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SSII
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(22/03/2011 10:43:23)
Annuels Open : Objectif 300 millions de CA en 2013
Le CA 2010 de la SSII Open était connu : 260,4 millions d'euros (ME) en décroissance organique de 10% par rapport au CA 2009 (288 ME). Comment expliquer cette baisse ? L'un des deux co-présidents, Frédéric Sebag, la localise aux Pays-Bas et en Belgique, avec un recul de 25% (le CA sur ces deux pays est maintenant de 10ME et sera le même en 2011). En France, la baisse est de 4%. La baisse des prix de vente aurait affecté la SSII qui n'a pas souhaité répondre à n'importe quel prix à toutes les demandes clients.
La situation semble également délicate à Madrid, où la cession des activités est en cours. En 2010, Open avait cédé ses activités au Canada. A l'international, l'accent est mis désormais sur du nearshore (avec 50 personnes à Barcelone et une quarantaine en Ukraine) et sur le développement de l'activité en Chine pour accompagner les clients et répondre le marché.
Côté rentabilité, Open termine son exercice 2010 avec un résultat opérationnel courant de 8,5 ME, représentant 3,3% du CA. En 2009 c'était 5,2 ME pour 1,8% du CA. Le résultat net des activités poursuivies se monte à +0,2 ME contre - 22,2 ME sur 2009. La partie « autres produits et charges opérationnels » indique -3ME sur 2010, contre -26,5 ME en 2009, signe que la restructuration due aux rapprochements des différentes entités et à la création de process communs, engagée en 2009, a également pesé sur les comptes 2010.
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« Trois indicateurs, importants pour notre profession, sont à relever chez Open » note pourtant Guy Mamou-Mani, co-président. Et de citer : le Taux d'occupation (revenu à 87,1%, contre 84,9% en 2009), le Taux journalier moyen (passé à 393 ME contre 386), un solde net des recrutements redevenu en positif au Q4 2010. Open souligne également sa situation bilancielle, avec un gearing de 1, la dette nette se montant 50 ME et les fonds propres atteignant la même somme (*).
Une fois cette étape franchie, celle de la crise économique et de sa propre restructuration, Groupe Open développe son plan stratégique. Il tient en un chiffre : 5% de croissance du CA, en moyenne, sur les trois prochaines années. Avec 30 ME de croissance externe (sur plusieurs cibles), le CA 2013 devrait se situer à 330 ME. Le résultat opérationnel courant atteignant 8% (contre 3,3% sur l'exercice 2010).
Objectif à 3 ans : un CA de 300 millions d'euros
Open veut appliquer d'ici 2013 plusieurs grands principes : augmentation de la valeur produite, innovation technologique (MtoM, portail open source, mobilité), sectorielle (santé et bientôt énergie), industrielle (testing, agilité, cloud), innovation contractuelle (de nouvelles formes de contrats basés sur les résultats obtenus). Elle va recruter 800 ingénieurs en 2011 et table toujours sur un engagement environnemental et social (handicapés, mécénat) fort.
Mais la compétition est toujours aussi vive. Open estime s'être hissé dans la compétition avec les grandes SSII. Toutefois, elle sera aussi bien en consortium avec d'autres SSII sur de très grands contrats internationaux qu'en concurrence frontale avec elles sur d'autres contrats intermédiaires...ou sur les recrutements d'ingénieurs (31 000 annoncés dans la profession).
(*) Le capital est détenu par Guy Mamou-Mani, Frédéric Sebag et Laurent Sadoun (l'ancien patron de Logix), à 47%, mais avec 62% des droits de vote. La financière de l'Echiquier compte pour 7,5% et le CM-CIC Asset Management pour 5%.
