cette notion.
De manière générale, de nombreuses annonces du CeBit devraient concerner des solutions connectées. Alan Mulally, PDG de Ford, doit notamment exposer les avancées du secteur automobile en matière de technologies embarquées : accès aux webradios, surf en WiFi depuis une tablette pour les passagers arrière, affichage des cartographies en ligne pour le conducteur, etc. Une « Smart Home », exposée sur le salon, servira aussi d'illustration concrète à une vie ultra connectée. La maison high-tech du futur permettra de contrôler ses équipements à distance, depuis son smartphone, de réduire sa consommation énergétique en fonction de ses besoins, mais aussi de profiter de réfrigérateurs, de pèse-personne ou de téléviseurs intelligents, ou de commander des appareils directement par la voix ou un geste de la main.
La 3D et les tablettes en vedette
Côté produits, le CeBit 2011 s'inscrit dans la lignée du CES de Las Vegas de la même année. Les tablettes, alternatives ou remplaçantes des ordinateurs portables, investiront les stands de nombreux constructeurs, tels qu'Asus, Acer, Toshiba ou AOC. Selon le cabinet IDC, le marché des tablettes tactiles, inauguré l'année dernière par l'iPad d'Apple, représentera plus de 44 millions de ventes cette année, contre 17 millions en 2010.
Autre tendance forte de ce salon, la 3D. Les images en relief sont désormais proposées dans la plupart des équipements high-tech : téléviseurs, appareils photo, caméscopes, PC portables, smartphones, tablettes, consoles portables, etc. Si les contenus sont encore peu nombreux, les fabricants proposent aujourd'hui aux consommateurs de créer leurs propres photos et vidéos en trois dimensions, et de les visualiser sur des écrans ne nécessitant pas de lunettes spécifiques. C'est le cas notamment sur la nouvelle gamme de produits de LG (téléphones mobiles et tablettes).
Le coup d'envoi du CeBit 2011 sera donné le lundi 28 février par la chancelière allemande Angela Merkel en compagnie du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est cette année l'invité d'honneur du salon.
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