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(27/01/2012 16:56:38)
Linux Mint 13 : retour à une interface classique avec Cinnamon
A contre-courant des interfaces expérimentales, les développeurs qui travaillent derrière Linux Mint adoptent un poste de travail plus simple pour leur distribution Linux. La version 13 présentera une interface utilisateur entièrement nouvelle, baptisée Cinnamon et livrée cette semaine en v.1.2. Les précédentes éditions de Linux Mint utilisaient une version standard de l'environnement Gnome. Clement Lefebvre, créateur et principal développeur de la distribution espère que Cinnamon plaira à une majorité d'utilisateurs de l'OS, qu'ils viennent de Gnome 2, Gnome Shell ou d'autres bureaux. Dans un monde où les interfaces sont de plus en plus rationalisées, Cinnamon apparait comme un design assez conservateur, ce qui n'est pas surprenant compte tenu des objectifs du projet Linux Mint.
Clément Lefebvre a d'abord imaginé sa distribution après avoir passé les autres en revue sur différents forums en ligne. Partant de là, il a développé des idées sur les fonctionnalités qui devraient se trouver dans la distribution idéale. Il a spécialement conçu Mint pour ceux qui veulent un bureau facile à utiliser et demandant peu de maintenance. « Nous attendons davantage de notre bureau que les autres distributions », affirme le créateur. Les cas d'utilisation les plus fréquents sont examinés et s'ils ne peuvent pas être mis en oeuvre directement ou s'ils se présentent de façon trop compliquée pour l'utilisateur, « nous identifions cela comme un problème qui doit être revu ».
Un énorme potentiel pour Linux sur le poste de travail
L'an dernier, Canonical a annoncé qu'il changeait le bureau d'Ubuntu, remplaçant Gnome par Unity. Cette surcouche pour la version 3 de Gnome rationalise l'interface pour qu'elle puisse être utilisée sur des terminaux de différentes tailles. L'éditeur prévoit de faire progresser encore son interface sur la prochaine version d'Ubuntu, avec une technologie dénommée Head-up Display (HuD) qui en finirait avec les menus d'application.
Alors que Canonical se projette ainsi dans le futur, Linux Mint s'accroche à ses convictions, fidèle à la tradition du desktop. Pour Clément Lefebvre, Windows et Mac OS dominent le poste de travail avec des produits moins bien conçus. « Il y a un énorme potentiel de croissance pour Linux sur ce marché », estime-t-il. « Notre principale expertise réside sur le desktop, nous ne sommes pas intéressés par les smartphones, tablettes et autres terminaux mobiles ».
Puisque Linux Mint repose sur la distribution Ubuntu (qui est elle-même basée sur Debian Linux), on aurait pu penser qu'il utiliserait également la surcouche Unity. Ce n'est pas le cas. « Jusqu'à présent, Unity est seulement utilisée par une autre distribution. Elle ne semble pas particulièrement intéressante et il n'y a pas de demande », note Clément Lefebvre.
Une barre d'icônes en haut ou en bas de l'écran
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De la même façon, l'équipe de Linux Mint ne veut pas continuer à utiliser Gnome 3, livré en août dernier et qui était utilisé sur Linux Mint 12. Il requiert de changer ses habitudes d'utilisation de l'ordinateur, a expliqué Clément Lefebvre en novembre dernier dans un billet. Il demande aux utilisateurs de réfléchir en termes d'applications qu'ils voudraient utiliser plutôt qu'en tâches qu'ils souhaiteraint accomplir. Et le multitâche ne fonctionne pas bien, pointe le créateur. Il n'est pas le seul à se plaindre. Linus Torvalds lui-même, à l'origine de Linux, a parlé d'incroyable pagaille.
