Flux RSS
Open Source
1843 documents trouvés, affichage des résultats 41 à 50.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(04/01/2012 16:56:28)
Hadoop arrive dans sa version finale 1.0
Après sept ans de développement et de réglages, le framework Apache Hadoop, dédié au traitement des données non-structurées, est enfin disponible dans sa version finale. L'équipe de développeurs à l'origine du projet Apache Hadoop vient en effet de publier la version 1.0 de leur plateforme. « Les utilisateurs peuvent être beaucoup plus confiants dans cette version qui sera soutenue par la communauté Open Source », a déclaré Arun Murthy le vice-président du projet Apache Hadoop. « Il n'y a plus de confusion sur quelle version de Hadoop utiliser pour bénéficier de telle fonctionnalité. »
Trois nouveaux ajouts en particulier vont contribuer à faire de cette version, la première a pouvoir revendiquer l'appellation 1.0, a expliqué M. Murthy. Une sécurité de bout en bout est la caractéristique principale de cette version. Hadoop peut maintenant être utilisé à travers un réseau entier, en utilisant le protocole d'authentification Kerberos. En conséquence, les entreprises peuvent désormais faire confiance à leurs déploiements Hadoop et ce même avec des données sensibles. La deuxième caractéristique, l'API REST (représentation State Transfer Application Programming Interface) webhdfs, peut être utilisée pour interagir avec Hadoop en utilisant des technologies web que de nombreux administrateurs et programmeurs comprennent facilement. C'est un bon moyen de partager une base Hadoop entre plusieurs organisations. Enfin, cette version est la première à supporter totalement HBase, qui permet aux administrateurs de retrouver un environnement familier - celui d'une base de données relationnelle - pour stocker leurs données.
Un projet lancé en 2005
Lucene développé par Doug Cutting, avec le concours de Mike Cafarella, est à l'origine du projet Hadoop lancé en 2005 comme une implémentation de l'algorithme MapReduce de Google. Une technique d'analyse de données répartie sur plusieurs serveurs. M.Cutting a ensuite travaillé pour le compte de Yahoo afin d'aider l'entreprise à utiliser cette technologie au sein de son portail et de son moteur de recherche. Cette intégration a finalement été répartie dans plus de 40 000 serveurs.
Hadoop peut être utilisée pour stocker et analyser de grands volumes de données non-structurées, les fameuses Big Data. Bien que conçue à l'origine pour épauler les moteurs de recherche, cette technologie a également trouvé sa place dans des entreprises, a expliqué M. Murthy dit. Le projet a mobilisé pas moins de 35 développeurs très engagés et des centaines d'autres contributeurs bénévoles.
De nombreux usages sur Internet comme dans la finance
L'utilisation de Hadoop pour l'analyse de données est particulièrement indiquée quand le volume total des données dépasse les capacités des bases de données relationnelles traditionnelles, ou dans les cas où une entreprise recueille beaucoup de données, mais ne sait pas encore quelles données seront analysées.
La banque JPMorgan Chase emploie cette technologie pour la gestion des risques et la détection de fraudes. Ebay de son côté utilise Hadoop pour construire un nouveau moteur de recherche pour son service de vente aux enchères. La technologie a aussi obtenu beaucoup de soutiens financiers. IBM a incorporé Hadoop dans son outil InfoSphere BigInsights pour l'analyse de paquets de données, et Microsoft a inclus une version de Hadoop à SQL Server et à sa plate-forme cloud Windows Azure, suite à l'abandon de son projet Dryad.
(...)(30/12/2011 11:40:24)Cinq technologies Open Source pour 2012 (2ème partie)
4 - Linux Mint, un OS facile d'accès pour le poste de travail :
Malgré des années de plaidoyer de la part des tenants de l'Open Source, Linux ne bénéficie toujours pas d'une forte présence sur le poste de travail. Comme alternative à Windows, il y avait peu de distributions Linux conviviales. Ces dernières années, c'est Ubuntu, de Canonical, qui avait joué ce rôle. Aujourd'hui, Linux Mint, de plus en plus apprécié, marche sur ses plates-bandes avec une interface facile à utiliser.
Le développeur Clément Lefebvre a le premier élaboré Linux Mint après avoir examiné les autres distributions sur les différents forums en ligne. Partant de là, il a réfléchi aux fonctionnalités qui devraient être installées dans la distribution idéale. De même que Canonical, qui s'est appuyé sur la distribution Debian de Linux pour son très populaire Ubuntu, Clément Lefebvre a utilisé ce dernier comme base pour Linux Mint. Actuellement, le projet est soutenu par des donations, par les gains issus de la publicité figurant sur son site web et par des revenus dérivés des recherches effectuées par les utilisateurs, les derniers en date récupérés via un partenariat avec DuckDuckGo.
