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(04/04/2011 12:40:03)
Windows SBS Essentials 2011 se complète de services en ligne pour les PME
Microsoft fait évoluer sa solution serveur taillée pour les besoins des petites entreprises, une offre que l'éditeur commercialise à 95% via ses partenaires OEM. Après la version Windows Small Business Server (SBS) 2011 qui vise les PME gérant jusqu'à 75 postes (fournie aux constructeurs en décembre 2010) arrive maintenant en RTM [release to manufacturers] Windows Small Business 2011 Essentials pour les structures comptant au maximum 25 postes. Elle présente la particularité d'associer des logiciels installés localement (mise en réseau des PC, partage de fichiers et d'impression) à des fonctions de messagerie et de collaboration accessibles en ligne. Les fabricants de matériel devraient la livrer à partir du mois de mai sur leurs serveurs destinés à ce segment de marché. Elle est destinée à des PME qui ne disposent généralement pas en interne de compétences IT, ou tout au moins de ressources dévolues au système informatique. Pauline Maillard, chef de produit Windows Server chez Microsoft France, rappelle qu'elle se veut donc « simple d'utilisation, très configurée » et qu'elle dispose d'assistants pour faciliter l'installation (malgré tout souvent faite par un partenaire intégrateur) et de procédures de sauvegarde automatiques des PC et des serveurs. Un accès à distance est également prévu pour accéder au réseau depuis son domicile ou à partir d'un smartphone.
Pas de sauvegarde en ligne des données locales
Aux côtés des outils habituels de partage de fichiers, SBS Essentials 2011 donne accès aux services d'Exchange et de SharePoint proposés au sein des Online Services, ce qui permet aux petites PME de bénéficier d'une sécurité hébergée sur leur messagerie et leurs applications en intranet. En revanche, du côté des données gérées localement et conservées sur les PC, la sauvegarde automatique reste elle-aussi locale. Microsoft préconise de la faire sur un disque dur USB externe. L'enregistrement des fichiers locaux se fait deux fois par jour, vers midi et 23 heures, avec notification en cas de problème. A noter qu'il est possible de supporter aussi les postes de travail sous Mac OS. Le partage des fichiers via Samba permet de récupérer les informations de mise à jour des postes Mac.
SQL Server 2008 R2 avec le Complément Premium
Les PME souhaitant aller plus loin et mettre en place des applications métiers (comptabilité, suivi de clientèle...) qui requièrent la base SQL Server pourront acquérir le complément Premium qui apporte SQL Server 2008 R2 et Windows Server 2008 R2. Pauline Maillard rappelle qu'en France, selon les estimations de Microsoft, 40% des PME ayant entre 5 et 50 PC ne sont pas équipées de serveurs. C'est un terrain que l'éditeur compte bien explorer pour placer notamment ses offres hybrides en annonçant mettre, notamment avec les fonctions en ligne, « les technologies des grandes entreprises à la portée des petites ». Jusqu'à présent, sur Online Services, 1,2 million de postes ont été commercialisés en France, toutes entreprises confondues (soit 1 100 clients dont 600 nouveaux depuis l'été dernier), principalement sur la messagerie (plus de 90%), reconnaît la filiale française. Viennent ensuite les fonctions de communication unifiée Lync, puis les outils de collaboration qui demandent il est vrai davantage de paramétrage. Dans le cadre de l'offre SBS Essentials, la mise en oeuvre de ces fonctions constituera d'ailleurs un domaine d'intervention pour les intégrateurs. (...)
Annuels SQLI : Entre dynamisme et reconquête
Avec 170,1 millions d'euros en 2010, SQLI réalise un exercice en forte progression. La SSII affiche +8,4% de croissance organique, +10% de croissance totale. Une forte dynamique commerciale et une rigueur de gestion (contrôle des frais généraux et remontée du taux d'activité) expliquent cette performance, relève la société.
La rentabilité est plus difficile à cerner. Le résultat opérationnel courant est redevenu positif avec +2,6 ME (contre -1,6 sur 2009), le résultat net, part du groupe est négatif à -1,8ME (contre -3,1 un an auparavant). L'entreprise a lancé un plan à trois ans avec trois idées principales : rationaliser son périmètre, réorganiser l'entreprise, développer une offre à valeur ajoutée. L'exercice 2011 est placé sous le signe de la reconquête, dont ce serait « l'an 1 ».
Dominique Chambas remplace Yahya El Mir comme Président non exécutif, tandis que Julien Mériaudeau est confirmé comme directeur général. La société va évoluer vers une structure à directoire et conseil de surveillance.
Annuels Smile : Un futur avec le sourire et à la bourse
« Des résultats dus avant tout à notre positionnement, nous sommes sur l'intégration de services Open Source au sens large, un mouvement fort qui défie la crise, nous explique Marc Palazon (*), Président du directoire de Smile, cette crise a d'ailleurs amené les clients, en réduisant leurs coûts, à se tourner encore plus facilement vers l'open source ».
Smile table sur son métier d'intégrateur. « Un métier particulier dans le monde Open Source, il faut une connaissance très pointue du produit. Nous avons les sources, donc nous travaillons à l'intérieur même du produit, alors qu'un intégrateur classique va travailler autour du produit (intégration, paramétrage, éventuellement développements), avec l'éditeur de ce produit ».
Smile à l'international
Autres particularités, Smile a un spectre très large de compétences : e-commerce, ERP, mobilité ; la société se développe aussi bien en région qu'à l'international. Outre ses agences, Lyon, Nantes et Bordeaux, son siège à Paris, Smile a fait l'acquisition de deux agences de SQLI, à Montpellier et à Aix. A l'international, la société plante également des jalons : Barcelone, Kiev, Genève, Casablanca et Amsterdam. L'Ukraine et le Maroc ne sont pas voués au nearshore, au Maroc c'est 50/50 entre nearshore et traitement des clients locaux, 70/30 en Ukraine.
Créé il y a vingt ans, par 4 ingénieurs (centraliens et Sup Elec) la société vise un CA compris entre 60 et 70 ME en 2014. Les 4 fondateurs, Marc Palazon, et les managers, sont au capital, rejoints par un fonds d'investissement : Edmond de Rothschild investment Partner. 2014 devrait être également l'année de l'entrée en bourse.
(*) Entré en 2000 chez Smile comme développeur, Marc Palazon est devenu chef de projet, puis directeur de projet, directeur commercial en 2004, finalement Président du directoire en janvier 2007.
Illustration: Marc Palazon
BI : Speed recruiting chez Keyrus pour des consultants techniques et métiers
Keyrus mise sur le « speed recruiting » pour prendre contact avec des profils susceptibles de compléter ses équipes spécialisées dans les projets d'informatique décisionnelle et de e-business, sur le versant technologique et sur les aspects métiers. La SSII ouvrira les portes de son siège social de Levallois aux candidats intéressés par ces carrières le mardi 5 avril 2011 à partir de 18 h 30. « Nous avons un plan de recrutement assez ambitieux sur 2011 avec 300 postes ouverts, à la fois pour des jeunes diplômés et pour des profils expérimentés », expose Rébecca Meimoun, directrice des ressources humaines de la société en précisant que 30% des postes sont ouverts pour des juniors. « Nous avons mené depuis un certain temps des actions de communication en direction d'écoles d'ingénieurs ou de commerce et des universités ayant un master spécialisé en décisionnel, cursus que nous suivons et connaissons bien. »
La SSII recherche des consultants techniques en informatique décisionnelle et en e-business, ainsi que des consultants en test, évoluant du côté de la maîtrise d'ouvrage, détaille sa DRH. « Parallèlement, nous sommes intéressés par des profils de consultants métiers spécialisés sur les ressources humaines, la finance ou, encore, sur l'organisation et le management. » Sur ces postes, Keyrus demande une double compétence : d'une part, la connaissance du métier et d'autre part, celle du système d'information et de la Business Intelligence (BI). « Nous ouvrons des postes pour des chefs de projets techniques et fonctionnels, des directeurs de projets, ainsi que pour des profils experts sur les technologies SAS, Cognos, Microsoft et, d'une façon générale, sur l'ensemble des solutions de nos partenaires éditeurs ».
« Le marché redémarre bien »
En 2010, Keyrus a effectué environ 250 recrutements et souhaite renforcer cette dynamique cette année. « Le marché redémarre bien, note Rébecca Meimoun. Il nous faut donc mettre les moyens pour conserver un niveau de recrutement équivalent à celui de l'an dernier. Nos actions vers les écoles ont commencé à générer des retours assez importants et de qualité. Les jeunes diplômés sont en période de recherche de stages de fin d'études. Il s'agit de stages de six mois qui peuvent constituer des pré-embauches. Si nous les recrutons, ils seront déjà formés à nos technologies et à nos processus. C'est une formule que nous privilégions. »
Pour l'instant, la SSII n'a pas limité le nombre d'inscrits à la soirée du 5 avril. Elle a prévu de mobiliser trente personnes en interne, à la fois à la RH et dans les équipes opérationnelles pour réaliser les entretiens. « Nous avons la capacité de solliciter d'autres personnes ayant des rôles confirmés dans notre organisation si le nombre de candidats inscrits le nécessitait, ajoute la DRH. Nous menons ce type d'actions avec l'objectif de faire le maximum de recrutements possibles, même si le processus d'embauche ne va pas obligatoirement aboutir ce soir-là. Nous ne pourrons pas forcément voir tout le monde. »
Des entretiens de 20 à 30 minutes
Les candidats seront présentés aux équipes de management et aux équipes métiers de Keyrus. Suivront trois ou quatre ateliers thématiques qui seront axés sur les métiers « sur le pôle innovation, par exemple, précise Rébecca Meimoun, sur les projets réalisés, les outils innovants que nous utilisons. Les candidats pourront ensuite rencontrer les managers opérationnels sur l'espace « speed recruiting » pour des entretiens de 20 à 30 minutes, durée au-dessous de laquelle je considère qu'il n'est pas possible d'évaluer une personne. Néanmoins, comparés aux entretiens habituels d'embauche d'environ une heure trente, il s'agit tout de même de « speed recruiting ». Si nous n'arrivons pas à voir tout le monde en entretien, nous aurons de toutes façons récupéré les contacts des candidats. » (...)
Mazars unifie et sécurise sa sauvegarde de sites distants
Mazars est une organisation internationale spécialisée dans l'audit, le conseil, la comptabilité, la fiscalité. Le Groupe fédère 13 000 professionnels, dans les 61 pays. Le premier cabinet d'expertise comptable avait été créé en 1940 près de Rouen par Robert Mazars. Depuis le Groupe n'a cessé de se développer en France comme à l'international. En France, Mazars compte 31 sites répartis sur tout le territoire. Sur ces 31 implantations, 23 sites s'appuyaient encore récemment sur des personnels non-informaticiens pour assurer les sauvegardes et le contrôle associé.
« Dans ce contexte, il était difficile de garantir la sécurité des sauvegardes à 100% et les risques de perte ou de corruption de données restaient réels » reconnaît Ivan Alcaraz, Responsable Système et Réseau chez Mazars. Il poursuit « Pourtant, s'agissant de données aussi stratégiques - états comptables des clients, rapports d'audit, etc. - nous ne pouvions nous permettre la moindre perte, au risque de paralyser non seulement nos activités, mais surtout celles de nos clients. »
Il fallait réagir. Dès lors, « l'idée de centraliser les sauvegardes de nos sites distants via notre VPN a ainsi été concrétisée à l'occasion du renouvellement de nos serveurs, qui arrivaient en fin de garantie. » il était urgent de sécuriser le processus et de centraliser la sauvegarde et la réplication de 1,5 To de données stratégiques à travers des 23 sites distants. Dans un contexte où les télécoms risquaient de créer un goulet d'étranglement, la solution retenue « préservait parfaitement la bande passante du réseau via des fonctions d'optimisation WAN. Ce détail est fondamental puisque certains de nos sites disposent d'une connectivité limitée du fait de leur emplacement géographique » se félicite Ivan Alcaraz.
1 To de données répliquées chaque jour
18 sites bénéficient actuellement de la nouvelle sauvegarde, soit un volume quotidien d'environ 1 To par jour de données répliquées, puis sauvegardées sur bandes. A terme, lorsque tous les sites seront raccordés au nouveau processus de sauvegarde, le volume total de données sauvegardées atteindra 1,5 To. Au final, le Groupe Mazars a surtout gagné en tranquillité : « Le fait d'avoir déchargé les personnels de chaque site de la responsabilité des sauvegardes est un point très apprécié en interne. Même si cette opération ne leur prenait pas énormément de temps, ils se sont affranchis de contraintes qui ne correspondaient pas à leur coeur de métier » relève Ivan Alcaraz.
Il avance également que « Ceci illustre les avantages offerts par la gestion centralisée de notre système d'information : petit à petit l'informatique est gérée dans sa globalité, ce qui nous aide à l'optimiser, tout en nous offrant un pouvoir de négociation plus important vis-à-vis de nos fournisseurs. » et il ajoute « nous sommes conscients d'avoir totalement sécurisé notre processus de sauvegarde. Les données de nos clients sont ultra stratégiques, la moindre indisponibilité serait catastrophique non seulement pour la bonne marche de nos activités et de celles de nos clients, mais également pour notre image et notre réputation » conclut Ivan Alcaraz. Ce sont les solutions de CA Technologies, ARCserve Replication et ARCserve Backup qui ont été déployées. ARCserve Backup était employé en central.
Résultats Sodifrance : Impact concurrentiel et pénurie d'ingénieurs
Sodifrance, société de services informatiques, publie ses résultats pour l'année 2010. Son chiffre d'affaires stagne à 63 M€ et la société enregistre une baisse de 22,1% de son résultat opérationnel courant et une diminution de 3,58% de son résultat opérationnel. Son résultat net accuse un recul de 36,6%. La trésorerie de clôture s'élève au 31 décembre à 3,13 M€ et la dette financière brute baisse à 5,29 M€, soit un endettement net de 2,158 M€ en 2010. Plusieurs facteurs ont impacté ces résultats : une forte pression sur les prix et des surconsommations entraînées par des difficultés sur un grand projet présentant un haut niveau technologique, mais également les efforts réalisés sur les équipes de management de projets et de commerce, ainsi qu'un niveau d'investissement soutenu en R&D.
En outre, Sodifrance a renforcé son activité sur Paris et l'Île de France en 2010. Cette région représente 61,4% du CA de la société contre 52% en 2009. Pour l'année en cours, Sodifrance anticipe une croissance après avoir remporté plusieurs appels d'offres. Cependant, la pénurie d'ingénieurs et la faible remontée des tarifs risque de freiner cette croissance attendue.
Sigma renforce son pôle édition en rachetant Actium Developpement
La SSII Sigma compte trois activités : conseil et intégration (sans délégation de personnel), infogérance et éditions. Cette dernière se renforce par le rachat d'Actium Développement. « Une société qui nous apporte un double avantage, une solution de gestion comptable et financière Totem et une implantation à Paris », souligne Olivier Gaboury, le directeur marketing et commercial.
Actium développement réalisait 1,6 millions d'euros de chiffre d'affaires. Une entreprise sans difficulté financière mais qui souhaitait s'appuyer sur une structure plus importante pour conquérir des comptes clients de taille plus grande. La structure restera en place. L'objectif de Sigma, dans ce rachat, est avant tout de développer Totem.
Au-delà, Sigma veut poursuivre son implantation sur d'autres régions. Sans précipitation. La société est implantée à Strasbourg et Toulouse. Elle a réalisé 54 ME de chiffre d'affaires en 2010, avec 15% de progression et souhaite renouveler en 2011 avec une croissance à deux chiffres, principalement en croissance organique.
La Société Générale réfléchit à la banque de demain
Les 8 axes de réflexion sont :
1. Internet des objets : Quels nouveaux usages peut-on envisager pour les consommateurs et la banque ?
2. La banque qui vous parle : Digital "native" ou digital "migrant", quels sont les meilleurs moyens pour interagir avec eux ?
3. Social Banking : Quelles technologies et partenariats sont à imaginer ?
4. Une nouvelle approche de l'informatique en entreprise : La webisation des applications, un impératif stratégique, complémentaire à la virtualisation des postes de travail ?
5. Les App Store : Faire toujours plus simple et pratique, comment pourrait-on décliner le concept d'App Store dans l'entreprise ?
6. Robotique : Les services cybernétiques au service de la banque et des personnes ?
7. Intelligence artificielle, langage naturel ou interfaces riches : Des interactions avec le client de plus en plus innovantes. Demain, qu'est ce qui va changer ?
8. Quand le virtuel et la réalité se rencontrent, se mélangent : Quels nouveaux services et applications pourrait-on imaginer ?
Crédit photo : D.R.
Annuels Keyrus : La SSII lance son cabinet de conseil axé BI
Engagée depuis 2001 sur les projets de Business Intelligence pour les grands comptes, la SSII Keyrus se met en ordre de marche depuis trois ans pour construire des approches métiers lui permettant de s'adresser en amont aux directions opérationnelles de ses clients. La société présidée par Eric Cohen (en photo) concrétise cette approche en officialisant la création de son propre cabinet de conseil en management, Keyrus Management. La structure est présidée par Didier Taupin, directeur général délégué de Keyrus depuis avril 2008, ancien DG des activités conseil de Deloitte France et fondateur d'Ineum Consulting. Elle compte déjà 10 associés et 50 consultants.
Après une période de développement soutenu qui l'a conduit à multiplier son chiffre d'affaires par cinq entre 2000 et 2007, à 100 M€, tant en croissance interne qu'externe, Keyrus a créé autour de ses compétences technologiques une organisation orientée clients et secteurs d'activités économiques. « Nous avons mis en place des activités de conseil autour de la BI et la vision que j'avais de l'entreprise fin 2007 est aujourd'hui bien en place en termes de services et de positionnement, explique son PDG Eric Cohen. Nous allons travailler sur les aspects stratégiques, sur la performance, en nous adressant davantage aux directions financières, marketing et RH des entreprises. Nous intégrons beaucoup plus de métiers dans nos équipes parce que la BI concerne les métiers, même s'il faut aussi discuter avec les DSI. L'idée, c'est d'avoir un modèle intégré, et non d'avoir les consultants d'un côté et les techniciens de l'autre. Ma vision, c'est que nous soyons demain un petit Accenture ».
Une rentabilité améliorée
En 2010, c'est l'activité grands comptes qui a tiré les revenus de Keyrus (outre la BI, la SSII intervient sur le e-Business), avec une progression de 22% au 4e trimestre et de 17,3% sur l'année. Tandis que l'activité PME de sa filiale Absys Cyborg, intégrateur de solutions d'ERP et CRM, s'est légèrement rétractée (-2,2% au 4e trimestre, -0,6% sur l'année). Le chiffre d'affaires global de la SSII (dans lequel les activités PME pèsent 30%) s'établit à 119,7 millions d'euros sur l'exercice, en progression de 11,2%. Keyrus a amélioré sa rentabilité par rapport à 2009, avec un résultat opérationnel courant de 4,6 millions qui représente 3,8% de son chiffre d'affaires, contre 3% l'an dernier (le choix de comptabiliser la CVAE en impôt améliore ce résultat de 0,8 M précise Keyrus). Le résultat net de la société s'élève à 2,7 millions d'euros (+80%).
L'axe BI se renforce sur le secteur public et l'énergie
En 2010, la SSII s'est renforcé sur le secteur public et sur les acteurs de la fourniture d'énergie. « Notre croissance s'est plutôt faite sur ces terrains en 2010. Cela ne signifie pas que les autres secteurs sur lesquels nous évoluons n'ont pas progressé, mais nous avons fait des efforts depuis deux ans pour nous implanter dans l'énergie, les utilities et le secteur public où l'un des enjeux majeurs est le pilotage, souligne le PDG Eric Cohen. Nous avons fait des investissements et gagné des projets innovants, en développant par exemple une application basée sur les moteurs de recherche (search based) pour un grand acteur de l'environnement. » Keyrus a également remporté une très grosse TMA au ministère de la Justice. « Un gros contrat pour toute la partie maintenance évolutive des applications BI, rappelle Eric Cohen. Pour gagner ce genre de projets, il faut non seulement de la crédibilité en termes de savoir-faire, mais aussi être capable d'organiser le delivery en centre de services, ainsi que nous l'avons organisé depuis trois ans, notamment avec nos capacités de nearshore à Lyon et Nantes. »
Illustration : Eric Cohen, PDG de Keyrus (...)
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