Résultats Eolen : En ordre de marche pour la croissance externe
Fin 2010, cette entreprise spécialisée dans le conseil et l'ingénierie en hautes technologies a réussi sa toute première levée de capitaux auprès du fonds d'investissement Audacia pour un montant de 2,5 M€. Une partie de cette somme vient d'être utilisée pour acheter Riskalis Consulting par le biais d'une des filiales du groupe. Ce cabinet d'audit et de conseil fournit aux acteurs de la finance/banque/assurance des prestations axées sur la construction et l'amélioration des processus ainsi que des outils de maîtrise des risques. En 2010, son chiffre d'affaires a atteint 2,7 M€. « C'est la première fois que nous achetons une entreprise dont l'activité ne repose pas sur la maîtrise des environnements IT », indique Pascal Leblanc, le fondateur et PDG d'EOLEN.
L'approche n'en reste pas moins en cohérence avec les rachats déjà effectués par le groupe EOLEN dans le but de s'implanter dans le secteur de la finance. En avril 2008, il a ainsi fait l'acquisition de A+ Financial Consulting, une SSII spécialisée dans les études pour les banques de financement. Au mois de décembre de l'année suivante, c'était au tour de son homologue System Consulting, qui vient d'être rebaptisée EOLEN Finance, d'être rachetée par le groupe. Comme A+ Financial Consulting, elle cible également les acteurs de la finance en leur proposant des prestations autour des plans de maintien en condition opérationnelle des serveurs.
Bientôt, le groupe EOLEN pourrait également faire son entrée dans le secteur des télécoms. Parmi les cinq dossiers d'entreprises dont il étudie le rachat, l'un d'entre eux est plus avancé et porte sur une société dont le coeur d'activité est la convergence multimédia.
« A chaque fois, nos opérations de croissance externe ont la même finalité. Il s'agit d'acquérir des sociétés déjà référencées chez les clients pour faire progresser notre position chez les entreprises du CAC 40 », explique Pascal Leblanc. Difficile, en effet, pour une société de services créée en 2006, de ne compter que sur sa propre croissance organique pour parvenir rapidement à cette fin. D'autant que les ambitions du groupe sont importantes. En 2015, il compte réaliser un chiffre d'affaires de 80 M€ et atteindre un effectif de 1000 personnes. Il part aujourd'hui d'un chiffre d'affaires de 7,6 M€ (2010) et un effectif de plus de 140 consultants.
Annuels Infotel 2010 : CA et profitabilité en hausse
Société de services, spécialisée dans la gestion des bases de données, Infotel a réalisé un chiffre d'affaires (CA) de 104,3 millions d'euros (ME) en 2010, en progression organique de 16,8%. Le résultat opérationnel se monte à 9,6 ME, soit 8,9% du CA, en progression de 38% par rapport aux chiffres de l'exercice précédent. Le résultat net part du groupe s'élève à 6,4 ME, soit 6% du CA, en hausse de 23,5%.
La société souligne sa bonne rentabilité, due à son impact commercial et au recours à la sous-traitance pour pallier les pics d'activité. Globalement, « les charges d'exploitation progressent moins que le CA », note le groupe. Les charges de personnel atteignent 45,8% du CA contre 49,6 pour celui de 2009. Les charges externes de sous-traitance sont passées de 32,5% à 35,1%.
Ces résultats contrastent avec ceux publiés il y a un an : croissance de 0,8% du CA 2009 (à 89,2 ME), résultat opérationnel en baisse de 22,5% à 7 ME, résultat net en baisse de 22,9%. Pour l'exercice 2011, Infotel prévoit un CA de 120 ME, sans croissance externe et avec une rentabilité encore supérieure.
Eléa ouvre un bureau dans l'Isère
Eléa concentre son activité sur la distribution et l'intégration d'ERP propriétaires, Divalto en particulier, et Open Source comme Open ERP. Alors que le siège lyonnais regroupe des grands comptes parmi ses clients (La Redoute, Carrefour, la SNCF...), le bureau de Gières travaille principalement pour de petites sociétés telles que des papeteries et des maisons d'édition.
