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(08/06/2007 12:38:16)

L'Etat aide les PME à monter des partenariats hors frontières

Jusqu'au 19 juin, la Direction générale des entreprises (DGE) recueille les propositions d'initiatives en faveur des partenariats technologiques à l'international des PME innovantes. Avec, en arrière-plan, l'aiguillon de l'appel à projets en cours du 7e programme-cadre R&D européen qui, pour la première fois, attribue une ligne de crédits de 1,3 Md€ spécifique aux PME. Le présent appel à propositions de la DGE vise à aider les PME adhérant à l'un des 66 pôles de compétitivité à développer une coopération avec des partenaires à l'étranger, aussi bien en Europe en vue d'un accès au financement des divers programmes européens, que dans des pays non européens pour des coopérations technologiques bilatérales. Cette action en faveur de « programmes de partenariat technologique international » (PPTI) est ouverte aussi bien aux PME qu'aux grands groupes souhaitant inclure des PME dans leurs stratégies de coopération à l'international, ou aux laboratoires et centres de recherche oeuvrant avec les PME, aux collectivités qui veulent soutenir les initiatives de PME locales, aux organisations centrales (gouvernance) des pôles de compétitivité qui agissent dans ce sens. La sélection des propositions se fera en deux temps. D'abord à partir des déclarations d'intention en quatre pages (réceptionnées jusqu'au 19 juin, donc) pour des actions d'une durée de deux ans maximum, puis, à compter de juillet pour les programmes pré-sélectionnés, sur dossier de candidature détaillée (objectif, moyens, budget, etc.). Les programmes retenus seront subventionnés par la DGE, le taux d'aide pouvant aller jusqu'à 50% du budget. (...)

(30/05/2007 12:40:41)

Les lycées picards ont leur portail éducatif

Avec l'arrivée d'Internet, un nombre croissant de services éducatifs ont été mis à la disposition des acteurs - élèves et professeurs - de la communauté scolaire. Reste que leur accès s'effectuait exclusivement depuis chaque établissement. Partant de ce constat, le Conseil régional de Picardie a fait appel à la société de services Unilog (groupe LogicaCMG) pour déployer un Environnement numérique de travail (ENT), une plateforme unique offrant à l'ensemble des lycées picards des services similaires : du contenu pédagogique, des outils de collaboration, ainsi que des outils de gestion consultables à distance (gestion des notes et des absences, bulletins scolaires et cahier de textes). Ainsi, les lycées de la région pourront entrer dans une logique d'ouverture des services sur Internet, et abandonner du même coup la gestion fastidieuse d'outils disparates et d'autant de systèmes d'identification. Le portail assure, en outre, la sécurité et la confidentialité des informations transmises, chaque utilisateur disposant d'un code personnalisé. Un portail déployé dans l'ensemble des lycées Un élève hospitalisé ou handicapé peut par exemple rester connecté à distance à sa classe et ses professeurs via l'ENT et suivre ses cours sans contrainte de temps ni d'espace. Grâce aux outils de collaboration, les professeurs d'une même discipline disposent d'espaces communs. Enfin, grâce à l'outil de gestion, un parent peut consulter l'emploi du temps de son enfant, la liste de ses absences (si elles sont excusées ou non), son bulletin scolaire ou encore ses derniers relevés de notes. Opérationnel dans six lycées pilotes, ce portail éducatif est en phase de déploiement dans quinze nouveaux établissements, fédérant ainsi un total de 45 000 utilisateurs. « Nous prévoyons de déployer cette plateforme éducative à l'ensemble des lycées picards, d'ici à la rentrée 2009 », a précisé Xavier Bryche, chargé de mission pour les technologies de l'information et de la communication pour l'éducation au Conseil régional de Picardie. Un projet encourageant qui donne l'opportunité à la France de rattraper son retard face aux pays anglo-saxons en termes d'éducation électronique. (...)

(21/05/2007 17:35:50)

