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(22/06/2007 12:38:34)

Le DMP, une urgence pour Roselyne Bachelot

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, n'entend pas laisser le dossier médical personnel s'engluer dans les limbes des grands projets inachevés. Le DMP, qui doit théoriquement voir le jour en 2008, « est au point mort », selon la ministre. Dans un entretien accordé au journal Le Monde, Roselyne Bachelot estime qu'il « est impossible de mener une politique de santé dans ce pays, que ce soit en ville ou à l'hôpital, sans DMP ». De fait, la ministre s'engage à « le relancer très vite ». Le projet a subi plusieurs retards, notamment dus à des problèmes de procédure dans le choix d'un hébergeur de référence. En avril, la Cnil pointait du doigt un certain nombre d'insuffisances relatives à la sécurité des données après avoir examiné la phase d'expérimentation du DMP. (...)

(21/06/2007 16:37:57)

Législatives : les machines à voter d'Aulnay-sous-Bois font planer le doute sur la sincérité du scrutin

Les machines à voter continuent de susciter polémiques et doutes. Après les remous observés dans plusieurs communes à l'occasion de l'élection présidentielle, c'est au tour des ordinateurs de vote installés à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) d'être mis en cause. Le collectif AulnayCitoyen, après avoir relevé de nombreuses irrégularités, vient ainsi de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel visant à l'annulation du scrutin qui a conduit l'UMP Gérard Gaudron à être élu dans la 10e circonscription. Hervé Suaudeau, le président d'AulnayCitoyen, explique au Mondeinformatique.fr que les appareils installés dans 38 bureaux de vote - fabriqués par Nedap - ne correspondent pas à l'agrément délivré par le ministère de l'Intérieur. Selon le président du collectif - par ailleurs informaticien au CNRS -, « le certificat exigeait la présence d'un dispositif audio à destination des non voyants, un accessoire indispensable constitutif de l'agrément ». Or, les machines d'Aulnay-sous-Bois étaient dépourvues de cet appareillage et, de fait, créaient une rupture d'égalité entre les citoyens face au vote. D'autre part, Hervé Suaudeau souligne que « deux tickets d'incidents et d'événements ont pu être examinés au cours des scrutins des 10 et 17 juin. Ils montrent que de nombreuses interventions ont eu lieu sur les machines, ce qui peut être constitutif d'une fraude. On veut que le Conseil constitutionnel examine de très près ces éléments. » Enfin, parmi la liste des irrégularités qu'AulnayCitoyen a soumises au gardien de la Constitution, figure également le non respect de plusieurs obligations légales. Les machines doivent, notamment, indiquer la date et l'heure sur les tickets de programmation, préalables à l'ouverture du scrutin, ce qui n'était pas le cas à Aulnay-sous-Bois, les mentions étant inscrites à la main. En outre, les présidents des bureaux de vote n'étaient pas en mesure d'apporter la preuve de l'authenticité des scellés garantissant l'intégrité des appareils. Les administrés nourrissant des craintes sur la sincérité du scrutin s'étaient tournés vers la municipalité entre les deux tours afin « de lui offrir une porte de sortie, confie Hervé Suaudeau. Nous nous sommes entretenus avec le maire (qui sera finalement élu le 17 juin, NDLR) et lui avons expliqué que la mise en place de machines illégales constituait une voie de fait. » Si l'édile a entendu les arguments avancés, il n'était pas question de faire machine arrière et de remplacer les machines par des urnes traditionnelles. La Ville était disposée à examiner attentivement le problème avec ses juristes, mais seulement à l'issue du second tour. "On passe de la démocratie à la technocratie » Le recours déposé le 19 juin par AulnayCitoyen ne se veut, pour autant, pas dirigé contre le nouvel élu. « Notre démarche répond à une question de principe et pas d'homme, précise Hervé Suaudeau. Entre les deux tours, nous avions décidé de nous tourner vers le Conseil constitutionnel, quelle que soit l'identité du futur élu. » Et la contestation de l'élection locale séquano-dionysienne n'est pas la finalité de la démarche entreprise : « On veut faire prendre conscience aux politiques que les machines sont anti-démocratiques. Dans une démocratie, le citoyen dispose du contrôle de son vote. Là, il doit faire confiance à des experts. On passe de la démocratie à la technocratie. Le temps gagné grâce aux machines ne vaut pas les doutes qui planent sur la sincérité du scrutin. » Sensible aux arguments avancés par AulnayCitoyen, Philippe Dallier, le sénateur-maire des Pavillons-sous-Bois vient de déposer une proposition de loi visant à interdire les machines à voter. L'élu de la chambre haute estime que « rien ne permettra jamais de garantir que la sincérité du scrutin soit préservée. Ni les pannes inhérentes à tout système informatique, ni le risque de malversation ne pourront jamais être ramenés à zéro. » L'initiative de l'édile rappelle le contrat que la Crii-vote - une association bâtie sur la base du site ordinateurs-de-vote.org - a soumis aux aspirants députés : en paraphant le document, les candidats s'engageaient à déposer une proposition de loi pour la suppression des machines à voter s'ils étaient élus. (...)