Linux Mint convient aux utilisateurs qui ont simplement besoin d'un système d'exploitation pour leur poste de travail et ne souhaitent pas en apprendre davantage sur la façon dont fonctionne Linux. Avec cette approche, l'installation et l'utilisation du logiciel est simple et sa maintenance ne pose pas de problème. Plus encore qu'Ubuntu, Mint met l'accent sur la convivialité, au détriment de l'usage des nouvelles fonctionnalités tant qu'elles n'ont pas démontré leur fiabilité. Par exemple, Mint évite l'interface controversée Unity que Canonical a adopté pour porter plus facilement Ubuntu sur les plateformes mobiles. A la place, Mint s'associe à l'interface Gnome, plus largement connue et plus mature.
Une telle volonté de simplifier l'usage devrait aider Linux Mint, aux dépens d'Ubuntu, en fait. Le projet a déclaré que son OS était maintenant le quatrième dans la liste des systèmes d'exploitation pour poste de travail les plus utilisés dans le monde, après Windows, MacOS et Ubuntu. Cette année, Mint a même chipé à Ubuntu le titre de distribution ayant généré le plus de pages vues, sur le site d'actualité Linux DistroWatch (généralement consulté pour évaluer la popularité des distributions Linux). Cette croissance devrait se poursuivre en 2012.
5 - GlusterFS, pour créer des pools de stockage :
Est-ce que Red Hat pourrait révolutionner le monde des logiciels de stockage de la même façon qu'il l'a fait pour le marché des systèmes d'exploitation Unix ? En octobre, l'éditeur de logiciels Open Source a racheté Gluster pour 136 millions de dollars environ. Ce dernier développe un système de gestion de fichiers, GlusterFS, qui permet de regrouper des disques SATA et des systèmes NAS (network attached storage) pour constituer des pools de stockage massivement extensibles. Ce faisant, Red Hat aimerait appliquer au domaine du stockage la méthode qu'il a utilisée pour dominer le marché des OS Linux. Selon son PDG, James Whitehurst, les ventes de logiciels associés à la gestion du stockage génèrent 4 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an, même si ce n'est pas la raison qu'il invoque pour s'être intéressé à Gluster.
Red Hat voulait surtout récupérer une technologie de stockage qui pourrait faciliter les migrations dans le cloud. « Nous cherchons des domaines où l'Open Source constituerait un mode d'innovation particulièrement puissant, et regardons s'il y a des endroits dans la chaîne logicielle où nous pensons pouvoir monétiser ces offres », explique-t-il. « Il n'y a pas d'autres solutions comme celle-là ».
GlusterFS rencontre un certain intérêt, si l'on considère les teléchargements effectués par les administrateurs souhaitant le tester. L'an dernier, ceux-ci ont augmenté de 300%. En novembre le logiciel a été téléchargé plus de 37 000 fois.
(...)(29/12/2011 17:06:50)
Cinq technologies Open Source pour 2012 (1ère partie)
L'année prochaine, si tout se passe comme prévu, Red Hat deviendra le premier éditeur Open Source à générer plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel. Cela constituera un tournant pour le monde de l'Open Source qui a longtemps considéré son approche du développement « communautaire » comme une alternative viable, voire supérieure, aux notions traditionnelles régissant l'écriture de logiciels. Jim Whitehurst, PDG de Red Hat, estime que l'on assiste à un changement fondamental sur l'origine de l'innovation. Pour lui, celle-ci est passée des laboratoires de quelques éditeurs vers l'Open Source où se déploient des efforts considérables.
De fait, l'Open Source a bousculé le monde du logiciel propriétaire ces dernières années, à mesure que Linux, le serveur web Apache, ou encore Perl, OpenOffice, Hadoop, GIMP et des dizaines d'autres programmes empiétaient sur le terrain de leurs équivalents commerciaux. Mais quels seront les poids lourds de demain ? Voici cinq projets à regarder de près en 2012. Ils pourraient constituer une base pour de nouvelles activités. Ou tout au moins séduire les développeurs et administrateurs en facilitant les façons de faire, ou en réduisant les coûts.
1 - Nginx, serveur web pour les sites à fort trafic :
Sur la décennie écoulée, le choix du serveur web a été relativement stable. On trouvait Apache sur la majorité d'entre eux tandis qu'Internet Information Services (IIS, ex Internet Information Server), de Microsoft, était à l'oeuvre sur les autres. Toutefois, au cours des dernières années, une troisième option est apparue avec Nginx (prononcez « engine-x »), en raison de la capacité de ce dernier à contrôler des trafics importants.
Nginx gère déjà 50 millions de noms de domaines, soit 10% de la totalité d'Internet, selon les estimations de ses développeurs. Il est particulièrement utilisé sur les sites web à fort trafic, tels que Facebook, Zappos, Groupon, Hulu, Dropbox et WordPress. Son créateur, Igor Sysoev, l'a conçu en 2004 pour gérer un grand nombre d'utilisateurs simultanés, jusqu'à 10 000 connexions par serveur. Son architecture est assez réduite, selon Andrew Alexeev, co-fondateur de la société, qui propose une version commerciale du produit.