L'Etat se dote d'une agence pour gérer ses actifs immatériels

Exemplarité de l'Etat oblige. Depuis le 23 avril, par arrêté du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, la gestion des actifs immatériels de l'administration et des établissements publics relève d'un service à compétence nationale dénommé Agence du patrimoine immatériel de l'Etat (Apie). A charge de ce service, la responsabilité de la stratégie de gestion de ces actifs, depuis les brevets, les licences et les marques jusqu'aux droits d'images, en passant par les fréquences, les bases de données, les savoir faire publics ou les droits d'accès. Un patrimoine estimé - hors programmes d'armement - à plus d'un milliard d'euros et dont il convient de piloter au plus près le recensement dans un premier temps, afin de tirer ensuite le meilleur parti possible de sa valorisation. Comme le rappelait le Premier ministre Dominique de Villepin dans la circulaire accompagnant l'arrêté officiel de création de l'Apie, parmi les objectifs stratégiques de cette valorisation figurent non seulement une contribution active à la modernisation des services publics et à la prévention d'éventuels risques de détournement, mais aussi et surtout une amélioration des marges de manoeuvre budgétaires permettant de contribuer au désendettement du pays. Afin d'assurer sous toutes ses facettes (recensement, partage de bonnes pratiques, contribution au désendettement) ce rôle de coordination et d'assistance auprès des divers ministères et collectivités concernés, la direction de l'Apie est rattachée conjointement au directeur général du Trésor et au directeur général de la comptabilité publique. Et pour organiser le pilotage interministériel, il est également prévu qu'un comité d'orientation regroupe auprès de la direction de l'Apie les secrétaires généraux des principaux ministères concernés. L'activité d'assistance méthodologique et opérationnelle de ce nouveau service doit trouver son prolongement auprès des gestionnaires publics, par le biais de correspondants désignés au sein des ministères et des établissements publics. Et pour servir d'aiguillon au lancement et à l'activité de ce réseau d'acteurs dédié à la gestion de l'immatériel, le Premier ministre en partance s'est engagé à soutenir financièrement les efforts faits dans ce sens par chacune des administrations concernées. Selon les consignes de Dominique de Villepin, après validation par l'Apie, les ministères devraient bénéficier d'un retour budgétaire sur les recettes supplémentaires obtenues par la valorisation des actifs immatériels, à hauteur de 100% en 2007, et de 80% à partir de 2008, les 20% restants allant au désendettement . (...)

(17/05/2007 09:42:50)

Baisse de la satisfaction des utilisateurs Microsoft

Par rapport à l'an dernier, l'indice de satisfaction des clients de Microsoft baisse de 4 points à 70 sur 100. Ce résultat, fruit d'une étude annuelle de l'université du Michigan, tranche avec le niveau moyen des éditeurs de logiciels qui s'établit à 75 (Microsoft inclus). D'après les auteurs de l'étude, le marketing déployé au lancement de Vista et d'Office 2007 pourrait avoir joué contre l'image de l'éditeur. Microsoft rétorque avec les résultats d'enquêtes maison (réalisées auprès de 55 000 personnes) qui montrent, selon l'éditeur, une incessante progression de la satisfaction de ses utilisateurs. (...)

(16/05/2007 17:22:39)

Galileo recadré : 150 000 emplois de haute technicité en question

Galileo pourrait-il être un nouveau Concorde ou un remake des derniers déboires d'Airbus ? Sans que les choses soient annoncées de manière aussi explicite, la décision du Commissaire européen aux transports, Jacques Barrot, de taper du poing sur la table pour tenter de recadrer les différents partenaires de l'aventure Galileo montre surtout la grande inquiétude face à un système qui fait preuve d'une immense ambition technologique... à la mesure de son incroyable capacité à se saborder, en étant incapable de respecter un cahier des charges pourtant connu depuis plusieurs années. La promesse des 10 000 à 15 000 emplois prévus sur la région toulousaine sera-t-elle tenue ? « Galileo, qu'est-ce que c'est ? C'est un projet de l'ampleur d'Airbus ou de l'ampleur d'Ariane. C'est-à-dire que c'est un vrai grand projet européen (...), un moyen de mobiliser l'ensemble des forces des pays européens sur un véritable projet industriel et un projet qui apportera des services à nos populations. Il s'agit de mettre en orbite 30 satellites qui permettront d'avoir, au niveau européen, un système de localisation indépendant de celui des Etats-Unis. Il s'agit de préparer une multitude de retombées en termes industriels et en termes de services aux entreprises et à la population. C'est donc un enjeu considérable », avait déclaré le ministre français des Transports, Dominique Perben, le 6 décembre 2005 à l'Assemblée nationale. Une centaine d'emplois était prévue dans un premier temps sur le site toulousain ; ils devaient drainer des PME ayant misé sur la navigation par satellite. En outre, 150 000 emplois sur 20 ans, dont 10 000 à 15 000 pour la seule région toulousaine, avaient été évoqués à Bruxelles. C'était alors une excellente nouvelle pour la Ville Rose qui l'avait emporté face à Munich, Rome et Barcelone pour accueillir le siège du concessionnaire de Galileo. Mais dix-huit mois plus tard, cette référence à Airbus et l'inquiétude manifeste de Jacques Barrot posent plusieurs questions : ce « nouveau départ » pour Galileo n'est-il pas trop tardif ? N'y a-t-il pas un risque de dérive financière ? Combien d'emplois seront réellement créés ? Et à quelle échéance ? Car si Jacques Barrot devait proposer aujourd'hui de faire appel aux fonds publics pour financer 4, 18 ou 30 satellites (cette dernière option, préconisée par le Commissaire européen, concerne la totalité de l'infrastructure Galileo), entraînant une incontestable augmentation des investissements dans le projet, la concurrence, non seulement avec le GPS mais également avec des projets russes et chinois aussi ambitieux que Galileo, s'est intensifiée depuis 2005. Aux décisionnaires de ne pas se tromper et ne pas transformer le rêve européen en cauchemar : Galileo compte aujourd'hui quatre ans de retard sur son programme. Sur le même sujet : - Galileo : vers un financement totalement public (...)