Une barre d'icônes en haut ou en bas de l'écran
Cinnamon, à bien des égards, revient aux notions traditionnelles du fonctionnement des interfaces desktop. Par exemple, elle rassemble sur une étroite barre les icônes des applications, les statuts opérationnels et les commandes de base. Les utilisateurs peuvent placer cette barre en haut de l'écran ou en bas, ou encore choisir d'en afficher une en has et une en bas. Prochainement, ils pourront disposer ce panneau où ils veulent sur le bureau. Voilà qui diffère sensiblement d'Unity dont la palette d'icônes est affectée au côté gauche de l'écran.
Une barre d'icônes en haut et en bas (cliquer ici pour agrandir l'image)
Avec Cinnamon, les utilisateurs peuvent personnaliser l'apparence du bureau, comme il était possible de le faire avec les précédentes versions de Gnome. A partir de l'outil de configuration (Cinnamon Settings, voir illustration ci-dessous), ils choisissent parmi différents thèmes à appliquer, ajoutent des applets ou des extensions.
Linux Mint 13 comportera un autre bureau, dénommé Mate, qui se posera sur Gnome 3 pour offrir une interface permettant de retrouver l'expérience de Gnome 2. Elle s'adressera à ceux qui ont l'habitude de l'ancienne interface et qui n'ont pas les ressources système pour faire tourner Cinnamon, a précisé Clément Lefebvre.
Cinnamon Settings (cliquer ici pour agrandir l'image)
Ubuntu 12.04 remplacera les menus des applications par un HuD
La version release 12.04 dite « Precise Pangolin» de Ubuntu Linux va permettre aux utilisateurs d'abandonner le menu conventionnel des applications au profit d'un outil de recherche intelligent, le « HuD ». Pendant des décennies, les interfaces graphiques ont été dépendantes de fonctions accessibles via des menus, avec des variations en fonction de l'interface graphique et de l'application, sans parler des raccourcis clavier tout aussi divers. Désormais, dans un onglet situé en tête du bureau ou de l'application ouverte, il suffira de taper les premières lettres de la commande que l'on veut appeler.
Sur son blog, Mark Shuttleworth, fondateur et ancien PDG de Canonical vient de présenter sa nouvelle interface qui permet aux utilisateurs de trouver la fonction à laquelle ils souhaitent accéder en tapant quelques lettres dans la barre de commande « Heads-up Display » qui apparaît de manière identique dans toute application. La recherche s'effectue dans une base qui répertorie tous les menus de toutes les applications Unity et renvoie les correspondances possibles (y compris quand les mots clefs sont imprécis) comme le fait n'importe quel moteur de recherche. Le HuD s'adapte aussi aux commandes saisies le plus souvent par l'utilisateur. Les équipes de développement travaillent également à associer des commandes vocales avec le Heads-up Display. « La recherche est rapide et familière. Elle le sera encore plus quand nous aurons intégré la reconnaissance vocale, la gestuelle et le toucher à ce système. Nous voulons qu'il soit facile de parler à n'importe quelle application, et que n'importe quelle application puisse répondre à votre voix, » a déclaré Mark Shuttleworth. « Quand on l'a utilisé un peu, on a le sentiment que le HuD lit dans nos pensées, » a-t-il ajouté.
Vraiment pratique à l'usage ?
Le niveau de contrôle des applications offert par cette interface qui « traduit votre intention », comme le dit son concepteur, est potentiellement très puissant. Par exemple, un utilisateur peut changer son statut sur la messagerie instantanée ou dans Skype sans avoir à entrer et sortir de l'application. Il n'a pas besoin pour cela d'interrompre son travail en cours. L'usage de la nouvelle interface va aller de pair avec un certain « désapprentissage » pendant lequel les utilisateurs vont devoir oublier les menus des applications, et adopter le HuD d'Ubuntu. Les utilisateurs qui ont l'habitude de travailler avec le clavier auront sans doute un avantage sur ceux qui ont appris à gérer leur relation avec les applications en se servant de la souris et à naviguer dans les menus pour partir à la chasse aux fonctionnalités. « Au lieu d'encombrer l'interface tout le temps, nous allons laisser le champ libre et montrer aux utilisateurs tout ce qu'ils veulent, quand ils le veulent. »
Le nouveau HuD sera fonctionnel dans la version 12.04 prévue pour le mois d'avril. Cette première des deux release annuelles bénéficiera d'un support à long terme. L'arrivée de la commande vocale est promise pour les futures versions. Cependant, la version 12.04 permettra à ceux qui le souhaitent de conserver les menus traditionnels, même si l'on comprend bien dans quel sens va se développer l'interface controversée d'Unity.