L'année qui s'annonce devrait être bonne pour Nginx qui a récupéré 3 millions de dollars de différentes sociétés de capital risque, l'une d'elles étant soutenue par Michael Dell, le PDG de Dell. L'éditeur de Nginx a noué un partenariat pour fournir son serveur dans le package de Jet-Stream, un acteur de la diffusion de contenus (content delivery network). Il travaille aussi avec Amazon pour adapter son logiciel au service de cloud AWS.
En dehors du recours à Nginx dans les opérations web de grande ampleur, Andrew Alexeev voit l'utilisation de son serveur sur le marché du cloud computing et des services partagés. « C'est là où nous pourrons apporter le plus de bénéfice », estime-t-il en indiquant que la prochaine version importante, attendue en 2012, sera plus flexible pour les environnements d'hébergement partagés. Il précise qu'elle affrontera mieux les attaques distribuées en déni de services (DDoS) et comportera des fonctions de sécurité supplémentaires.
OpenStack, page 2
Stig, page 3
2e partie : Linux Mint et GlusterFS
[[page]]
2 - Le projet de cloud OpenStack :
Le projet OpenStack est arrivé relativement tard dans la sphère du cloud computing, mais il a apporté une fonctionnalité indispensable : l'extensibilité. « Nous ne parlons pas ici de gérer un cloud de 100 ou 1 000 serveurs, mais des dizaines de milliers de serveurs », explique Jonathan Bryce, qui préside le bureau du projet. Selon lui, les autres choix actuellement disponibles ne prennent pas véritablement en compte cette échelle.
Depuis son lancement en juillet 2010, OpenStack a rapidement gagné de nombreux soutiens de la part d'acteurs IT intéressés par le cloud, comme Hewlett-Packard, Intel et Dell. Les inconditionnels de cette brique IaaS (Infrastructure as a service) aiment à présenter leur travail comme le projet Open Source au développement le plus rapide, avec l'implication de plus de 140 entreprises et de 2 100 participants. Sous le nom de Dell OpenStack Cloud Solution, le Texan a lancé un package qui l'associe à ses serveurs et logiciels. HP a également lancé, en bêta, un service de cloud public utilisant cette technologie.
Le noyau de traitement d'OpenStack a été développé au centre de recherche Ames de la NASA, pour les besoins d'un cloud interne destiné à stocker de très importants volumes d'imagerie spatiale. A l'origine, les administrateurs de la NASA ont essayé d'utiliser la plateforme Eucalyptus, mais ils ont rencontré des limites à dimensionner le logiciel aux échelles requises, selon Chris Kemp, qui supervisa le développement du contrôleur de cloud OpenStack lorsqu'il était directeur informatique de NASA Ames.
Pour favoriser une plus large adoption, OpenStack a été complété d'autres fonctionnalités afin d'être mieux accepté par les entreprises, explique John Engates, directeur technique de l'hébergeur Rackspace. L'un des projets, appelé Keystone, permettra par exemple aux entreprises d'intégrer OpenStack avec leurs systèmes de gestion des identités, basés sur Active Directory, de Microsoft, ou sur d'autres annuaires LDAP. De la même façon, les développeurs travaillent aussi sur un portail pour les logiciels. Rackspace, qui a d'abord collaboré avec la NASA pour packager OpenStack pour un usage général, poursuit par ailleurs le projet de façon séparé et indépendante, en espérant constituer ainsi une option attractive pour davantage de fournisseurs de cloud.
« 2011 a été l'année de construction pour la base du produit, mais je pense que 2012 sera celle où nous commencerons vraiment à utiliser cette base pour de nombreux clouds publics et privés », estime le directeur technique de Rackspace.
Nginx, page 1
Stig, page 3
2e partie : Linux Mint et GlusterFS
[[page]]
3 - Stig, une base de données orientée graphe
Au cours de l'année écoulée, le recours à des bases de données non relationnelles s'est développé de façon importante, avec des solutions comme Cassandra, MongoDB, CouchDB et bien d'autres encore. Toutefois, lors de la conférence NoSQL Now, en août, il fut beaucoup question d'une base qui n'était pas encore disponible : Stig. Avec un peu de chance, on devrait la voir en 2012.
Stig est spécialement conçue pour prendre en charge les traitements liés aux sites de médias sociaux, expliquent ceux qui y travaillent. Elle a été créée au sein du réseau social Tagged par le développeur Jason Lucas. Celui-ci présente sa technologie comme une base de données distribuée orientée graphe. Elle a vocation à supporter les applications web de type social qui sont fortement interactives. L'architecture de stockage des données permet d'effectuer des recherches déductives, à travers lesquelles les utilisateurs et les applications peuvent prendre en compte les connexions entre des éléments d'information disparates. Parce qu'elle a été écrite, en partie, avec le langage de programmation fonctionnel Haskell, elle peut répartir facilement sa charge de travail entre plusieurs serveurs.
La base Stig reste encore un peu mystérieuse, puisqu'elle n'est pas sortie. Mais les observateurs prédisent qu'elle pourrait jouer un rôle dans les réseaux sociaux et les applications qui exploitent une large étendue de données. Par nature, les besoins des services liés aux réseaux sociaux sont différents d'autres catégories de traitements et ils tireraient profit d'une base qui leur soit ajustée, explique Jason Lucas. « Dans ce domaine, vous ne pouvez pas apporter de réponse pertinente si votre service n'est pas capable de s'étendre à l'échelle planétaire ».