(15/05/2007 16:17:45)

Les analystes et l'Open Source guère impressionnés par les menaces de Microsoft

On le savait déjà : Microsoft aurait déniché des éléments relevant de sa propriété intellectuelle dans plusieurs logiciels Open Source. Dans le Magazine Fortune, le géant est passé à l'offensive et a précisé ses accusations. Le noyau Linux violerait 42 brevets Microsoft. Le dessin des bureaux Linux 65 brevets. OpenOffice serait en infraction avec 45 brevets. Et divers autres logiciels Open Source violeraient 83 brevets. Lancées par l'avocat en chef de Microsoft, ces accusations sont appuyées par Steve Ballmer, CEO de Microsoft : « Nous vivons dans un monde où l'on honore la propriété intellectuelle. [Tous les concurrents] doivent jouer avec les mêmes règles. » Le but de Microsoft est clair : entraver la progression du logiciel libre. En guerre contre l'Open Source, l'éditeur joue pourtant la carte « brevets » moderato. « Nous n'attaquerons pas les utilisateurs finaux en justice dans l'immédiat » - déclarait en substance Horacio Gutierrez, responsable des affaires de propriété intellectuelle de Microsoft. Quelles sont les intentions de Microsoft ? Entretenir le doute sciemment, et consciencieusement. La peur du procès suffit pour les grandes entreprises Et pour cause. « Microsoft essaye de faire peur à certains utilisateurs. L'éditeur tente de les plonger dans le doute et la confusion, analyse Joe Lindsay, de Secured Funding Corp. Cela pourrait les éloigner de l'Open Source, à court terme du moins. » Qui sont les utilisateurs qui s'inquiètent le plus ? Les grandes entreprises et les gouvernements, qui peuvent raisonnablement être attaqués en justice. Les particuliers, eux, sont bien trop nombreux pour être menacés. Comme le dit Joe Zemlin, président de la Linux Fondation : « Qui vont-ils attaquer ? Les entreprises cesseront toute relation commerciale avec un fournisseur qui les traîne en justice. » Toutefois, même si Microsoft n'attaque pas, le risque existe, et cela peut être suffisant pour accuser un chef d'entreprise de mauvaise gouvernance. [[page]] Deuxième volet de la stratégie Microsoft : forcer les utilisateurs à passer des accords financiers avec lui. A l'image de Wal Mart, HSBC, Credit Suisse, etc. Ces entreprises ont dû acheter des coupons Microsoft pour utiliser Linux Suse sereinement, sans craindre de procès. Grâce à cette stratégie, Microsoft espère également amener les éditeurs de logiciels libres à la table de discussion, pour négocier la rémunération de ses brevets. A l'image de Novell. L'année dernière, l'éditeur a sorti son carnet de chèque, pour régler ses différends avec Microsoft sur l'affaire des brevets. L'objectif : rassurer les utilisateurs de ses produits Open Source. Un danger bien perçu par la Free Software Foundation, qui veut y faire barrage. En cours de rédaction, la version 3 de la General Public License (GPL), à laquelle la plupart des produits Open Source souscrivent, devrait interdire ce type d'arrangements avec Microsoft. Microsoft lui-même est un grand utilisateur de code libre Comment réagissent les autres éditeurs Open Source ? La plupart nient en bloc violer des brevets Microsoft. Tels Red Hat qui déclare : « Notre confiance dans notre technologie, et dans notre façon de protéger nos clients, reste forte. » Une opinion partagée par certains juristes spécialistes de la propriété intellectuelle. Joe Lindsay, de Secured Funding, va plus loin : « La réticence de Microsoft à dévoiler précisément les brevets concernés montre que l'éditeur n'a peut-être pas un dossier juridique aussi solide qu'il l'affirme. Certains brevets patentés par Microsoft existaient peut-être dans Unix, OS dont Microsoft s'est en partie inspiré pour créer Windows. » Encore aujourd'hui, selon d'autres commentateurs, Microsoft n'hésiterait pas à copier/coller du code depuis des logiciels Open Source dans ses produits. Il faut d'ailleurs préciser que des licences de type BSD le permettent expressément. Pour certains observateurs, la stratégie de Microsoft souligne l'inquiétude de l'éditeur face à la vague Open Source, menaçant son modèle économique. « A long terme, juge Joe Lindsay de Secured Funding Corp, Microsoft est celui qui souffrira le plus de ces actions. L'entreprise ferait mieux de préparer des produits plus innovants, plus attirants, plutôt que de menacer les logiciels qui ont surpassé ces produits. » (...)

(15/05/2007 15:02:46)

La conscience écologique des entreprises ne se traduit pas dans les actes d'achat

Si la grande majorité des entreprises montre de l'intérêt pour les questions écologiques, cela ne se voit guère dans la façon dont elles achètent aujourd'hui leurs équipements informatiques. Une étude Forrester, réalisée auprès de 124 sociétés aux Etats-Unis et en Europe, montre ainsi que « bien que 85% des entreprises affirment que les facteurs environnementaux sont importants dans la planification des opérations informatiques, seules un quart d'entre elles déclarent avoir inclus des critères écologiques dans les processus d'achat ». L'auteur de l'étude, Christopher Mines, a réalisé des entretiens plus approfondis avec quelques-unes des personnes sondées. Une des réponses illustre, dit-il, « la dynamique qui entoure l'informatique écologique ». Elle a été fournie par le responsable IT d'une société industrielle : « Nous prendrons des décisions écologiques si cela est pertinent commercialement, et pas parce que cela est bon pour l'environnement. Il faut que cela entraîne des économies de coûts. » Dans l'ensemble, estime toutefois Christopher Mines, tout le monde viendra bon gré ou mal gré à l'informatique verte. « Le côté écologique va s'aligner avec les objectifs métier des entreprises : faire en sorte de gagner de l'argent ou de rendre la société plus attirante aux yeux des clients et des actionnaires. Regardez les réductions de la consommation d'énergie dans les datacenters : il s'agit surtout d'économiser de l'argent. L'aspect écologique est un bénéfice collatéral, pas le but premier. » Lemondeinformatique.fr a mis en place un 'sondage flash' pour vous laisser vous exprimer sur le sujet (en haut de notre colonne de droite). (...)

(16/04/2007 15:27:23)

Microsoft recrute des partenaires pour fournir des logiciels en ligne

Microsoft démarre aujourd'hui un programme à destination des hébergeurs de services sur Internet. L'objectif est de les aider à constituer des offres permettant à des éditeurs indépendants de proposer leurs logiciels en ligne, en mode SaaS (software as a service). Dans ce programme, baptisé Centre d'incubation SaaS, Microsoft fournit l'infrastructure et les services qu'un hébergeur peut offrir à des éditeurs pour les aider à transformer leurs applications en solutions SaaS, a précisé Michael van Dijken, l'un des responsables marketing de Microsoft. Ce faisant, l'éditeur regroupe en fait un ensemble de solutions qu'il proposait déjà aux hébergeurs mais qu'il formalise afin de développer l'offre SaaS de ses partenaires éditeurs. Microsoft veut en effet contribuer à mettre en contact les hébergeurs avec les intégrateurs et les éditeurs qui ont rejoint son réseau de partenaires et développé des logiciels autour de son offre. Déjà quatre hébergeurs partenaires en Europe Côté infrastructure, le programme Centre d'incubation SaaS de Microsoft comprend un bundle logiciel appelé Microsoft Solution for Windows-based Hosting for Applications (incluant les produits Windows Server, SQL Server, Microsoft Operations Manager et Microsoft Provisioning System). Il comporte également des exemples de scripts pour faciliter la mise en place d'offres SaaS et des prestations de conseil. Ces prestations consisteront à accompagner les hébergeurs dans leur approche des éditeurs, tant sur la compréhension du marché SaaS que sur les opérations de marketing. Microsoft a déjà signé des accords avec huit hébergeurs, quatre aux Etats-Unis (Opsource, Affinity Internet, NaviSite et Wizmo) et quatre en Europe (NTT Europe Online, 7global, Siennax et Visionapp GmbH). Parallèlement, Microsoft a également annoncé la deuxième phase de son programme « SaaS On-Ramp », lancé en novembre dernier. Celui-ci propose des licences à prix réduit aux éditeurs souhaitant permettre l'exploitation de leurs logiciels en ligne. Désormais, ces éditeurs peuvent se procurer ces licences à prix réduit chez tous les hébergeurs partenaires du programme et plus uniquement auprès de Microsoft. Il est prévu que le programme SaaS On-Ramp se poursuive jusqu'en 2008. Un modèle qui se développe concrètement Les logiciels commercialisés sur le modèle SaaS sont installés chez un prestataire externe et non pas dans l'entreprise. Accessibles aux utilisateurs à partir d'une connexion Internet, les logiciels sont ainsi fournis aux utilisateurs comme un service, et payés sur la base d'un abonnement mensuel ou annuel. Le prestataire héberge les applications sur des serveurs installés dans des locaux sécurisés et gère l'ensemble de l'infrastructure matérielle (disponibilité et maintenance des serveurs, sauvegarde des données, procédures de sécurité...). La maintenance du logiciel est assurée par l'éditeur qui, selon les cas, peut être aussi l'hébergeur. Microsoft, notamment, s'apprête à proposer sous cette forme son application de gestion de la relation client (GRC) Dynamics Live CRM, après l'avoir redéveloppée afin qu'elle puisse être partagée en ligne. Ce mode d'usage des applications se développe désormais, après avoir vaincu de nombreuses réticences de la part des entreprises qui ont longtemps rechigné à stocker leurs données hors de leurs murs. Il présente l'avantage de soulager les départements informatiques de la gestion interne des serveurs et des applications. Un modèle qui convient autant à la grande entreprise qu'à la petite PME. Un acteur comme Salesforce.com, dans le domaine des logiciels de GRC, a exclusivement basé son activité d'éditeur sur ce modèle. Sa base installée compte aujourd'hui 640 000 utilisateurs. Plus récemment, Google a également lancé Google Apps, une suite bureautique à exploiter en ligne qui, en France, intéresse un groupe comme Essilor. En s'investissant résolument sur ce marché, Microsoft témoigne de l'intérêt du modèle et de ses perspectives de développement. (...)

(10/04/2007 16:37:17)

Présidentielle : seules deux candidates prennent position sur l'enseignement et les TIC

L'association Enseignement public et informatique (EPI) n'a rencontré qu'un maigre succès avec sa lettre ouverte aux candidats à la présidence de la République. L'EPI demandait aux prétendants à la magistrature suprême leurs positions sur trois questions : l'introduction de l'enseignement d'une discipline directement liée à l'informatique, la formation des enseignants aux TIC et l'augmentation des effectifs, ainsi que la place des logiciels libres à l'école. Sur les douze candidats à l'Elysée, seules Marie-Georges Buffet et Ségolène Royal ont manifesté leur intérêt pour l'enseignement de l'informatique en répondant à l'EPI. Et si les deux postulantes se disent, naturellement, préoccupées par les questions qui leur sont soumises, force est de reconnaître que les réponses qu'elles apportent diffèrent. Là où Marie-Georges Buffet se fend de propositions concrètes, la candidate socialiste se contente de quelques généralités. Marie-Georges Buffet préconise des clés USB embarquant un espace de travail Pour la représentante de la gauche antilibérale « l'informatique et les technologies de l'information et de la communication [doivent être] traitées comme les mathématiques et le français, c'est à dire enseignées pour elles-mêmes ». Cela doit au préalable passer par un « plan de formation d'urgence des enseignants et des élèves » et par le recrutement de 150 000 profs et 45 000 personnels d'accompagnements sur cinq ans. En ce qui concerne les contenus pédagogiques, Marie-Georges Buffet préconise le pluralisme des sources et prévoit de doter chaque élève d'un ordinateur et d'une clé USB embarquant son espace de travail, le tout sous licences libres. Un équipement censé être financé par le transfert de budget des licences propriétaires. De son côté, Ségolène Royal ne s'embarrasse pas de mesures concrètes, se contentant d'indiquer « qu'il faut encourager l'introduction à l'école de logiciels libres », tout en précisant cependant « pour autant que leur valeur pédagogique aura été reconnue ». Sur la création d'une discipline entièrement consacrée aux TIC, la candidate socialiste se fend d'un laconique « l'idée mérite d'être étudiée » et rappelle qu'elle n'envisage pas d'imposer une nouvelle réforme des programmes. Enfin, elle se déclare « favorable au développement de toutes les formations destinées aux enseignants dans ce domaine », sans rentrer davantage dans les détails. (...)

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