(20/06/2007 17:01:21)

Le BlackBerry, mouton noir des ministères et des administrations

Selon le quotidien le Monde, les membres des différents cabinets ministériels et le staff présidentiel sont toujours interdits de Blackberry pour des raisons de confidentialité. Il y a dix-huit mois, l'interdiction d'utiliser des Blackberry pour échanger des courriels en cours de déplacement avait déjà été stipulée aux hauts fonctionnaires. Le secrétariat général de la Défense nationale (SGDN) aurait réaffirmé ces consignes au moment où de nouvelles équipes gouvernementales se mettent en place. Surtout que certains membres, venant du secteur privé, ont intégré le terminal voix-courriel de RIM dans leur panoplie quotidienne. La peur des grandes oreilles d'Echelon Le principal reproche fait à RIM est que ses terminaux utilisent deux grappes de serveurs maison pour communiquer. L'une se trouve aux Etats-Unis, l'autre en Grande-Bretagne, pays qui héberge aussi le système d'écoute Echelon de la NSA (National Security Agency). De son côté, la Tribune souligne que le Blackberry est utilisé par plus de 200 fonctionnaires du Minéfi (ministère de l'Economie et des Finances) depuis le début de l'année. Et de citer la satisfaction de Christophe Alviset, sous-directeur informatique du ministère. Chez RIM France, on affirme qu'il est impossible à la NSA de connaître l'identité de l'émetteur, du destinataire et de lire le contenu des messages, crypté en AES 256 bit de bout en bout. La société cite même le cas de l'Otan, qui ferait confiance à sa solution. Une justification qui n'écarte pas le fait qu'une "exception" puisse exister pour les services américains. (...)

(20/06/2007 16:20:05)

Un milliard d'euros pour les innovations ciblant le vieillissement de la population

En 2020, un Européen sur quatre aura plus de 65 ans. Sur la foi de cette prospective, la Commission européenne vient d'agréer le plan d'action attribuant un milliard d'euros aux projets innovants visant à améliorer la vie des personnes âgées à domicile, au travail et dans la société en général. A commencer par l'usage d'Internet, pour des besoins spécifiques qui peuvent être couverts en ligne, auquel 10% seulement des seniors (21% des plus de 50 ans) ont accès jusqu'à présent. Et ce, pour un triple bénéfice : améliorer la qualité de la vie des anciens, réaliser des économies sur le coût social et la prise en charge des soins, renforcer la base industrielle européenne sur ce marché des TIC adaptées aux besoins des personnes âgées. Avec, bien sûr, des visées d'expansion mondiale, sachant que les multiples impacts de l'allongement de la durée de vie ne connaissent pas de frontières. Le milliard en question correspond à l'investissement sur six ans (d'ici à 2013) en recherche et innovation prévu par le plan intitulé « Ageing Well in the Information Society », couvert par l'Union européenne, les Etats membres et le secteur privé. Cet investissement relève de plusieurs dispositifs de financement européens, dont le 7e programme cadre de recherche communautaire (FP7, de 2007 à 2013) et, dès cette année, le programme de support TIC (ICT Policy Support Programme). Le précédent programme cadre (FP6, de 2002 à 2006) couvrait déjà divers programmes de recherche sur ce thème. En témoigne notamment, en France, le projet de robotique Monimad, déambulateur intelligent ou robot assistant de la rééducation, sur lequel travaille la société Robosoft et 3WAC et le laboratoire de robotique de Paris-6-CNRS, le projet Mnesis (stimulation cognitive, à Lyon) ou encore le projet européen OLDES (Older People's e-services at home). (...)