Stig fonctionne actuellement sur un serveur au sein du réseau social Tagged, mais la société pense étendre son utilisation jusqu'à en faire sa seule base de données. Au départ, les développeurs prévoyaient une sortie en décembre, mais celle-ci a été repoussée à 2012. « Ce que j'ai pu en voir m'a semblé très intéressant », a indiqué Dan McCreary, un architecte en solutions sémantiques pour la société de conseil Kelly-McCreary & Associates. Il a apprécié l'architecture basée sur un langage fonctionnel qui devrait faciliter le déploiement de la base de données à travers plusieurs serveurs.
Nginx, page 1
OpenStack, page 2
2e partie : Linux Mint et GlusterFS
Applications JavaScript et HTML 5 : Wakanda en bêta publique
Plateforme de développement Open Source émanant de l'éditeur français 4D, Wakanda est destinée à la conception d'applications web « orientées modèles », écrites en JavaScript et HTML 5. Elle vient d'être proposée au téléchargement dans une version bêta publique.
Wakanda se compose de trois éléments : un environnement de développement graphique Studio, un serveur http multithread comportant un datastore NoSQL et un framework intégré avec le serveur http et le stockage des données. Cela permet de n'être pas « contraint d'assembler des briques séparées comme c'est typiquement le cas avec les solutions Ajax, PHP, MySQL, Apache », explique dans un communiqué Laurent Ribardière, directeur technique de 4D et créateur de Wakanda.
Retours d'expérience souhaités
Le framework est disponible sous licence GNU GPLv3. Durant la période de bêta test, 4D indique qu'il sollicitera le retour d'expérience des premiers utilisateurs de la plateforme pour faire évoluer le produit.
Le datastore objet NoSQL communique nativement en REST/HTTP et en SSJS (Server-side JavaScript). L'environnement de développement Wakanda Studio propose une interface graphique pour le design de l'application (en Wysiwyg) et pour le modèle de classes. Celle-ci dispose d'un accès direct au modèle conceptuel.
4D précise que le modèle d'application est également accessible via des frameworks Ajax tels que Dojo, YUI et DHTMLX, des applications mobiles natives sous iOS et Android ou des serveurs PHP, .Net, Java, Python, NodeJS. Wakanda Server fonctionne avec Windows (à partir de Vista), Mac OS (à partir de Mac OS X 10.6) et Linux Ubuntu (à partir de la 10.4). Wakanda Studio s'utilise sous Windows et Mac OS.
LexisNexis, un rival de Hadoop, veut attirer les développeurs vers son système
Quand LexisNexis a commencé à développer sa plate-forme de traitement de données en parallèle, c'était d'abord pour répondre aux besoins de sa propre activité de traitement intensif de données, à savoir la distribution de contenu et la recherche spécialisée dans le droit et la comptabilité notamment. En fait, l'une des plus grandes bases de données en matière législative et administrative au niveau mondial. Mais aujourd'hui, LexisNexis veut contribuer à étendre l'utilisation de cette technologie, baptisée HPCC Systems, à d'autres marchés, même si elle sait clairement que la solution Open Source Hadoop s'est déjà imposée et dispose d'une forte implantation.
Mais LexisNexis a rendu sa plateforme HPCC Open Source, et affirme qu'elle dépasse Hadoop en terme de performances. De plus, elle fait valoir qu'il existe désormais un vivier d'environ 1 000 développeurs spécialisés dans les systèmes HPCC dans le monde, dont la plupart ont été formés depuis le mois de juin, date à laquelle LexisNexis a livré sa plate-forme au monde du logiciel libre. Comparativement, l'été dernier, la conférence des développeurs Hadoop avait attiré 1 700 personnes environ.
Un benchmark contre une solution Hadoop SGI
Afin de mesurer les capacités de sa plate-forme, LexisNexis a réalisé un benchmark standard Terasort pour comparer son HPCC à un benchmark SGI réalisé en octobre dernier avec la même de charge de travail sur un cluster Hadoop. LexisNexis affirme que son benchmark affiche des performances 25% plus rapides, en ajoutant que son système a nécessité beaucoup moins de hardware. A savoir un cluster 4 noeuds contre un cluster 20 noeuds pour le système SGI. Le test de LexisNexis a été effectué sur un serveur deux sockets PowerEdge Dell, intégrant des processeurs Intel Xeon six coeurs. Flavio Villanustre, vice-président de l'infrastructure et des produits chez LexisNexis Risk Solutions a, en partie, confirmé les résultats du test, après avoir comparé le nombre de lignes de code nécessaires pour effectuer le tri sur chaque système.
