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Open Source
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(14/02/2012 17:21:38)
LibreOffice arrive dans sa version 3.5
LibreOffice évolue et la Document Foundation vient de publier la version définitive 3.5 de la suite bureautique Open Source, après la Release Candidate du mois de décembre 2011. Près de 80 développeurs ont travaillé sur le projet concurrent d'Open Office. Les améliorations apportées concernent les différents programmes de la suite. Ainsi, Writer, le traitement de texte, voit son correcteur orthographique amélioré, de même que certaines fonctionnalités typographiques comme les pieds de page, en-tête et saut de page. Le programme comprendra aussi une fenêtre interactive de comptage des mots en temps réel. Sur les solutions de création de présentation et de dessin Impress/Draw, l'importation des images des PPT et PPTX (PowerPoint) a été optimisée. Les développeurs ont aussi intégré une palette de couleurs pour réaliser des dessins directement dans les documents ODF. De son côté Calc, le tableur peut gérer maintenant jusqu'à 10 000 feuilles et facilite l'importation de fichier Excel. Enfin la base de données, Base, intègre nativement les pilotes pour PostgreSQL.
Pour télécharger LibreOffice 3.5, cliquez ici
(...)(13/02/2012 15:58:20)Graal : Un compilateur dynamique pour Java
Le projet Graal pour la mise en oeuvre d'un compilateur dynamique pour Java semble profiter d'une conjoncture favorable. Celui-ci pourrait produire un code d'une excellente qualité sans compromettre le temps de compilation, ni monopoliser trop de mémoire dans la machine virtuelle Java. Les participants au groupe de discussion OpenJDK - le groupe fonctionne par messagerie électronique - parmi lesquels on trouve des représentants d'Oracle, plaident en faveur du projet. Leur volonté : explorer l'utilisation d'un compilateur dynamique dans une machine virtuelle Java native comme HotSpot, ou méta-circulaire comme Maxine. Sur le site qu'Oracle réserve au projet Graal, on peut lire que la machine virtuelle Maxine est une plate-forme de prochaine génération écrite en Java, qu'elle est compatible avec des environnements de développement intégrés (IDE) Java modernes ainsi qu'avec le Java Development Kit classique, et qu'elle possède une architecture modulaire.
Le compilateur Graal, basé sur le code de Maxine, servirait de point de départ au projet de compilateur dynamique. « Ce qui est clair, c'est que Graal va profiter de la bonne capacité de compilation de Java », a déclaré Al Hilwa, analyste chez IDC. « Il existe un mouvement en faveur du mode natif, que l'on doit à bien des égards aux outils de développement iOS d'Apple, lesquels reposent sur un modèle de compilation en natif pour Objective-C. Pendant longtemps, la balance penchait plutôt du côté des langages pour machines virtuelles comme Java. Mais le succès des terminaux sous iOS a commencé à inverser la tendance. Dans ce contexte, Java doit améliorer ses performances pour les rapprocher de ce que l'on arrive à faire avec les compilateurs natifs, mais aussi évoluer en terme d'intégration avec du code natif. »
Un compilateur agnostique bytecode pour la JVM
Hari Gottipati, principal architecte Java de l'Apollo Group, une entité privée émanant de l'Université de Phoenix, a salué le compilateur Graal et les efforts accomplis par Oracle pour la JVM, ainsi que l'impact potentiel sur le codage Java. « Imaginez un codage en Java, une compilation avec un compilateur écrit en Java, enfin l'exécution par la machine virtuelle Java elle aussi écrite en Java - il y a du Java tout au long de la chaîne. C'est la voie d'une intégration parfaitement transparente entre l'application et la machine virtuelle », a déclaré Hari Gottipati, également membre du Groupe d'utilisateurs Phoenix Java. « Je suis sûr que toute la communauté Java va être très emballée par le projet. »
Lors du JVM Language Summit organisé par Oracle en juillet dernier, Graal a déjà fait l'objet d'une présentation intitulée « Graal, un Compilateur Agnostique Bytecode pour la JVM » par Thomas Wuerthinger, de Oracle Labs. En plus de réfléchir à Graal, Oracle travaille à faire converger la machine virtuelle Java JRockit avec HotSpot, tombé dans l'escarcelle d'Oracle lors du rachat de Sun début 2010. Ces travaux devraient normalement être complétés par la sortie d'un JDK 8 en 2013.