Les propositions de Google pour accélérer la couche TCP
L'équipe de Google baptisée « Make the Web Faster » (rendre le web plus rapide) a émis plusieurs recommandations pour améliorer la vitesse de TCP, notamment en augmentant la fenêtre de congestion TCP initiale. Dans un article sur son blog, Yuchung Cheng, membre de l'équipe de Google explique, « la quantité de données envoyées au début d'une connexion TCP est actuellement de trois paquets, ce qui implique trois allers-retours pour livrer un contenu de taille minuscule 15 Ko. Nos expériences montrent qu'IW10 [fenêtre de congestion initiale de 10 paquets] réduit la latence du trafic web tout en augmentant le transfert de contenu de 10% ». Google veut aussi que le délai de dialogue soit réduit de trois à une seconde. « Une RTT [round-trip time] (session d'aller-retour) durant trois secondes était appropriée il y a une vingtaine d'années, mais l'Internet d'aujourd'hui exige un délai beaucoup plus court. »
Des algorithmes made in Google
Al Hilwa, analyste chez IDC explique que les propositions de Google « semblent être bien documentées » et ajoute que « si elles sont adoptées largement, elles entraîneront une amélioration significatives des performances du réseau et réduiront la latence ».
La firme de Mountain View encourage l'utilisation du protocole TCP Fast Open, développée par elle, pour réduire la latence et de l'algorithme PRR (proportional rate reduction) pour TCP afin de diminuer la perte de paquets. Yuchung Chen précise « la perte de paquets indique que le réseau est encombré. PRR est un nouvel algorithme de récupération de paquets, qui travaille pendant que le réseau est embouteillé. Cet algorithme est plus rapide que l'actuel mécanisme qui ajuste le taux de transfert selon le niveau de pertes de paquets. PRR fait maintenant partie du noyau Linux et Google travaille pour l'intégrer au standard TCP ». De plus, le développeur indique que Google travaille sur des algorithmes propres aux réseaux mobiles. Il ajoute à la fin du post sur le blog que les travaux de Google sur TCP sont en Open Source.
(...)
Ruby on Rails passe en version 3.2
Ruby on Rails est un framework Open Source, lancé en 2004, pour la création d'applications web basées sur le langage de développement Ruby. Aujourd'hui, la plateforme évolue vers la version 3.2. Un des principaux atouts est l'amélioration du mode développement. David Heinemeier Hansson, créateur de Ruby on Rails, explique dans un blog, « l'accélération du mode dev est une étape majeure depuis la version 3.1 [qui est sortie en août 2011] ». Cela signifie qu'à chaque fois qu'un programme est modifié, puis testé, le mode dev ne recharge que les classes réellement modifiées. «La différence est spectaculaire sur une grosse application », précise David Heinemeier Hansson.
Marqueur et moteur de routage intégré
La fonctionnalité « tagg loader » est aussi une innovation de la version 3.2. Il s'agit de marqueurs pour savoir si Ruby on Rails est utilisé pour exécuter plusieurs applications ou s'il lance une application pour plusieurs utilisateurs. Avec ce script, un administrateur peut filtrer les fichiers log, juste pour voir l'activité d'une application ou d'un utilisateur spécifique. Une autre fonctionnalité permet d'annoter les requêtes - qui peuvent aider au débogage - et la version 3.2 intègre un moteur de routage, appelé Journey, pour accélérer les réponses aux demandes des navigateurs web.