« Il a fallu trois lignes de code ECL - le langage développé spécifiquement par LexisNexis pour ce système - pour réaliser le tri sur HPCC, contre 100 lignes de code en Java, le code utilisé par Hadoop, » a déclaré le vice-président. Mannel Bill, vice-président du marketing produit chez SGI, à qui l'on a demandé son avis sur le benchmark HPCC, a déclaré dans un communiqué qu' « il pouvait y avoir beaucoup de variations en matière de traitement distribué sur Terasort. Les systèmes HPCC tournent sur Terasort en code ECL, alors que chez SGI, Hadoop tourne sur le framework logiciel de traitement parallèle MapReduce.
Flavio Villanustre croit que le HPCC pourrait trouver sa place et réussir sur le marché contre Hadoop, même si pour lui, rien n'est acquis d'avance. Et il aimerait bien éviter que le système HPCC ne finisse comme le Betamax, qui a perdu la guerre des formats vidéo au profit du VHS, ou comme le système d'exploitation OS2 d'IBM, qui a été écrasé par Microsoft Windows. « Nous voulons donner les meilleures chances au système pour favoriser son adoption, c'est pourquoi nous voulons aller aussi loin que possible dans sa mise au point et ses performances, » a déclaré le vice-président de LexisNexis.
Un double licence pour LexisNexis
Le système HPCC est également disponible dans le cloud via Amazon Web Services sous forme d'offre à double licence avec d'un côté une édition communautaire et de l'autre une plate-forme commerciale. Matt Aslett, analyste du Groupe 451, croit que LexisNexis pourrait mener une politique beaucoup plus agressive « compte tenu de l'important écosystème de développeurs et d'éditeurs qui s'est formé autour d'Apache Hadoop, et qui ne cesse de croître. » Plus précisément, l'analyste pense que la stratégie de double licence permet à l'entreprise d'empêcher la dispersion de son code et de générer des revenus en gagnant des adeptes. « Mais, traditionnellement, les stratégies de double licence ne réussissent pas à rassembler une communauté de développeurs. » L'analyste du Groupe 451 estime aussi que « si LexisNexis avait livré son logiciel sous une licence plus ouverte ou s'il avait versé le code à une fondation Open Source, il aurait eu plus de chance de favoriser son adoption par les développeurs. »
C'est Bruce Perens, un partisan du logiciel libre et conseiller stratégique chez LexisNexis, qui a mis au point la licence - appelée Le Pacte (The Covenant) - pour la plate-forme de Services HPCC. S'il convient que les stratégies de double licence ont eu des succès mitigés, il dit que le cadre de la licence HPCC a été conçu pour remédier à ce problème. Selon lui, la version actuelle du code restera toujours libre et, en matière de licence Open Source, il n'y a aucun moyen de revenir en arrière. « Quelqu'un peut assigner son code au HPCC uniquement s'il veut que le HPCC le prenne charge à partir de ce moment là - ce qui est bien sûr très souhaitable », a t-il déclaré. Chaque fois qu'un développeur veut ajouter du code, il cède ses droits d'auteur à l'entreprise. Mais il a l'assurance que, pendant trois ans, comme le stipule Le Pacte, le code HPCC reste Open Source pour le contributeur. La période de disponibilité de trois ans « est une garantie qui doit rassurer les développeurs quant à la destinée de leur contribution, et non pas une manière de détenir le projet en échange d'une rançon, » a répondu Bruce Perens par courriel.
« Le HPCC pourrait toujours se retrouver sous une licence moins restrictive si la double-licence ne fonctionnait pas, mais ce n'est pas prévu, » a déclaré le conseiller stratégique. Tout le monde aime recevoir des cadeaux, « mais ce n'est pas toujours équitable pour celui qui écrit le code, » s'il doit le livrer sans conditions à ses concurrents. C'est pourquoi Bruce Perens soutient que la double licence redonne une certaine logique économique au monde de l'Open Source, et que grâce à cette modalité, « le Pacte permet d'offrir une compensation à la communauté des développeurs. »
LibreOffice : la Document Foundation lance une chasse aux bugs mondiale
Les 28 et 29 décembre, des volontaires des cinq continents sont invités à « se rassembler sur Internet » pour faire remonter les bugs de LibreOffice 3.5, selon le communiqué publié par la Document Fondation. « Le dépôt des bugs sera extrêmement facile. Des personnes expérimentées seront mobilisées pour aider et guider les utilisateurs et les supporters, » a indiqué l'association. Le titre de « meilleur chasseur de bugs » sera décerné à la personne qui « aura repéré le plus grand nombre d'erreurs, les aura correctement identifié et déposé sur Bugzilla, » ajoute le communiqué. Une seconde session de chasse aux erreurs est prévue en janvier, après la livraison de la Release Candidate 1 de LibreOffice 3.5. Cet évènement intervient plusieurs mois après la sortie de la version 3.4.2 de la suite, qualifiée « prête pour l'entreprise. »
LibreOffice est une émanation du projet OpenOffice.org. Elle a été créée et elle est gérée par la Document Foundation. Plus tôt cette année, Oracle avait décidé de cesser de vendre une version commerciale de OpenOffice.org et avait cédé le code de la suite à la Fondation Apache, qui l'a inclus dans sa liste des incubateurs de projets pour validation. Cette campagne de chasse aux bugs initiée par la Document Foundation marque plusieurs orientations importantes, comme l'accélération du rythme de développement de LibreOffice et OpenOffice.org et donc sa capacité d'innovation en faveur du projet, plus l'affirmation qu'il est nécessaire de reposer sur une communauté loyale pour viabiliser tout projet Open-Source.