La création récente de cette antenne iséroise s'inscrit dans la stratégie globale de développement d'Eléa qui a aussi récemment ouvert un centre technique à Tunis avec deux collaborateurs. La société de conseil et de services s'est en outre dotée d'une entité visuelle revue et d'un nouveau site web.
Annuels Vision IT Group : Croissance modeste en 2010
A périmètre comparable, Vision IT Group a réalisé une croissance organique de 0,5% en 2010, avec un chiffre d'affaires (CA) de 106,4 millions d'euros (ME). En tenant compte de la croissance externe la progression est de 31%. Vision IT a en effet procédé à plusieurs acquisitions sur l'exercice : GFI Informatik, SCS gmbh, Qwise, les deux premières en Allemagne, la troisième aux Pays-Bas. Ces trois sociétés ont généré 21 ME de CA sur 2010.
Pour 2011, Vision IT entend profiter largement de la reprise. Signe de confiance, la société a mis en chantier 400 recrutements, sur toute l'Europe. L'objectif de CA s'élève à 120 ME.
Annuels Linkbynet : Croissance record en 2010
Linkbynet affole les compteurs, en publiant son chiffre d'affaires annuel 2010. Il se monte à 22 millions d'euros (ME), en croissance organique de 35% ! Pour 2011, Linkbynet prévoit également une croissance d'au moins 30%. Elle devrait recruter une centaine d'ingénieurs, l'effectif était de 300 collaborateurs fin 2010 (avec 60 recrutements l'an passé). La société, malheureusement, ne communique pas sur sa rentabilité. En 2009, elle réalisait un résultat net de 2 millions d'euros pour un CA de 16,3 ME. La société compte deux activités : les services d'infogérance, la vente de matériels ou de licences.
Cette forte croissance s'explique, selon Matthieu Demoor responsable marketing & communication par la qualité de service et le lien avec les clients, les deux étant liés. « Les clients existants renouvellent dans 95% des cas leurs contrats, rajoutant de nouveaux périmètres ». 80% des clients ont des contrats de 24 à 36 mois, 15% de contrats d'un an, le reste des contrats de 48 mois et plus. Enfin, Linkbynet va également constituer un réseau de « préconisateurs », des partenaires constructeurs, éditeurs ou agences web.
Résultats LNA : un optimisme affiché pour 2011
La SSDI (Société de Service et de Distribution Informatique) LNA a clos son exercice 2010 sur un chiffre d'affaires de 66 M€, en hausse de 10% comparé à l'année précédente. Son résultat avant impôts s'établit à 1,5 M€, soit sensiblement le même niveau qu'en 2009. Cette année-là, l'entreprise avait réalisé une performance encore meilleure qu'en 2010 avec des revenus en croissance de 15%. « La crise n'avait pas encore pleinement affecté notre secteur », justifie Thierry Martin, le président de LNA.
Quoi qu'il en soit, la SSDI relève encore une fois l'objectif de revenus qu'elle s'est fixée d'ici 2015. Il passe à 250 M€ contre 200 M€ annoncés lors de la clôture de son exercice 2009. Cette révision à la hausse tient notamment aux deux importants appels d'offres publics que l'entreprise a gagné cette année. Le premier a donné lieu à la signature d'un contrat avec l'UGAP (Union des Groupements d'Achats Publics) pour la fourniture de solutions de stockage et de serveurs pour un montant prévisionnel de 100 M€ sur trois ans. Le second, gagné auprès du SAE (Service des Achats de l'Etat), porte sur la fourniture de systèmes d'impression sur 4 ans pour un montant prévisionnel de 87 M€.
Le fait d'avoir remporté ces marchés contribue à rendre nécessaire des embauches supplémentaires chez la SSDI. En 2011, celle-ci cherche notamment à recruter deux à trois commerciaux avant-vente en serveur et stockage et deux autres profils similaires dans le secteur de l'impression. Une dizaine de commerciaux grands comptes généralistes devraient également la rejoindre ainsi qu'au moins six commerciaux pour renforcer l'effectif de ses six agences régionales.
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