Test logiciel : l'outil gratuit ThreadFix agrège les données sur les vulnérabilités
Les développeurs en entreprise peuvent maintenant recourir à une application web Open Source pour centraliser les données sur les vulnérabilités des logiciels, à partir de différents outils d'analyse de code et de test. C'est en effet ce que permet ThreadFix en fournissant une vue agrégée de ces informations et des outils de reporting. L'outil permet de réduire le temps nécessaire au traitement des bugs, notamment pour les applications mobiles qui se multiplient.
La version bêta de ThreadFix est disponible via GoogleCode et s'accompagne de tutoriaux et diverses informations de support, signalent nos confrères de Network World. Elle se configure facilement pour importer les résultats de test et de scan à partir d'outils Open Source tels que Bugzilla (suivi de bugs) et Skipfish (pour tester la sécurité des applications web), ou de solutions commerciales comme Fortify, rachetée par HP, ou comme la gamme AppScan d'IBM.
ThreadFix est élaboré depuis deux ans par Denim Group, une société de développement de logiciels installée à San Antonio (Texas), spécialisée dans la mise au point d'applications sécurisées et dans les prestations de conseil associées. La société a conçu cet outil en interne pour combler un manque. Les équipes de développement de logiciels devaient s'appuyer sur différentes solutions de programmation et de sécurité, mais elles ne disposaient pas, bien souvent, d'une vue unique sur le type de vulnérabilités détectées, ni sur leur gravité et leur statut.
Des applications en ligne et mobiles qui évoluent rapidement
« Nous avions remarqué que même lorsque les équipes de développement se servaient de suites logicielles spécialisées sur la sécurité, elles le faisaient souvent de façon superficielle », explique Dan Cornell, co-fondateur de Denim Group en 2004. « Par exemple, elles peuvent occasionnellement recourir à des outils de balayage du code (scanning tools), mais elles ne répètent pas l'opération de façon régulière. Et la plupart des organisations n'ont pas standardisé leurs outils autour d'une solution unique. Elles utilisent de nombreux outils, de multiples langages et approches de développement ». Il en résulte, selon lui, un manque d'orientation stratégique autour de la sécurité du logiciel, les entreprises ne pouvant pas évaluer si leurs pratiques s'avèrent payantes à terme sur la réduction des vulnérabilités. Elles ne peuvent pas non plus comparer l'efficacité de ces pratiques avec les résultats obtenus par les entreprises appartenant au même secteur qu'elles.
Threadfix récupère les données depuis les différents outils exploitées, les agrège et permet aux développeurs et à leurs managers de les filtrer en fonction de certains critères. On peut aussi, par exemple, exporter des vulnérabilités de type injections de code SQL vers un outil de détection de bugs afin qu'une équipe travaille dessus. Threadfix fait ensuite remonter les résultats de l'analyse du code remise à jour, puis met en évidence les vulnérabilités rectifiées.
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Créer une vue centralisée pour ce type d'informations est important pour les entreprises dans un contexte où les applications en ligne et mobiles évoluent de plus en plus vite et où non seulement les données des entreprises, mais aussi les informations confidentielles de millions de consommateurs se trouvent exposées.
De 70 à 100 jours avant qu'une faille soit corrigée
Les services d'analyse en ligne proposés par des sociétés comme Vericode et WhiteHat Security ont quantifié ce risque, rappelle John Dickson, un autre dirigeant de la société. « Quelques-unes des pires vulnérabilités peuvent rester ainsi 70 à 100 jours avant d'être patchées », selon lui. L'une des raisons à cela réside dans le fait que l'équipe qui se préoccupe du logiciel et l'équipe qui peut intervenir dessus appartiennent souvent à des organisations séparées et ne sont pas en mesure de se coordonner efficacement. L'interface utilisateur web de ThreadFix apporte une réponse à cela, estime John Dickson.