Une fertilisation croisée entre Apache et Document Foundation
Dans cet esprit, l'Apache Software Foundation (ASF) a publié mardi une « lettre ouverte » à l'attention de « l'écosystème OpenDocument Format », dans laquelle elle révèle que la sortie de la version 3.4 de la suite OpenOffice est prévue pour début 2012, et que le projet suscitait « une croissance rapide de la communauté et de l'infrastructure. » Le communiqué précise aussi que « la licence Apache 2.0 réduit les restrictions d'utilisation et de distribution du code et facilite ainsi une plus large contribution et rassemble une base d'utilisateurs élargie pour le bénéfice de l'ensemble de l'écosystème OpenDocument Format. » La lettre met aussi en avant le fait que « dans le cadre d'un projet Apache, il est possible de dépasser les divergences politiques, sociales et commerciales, et de travailler avec une efficacité maximale pour mettre à la disposition de tous des standards ouverts et des outils logiciels associés. » Ajoutant encore que « chaque participant à un projet Apache reste libre de fixer ses propres limites à la collaboration. » Mais elle rappelle que « le participant n'est pas libre d'utiliser la marque Apache comme il lui semble. Cela concerne OpenOffice.org et toutes les marques associées. » Cependant, la note ne mentionne pas LibreOffice.
Alors que la Document Foundation et l'ASF ont exprimé le désir de travailler ensemble, rien n'indique pour l'instant que les projets des deux fondations seront fusionnés.
WebOS a-t-il vraiment un avenir en Open Source ?
Sans soutien affirmé, les analystes estiment que l'avenir du système d'exploitation mobile d'HP en version Open Source est incertain et que son futur sera difficile. « C'est une condamnation à mort, mais elle est honorable, » a déclaré Avi Greengart, analyste chez Current Analysis. « HP dit : nous nous désintéressons du projet, mais il est disponible pour quiconque veut en faire ce que bon lui semble, » a-t-il indiqué à propos de l'annonce faite par HP vendredi, selon laquelle le constructeur cèderait le code de WebOS à la communauté Open Source. Mais HP a laissé un certain nombre de questions sans réponses. Si bien que les experts se demandent si webOS a encore un avenir.
Par exemple, alors que HP a déclaré qu'elle « continuerait à être active » en matière de support et de développement en ce qui concerne WebOS, l'entreprise n'a pas dit exactement comment elle assurerait ce soutien. Pour qu'un OS mobile ait une chance de réussir, celui-ci a nécessairement besoin d'un support conséquent, et les analystes se demandent si webOS saura être suffisamment attractif. « L'OS de HP ne peut exister par lui-même, comme objet d'étude scientifique, » a commenté Will Stofega, analyste chez IDC. « Il doit bénéficier d'un support. » Ce dernier est la clé du développement du système d'exploitation et conditionne l'intérêt des développeurs d'applications pour l'OS. « Si on se place dans une perspective d'évolution de l'OS et la mise en place d'un écosystème associé, WebOS n'est probablement pas le mieux placé, » a déclaré l'analyste de Current Analysis. « Un constructeur de téléphone ciblant les marchés occidentaux, où les utilisateurs estiment que sans applications, un système mobile n'a aucun intérêt, ne choisira pas WebOS, » a t-il affirmé.
Questions en suspens : date de disponibilité et type de licence
C'est la raison pour laquelle le système mobile de Palm puis de HP a eu du mal à attirer les développeurs. Jack Gold de J. Gold Associates a convenu que sans soutien actif, il avait peu de chance de réussir. « Le système Android ne réussit pas parce qu'il est Open Source, mais parce qu'il est dirigé par Google, » a-t-il expliqué. « WebOS risque de suivre la trajectoire d'autres projets de systèmes basés sur Linux, qui, en général, ont eu tendance à évoluer lentement, » a-t-il ajouté. « Or, le monde mobile avance à un rythme 10 fois plus rapide, » a ajouté Jack Gold.
HP n'a pas précisé non plus sous quel type de licence Open Source elle cèderait le code de son OS. Selon Jay Lyman, senior analyste du Groupe 451, l'OS sera disponible sous licence Apache, « c'est à dire l'une des licences les plus ouvertes en matière de logiciel libre, qui permettra aux développeurs de mélanger le code Open Source hérité de WebOS avec leurs propres codes propriétaires et de vendre des produits qui utilisent le code combiné, » a-t-il avancé. HP n'a pas dit non plus à quelle date elle rendrait ce code disponible. Les différentes tentatives menées pour inclure du code propriétaire dans du code Open Source se sont souvent étalées sur de longues périodes, comme par exemple l'OS Symbian de Nokia.