Au moins 226 000 sites utilisent Ruby on Rails, selon le service australien BuiltWith analyse des tendances Pro. Dans l'enquête de TIOBE sur les langages, publiée en Janvier, l'utilisation de Ruby semble avoir légèrement reculé.
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La NSA dévoile une version sécurisée d'Android
Le projet Android SE est basé sur des recherches antérieures de la NSA sur les contrôles d'accès obligatoires, qui a donné naissance au programme Linux SE (Security Enhanced) en 2000. Ce dernier est une collection de modules de sécurité destinés au noyau Linux et d'autres outils qui restreignent l'accès aux ressources par l'utilisateur ou les applications. Au fil des ans, la plupart des modifications de faible niveau sur Linux SE ont été intégrées dans le kernel classique de Linux. Elles ont également été portées sur Solaris et FreeBSD.
La NSA a révélé l'année dernière à la conférence sur la sécurité de Linux, son plan pour le portage de Linux SE sur l'OS mobile de Google dans le cadre du projet Android SE. La première version de ce projet a été publiée le 6 janvier.
Android SE améliore le modèle de sécurisation des applications sur Android classique, qui est basé par défaut sous Linux par un contrôle d'accès discrétionnaire (DAC). Sous DAC, une application lancée par un utilisateur a accès à tous les fichiers et les ressources disponibles. Ce qui change avec Android SE est que les ressources accessibles pour une application pourront être limitées par une politique définie. L'objectif est de limiter les dégâts d'une attaque exploitant certaines vulnérabilités.
Eviter le piratage via des outils exploitant les failles
Beaucoup d'outils de piratage pour Android comme GingerBreak, Exploid ou RageAgainstTheCage, ciblent des failles dans les services de l'OS mobile. Par exemple, GingerBreak profite d'une vulnérabilité dans vold, le volume daemon d'Android (programme d'amorçage), qui fonctionne comme un root (donnant toutes les permissions sur le système). La version SE de l'OS mobile peut bloquer cette méthode à différentes étapes de son exécution, en fonction du niveau des politiques de sécurité appliquées. Malheureusement, l'installation d'Android SE sur des terminaux n'est pas aussi simple que d'autres versions personnalisées de l'OS mobile de Google. Le projet ne fournit pas de programmes pré-compilés.
Les utilisateurs intéressés par le déploiement d'Android SE doivent d'abord télécharger et travailler le code source d'AOSP (Android Open Source Project).Ils doivent ensuite le synchroniser avec Android SE pour lui appliquer des modifications et des correctifs. Le site du projet contient les indications pour procéder. Il rappelle notamment que ce projet s'adresse aux entreprises et organismes qui ont besoin de mettre en oeuvre des politiques strictes de contrôle d'accès similaires à celles certifiées par le ministère américain de la Défense. Reste à savoir si en Europe on peut vraiment faire confiance à une distribution Linux ou à une mouture d'Android sécurisée par la NSA...
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FreeBSD 9.0 : une autre alternative libre à Linux
Linux n'a pas encore la reconnaissance de Windows, mais on ne peut nier sa popularité dans le domaine des serveurs, ni son utilisation croissante sur des ordinateurs de bureau, ou encore son omniprésence dans le monde du mobile sous la forme d'Android. Quand on dit « système d'exploitation libre et Open Source», Linux est probablement le nom qui vient le plus souvent à l'esprit. Mais, la plupart d'entre nous ont oublié qu'il existe un autre système d'exploitation « libre et Open Source », aussi basé sur Unix, et également très utilisé sur les serveurs du monde entier. Son nom : FreeBSD, dont une toute nouvelle version vient juste de sortir.
