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Secteur public
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(10/02/2011 11:17:29)
Les éditeurs de logiciel créent un site dédié au grand emprunt
L'Afdel a poussé à la roue pour que le grand emprunt intègre une dimension IT en particulier dans le domaine du cloud. Elle passe aujourd'hui à la vitesse supérieure pour faciliter aux éditeurs l'accès à ce grand emprunt, en créant un site dédié : http://www.investirdanslenumerique.fr/
« Le site est avant tout ergonomique et pédagogique », note Loïc Riviere délégué général de l'Association, « nous n'avons pas fait du simple copier-coller » de textes existants, mais pensé le site en fonction des demandes et des démarches des éditeurs ». Outre cette accessibilité, le site est collaboratif. C'est une exigence de l'Etat qui va privilégier les projets portés à la fois par des entreprises et par des laboratoires de recherche. Le site permet donc aux éditeurs de s'associer et de trouver un partenaire public ou parapublic. « Dans la démarche du grand emprunt, l'éditeur doit démontrer sa capacité à évoluer dans un écosystème. L'Etat est également attentif à l'impact économique du projet, en particulier en matière de création d'emplois ». Prochaine étape, le site proposera de liens vers des financements : JEI, CIR, Oséo, fonds européens.
L'Afdel se lance dans un nouveau rôle de catalyseur, autour de la démarche du grand emprunt, en intégrant la logique donnant/donnant de l'Etat : des subventions en échange de retombées économiques.
Commandes publiques : La Ficome et la FEB manifestent leur colère
La nouvelle politique d'achat de l'Etat, qui a pour conséquence d'écarter les prestataires de proximité, continue de susciter la colère d'organisations professionnelles. Deux d'entre elles, la FEB et la FICOME, mobilisent encore, car elles se heurtent à un mur d'incompréhension. En témoigne la Lettre que nous publions, envoyée par le président de la Ficome à ses adhérents pour les inciter à venir le 3 février à une réunion à l'Assemblée nationale, en présence des principaux responsables du dossier. (...)
(25/01/2011 10:15:27)La Datar sélectionne 84 lauréats pour le 2ème appel à projet "Grappes d'entreprises"
C'est Bruno Lemaire, ministre de l'agriculture et de la pêche, mais qui a obtenu aussi l'aménagement du territoire lors du dernier remaniement ministériel, qu'est revenu le privilège d'annoncer les lauréats du 2ème appel à projets « grappes d'entreprises ». Rappelons que les « grappes » sont complémentaires des pôles de compétitivité, en étant situées sur des sites en zone rurale avec des TPE/PME comme acteurs.
Ce processus a été lancé à l'automne 2009 afin de soutenir une centaine de grappes d'entreprises. Le 1er appel, annoncé le 4 mai dernier, portait sur 42 grappes qui ont reçu 9 millions d'euros (ME). Les résultats du 2ème appel ont été annoncés vendredi dernier. 15 ME ont été attribués à 84 lauréats. Le lien ci-dessous permet de connaître la liste des lauréats et leurs coordonnées :
Liste des grappes d'entreprises pour le 2ème appel à projet
Le Ministère de Bruno Lemaire aura donc consacré 24 ME à ces deux appels à projet, la Caisse des dépôts et Oséo devraient compléter cette enveloppe. Le Ministère de l'Outre-Mer apportant 1,5 ME aux projets le concernant directement.
Vers un tarif social pour l'ADSL et le mobile
Le secrétaire d'Etat à la Consommation Frédéric Lefebvre doit tenir une table ronde, le 27 janvier prochain, invitant les opérateurs à faire des propositions sur un tarif social dans l'Internet fixe pour les foyers les plus modestes, selon le quotidien La Tribune. Ce projet avait déjà été lancé il y a un an par le Premier ministre François Fillon, qui avait évoqué à l'époque des offres triple play à 20 euros par mois pour les plus démunis. Des opérateurs avaient proposés dans le cadre de convention avec les bailleurs sociaux d'appliquer des tarifs bas pour l'accès téléphonique, plus un accès à Internet haut débit (limité à 512 kbits).