(18/06/2007 12:20:04)

L'informatique verte perd déjà son ministre

Le ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, Alain Juppé, ne sera resté en fonction qu'un petit mois. Seul ministre du gouvernement battu lors du deuxième tour des élections législatives, le maire de Bordeaux ne devrait pas, conformément à la tradition républicaine, être reconduit dans ses fonctions lors de la formation du nouveau gouvernement Fillon. Alors que le pouvoir exécutif avait voulu montrer toute l'importance qu'il accordait aux questions environnementales en faisant d'Alain Juppé le numéro deux de l'équipe gouvernementale et le seul ministre d'Etat, le « meilleur d'entre nous », selon Jacques Chirac, devrait - sauf improbable dédit - quitter ses bureaux de la Grande Arche. Le super-ministère de l'Environnement (Alain Juppé était numéro deux du gouvernement) intéresse largement les acteurs du monde des technologies. Charge à lui, notamment, d'encadrer les activités polluantes de l'industrie IT en suivant les termes d'une directive européenne de 2003 selon laquelle chaque Etat fixe les quantités de gaz carbonique que ses industriels ont l'autorisation d'émettre. Dans un contexte où les acteurs IT multiplient les actions tendant à démontrer leur attachement aux questions environnementales, l'identité du successeur d'Alain Juppé est attendue avec impatience. La formation du deuxième gouvernement Fillon devrait par ailleurs donner lieu à l'apparition de plusieurs nouveaux ministères ou secrétariats d'Etat (on parle de huit nouveaux membres). Parmi eux, Alliance TICS et le Syntec aimeraient voir se créer un poste entièrement dédié aux technologies de l'information. Il y a deux semaines, Alliance TICS indiquait ainsi souhaiter « que [son] secteur soit piloté par un membre du gouvernement, disposant des moyens nécessaire à sa mission, comme s'y était engagé le candidat Nicolas Sarkozy. » (...)

(15/06/2007 17:44:41)

Sept universités et le Cnam basculeront sur SAP au 1er janvier 2008

Au 1er janvier prochain, dans le cadre du projet Sifac (système d'information financier), sept universités et le Cnam vont basculer leur gestion comptable sur un nouveau progiciel de gestion intégré (PGI), signé SAP : le CNAM, Lille 3, Nancy 1 et Nancy 2, Nantes, Paris 6, Paris 7 et Rennes 1. A l'issue d'un appel d'offres, l'Amue (l'agence de mutualisation des universités et des établissements d'enseignement supérieur et de recherche), qui pilote ce projet, a en effet retenu la solution de gestion comptable et financière de SAP pour équiper les universités françaises qui veulent renouveler leur système d'information. Les prestations de services associées sont assurées par l'intégrateur Steria, avec Accenture. Evoquant en toile de fond la perspective de l'autonomie renforcée des universités (un projet de loi se prépare), Jean-Pierre Finance, premier vice-président de la conférence des présidents d'université a souligné, lors d'une conférence de presse à la Sorbonne, « la nécessité impérieuse de disposer dans les meilleurs délais d'un système d'information pour maîtriser les leviers comptables permettant de mener de nouvelles actions et, surtout, de disposer d'outils de pilotage. » D'autres universités vont emboîter le pas aux huit établissements qui ont choisi de se lancer les premiers dans la migration. « Des déploiements industriels se feront à partir de 2009 », a précisé Michel Lussault, président de l'Amue. Trois vagues sont prévues. Un coût consolidé de 19 millions d'euros D'ici à 2012, quatre-vingts établissements vont rejoindre le projet Sifac. « Le coût consolidé sera de 19 millions d'euros », a indiqué Jacques Bernard, directeur de l'Amue en précisant que 11 millions d'euros seront financés par le fond de réserve constitué par l'agence de mutualisation et que les huit autres millions seront à la charge des établissements, se répartissant entre l'achat de la licence et la redevance annuelle. Le directeur de l'Amue estime que, par la suite, d'autres universités devraient également faire le même choix. De son côté, Michel Lussault commente la nécessité d'un nouveau système de gestion en rappelant que les partenariats entre les établissements et toutes sortes d'opérateurs imposent de se connecter aux autres systèmes d'information, ainsi qu'à ceux de l'Etat. Les capacités d'interfaçage de SAP ont pesé dans la décision. « Les établissements connaissent très mal leurs coûts », a par ailleurs rappelé Pierre Dumaz, président de l'association des agents comptables d'université, illustrant l'importance de disposer d'outils de comptabilité analytique. La loi organique oblige notamment à quantifier par rapport à des objectifs. Limiter les coûts de déploiements Enfin, la démarche proposée par Steria a également compté dans le choix effectué par l'Amue. Pour réduire les coûts de déploiement, l'intégrateur a proposé de capitaliser sur des développements déjà réalisés, notamment pour les modules de gestion des marchés publics et de mission des agents. Il a également été décidé un paramétrage commun à l'ensemble des universités avant le déploiement. Ce paramétrage a été réalisé au cours d'ateliers (160 personnes de 17 universités y ont participé deux jours par semaine pendant six mois) et il n'empêchera pas chaque établissement de respecter ses spécificités d'organisation. (...)

(15/06/2007 16:33:31)

Libre vs propriétaire : le Syntec tranche... pour l'interopérabilité

Pour ne pas être pris en défaut de complaisance, le Syntec Informatique (principale chambre syndicale des SSII et des éditeurs de logiciels en France) s'est prononcé dans la bataille qui oppose les tenants de l'Open Source à ceux qui défendent les positions des technologies propriétaires. Sans grosse surprise, il a démontré sa volonté que le monde informatique, appelé à se prononcer en faveur de l'un ou l'autre, se dirige vers l'interopérabilité, vecteur selon lui d'innovations. Mais le Syntec Informatique a également adressé des critiques à peine voilées au service public qui privilégie, depuis quelques années, l'Open Source : « par le poids de l'investissement IT représenté en France par le secteur public, Syntec Informatique souligne l'importance pour le "Client du Secteur Public" d'interpréter la coexistence et le développement des deux modèles qui garantissent aux utilisateurs une création de valeur optimale au sein d'un écosystème logiciels et services plus compétitif. » En clair, face au modèle Open Source qui privilégie surtout le service, le Syntec rappelle qu'il existe des éditeurs en France à faire vivre... Les logiciels et services propriétaires représentent encore 98,6% du marché total Or, selon le Syntec Informatique, « le marché des logiciels et services de l'Open Source représente 450 millions d'euros sur un marché total des L&S de plus de 30 milliards d'euros, soit 1,4%. Ce marché devrait croître de 50% par an. » Ce qui signifie qu'en dépit d'un secteur public visiblement tenté par des solutions libres, les solutions propriétaires restent encore largement majoritaires en France. Pas de quoi s'affoler, donc. Mais la tendance est forte, soulignait récemment le cabinet Markess International. Selon lui, 11% des budgets informatiques du secteur public devraient être orientés vers les technologies Open Source cette année, et 14% en 2009. Dans la mesure où le gouvernement verra probablement s'ajouter quelques secrétaires d'Etat (dont un pour les NTIC ?), le Syntec essaie en ce moment de faire passer quelques messages au monde politique, et notamment celui-ci : ce serait se tirer une balle dans le pied pour un Etat que de privilégier systématiquement l'Open Source. Comme aime le rappeler Patrick Bertrand, DG de Cegid, le secteur du logiciel propriétaire en France fait vivre beaucoup de monde. (...)

(15/06/2007 16:04:54)

Une entreprise sur deux externalise ses applications et processus RH

La tendance à l'externalisation des fonctions d'entreprise, et plus particulièrement celles qui sont fortement répétitives et gourmandes en ressources, s'accélère. D'après une enquête menée par le société d'études Markess International auprès de 400 entreprises privées et publiques, la moitié d'entre elles déclare avoir déjà eu recours en 2006, ou envisage de recourir d'ici 2008, à une forme ou une autre d'externalisation de leurs applications et processus de ressources humaines (RH). Et ce de manière partielle ou totale, en recourant à des solutions RH en mode ASP, en externalisant une fonction RH complète dans le cadre de contrat de type BPO - Business Process Outsourcing - ou en s'orientant vers des services de traitement (infogérance d'application ou l'hébergement d'application RH). La réduction et la maîtrise des coûts restent les principales motivations poussant les entreprises à faire ce choix Parmi les deux autres apports majeurs cités figurent le recentrage sur le coeur de métier ou sur des tâches à valeur ajoutée (pour 42% des entreprises) et l'optimisation du « budget temps » (pour 16% des entreprises). Forte dynamique sur la paie, la formation et l'administration du personnel Tâche complexe, répétitive et à faible valeur ajoutée, le traitement de la paie est le premier domaine que les entreprises externalisent. Ainsi, 62% d'entre elles l'ont confié à un prestataire externe en 2006. Cette tendance va se poursuivre, pour concerner 68% des entreprises en 2008. Le deuxième domaine est celui de la formation et du développement des compétences (36% en 2008, contre 24% en 2006). Les évolutions légales et réglementaires, comme le DIF (droit individuel à la formation), constituant l'un des facteurs explicatifs de cette montée en charge. Enfin, l'administration du personnel, externalisée par 22% des entreprises interrogées en 2006, s'octroie la troisième position. Top 6 des applications et processus RH concernés par l'externalisation entre 2006 et 2008

Domaine applicatifTaux en 2006Taux en 2008
Paie 62%68%
Formation et développement 24%36%
Administration du personnel22%32%
Gestion du temps et des activités24%28%
Recrutement21%26%
Tableau de bord social et indicateurs15%19%
Source: Markess International (...)

(14/06/2007 10:18:06)

Le planning de Chorus enfin fixé

Le planning de déploiement du projet Chorus a enfin été communiqué par l'AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat). Chorus est destiné à remplacer Accord Palier 2006 (également nommé Accord LOLF), qui ne concernait que les administrations centrales, et à s'étendre à toutes les administrations déconcentrées. Accord Palier 2006 et Chorus sont issus du dédoublement du projet Accord 2, arrêté par Nicolas Sarkozy alors qu'il était ministre des finances. Chorus permettra de tirer pleinement partie des dispositions de la LOLF (Loi Organique sur les Lois de Finance) en matière de contrôle de gestion de l'Etat. Jacques Marzin directeur de l'AIFE, indique : « il y aura une version par semestre, en janvier et en juin, à partir d'une V0 en janvier 2008. L'utilisation de la V0 reste à définir, entre prototype démonstrateur et mise en production auprès d'un nombre restreint d'acteurs. La V1 (mi 2008), constituera la première expérimentation, auprès de 200 à 1000 utilisateurs sur un périmètre proche du coeur de Chorus et avec les premiers outils de reprise automatique de données [issues notamment de Accord Palier 2006]. La V2 (début 2009), la V3 (mi 2009) et la V4 (début 2010) correspondront aux vagues de déploiement permettant de terminer la validation des outils du déploiement industriel (V2) et d'achever le déploiement. Elles diffèrent par leur périmètre, [et] par la mise à disposition progressive des fonctionnalités avancées de Chorus. » Les modalités de l'intégration de Chorus au sein des SI de chaque ministère sont encore en phase d'étude. (...)

(08/06/2007 14:48:17)

Galileo financé par les fonds publics

Comme nous l'annoncions le 9 mai, Galileo, le système de positionnement par satellite initié par l'Union européenne et concurrent du GPS américain, bénéficiera d'un financement totalement public. C'est ce que viennent de décider les 27 ministres des Transports, qui approuvent ainsi la proposition de la Commission de se reposer uniquement sur les Etats membres et d'abandonner le consortium formé par huit entreprises, incapables de s'entendre. Le surcoût pour les 27 est estimé à 2,4 Md€, une somme couvrant la mise en oeuvre du projet. Reste que plusieurs positions sont défendues au sein des instances communautaires : la Commission souhaite financer le projet via le budget européen alors que l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas préfèrent un système basé sur des contributions directes des Etats à l'agence spatiale européenne. Si le financement des infrastructures échoit à la sphère publique, l'exploitation de Galileo sera néanmoins assurée par les entreprises privées qui auront été retenues lors d'un prochain appel d'offres. (...)

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