Le « Géant Inconnu »
Dans le monde des OS, FreeBSD a été surnommé le « géant inconnu ». FreeBSD est en fait un proche cousin de Mac OS X (ils partagent le même noyau). Il appartient à la famille des systèmes d'exploitation Berkeley Software Distribution (BSD) dont l'origine remonte au système Unix BSD créé dans les années 70 à l'Université Berkeley de Californie. En général, les distributions Linux sont construites autour d'un noyau Linux auquel sont ajoutés des applications et des utilitaires propres. Pour sa part, FreeBSD est un système d'exploitation complet qui contient tout ce qui est nécessaire à son bon fonctionnement.
OpenBSD et NetBSD sont deux proches déclinaisons de FreeBSD. Debian GNU/kFreeBSD et Gentoo/FreeBSD sont deux autres distributions développées sur un noyau FreeBSD. Le projet Debian maintient plusieurs ports plus ou moins expérimentaux, visant à associer un noyau autre que Linux à la suite des outils et paquets de Debian.
Tout comme Linux, FreeBSD offre un référentiel de milliers d'applications tierces. La plupart des logiciels compatibles Linux peuvent aussi fonctionner sans aucun problème sur le système d'exploitation FreeBSD. Largement reconnu pour sa fiabilité et sa sécurité - il a de ce point de vue de nombreux points communs avec Linux - FreeBSD fait tourner les sites de 3 des 10 meilleurs hébergeurs les plus fiables, selon une enquête réalisée par Netcraft le mois dernier. Il offre aussi un système de licences très généreux.
GNOME 2.32.1 et KDE 4.7.3 au choix de l'utilisateur
Presque un an après la sortie de FreeBSD 8.2, la version 9.0 arrive avec de nombreuses fonctionnalités et améliorations. En particulier, le système permet aux utilisateurs de choisir leur environnement de travail. Le monde Linux a été très agité ces derniers temps sur la question des environnements de travail, principalement en raison de la controverse entourant aussi bien GNOME 3 que l'Unity d'Ubuntu. FreeBSD 9.0 permet de dépasser la querelle actuelle puisqu'il laisse aux utilisateurs le choix d'opter pour l'environnement familier GNOME 2 ou pour le bureau plus design de KDE. Parmi les autres améliorations notables de FreeBSD 9.0, on peut citer un nouvel installeur, le support du PowerPC pour la PlayStation 3 de Sony, de nombreuses mises à jour de pilotes, le support de l'USB 3.0 et du SSH Haute performance. Entre autres choses.
La version 9.0 de FreeBSD - dédiée à la mémoire du pionnier de l'informatique Ritchie Dennis - est disponible pour les architectures x86 (AMD64 et i386), IA-64, PowerPC, PowerPC64, et Sparc64. Tous les liens de téléchargement et les instructions sont sur le site de FreeBSD.
(...)(13/01/2012 12:20:17)Jaspersoft veut séduire les fournisseurs PaaS avec sa suite analytique Open Source
Le vendeur de solutions BI (business intelligence) Open Source Jaspersoft aimerait faire de son logiciel un outil de prédilection pour les développeurs utilisant les offres PaaS commerciales. L'édition communautaire de la suite de Jaspersoft est maintenant proposée avec les services OpenShift et CloudForms de Red Hat, comme l'a fait savoir l'éditeur. Et sa disponibilité sur VMware ne devrait pas tarder. « Plutôt que d'offrir un pack SaaS (Software as a Service), Jaspersoft a préféré fournir aux développeurs utilisant ce type de services, une solution facile pour ajouter des analyses intégrées à leurs applications, » a déclaré Karl Van den Bergh, vice-président des produits et des alliances.
« Red Hat et Jaspersoft ont déjà travaillé ensemble sur certains développements pour rendre l'intégration possible, et celle-ci sera encore affinée, » a ajouté Karl Van den Bergh. L'objectif « est de rendre la construction, les tests, l'intégration et le déploiement, simples et rapides. » Jaspersoft a délibérément choisi de porter en priorité son édition communautaire, plutôt que l'une des versions commerciales vendues par ailleurs par l'éditeur. « Jaspersoft veut accélérer l'adoption de sa solution par les développeurs PaaS, » a indiqué le dirigeant. « Notre objectif est de devenir le standard de la BI pour les applications cloud et nous cherchons la plus large diffusion possible sur le marché, » a-t-il déclaré.