Un outil de scan peut livrer une longue liste de vulnérabilités. Tandis que ThreadFix divisera la liste en portions, filtrées par type de vulnérabilité ou en fonction de leur gravité par exemple. Les équipes de développement peuvent s'atteler à un groupe de problèmes identiques, ce qui peut les amener à trouver des réponses plus efficacement que si chacun de ces problèmes était confié à des développeurs distincts. « Cela semble simple, mais c'est en fait un problème important entre l'équipe qui s'occupe des vulnérabilités et de la sécurité d'une part et le groupe de développeurs d'autre part », considère Dan Cornell.
Calculer les temps moyen de correction
En centralisant ces données, les membres d'une équipe peuvent voir toutes les vulnérabilités d'une application, ou encore disposer d'un inventaire complet sur les logiciels. Elle pourra effectuer des corrélations sur les résultats des tests, constater si les vulnérabilités de code deviennent plus ou moins fréquentes, ou encore calculer le temps moyen nécessaire pour corriger un bug, par application ou par équipe de développement, afin de dégager une tendance dans le temps.
On peut télécharger ThreadFix gratuitement sur GoogleCode. On configure les groupes utilisateurs, par exemple les développeurs d'une application de e-commerce, ou bien les équipes en fonction de leur répartition géographique. Sur chaque groupe, on crée un enregistrement pour chaque application et on identifie les outils de scan et de suivi utilisés. On configure ThreadFix pour importer des données de chaque outil et le logiciel collecte, agrège et suit ces informations dans le temps. Un tutorial de démarrage fournit des indications pour la configuration initiale.
Weave : un outil Open Source puissant et interactif pour la visualisation des données
Voilà trois ans que le projet Open Source Weave, toujours en version bêta, est en développement. Son objectif : faire en sorte que des administrations, des associations à but non lucratif et des entreprises puissent offrir au public une plate-forme facile à utiliser pour consulter et comparer des données. Vous voulez connaître la relation entre les revenus des ménages et le niveau de lecture des enfants dans une région ? Où encore la part du coût du logement et des transports dans le revenu ? Ou bien peut-être souhaitez-vous savoir comment le taux d'obésité a évolué au fil du temps ? Weave offre la possibilité de charger les données utiles pour générer un tableau, un diagramme de dispersion ou une carte.
En plus de la visualisation des données, en positionnant la souris sur différentes entrées, on peut faire apparaître en même temps d'autres modes de visualisation, par exemple une carte avec sa légende, un diagramme à barres et un diagramme de corrélation. Les utilisateurs peuvent également ajouter des modes de visualisation ou appeler d'autres données. De plus, un clic droit sur tel ou tel élément permet d'aller rechercher des informations liées sur le Web.
Démocratiser les outils de visualisation des données
« Les avantages de l'interactivité de Weave vont au-delà de l'attrait visuel procuré par la sélection d'une zone sur une carte ou de l'affichage des résultats, » a déclaré le consultant James Farnam, coordinateur du projet pour le Connecticut Data Collaborative et un promoteur précoce de Weave. « Weave permet de créer des sous-ensembles de données à la volée, » a-t-il expliqué. D'un simple clic sur un nuage de points, « vous pouvez recalculer les droites de régression et les types de relations que vous voulez évaluer. » Des utilisateurs travaillent déjà à mettre au point « des tests de qualité dans Weave pour permettre de voir facilement les erreurs dans les données, » a-t-il ajouté. Voilà un certain temps que les technophiles connaissent les outils de visualisation de données, mais Weave permet aux entreprises et autres fournisseurs potentiels de les démocratiser.
Georges G. Grinstein, à la tête du projet, qualifie Weave de Wikipedia des données, c'est-à-dire un outil qui permet à quiconque intéressé par un sujet particulier, d'en explorer et d'en analyser les informations relatives, plutôt que de laisser cette tâche aux seuls spécialistes informatiques ou statisticiens. « Maintenant, il est possible de faire participer le public et de lui permettre de dialoguer avec les données, » a déclaré Georges G. Grinstein, directeur de l'Institute for Visualization and Perception Research au sein de l'University of Massachusetts At Lowell (UMass). « C'est la raison pour laquelle Weave est Open Source et gratuit » - même s'il contient une technologie brevetée par l'université (l'institution a accepté qu'il l'utilise dans le logiciel).