Pour rappel, Frédéric Lefebvre avait fait voter en 2008 le principe d'un tarif social dans la téléphonie mobile. Orange, propose par exemple depuis 2009 une offre spéciale à 10 euros par mois pour les bénéficiaires du RSA. Sur ces différentes initiatives, les opérateurs restent circonspects en estimant qu'ils vont de nouveau mettre la main à la poche, après plusieurs vagues successives de taxes, redevances, etc.
(...)(20/01/2011 10:13:19)Appels à projet sur le cloud, la e-education et la e-santé
Pour la e-education, cet appel concerne :
- Les nouveaux processus de production de ressources et services numériques pédagogiques innovants ;
- la recherche liée aux usages des différents outils, ressources ou plateformes ;
- la dématérialisation des équipements, des outils et des ressources destinés à l'enseignement des sciences expérimentales, aux enseignements technologiques et professionnels.
L'appel sur la e-santé porte sur le développement :
- de capteurs pour la rééducation, le suivi et l'alerte ;
- de solutions de domotique et d'objets communicants ;
- de dispositifs médicaux communicants.
Le troisième, a trait au soutien des technologies pour l'informatique en nuage :
- la personnalisation des services d'infrastructure à la demande,
- la gestion et la virtualisation des données au sein des infrastructures à la demande
Les entreprises ont jusqu'au 29 avril (12 heures) pour répondre : http://www.industrie.gouv.fr/pratique/aide/appel/appels-a-projet.php
Les entreprises sélectionnées seront dotés d'aides en R&D prévues dans le cadre des « investissements d'avenir » (ex grand emprunt).
Nexedi obtient l'annulation d'un marché public favorisant Oracle et BO
Nexedi, distributeur et intégrateur du PGI Open Source ERP 5, vient d'obtenir en référé du Tribunal Administratif de Lille l'annulation d'un appel d'offres de marché public publié par l'Agence de l'Eau Artois Picardie le 28 septembre 2010. Cet appel d'offres visait à l'acquisition d'un progiciel de gestion budgétaire, comptable et financière. Or les clauses du cahier des charges imposait l'usage de produits des éditeurs Business Object (groupe SAP) et Oracle, sans laisser la porte ouverte des « ou équivalent ».
Outre l'annulation du marché public, l'établissement public se voit, de plus, condamné à rembourser ses frais judiciaires à Nexedi à hauteur de 1200 euros. L'argumentaire présenté par l'Agence de l'Eau Artois Picardie tel que retranscrit dans le texte du jugement est classique : les solutions imposées permettaient la concurrence entre intégrateurs et correspondaient aux habitudes de l'établissement public. Celui-ci a tenté d'obtenir l'annulation de la procédure en prétextant que Nexedi n'était pas en mesure de répondre à ses attentes et, par conséquent, n'avait pas d'intérêt à agir. Le tribunal ne l'a suivi sur aucun de ses arguments. La juridiction a en effet admis l'intérêt à agir de Nexedi, capable de répondre aux exigences réglementaires. Et en se basant sur l'article 6 du Code des Marchés Publics, il a conclu au caractère anti-concurrentiel et donc illégal des exigences de l'établissement public. L'appel d'offres aurait dû préciser expressément les caractéristiques techniques attendues sans faire référence à des produits précis ou une marque donnée. Si faire référence à des produits précis permettait de simplifier la description, une mention de type « ou équivalent » est obligatoire.
Des leçons amères
Des marchés publics faisant référence à des produits précis ou à des marques sont très fréquents en informatique. Le cas le plus habituel est celui de la suite bureautique Microsoft Office alors même qu'elle est très simple à remplacer par un produit concurrent, Corel Office, Symphony, OpenOffice ou LibreOffice par exemple. Le cas se présente également, comme ici, pour des logiciels plus au coeur des métiers ou d'infrastructure. Jean-Paul Smets, PDG de Nexedi, admet volontiers : « il y a bien sûr un risque à intenter un procès à un client potentiel. » Ce risque limite singulièrement les recours malgré les très nombreuses infractions au Code des Marchés Publics que l'on constate à la lecture du Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics.
Mais cette condamnation n'arrêtera pas toutes les mauvaises pratiques. « Il arrive ainsi que l'installation et l'exploitation-maintenance soient distingués dans deux marchés, qu'un éditeur de logiciel propriétaire casse les prix sur le premier marché et soit le seul fournisseur possible sur le second » dénonce Jean-Paul Smets. De telles mauvaises pratiques peuvent ainsi aboutir à des coûts supérieurs pour les acteurs publics. Or la bonne gestion des deniers publics, surtout en période d'austérité, exige de combattre ce type de comportement.