Un marché très prometteur
Actuellement, les revenus du PaaS ne représentent qu'un petit pourcentage des dépenses en IT. C'est une des raisons pour lesquelles OpenShift et Cloud Foundry restent en version bêta. Mais des cabinets d'analystes comme Forrester Research estiment que le marché va générer plus de 10 milliards de dollars au cours de cette décennie. Les offres PaaS sont attractives pour les développeurs qui souhaitent prototyper et déployer rapidement des applications sans avoir besoin d'acquérir un matériel dédié et d'autres ressources. Jaspersoft espère se tailler une place sur ce marché et bénéficier de cette croissance annoncée quand les projets PaaS seront plus répandus et de plus grande envergure. « Dans cette perspective, les développeurs PaaS qui utiliseront l'édition Open Source et décideraient plus tard de payer un abonnement pour la version commerciale, n'auront rien à réécrire, » comme l'a souligné Karl Van den Bergh. « Les deux versions fonctionnent exactement de la même manière. La version commerciale offre juste plus de fonctionnalités et bénéficie d'un support étendu. »
« Jaspersoft prévoit de cibler d'autres PaaS, notamment ceux qui sont manifestement « très centrés sur Java », comme l'est Jaspersoft en sous-main, » a-t-il déclaré. Parmi les candidats possibles, il y a la plate-forme Heroku de Salesforce.com, qui s'est récemment enrichie du support Java. La décision de Jaspersoft de cibler des PaaS multiples diffère de l'approche de concurrents comme Gooddata, qui offre une plateforme de développement dédiée BI, hébergée sur Amazon Web Services (AWS). Mais Full 360, partenaire de Jaspersoft, a adopté une approche quelque peu similaire. Il offre une pile de BI sur AWS combinant la solution de Jaspersoft en front-end avec une base de données analytique Vertica et les outils ETL (Extract, Transform and Load) de Talend.
(...)(09/01/2012 16:52:00)
Pourquoi Linux Mint remporte les faveurs des habitués d'Ubuntu
Pour commencer, parcourons un peu l'arbre généalogique de Linux Mint. Ubuntu est basé sur Debian GNU/Linux. Et Linux Mint repose sur Ubuntu. Cependant, un projet a été lancé par l'équipe de Mint pour créer une distribution non plus basée sur Ubuntu, mais directement sur Debian. Ouverte, stable et facile à mettre en oeuvre, Debian possède une solide réputation sur le marché même si certains trouvent cette version de Linux trop conservatrice.
Une des grandes forces de Mint est le bon support des périphériques, notamment les équipements multimédias grâce à l'intégration de nombreux pilotes et codecs. Cette distribution est constamment mise à jour grâce à une communauté très réactive. C'est pourtant une des sources de problèmes pour certains utilisateurs qui expliquent sur les forums que la distribution est boguée. Comme OpenSuse, c'est une distribution pour les mordus et les expérimentateurs. Le meilleur support hardware finit par poser des problèmes de configuration matérielle. Certains systèmes sont clairement mieux adaptés que d'autres et chaque cas est particulier. Mint est plus « user friendly » qu'Ubuntu et Debian Lenny plus adapté pour monter un serveur.