Pas encore de formation à la solution
Weave est « incroyablement puissant, » a déclaré Holly St. Clair, directrice du département data au Metropolitan Area Planning Council (MAPC), dont le site MetroBoston DataCommon, créé conjointement avec le Boston Indicators Project de la Boston Foundation, utilise Weave. « La puissance et la polyvalence de Weave sont incroyables. D'ailleurs, l'un des défis de la mise en oeuvre de Weave a été de trouver comment affiner l'offre de façon à ce que les utilisateurs finaux ne soient pas submergés par la quantité d'options, » a-t-elle expliqué. Une autre question, fondamentale pour beaucoup de logiciels Open Source dans leurs applications précoces, c'est qu'il existe peu de formations formelles pour l'utilisateur, comparativement à des produits commerciaux plus répandus. Cependant, celle-ci pense que ce handicap sera vite comblé au fur et à mesure de l'adoption de Weave.
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Aujourd'hui, environ 25 organisations utilisent Weave et renvoient des feedbacks sur le produit, et 10 d'entre elles sont impliquées dans le projet depuis ses débuts. « Chacune d'entre elles avait des exigences différentes, » a déclaré le chef du projet. « Du coup, avec ces 10 premiers utilisateurs, la technologie s'est énormément enrichie... Et nous sommes portés par cette forte demande. » Pour le consultant James Farnam, le travail que mènent ensemble les membres du Consortium, les étudiants et les professeurs de l'UMass est « assez remarquable. » Régulièrement, des fonctionnalités sont ajoutées et mises à jour au cours d'un processus de développement souple qui fait avancer le logiciel vers la version 1.0.
Environ 25 à 30 étudiants de l'UMass-Lowell ont travaillé sur le projet au cours des trois premières années, en partenariat avec l'Open Indicators Consortium, plus un groupe d'utilisateurs précurseurs et de supporteurs. Le chef du projet estime que le travail à l'UMass-Lowell va se poursuive pendant encore trois ans. Au cours de cette période, le projet recevra toutes les contributions que la communauté Open Source souhaitera ajouter. Le projet a été construit avec Adobe Flex et ActionScript. Plusieurs fonctionnalités ont déjà été élaborées et sont simplement en attente d'une d'interface utilisateur.
Améliorer l'accès à certaines fonctions
C'est le cas de la fonction de collaboration et de capture de session prévues pour cet été. « La fonction de collaboration permettra à des utilisateurs situés à différents endroits de travailler en même temps et ensemble sur une visualisation en temps réel, sans avoir besoin d'une application de partage d'écran comme WebEx, » a expliqué Georges G. Grinstein. Quant à la capture de session, elle permettra aux utilisateurs de mémoriser toutes les étapes réalisées pour aboutir à une visualisation, de façon à reproduire le même processus pour générer une visualisation similaire ou partager ces étapes avec d'autres utilisateurs. « Dès que le problème de la confidentialité des données sera réglé, les captures de session pourront également être utilisées par les chercheurs pour mieux comprendre comment les gens interagissent avec les données. Cette fonction pourrait même servir à guider les nouveaux utilisateurs qui seraient bloqués au cours d'une étape, » a-t-il ajouté.
Georges G. Grinstein a reconnu aussi que Weave était encore un peu difficile à installer, mais son groupe travaille à un installeur « one-click » qu'il prévoit de livrer d'ici cet été. Également en cours d'élaboration, « infomaps », l'une des technologies brevetées dans Weave, qui permet de relier une visualisation par carte à un ensemble de documents. « Même si un document n'est pas géocodés et mentionne simplement « Andover, Massachusetts » par exemple, il sera possible de le retrouver si un utilisateur a cliqué sur Andover sur la carte créée par Weave, » a déclaré le chercheur. « C'est un peu ce que fait Google Maps avec les documents liés, plus la visualisation interactive multiple. » Holly St. Clair du MAPC déclare qu'elle s'est tellement habituée à travailler avec Weave qu'Excel lui paraît désormais vraiment limité, car elle ne peut pas, en faisant passer la souris sur les cellules, avoir accès à d'autres données. « Il est vrai qu'après ça, on a du mal à se contenter de ce que l'on trouve dans les feuilles de calcul, » a aussi admis James Farnam. « L'interaction modifie sa façon de penser les données, » a ajouté Holly St. Clair.