[[page]]
« Cependant, l'opération était compliquée, car une partie du code restait la propriété intellectuelle de Nokia, » a expliqué l'analyste du Groupe 451. Selon lui, « pour WebOS, le processus sera moins complexe. De plus, dans la mesure où c'est HP qui le verse à la communauté Open Source, et qu'il est l'un des principaux utilisateurs et partisan de Linux, le code pourrait être livré d'ici la première moitié de l'année prochaine, » a-t-il estimé.
Smartphones, tablettes et développeurs intéressés par WebOS
Pourtant, des questions demeurent, notamment de savoir quels vendeurs utiliseront WebOS pour leurs terminaux. Certains analystes estiment que la mise à disposition du code pourrait s'avérer intéressante pour des fournisseurs contrariés par l'acquisition de Motorola par Google, ou ceux qui, comme HTC, ont du faire de gros efforts pour différencier leurs produits de ceux tournant sous Android. Mais, la plupart n'imaginent pas que l'un des plus gros fabriquant de téléphones mobiles puisse se tourner vers l'OS abandonné par HP. « Par contre, LG, tardivement arrivé sur le marché des smartphones et dont la part de marché reste relativement faible, pourrait s'intéresser à WebOS, » a déclaré Chris Hazelton, autre analyste du Groupe 451.
Une entreprise qui chercherait à développer un terminal semblable au Kindle Fire d'Amazon, indépendant des applications et des services, pourrait également être intéressée, » a-t-il ajouté. « Il y a actuellement un vrai appétit pour un OS haut de gamme, bon marché, et qui ne pose pas de problèmes de propriété intellectuelle, » a-t-il ajouté. A ce titre, WebOS pourrait également s'avérer intéressant pour les fournisseurs qui s'inquiètent du nombre croissant de conflits juridiques autour d'Android. « WebOS pourrait constituer une alternative, » a confirmé Jay Lyman.
Selon Avi Greengart, « les amateurs et les développeurs sont également susceptibles de montrer un certain intérêt pour l'OS d'HP. » Par ailleurs, « les fabricants de hardware chinois pourraient utiliser webOS pour l'intégrer dans des produits destinés au marché local, » a t-il précisé. HP pourrait aussi développer des produits utilisant le logiciel. La CEO Meg Whitman, a déclaré vendredi au site The Verge, qu'HP pourrait développer des tablettes intégrant webOS. Mais ses propos ont été rapidement minimisés par un porte-parole d'HP, lequel a précisé que le constructeur n'excluait pas de livrer des matériels sous webOS, mais qu'il ne prenait aucun engagement en ce sens. Reste que tous les analystes ont déjà eu l'occasion de louer les qualités de webOS, mais aussi de critiquer ses défauts, y compris son arrivée tardive sur le marché. « C'est un OS formidable, » a déclaré Will Stofega d'IDC. « Il n'y a vraiment aucun doute à ce sujet. »
HP confie WebOS à la communauté Open Source
Hewlett-Packard a décidé que l'avenir de WebOS sera l'Open Source. La multinationale ouvre le système d'exploitation mobile acheté avec Palm pour 1,2 milliard de dollars au printemps 2010, ainsi que le framework de développement ENYO. HP continuera d'investir dans la plateforme et espère que la communauté Open Source aidera à accélérer son développement. Selon le PDG de la société Meg Whitman, « WebOS est la seule plateforme conçue à la base pour le mobile, le cloud et les périphériques ».
Trop tard ?
Pour HP, qui pourrait lancer des portables équipés de la plateforme, l'enjeu est de mettre en place un écosystème intéressant pour le marché, en d'autres termes de séduire les développeurs pour qu'ils créent des applications WebOS, voire des fabricants pour qu'ils l'emploient sur leurs terminaux. Le mouvement semble toutefois un peu tardif. En effet, les fabricants ont déjà un système d'exploitation Open Source à disposition avec Android, qui est déjà doté d'un écosystème d'apps. Quant aux développeurs, il sera difficile de les convaincre de créer des applications pour Web OS face à la concurrence d'iOS, d'Android et peut-être de Windows Phone, qui leur donnent accès à une audience bien plus large.
Nous reviendrons dans un prochain article sur les analyses de cette décision.
ICTjournal.ch
SAP choisit Alfresco comme solution de gestion des contenus
Souhaitant trouver une solution permettant d'harmoniser ses systèmes de gestion de contenus, SAP a fixé son choix sur une suite Open Source de Content Management, de traitement des documents et de Web Publishing éditée par Alfresco.
Selon Alfresco, la décision a été prise après que SAP a testé plusieurs solutions, la solution proposée par Alfresco permettant la meilleure intégration avec les différents systèmes de SAP, mais aussi avec des sites web en Java. Par ailleurs, SAP intégrera également la plateforme «Alfresco Share & Document Management» permettant un traitement collaboratif des documents.