Le dossier médical personnel enfin lancé
L'échec du dossier médical personnel (DMP) appartiendrait-il au passé ? Tout laisse à le penser puisque l'Asip Santé (agence des systèmes d'information partagés de santé) vient de confirmer la mise en production du projet. Celui-ci avait d'abord été initié en 2004, avant d'être abandonné pour des insuffisances relatives à la sécurité des données, puis finalement relancé en 2008. Mais il faut ajouter un mot sur le danger de l'accès illégal au dossier par les mutuelles privées et des banques. Quoiqu'il en soit, à partir d'avril prochain, les patients qui le souhaitent pourront accéder au DMP via Internet sur le site dmp.gouv. Au printemps prochain, le service commencera également de se généraliser avec la mise à jour des logiciels des professionnels de santé nécessaire à l'utilisation du dossier. Le DMP est un outil totalement dématérialisé qui rassemble les informations médicales relatives à un patient et nécessaires à la coordination des soins : prescriptions, synthèses médicales, compte-rendus, résultats d'analyse, mentions d'allergie. Il ne revêt pas de caractère obligatoire et n'a pas d'impact sur le niveau de remboursement des soins.
Sécuriser les échanges et garantir la confidentialité des données
« Les enjeux passés ont été résolus, assure Christian Saout, président du CISS (Collectif inter associatif sur la santé). Pour que le DMP ne soit pas perçu comme un outil de dérégulation des services de santé, nous avons décidé de ne plus le rendre obligatoire. En outre le patient dispose désormais d'un « droit au masquage », c'est-à-dire qu'il peut, dans certaines circonstances, occulter certaines informations de son dossier. » Pour l'heure, certains chantiers sont actuellement en cours pour favoriser son déploiement. « Nous devons travailler sur la mise en oeuvre de la messagerie sécurisée pour que les professionnels de santé puissent échanger entre eux, insiste Jacques Lucas, vice-président du CNOM (Conseil national de l'ordre des médecins) De plus, le rapport d'audit relatif à protection de la confidentialité des données, sujet qui nous importe particulièrement, tarde à se mettre en place. Nous devons également prioriser la mécanique d'accompagnement du DMP en ville et dans les milieux hospitaliers. »
Jusqu'en mars prochain, l'Asip Santé accompagnera les premiers pas du dossier médical personnel, en travaillant avec plusieurs établissements et professionnels de santé qui testent le service dans plusieurs régions, notamment en Alsace, Aquitaine, Franche-Comté, Picardie et Rhône-Alpes.
En Picardie, 400 professionnels de la santé sont équipés
La région Picardie s'est fortement investie sur le sujet : intégration au SROS (Schéma Régional d'Organisation. Sanitaire) d'un volet « système d'information régional de santé », appui aux recompositions de la filière informatique de santé, développement du Dossier Santé Picardie (version régionale du DMP) et de la télémédecine sont à souligner. «Aujourd'hui, 400 professionnels de la santé ont adhéré au DMP, expose Christophe Jaquinet, directeur général de l'ARS (Agence régionale de santé) Picardie. Mais le pari ne sera pas simple à gagner. Nous devrons faire campagne, non seulement auprès des patients et des établissements publics, mais également auprès des médecins libéraux pour qu'ils acceptent d'adhérer au service. »
En attendant, le déploiement du DMP sur le plan national s'appuiera sur trois leviers complémentaires qui permettront de développer son usage : déploiement technique des logiciels compatibles DMP par leurs éditeurs, maillage selon une logique territoriale (visant à coordonner le déploiement par territoires de santé en veillant à ce que l'établissement de soins de référence, les plateaux techniques et le secteur ambulatoire adoptent le DMP de façon synchrone) et développement des usages selon une logique métier (mise en place d'un dossier communicant de cancérologie, raccordement du dosser pharmaceutique au DMP, migration des dossiers partagés de réseaux vers ce carnet de santé virtuel).
Crédit photo: Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé
(...)