(...)(02/02/2012 09:26:35)Un extranet social Open Source à L'Ecole Centrale de Paris
Fondée en 1829, lʼÉcole Centrale Paris forme des ingénieurs généralistes, dispose de laboratoires de recherche et contribue à la formation continue des cadres. Elle est fréquentée par 2 200 élèves (1 700 élèves ingénieurs, 360 mastères spécialisés, 140 masters recherche et 250 doctorants). Pour cela, elle dispose de 220 enseignants permanents et 1 000 vacataires. Par ailleurs, le réseau des différentes communautés de l'école (élèves, anciens élèves et enseignants sans oublier les partenaires industriels et les personnels non-enseignants) est traditionnellement très actif. Mais celui-ci nécessitait un outil moderne pour améliorer la collaboration et le partage en ayant recours à un outil en ligne adéquat.
L'école s'est donc lancée dans un projet d'extranet social avec trois mots d'ordre : fédérateur, communautaire et collaboratif. 5 000 utilisateurs potentiels sont concernés. Le coeur de l'outil est un système de partage documentaire destiné à faciliter les échanges au sein de groupes de travail autour de projets, notamment d'études et de recherche.
Fin 2010, l'école a choisi la solution Nuxeo Platform 5.5 en l'installant sous Debian Linux. Le projet a été lancé au premier trimestre 2011 et, après des phases de prototypages associant des élèves et des enseignants, est entré en production début 2012. Ce choix a été opéré à cause d'une part de la grande modularité de l'outil avec la possibilité d'y ajouter des gadgets développés par les étudiants de l'école d'autre part de sa licence Open Source. Le nombre d'utilisateurs va pouvoir varier sans incidence économique. Les fonctions réellement sociales de l'outil regroupées au sein d'un module « social collaboration » ont été développées en partenariat avec l'école. Ce co-développement -qui va se poursuivre- fait partie de la démarche voulue par l'école. (...)
Salon des entrepreneurs : quels créneaux pour le numérique ?
Dans le cadre du Salon des Entrepreneurs Paris 2012 qui se tient jusqu'au jeudi 2 février au Palais des Congrès (Porte Maillot), deux conférences abordent le domaine des technologies de l'information. « Révolution numérique & nouveaux business » se penchera jeudi à 11 h sur l'infiltration des usages web au quotidien et les applications qui peuvent se concrétiser en projets. Parmi les intervenants sont notamment annoncés Julien Codorniou, directeur des partenariats de Facebook en France, Axel Dauchez, directeur général de Deezer, ainsi que le fondateur de Seesmic.
Dans l'après-midi, le salon a programmé à 14 h une conférence intitulée « Innovez, devenez entrepreneur social ». Parallèlement se tiendra une session sur le financement d'une jeune entreprise. A 16 h 30, une conférence au titre évocateur , « Born global », portera sur la génération d'entrepreneurs qui se projette d'emblée à l'international et qui y réussit, avec notamment le président fondateur d'Emailvision, Nick Heys, ou encore la fondatrice de WebMediaGroup.
ITvite, solution de comptabilité en Open Source
L'espace d'exposition consacre son village 4 à l'économie numérique, ainsi qu'à l'équipement et à la gestion d'entreprise. Parmi les éditeurs de logiciels pour petites entreprises figurent notamment 8 Sens, Innomatix, Ciel, EBP, Evoliz, Oxatis (solutions de e-commerce) ou encore, Microsoft. La société Audaxis, intégrateur de l'ERP Compiere, y présentera ITvite, une solution de comptabilité en mode SaaS basée sur cette offre de gestion Open Source. Le salon accueille aussi des hébergeurs de sites web.
Vers l'abandon du support d'Hyper-V de Microsoft par OpenStack ?
« Microsoft est déterminé à travailler avec la communauté pour résoudre les problèmes actuels entre Hyper-V et OpenStack », explique la firme de Redmond dans un communiqué. Ce commentaire fait suite à une suggestion sur un newsgroup de Thierry Carrez, développeur de l'équipe de sécurité d'OpenStack, que le code de la technologie Hyper-V soit supprimé de la version d'OpenStack Compute en cours d'élaboration, connue sous le nom d'Essex et qui sera livrée au deuxième trimestre 2012.