Plusieurs environnements de bureau
Si Linux Mint 12 repose sur Ubuntu, elle est livrée avec plusieurs interfaces utilisateurs au choix, à savoir Gnome, KDE, Xfce, LXDE, Fluxbox. C'est ce qui plait aux utilisateurs traditionalistes qui ont été confrontés à l'environnement de bureau Unity d'Ubuntu. Pour certains détracteurs d'Unity, « l'ordinateur doit être au service de l'utilisateur et permettre d'améliorer la productivité. Les ressources et les fonctions ne doivent en aucun être dissimulées mais faciles d'accès ». Basée sur la version 3.0 du noyau Linux, Mint propose donc plusieurs saveurs, mais favorise clairement Gnome 3.2. Si pour certains Gnome est devenu lente, cette interface est très stable, et supporte un grand nombre de plates-formes matérielles.
Le point intéressant est toutefois que si la réputation de Mint repose en grande partie sur l'utilisation de Gnome, cette distribution inclut également des personnalisations comme Gnome Shell ou MATE. MATE est un fork de l'interface Gnome 2.x - l'équivalent de Trinity avec KDE 3.5 - qui reste compatible Gnome 3.2. Les développeurs de Mint reconnaissent volontiers que MATE est incomplète et n'est pas encore totalement stable. En poussant, un peu MATE, en ouvrant simplement plusieurs vidéos simultanément, il est possible de saturer le noyau et d'obtenir l'équivalent d'un écran bleu sous Windows ou Mac OS. Plusieurs minutes sont ensuite nécessaires pour redémarrer. Les fans de Gnome sont enchantés par MATE alors que les utilisateurs moins passionnés sont un peu perdus et ne comprennent pas toujours les avantages de l'une sur l'autre.
Un distribution très desktop
Pour faire face à tous les problèmes sur les postes de travail, Linux Mint propose des mises à jour à un rythme presque quotidien. Beaucoup de paquets sont proposés avec Mint et s'ils sont tous installés, il y a beaucoup de mises à jour à faire. Mais à la différence d'Ubuntu, Mint ne recommande que celles qui n'affectent pas le système.
La liste des logiciels inclus dans Mint est particulièrement longue (X.Org 7.6, Mozilla Firefox 7.0, Mozilla Thunderbird 7.0 et LibreOffice 3.4...), chacune avec ses paquets, et la distribution a parcouru un long chemin pour les gérer correctement. Une discipline imposée par les fondements mêmes de Debian.
Linux Mint 12 utilise par défaut un moteur de recherche baptisé DuckDuckGo. Conçu pour être une alternative à Google, Bing, Yahoo et tous les autres outils qui conservent des données de navigation pour dresser un profil marketing des utilisateurs, DuckDuckGo assure une totale confidentialité. Il peut être utilisé dans n'importe quel navigateur. Les revenus générés par DuckDuckGo sont partagés avec Linux Mint, mais à la différence de Google aucun cookie n'est stocké sur la machine et le suivi des adresses IP n'est pas appliqué.
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Linux Mint n'a pas été développé pour équiper un serveur ou créer une plate-forme cloud même si les bases d'Ubuntu pourraient être utilisées pour le faire. L'objectif est vraiment de simplifier et de favoriser l'utilisation de Linux sur les postes de travail en supportant les usages multimédias.
Au final, les principales divergences entre Linux Mint et Ubuntu portent bien sur les environnements de bureau, un choix pas si anodin que ça. Mint 12 offre plus de choix aux utilisateurs, propose un système de mises à jour des applications différent et repose sur une version plus avancée du noyau de Linux qu' Ubuntu 11.10. Ce sont de petites choses, mais à l'usage la différence est notable. Et pour l'instant la fraîcheur de Mint semble satisfaire tous les utilisateurs désappointés par l'interface Unity d'Ubuntu.
Disponible en version 32 et 64 bit, Linux Mint propose un rythme de sortie semestriel, avec certaines versions maintenues plus longtemps, les LTS (Long Time Support). Pour télécharger une version à installer sur une partition Windows ou une machine virtuelle, rendez-vous sur ce lien : http://www.linuxmint.com/download.php
(...)(09/01/2012 12:15:34)L'éditeur de Linux Mandriva de nouveau en difficulté
La version 2011 de la distribution Linux Mandriva n'est officiellement disponible que depuis quelques mois. Mais la menace d'une faillite semble se profiler pour la société française qui l'édite et ses salariés s'inquiètent pour leur avenir. Le 26 décembre dernier, l'actuel PDG de Mandriva, Dominique Loucougain, nommé à ce poste en juillet 2011, a adressé aux actionnaires une lettre dans laquelle il informe qu'aucune des propositions de recapitalisation de la société ayant été présentées n'a été acceptée.
L'un des actionnaires, LinLux Sarl, détenant 42% de parts, a voté contre chacun d'elles, explique-t-il dans cette lettre publiée vendredi dernier sur le forum de Mandriva. Un autre actionnaire, Townarea Trading & Investments, avait pourtant proposé de supporter seul l'injection de 4 millions d'euros dans la société. Or, écrit encore Dominique Loucougain, une recapitalisation est indispensable. Sans solution de financement pérenne avant le 16 janvier 2012 à midi, le PDG indique qu'il devra mettre la société en faillite.
Sur le forum a également été postée la lettre que certains salariés de Mandriva ont adressée au tribunal de commerce. Ils s'y déclarent « très étonnés » de voir leurs emplois menacés en raison de cette situation bloquée.
Mandriva Linux a été lancé en 1998 sous le nom de Mandrake Linux. Son distributeur, alors dénommé MandrakeSoft, a rencontré des problèmes financiers similaires. En 2010, l'éditeur français Wallix a notamment cherché à l'aider. Mandriva a longtemps figuré dans le Top 10 des distributions Linux établi par le site DistroWatch où il occupe maintenant la 12e place.
Les difficultés de Mandriva ont suscité en septembre 2010 la création d'un projet communautaire séparé, Mageia, mené par d'anciens salariés de la société et des contributeurs de la distribution. Mageia est actuellement 10e au classement DistroWatch.
Nuage, une alternative cloud au projet Andromède
Dans l'appel d'offres relatif au cloud computing au sein du Grand Emprunt, le projet Nuage décide de sortir de l'ombre et de communiquer. Il est composé de 7 PME : Celeste, FAI et concepteur de datacenter ; Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées ; Oodrive éditeur de solutions professionnelles de sauvegarde et de partage de fichiers en ligne ; DotRiver qui propose des solutions de virtualisation et de centralisation de poste de travail ; Network Consulting, hébergeur ; New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises.Deux équipes des projets REGAL (répartition et gestion des applications à large échelle) et PHARE (sur les futurs générations des réseaux télécoms) du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie.
Selon Nicolas Aubé, PDG de Celeste, « l'idée est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie ». Le groupe souligne aussi l'importance de la localisation des données sur le territoire français.
Open Source et datacenter pilote
Concrètement, il s'agit d'un projet de R&D qui doit durer deux ans avec une forte connotation Open Source, pour trouver des solutions alternatives à celles existantes. Pendant cette durée, un datacenter pilote va être créé pour proposer des offres clouds. Nicolas Aubé indique « nous souhaitons travailler sur des datacenters évolutifs avec des modules verticaux optimisant mieux la consommation d'énergie. Les entreprises pourront s'interconnecter pour chercher des ressources ou des services ». Sur la partie du matériel utilisé, le dirigeant que rien n'a été encore choisi, mais il souhaite que les solutions proposées par Nuage soit compatible avec le plus grand nombre de constructeurs.
Sur le plan du financement, un investissement de 10 millions d'euros est prévu (5 en subventions de la part du FNSN de la Caisse de Dépôts et 5 de la part des membres du consortium). Nicolas Aubé rappelle que cela va créer 50 emplois, principalement des ingénieurs. Au terme des 2 ans, Celeste va investir 5 millions d'euros pour la commercialisation des résultats de Nuage. Ce dernier est un concurrent direct d'Andromède en proie à quelques difficultés de financement après le départ de Dassault Systèmes.
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