Le dossier médical personnel séduit les français
Rendus public mardi 21 décembre, les résultats de cette étude révèlent que les habitants des grandes agglomérations de plus de 100.000 habitants sont beaucoup plus emballés par le dispositif que les Français résidant en zones rurales (76 contre 69%). Le sondage rapporte également que les cadres et les professions intermédiaires sont les catégories socioprofessionnelles les plus favorables à ce dossier médical virtuel, soit 82%. A contrario, les ouvriers sont moins nombreux (70%) à être intéressés par le dossier médical personnel.
Dernier constat, seules 22% des personnes interrogées âgées de 65 ans et plus ne sont pas favorables au dispositif.
Ce sondage a été réalisé par téléphone par l'institut ViaVoice, les 16 et 17 décembre derniers, auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française.
Le gouvernement américain concentre ses datacenters et mise sur le cloud
Le programme, publié par Vivek Kundra CIO du gouvernement fédéral, prévoit la suppression d'au moins 800 centres de calcul sur les 2 100 d'ici à 2015. Ils pourront ainsi fonctionner aussi bien sur des clouds publics, privés et gouvernementaux L'objectif, dit-il, est d'aider les agences à partager les services et éviter ainsi les doublons. Depuis sa nomination par Barack Obama, Vivek Kundra est un ardent défenseur du cloud computing, de la transparence dans les dépenses IT et l'utilisation de tableaux de bord. Il a également sollicité des idées et des opinions, auprès du secteur privé, sur l'amélioration de l'exploitation des datacenters.
Mais le plan du DSI gouvernemental manque d'éléments importants comme le nombre de salariés du gouvernement qui seront affectés par cette réorganisation, expliquent les analystes. Ainsi, ils soulignent l'absence d'indications sur le sort des salariés dont les datacenters vont être consolidés, ni de ceux dont les activités vont être déplacées sur un cloud public. La mise en oeuvre de ce plan impliquera une réorganisation du personnel sous la forme d'équipes intégrées. Cette démarche demandera des besoins de formation, en particulier la mise à niveau des salariés pour travailler sur ces nouveaux environnements.
Un impact à plusieurs niveaux
Le budget informatique du gouvernement fédéral s'élève à 80 milliards de dollars et constitue une source majeure d'emplois du secteur privé dans la région de Washington DC. La consolidation et le partage de services IT risquent aussi d'avoir un impact sur ces prestataires, comme l'a rappelé TechAmerica, un groupe industriel, qui compte 293 000 travailleurs IT dans cette région.
Plus largement, le plan ne donne pas une fourchette de prix pour la mise en oeuvre, ni sur les économies réalisées. Ray Bjorklund, analyste chez Federal Sources, apprécie le plan, mais le considère comme très conceptuel. « Il résume plusieurs initiatives en les mettant en perspective » dit-il et d'ajouter « ce n'est pas tout à fait un plan d'action ». Par exemple, l'utilisation des environnements de cloud computing implique la nécessité de faire appel à des « professionnels IT expérimentés et bien formés. » Ray Bjorklund estime que ce plan impliquera une approche plus économique de l'IT.
Son efficacité, cependant, peut varier entre les institutions. En effet, les organismes fédéraux feront des arbitrages dans un environnement standardisé et ce qui peut convenir à une agence ne l'est peut-être pas pour une autre. « Cela va nécessiter d'importants changement de culture », a déclaré Deniece Peterson, analyste chez Input.
Illustration: Vivek Kundra, CIO du gouvernement fédéral américain
(...)(13/12/2010 10:41:13)Le ministère de l'Intérieur verrouille son SI avec la SSII CS
La solution proposée par CS repose sur une carte à puce individuelle multi-usage comprenant un certificat de signature électronique. Cette carte servira autant à l'accès aux locaux qu'aux applicatifs du SI, le tout en tenant bien sûr compte des droits individuels. Elle permettra également de tracer les requêtes et les évènements comme la consultation des fichiers sensibles et ainsi répondre à une demande de la CNIL suite à l'Affaire Soumaré.
Les certificats seront émis, gérés et distribués par la solution de CS, TrustyKey. La gestion du cycle de vie des cartes et de leur affectation à chaque titulaire sera effectuée avec les solutions de Bell ID et Andis.
CS effectue non seulement la conception et l'intégration du système mais aussi son déploiement et sa maintenance.
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