Le message titré « couper le bois mort d'Essex » explique qu'il faut supprimer le code Hyper-V « réputé cassé et pas entretenu ». La suppression du code devrait être décidée dans les prochains jours par les 45 membres d'OpenStack. Ils devront regarder si cela ne modifie pas les fonctionnalités de la prochaine version de la plateforme cloud en Open Source.
S'il est enlevé, il ne manquera pas à beaucoup de gens, souligne Joshua McKenty, PDG de Piston Cloud Computing. « Je ne vois pas de déploiement, ni de projet sur cet hyperviseur », ajoute-t-il. Joshua McKenty a été l'architecte technique de la plateforme cloud Nebula pour la NASA et il est très impliqué dans la communauté OpenStack.
Une dégradation pour manque d'entretien
Il a rappelé que Microsoft avait signé un contrat avec un partenaire pour faire le travail d'intégration dans OpenStack, « mais ils n'ont jamais vraiment fini », précise le responsable. Ce non-aboutissement peut avoir des raisons simples, selon Joshua McKenty. Il suffit par exemple que des chefs de projets soient mutés pour que le projet ne soit pas continué ou suivi. Il ajoute que Microsoft peut avoir également décidé de se concentrer sur sa plateforme Azure pour déployer des clouds privés et publics.
Si Microsoft veut vendre des logiciels serveurs pour les fournisseurs de services cloud utilisant OpenStack, le manque d'intérêt pour son hyperviseur pourrait devenir problématique, explique un analyste. « Cela signifie que les gens ne construiront pas de cloud sur Windows, comme architecture de base », constate James Staten, analyste chez Forrester Research. Hyper-V est intégré avec la licence Windows Server Entreprise et cela constitue un manque d'intérêt pour la communauté OpenStack qui pense aussi que les fournisseurs de services cloud n'utiliseront pas Windows Server dans leurs déploiements. « Ce n'est pas surprenant, constate James Staten. Si vous construisez une solution basée sur de l'Open Source, vous allez commencer par des éléments qui n'ont pas de licence du tout ».
Toutefois, il explique que de nombreux fournisseurs de services clouds sont en train de construire deux offres : l'une utilisant un logiciel Open Source et la seconde élaborée à partir de produits commerciaux qui sont utilisés dans les entreprises et pourraient donc être plus attrayants pour les clients d'entreprise. Actuellement, VMware a le gros de la part de marché pour les services de cloud destiné aux entreprises, précise l'analyste.
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Tester Ubuntu depuis votre navigateur
Si certains ont peur d'essayer Linux, Canonical a trouvé un moyen pour faire tester sa solution Ubuntu sans l'installer. Il a créé une page web, qui se lance depuis n'importe quel navigateur (Firefox, Chrome, IE). Il suffit d'écrire le lien suivant http://www.ubuntu.com/tour/en/#browse-files pour se retrouver sur l'environnement de travail Unity propre à la distribution Ubuntu. L'utilisateur peut ensuite naviguer et cliquer sur les différents icones disponibles. Lancement d'un navigateur, d'un traitement de texte, d'un tableur, d'un outil de présentation ou d'un client de messagerie. Le surf est fluide et en quittant la page, on vous demande si vous désirez télécharger la dernière version d'Ubuntu. (...)
(31/01/2012 09:50:22)Le logiciel libre est devenu plus onéreux
Selon l'étude Open Source France 2012 de Pierre Audoin Consultants (PAC), « le marché du logiciel libre en France représente environ 6% du marché des logiciels et services informatiques ». Cela représentait 2,5 milliards d'euros en 2011. Cette part est en forte progression depuis plusieurs années et sa croissance devrait se poursuivre avec une accélération continue au moins jusqu'en 2015.
PAC souligne que le logiciel libre est devenu une référence incontournable dans de nombreux domaines comme le développement (Java...), notamment sur le web (PHP, Python...). Les SSII ont dû spécialiser des départements sur le sujet. La rançon du succès doit cependant être payée. La dimension communautaire et gratuite du logiciel libre s'estompe en effet au profit de SSII qui font payer leurs prestations.