«La solution produite par Alfresco permet de gérer d'énormes quantités de données et de documents, mais elle dispose avant tout des capacités nécessaires pour répondre aux exigences futures de SAP en termes de Content Management. De plus, Alfresco reposant sur une architecture Open Source, les développeurs SAP ont pu analyser et évaluer chaque ligne de code à leur guise, ce qui nous permettra à l'avenir d'intégrer d'autres technologies sans devoir craindre des incompatibilités», a relevé Ran Cliff, vice-président IT chez SAP.
Rachat d'actions repousséDans une autre actualité relative à SAP, le groupe a annoncé avoir repoussé le programme de rachat d'actions qu'il avait planifié, en raison de la reprise annoncée de Successfactors. En effet, selon une déclaration de Werner Brandt, responsable des finances au sein du groupe, au vu des 3,4 milliards de dollars que SAP s'apprête à débourser pour cette acquisition, le groupe ne sera en mesure de mettre en oeuvre son programme de rachat d'actions que vers la fin de l'année prochaine, en fonction de la situation du marché.
ICTJournal.ch
Red Hat booste les fonctions de stockage de RHEL 6.2
« À mesure que les systèmes deviennent plus complexes, et qu'ils exécutent des charges de travail toujours plus conséquentes, la nécessité de pouvoir déployer et gérer efficacement des systèmes de grande envergure est devenue de plus en plus importante, » a déclaré Tim Burke, vice-président de Red Hat Linux engineering au sujet de la sortie de RHEL 6.2, son dernier système d'exploitation pour les entreprises.
En ce qui concerne le stockage, RHEL 6.2 est la première version à supporter pleinement l'extension iSCSI pour RDMA (Remote Memory Access Directory). Cela permettra aux entreprises d'atteindre le débit d'un réseau de stockage SAN en utilisant des disques iSCSI et Ethernet. « Avec l'iSCSI, il est possible de se passer d'un matériel Fibre Channel distinct et d'utiliser de l'Ethernet standard pour l'infrastructure de stockage», a déclaré le vice-président de Red Hat. Une des conséquences est que le système « Red Hat Enterprise Linux 6.2 peut être utilisé comme serveur de stockage. »
Support pour tests du pNFS
La version 6.2 de RHEL est également la première à supporter, pour des tests seulement pour l'instant, le NFS parallèle (pNFS), la version parallèle du système de partage de fichiers en réseau. Le pNFS est en effet une extension du Network File System (NFS). Il permet d'étendre l'usage du NFS et de le faire fonctionner comme un système de stockage en cluster. Celui-ci est capable d'ingérer et de renvoyer les données dans des flux parallèles, et potentiellement, d'augmenter considérablement les temps de transfert. Chaque client NFS peut accéder aux fichiers grâce à une lecture parallèle sur plusieurs serveurs. « Le pNFS permet d'envisager une beaucoup plus grande évolutivité pour les serveurs de fichiers NFS, » a expliqué Tim Burke. « Il permet plus de simultanéités dans les échanges, car plusieurs hôtes peuvent servir des morceaux de données différents en même temps. »
Toujours en matière de support des charges de travail en parallèle, l'implémentation dans Red Hat Enterprise Linux du système de fichiers XFS permet désormais de retarder la journalisation des métadonnées. Cela devrait accélérer le débit de données, puisque le système doit mettre jour des milliers de fichiers dans un laps de temps très court. En ce qui concerne l'interopérabilité avec l'infrastructure Windows de Microsoft, RHEL 6.2 offre maintenant la possibilité d'exécuter plusieurs instances de Samba dans un cluster. Samba est une implémentation Open Source du protocole SMB/CIFS (Small Message Block/Common Internet File System) de Microsoft utilisé pour communiquer avec les serveurs Windows.
Une mise à jour intermédiaire pour Red Hat
Pour Red Hat, la version 6.2 de RHEL ne constitue pourtant pas une mise à jour majeure, la dernière refonte 6.1 du système Linux datant du mois de mai. Cependant, celle-ci comprend aussi un certain nombre de nouvelles technologies. En particulier le support pour les bus internes PCI-e 3.0 plus rapides, ainsi que celui du protocole USB 3.0 pour connecter des périphériques compatibles.
Des améliorations dans le domaine de la virtualisation sont également à mettre au crédit de cette version. Les utilisateurs de RHEL en environnement virtualisé VMware peuvent exécuter leurs applications dans une configuration en cluster haute disponibilité. Une autre fonctionnalité, introduite dans RHEL 6.0, et appelée groupes de contrôle (cgroups), a également été améliorée pour permettre aux administrateurs un contrôle plus fin dans la façon dont sont utilisés leurs serveurs, par exemple limiter la quantité de CPU, de mémoire et de toute autre ressource à laquelle un utilisateur pourrait avoir accès.
Red Hat affirme également avoir boosté les entrées/sorties réseau sur RHEL à hauteur de 30%, grâce à l'adoption de nouveaux protocoles comme le Transmit Packet Steering (XPS), qui accroît l'efficacité du cache, et le Stream Control Transmission Protocol (SCTP), qui amplifie les vitesses de transmission du contenu multi-source.
(...)< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |