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SSII
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(11/05/2011 09:34:13)
Pourquoi Ozitem rachète Owentis
En 20 ans d'existence, Ozitem n'a jamais fait parler d'elle. Cette SSII classique, basée sur l'ingénierie et le conseil, aux deux tiers dans le secteur bancaire, vient de faire sa première acquisition : Owentis. Une autre SSII qui possède trois activités complémentaires : réseau, sécurité, hébergement. Owentis, à l'inverse d'Ozitem est à 90% dans l'industrie, à 10% dans la banque. Les deux entreprises sont rentables, Ozitem réalisant un peu plus de 18 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, Owentis un peu moins de 6 ME.
Une acquisition réalisée de manière très pacifique. Sans volonté farouche de croissance externe, le recours a des cabinets spécialisés n'ayant rien donné, Laurent Soulie, le PDG fondateur d'Ozitem a laissé faire le relationnel. En clientèle, ses équipes ont rencontré celles de Owentis, après plusieurs épisodes, le contact aboutit à un accord de rachat. « On s'est rencontrés, on s'est reconnus, on s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue, on s'est retrouvés » dit joliment Laurent Soulie.
Ne faut pas casser la dynamique
Les structures d'Owentis sont conservées, en particulier tout le front office, « Il ne faut pas casser la dynamique » de chacune des entreprises » souligne Laurent Soulie. Les référencements de Ozitem seront ouverts aux équipes d'Owentis. Le rapprochement et la rentabilité du nouvel ensemble occuperont l'année 2011.
Cette croissance externe ne correspond pas à un plan strictement défini, « il fallait le faire, c'était dans notre dynamique, nous avions franchi un palier, celui des 200 collaborateurs, un rachat nous permettait de passer les 300, une vraie dynamique entrepreneuriale nous tire vers l'avant » commente Laurent Soulie. « Les clients attendent ce type de démarche, même les directions achats sont attentives à notre parcours et à nos ambitions ».
Illustration principale : Répartition de l'activité d'Ozitem
Trimestriels Atos Origin : CA en recul de 0,2%
La SSII Atos Origin publie à son tour les résultats financiers de son 1er trimestre fiscal. Contrairement à la plupart de ses consoeurs, Atos affiche un trimestre en baisse de 0,2% à 1,228 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Par secteur d'activité, l'infogérance (449 ME de CA) baisse de 1%, l'intégration de systèmes (438 ME) baise de 3,2%, les services transactionnels (254 ME) bondissent de 5,7%, le conseil (45 ME) chute lourdement de 20,8%, le BPO Médical (42 ME) progresse de 1,9%.
Par pays, la France (281 ME) baisse de 2,6%, le Royaume-Uni (224 ME) progresse de 1,7%, le Bénélux (220 ME) baisse de 5,7%, l'Allemagne (121 ME) baisse de 2,1%, l'Espagne (75 ME) baisse de 6,9%.
La communication d'Atos met en évidence la réduction de l'endettement à 115 ME, un carnet de commande en hausse de 3% (à 7,5 milliards d'euros), la progression du programme TOP (qui permet de réduire les coûts de structure et d'améliorer l'efficacité), la perspective de l'intégration de SIS (branche informatique de Siemens) après le 1er juillet prochain.
Crédit photo : D.R. (...)
Computacenter recherche 150 ingénieurs et techniciens
Pour accompagner la croissance de son activité de services informatiques, Computacenter prévoit de recruter 150 ingénieurs et techniciens IT d'ici la fin de l'année. La société de service et de distribution informatique d'origine anglo-saxonne recherche, pour sa filiale française, des profils techniques qui l'aideront à mettre en place des prestations délivrées chez ses clients grands comptes. Les postes à pourvoir sont variés : il s'agit de responsables techniques de comptes, de techniciens de service desk (maintenance et exploitation), d'architectes, d'ingénieurs « packageurs » (c'est-à-dire des profils qui participeront aux projets de maintenance et d'évolution des postes de travail), d'ingénieurs solutions logicielles et de chefs de projets. Des offres concernent également des gestionnaires de parc informatique, des service managers (qui géreront les ressources attribuées à un contrat de services) et des service delivery managers (chargés d'assurer le pilotage des contrats stratégiques de services).
Une cinquantaine de postes à pourvoir lors des Jeudis.com
Dans le même temps, Computacenter recherche une cinquantaine de commerciaux, notamment des ingénieurs d'affaires et des avant-vente spécialisés en logiciels, sécurité, réseaux et infrastructures.
Pour augmenter ses chances de trouver des candidats potentiels, le groupe participera au salon du recrutement Lesjeudis.com, qui aura lieu le 19 mai prochain au CNIT de Paris-La Défense. Une cinquantaine de postes de tous niveaux y seront proposés. Créé en Grande-Bretagne en 1981, Computacenter est présent au sein de 48 agences en France, en Allemagne et au Benelux, et réunit près de 10 500 collaborateurs. La filiale française, lancée en 1992 et dirigée par Henri Viard, compte près de 1 500 personnes réparties sur le territoire national.
Illustration: les locaux de Computacenter situés à Roissy. Crédit photo: Computacenter.
(...)
Numérique, le Maroc vole au secours de ses TPE
Fin mars, le gouvernement marocain a lancé le volet TPE de son programme « Stratégie Maroc Numeric 2013 » (lancé en 2009) destiné à initier gratuitement les petites entreprises du royaume aux nouvelles technologies. Un permis numérique, « Infitah », est proposé aux TPE. L'objectif est de proposer, d'ici 2013, 10 000 permis aux TPE dûment inscrites au registre du commerce.
Ce plan compte plusieurs volets. Le « pack TI Infitah » est une offre comprenant un PC portable, un abonnement internet 3G d'un an, une gestion de la facturation. Ce pack coûte 1500 DH TTC avec une subvention représentant 30% du pack octroyée par l'Anpme, Agence nationale des petites et moyennes entreprises. Deux opérateurs télécoms, Maroc Telecom et Meditel proposeront ce pack sur tout le territoire.
Autre volet, un guide d'achat référence des offres d'équipements et de solutions, à des tarifs étudiés pour les TPE. Ce guide a été conçu par l'Association des professionnels des technologies de l'information, Apebi. Un financement est proposé par Attijariwafa Bank, partenaire du programme.
Enfin, Infitah comporte un volet formation, axé sur les outils de communication : e-mailing, campagnes SMS, blog entreprise, e-administration.
Réelle reprise des services IT, selon Gartner
« Il est clair que les effets de la récession de 2008 et 2009 se font encore clairement sentir. Mais le marché des services IT a rebondi », estime Kathryn Hale, vice-présidente en charge de la recherche chez Gartner. Ce rebond bien venu a permis au secteur de revenir, à peu de chose près, à son niveau de l'année 2008 lors de laquelle il avait généré une croissance de 8% et un chiffre d'affaires de 806 Md$.
L'an dernier, c'est le segment du support logiciel qui a affiché le plus fort dynamisme avec une progression de 6,6% en valeur. A l'opposé, les croissances les plus faibles ont été réalisées par les segments de la gestion de processus (process management) et du support matériel qui ont enregistré une progression plus faible d'un point que celle initialement attendue par Gartner. Le conseil et le développement/intégration ont en revanche légèrement dépassé les prévisions initiales. Du côté des clients, ce sont les dépenses des gouvernements qui ont le moins progressé l'an dernier, du fait des politiques de réduction des dépenses publiques visant à réduire les déficits nationaux.
HP profite peu de la reprise du marché
Par zone géographique, Gartner constate que, comme en 2008, ce sont les prestataires de services dont le siège social est basé en Inde qui ont connu la plus forte croissance l'an dernier. Elle s'est élevée à 18,9% en moyenne et leur permet de totaliser 5,5% de part de marché dans le monde (+0,7% comparé à 2009).
HP, qui n'appartient pas à cette population, est l'entreprise qui a le moins profité de la hausse des dépenses en services IT en 2010 avec une progression de seulement 0,3% de son chiffre d'affaires dans ce secteur. Il reste tout de même second du TOP 5 des prestataires de services mondiaux de Gartner, derrière IBM dont les revenus ont progressé de 2,6% pour une part de marché (PDM) de 7,1%. Fujitsu figure en troisième position (3% de PDM) devant Accenture qui signe la plus belle croissance du TOP 5 de Gartner (+6,1%). Enfin, CSC arrive en dernière position avec une part de marché qui reste stable à 2% dans le monde pour une croissance en valeur de seulement 0,6% en 2010. (...)
Atos Origin et ZTE s'unissent sur les compteurs intelligents en Chine
Atos Origin et ZTE ont annoncé la création d'une coentreprise dans le domaine des compteurs électriques intelligents pour les entreprises du secteur public en Chine. Cette structure commune sera basée à Nankin. Les deux entreprises n'ont pas donné les détails sur les termes financiers de ce partenariat.
ZTE sera en charge des plates-formes de services télécoms et apportera sa base clients, tandis qu'Atos, via sa filiale internationale Atos WorldGrid, apportera son expérience dans le secteur en Europe. Cette dernière est notamment partenaire d'ERDF pour le projet Linky en France. Le potentiel de croissance de la Chine en matière de « smart utilities » est une des raisons de l'investissement commun réalisé par les deux sociétés.
Disparition de Didier Ruffat, ancien DG de Bull et Digital France
Il y a un mois disparaissait Didier Ruffat qui fut pendant vingt-cinq ans l'un des collaborateurs et dirigeants du premier groupe informatique français Bull, aux côtés de Maxime Bonnet, Francis Lorentz et Jacques Stern. Né en juillet 1936, à Vannes, dans le Morbihan, il aurait eu 75 ans cette année.
Diplômé de l'ESC Amiens, Didier Ruffat est entré chez Bull en 1968. Après avoir occupé des fonctions de directeur financier, il prend en 1975 la direction de Bull Portugal. Entre 83 et 90, il dirige le réseau commercial France et International du groupe IT, avant d'être nommé à la direction générale de Bull SA en 1990, puis à la tête de Bull Europe de 1991 à 1993.
Didier Ruffat rejoint ensuite le groupe américain Digital Equipment Corporation (DEC) et devient, en 1995, directeur général puis président de sa filiale française, et vice-président de Digital Equipment Europe. Il quitte la société en 1998.
Sponsor du voilier L'Esprit d'Equipes
Chevalier de l'ordre national du mérite, Didier Ruffat participa chez Bull, à l'aventure des voiliers de course L'Esprit d'Equipes, que le groupe sponsorisa dans les années 80 (projet mené par le skipper Lionel Péan, vainqueur en 1985-86 de la Whitbread, course autour du monde en équipage en monocoque avec escales).
Son fils, Arnaud Ruffat, CEO d'Atos Origin pour la France et le Maroc, rappelle que son père a également été administrateur de l'association de solidarité internationale Care France et qu'il a, pendant les dernières années de sa vie, enseigné bénévolement le français au centre de liaison et d'initiative sociale de Paris.
Marié et père de quatre enfants, Didier Ruffat avait 14 petits-enfants. Il est décédé le 21 mars 2011 à Neuilly-sur-Seine.
(crédit photo : D.R.) (...)
Nokia dégraisse et cède Symbian à Accenture
Le géant finlandais Nokia a annoncé qu'il allait externaliser ses activités logicielles Symbian à la société de conseil Accenture. 3 000 salariés affectés à Symbian seront transférés dans le cadre de ce processus, Cette annonce témoigne du détachement de Nokia pour sa plate-forme mobile au profit de l'OS Microsoft Windows Phone. Le constructeur va également fermer certains de ses sites de recherche et développement et supprimer 4 000 emplois supplémentaires d'ici la fin de l'année prochaine. Il a annoncé vouloir réduire ses coûts opérationnels d'un milliard d'euros d'ici 2013, en ayant recours à un plan de restructuration interne et à des suppressions de postes. La plupart des coupes auront lieu au Danemark, en Finlande et au Royaume-Uni.
Accenture fournira d'abord à Nokia le développement de logiciels et les services de support autour de la plate-forme mobile Symbian, et plus tard des outils et services autour de Windows Phone.
Les salariés transférés chez Accenture proviendront des filiales de Nokia en Chine, en Finlande, en Inde, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Après être fournis à Nokia, les services liés au logiciel Symbian seront recyclés et redéployés ver d'autres activités.
Plus de 160 salariés Symbian déplacés en 2009
Les deux firmes n'ont pas indiqué si Accenture payerait pour reprendre l'activité du finlandais, ni si Nokia indemniserait Accenture pour l'avoir reprise...
Ce n'est pas la première fois qu' Accenture prend le relais du finlandais en nouant et dénouant ses relations avec Symbian. Après des années en tant qu'actionnaire minoritaire de Symbian, la société britannique ayant développé le système d'exploitation, Nokia avait finalement racheté la société en 2008, en annonçant immédiatement son intention de développer la plate-forme en Open Source. Comme Symbian était tombé en disgrâce auprès des autres fabricants de téléphone et qu'en même temps, Nokia n'avait guère besoin de cette business unit qui leur fournissait un support technique, le finlandais avait cédé ses 165 employés à Accenture en octobre 2009. Sony Ericsson a finalement abandonné le système d'exploitation pour sa gamme de produits en octobre dernier.
Nokia et Accenture devraient parvenir à un accord définitif sur le dernier transfert au cours du troisième trimestre 2011, et achever de déplacer les 3 000 salariés d'ici la fin de l'année. Accenture emploie actuellement 215 000 personnes. De son côté, Nokia comptait un effectif de 132 427 collaborateurs à la fin de 2010, selon son dernier rapport annuel.
Illustration : le siège de Nokia à Espoo. Crédit photo: D.R
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