Selon PAC, la France est un des pays phares du logiciel libre dans le monde. Les outils libres étant les plus performants pour gérer des clouds, la France bénéficie dans le domaine d'un avantage de compétitivité. Les logiciels sous licences libres évitant les enfermements de clients avec un fournisseur, cet état de fait est particulièrement intéressant en ce qui concerne l'informatique dans les nuages. (...)
Oracle propose un comité unique pour superviser les spécifications Java
Si la proposition qu'Oracle vient de faire est acceptée, la supervision des standards techniques de Java passerait sous l'égide d'un seul comité, alors que l'actuel système s'appuie sur deux entités séparées pour Java EE/SE (Enterprise Edition/Standard Edition) et pour Java ME (Micro Edition). Les deux premières déclinaisons concernent respectivement les environnements serveurs et postes de travail, tandis que ME est destinée à ses utilisations mobiles et embarquées.
Oracle a récupéré la propriété de Java en rachetant Sun Microsystems en janvier 2010, mais les spécifications techniques standards du langage de programmation Open Source sont toujours guidées par le JCP (Java Community Process), une organisation constituée d'entreprises et d'individus ayant un intérêt particulier pour Java. Oracle justifie sa proposition en évoquant les changements sur le marché de Java ME, la maturité croissante de ce dernier et, de façon générale, sa consolidation. « Cela suggère qu'un rééquilibrage entre Java ME et les autres plateformes pourrait être approprié, ainsi qu'une légère réduction du nombre de membres du comité exécutif », a indiqué la semaine dernière sur le site du JCP le collaborateur d'Oracle qui préside l'organisation, Patrick Curran. « La convergence attendue entre Java ME et SE devrait rendre de moins en moins pertinente l'actuelle séparation entre deux comités exécutifs séparés », ajoute-t-il. « Dans la mesure où Java est vu comme une seule plateforme, il devrait être supervisé par un comité exécutif unique».
Un nombre réduit de membres au comité exécutif
La proposition d'Oracle entraînerait la réduction du nombre total de membres du comité (32 actuellement), mais elle prévoit de maintenir le ratio 2 pour 1 de sièges nommés et élus, si l'on se réfère au site du JCP. « Dans le comité exécutif fusionné, pas plus Oracle qu'aucun autre membre ne pourra détenir plus d'un siège » peut-on lire. La JSR (Java Specification Request) est supervisée par un groupe expert constitué de représentants de différentes entreprises, incluant Oracle, IBM, Intel et Siemens. Son travail devrait durer six mois environ, « afin de permettre aux modifications d'être engagées pendant les élections ». Ce groupe reconnaît toutefois que les changements pourraient devoir être introduits progressivement dans le temps ».
Dans un souci d'équité, tous les membres auront le même risque de perdre leur siège. Il est aussi précisé dans la proposition qu'Oracle « devrait avoir la plus grande flexibilité dans la réallocation des sièges de membres nommés pour assurer que le comité exécutif fusionné représente de façon adéquate et équitable l'ensemble de l'écosystème Java ».
Une autre proposition, sans doute plus polémique
Cette proposition est la deuxième de trois mesures exposées par Patrick Curran dans un billet de blog en août dernier. La première, adoptée l'an dernier, a cherché à rendre le processus de spécification plus transparent et public (le comité exécutif publiait déjà ses comptes-rendus de réunion). La troisième n'a pas encore été soumise. Elle abordera des changements plus complexes, a indiqué Patrick Curran, parmi lesquels des modifications possibles du JSPA (Java Specification Participation Agreement), l'accord spécifiant le mode de fonctionnement du JCP. Compte tenu de l'histoire récente, cette proposition est susceptible de générer des controverses. La Fondation Apache a quitté le JCP fin 2010 à la suite d'un désaccord avec Oracle concernant le JSPA. L'ASP (Apache Software Foundation) maintient qu'Oracle n'a pas réussi à lui fournir une licence acceptable pour un kit de compatibilité technologique (TCK) qui lui aurait permis de tester son projet Harmony, une mise en oeuvre de Java SE, ainsi que le garantit le JSPA.
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