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Linux
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(14/06/2010 12:48:46)
VMware, après Novell des accords avec Red Hat et Ubuntu ?
Début juin, VMware a annoncé un accord avec Novell portant sur la distribution et le support de Suse Linux Enterprise Server et l'adoption de cette distribution pour ses appliances. Et les utilisateurs qui souhaitent déployer VMware vSphere avec Suse Linux pourront installer gratuitement le système d'exploitation et bénéficier des mises à jour. L'abonnement au support technique restera toutefois une option payante proposée par VMware et ses partenaires. «Les clients de VMware pourront obtenir les mises à jour ou des correctifs non seulement pour vSphere, mais aussi pour Suse Linux Enterprise Server », a ainsi déclaré Bogomil Balkansky, vice-président du marketing produit chez VMware. Les utilisateurs pourront bénéficier d'une «offre homogène avec un guichet unique pour le support » à partir d'un seul vendeur, ajoute-t-il.
De plus, la filiale d'EMC normalise avec Suse Linux sa plate-forme appliances, une machine virtuelle pré-configurée qui embarque un OS et une application dans un bloc autonome (voir illustration principale). VMware propose par exemple un Appliance avec vCenter AppSpeed, un outil dédié à la gestion de la performance des
applications virtualisées distribuées. Cet accord entre VMware et Novell réduit la complexité pour les clients et augmente le bénéfice des offres, a déclaré Joe Wagner, vice-président de Novell. "Nous sommes ravis que VMware valide notre stratégie d'être le système d'exploitation le plus souple pour les serveurs, les machines virtuelles et les infrastructures cloud », précise encore Joe Wagner.
Crédit photo VMware
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Cet accord est une décision logique, a souligné l'analyste Drue Reeves, du Burton Group. «Je ne dirais pas que c'est fracassant [mais] cela a du sens, spécifiquement du point de vue de Novell dont beaucoup de clients ont migré de mainframes et de plates-formes milieu de gamme », vers Linux, ajoute Drue Reeves. « Ils peuvent opter pour une plate-forme Linux virtualisée. »
Cependant, les deux éditeurs doivent bien s'assurer de ne pas perturber des partenaires comme IBM, qui vend des mainframes et des systèmes Unix, et des fournisseurs rivaux comme Red Hat et Canonical, qui sont également en affaires avec VMware, poursuit l'analyste.
L'accord avec Novell n'est cependant pas exclusif, précise Bogomil
Balkansky de VMware. Bien qu'il n'y ait encore aucun plan de décidé pour des accords similaires avec d'autres vendeurs, d'autres arrangements ne sont absolument pas exclus, ajoute-t-il. VMware continuera de supporter ses clients qui utilisent ses technologies de virtualisation avec d'autres plates-formes Linux, comme comme Red Hat ou Canonical Ubuntu. Drue Reeves s'attend lui aussi à ce que VMware forge des accords similaires avec Red Hat et Ubuntu.
Un tribunal valide les droits de Novell sur Unix
Le feuilleton a commencé en 2005 après les premières saisines de Sco contre Novell, sur les droits de propriétés et les royalties sur certaines technologies utilisées sur Unix. En 2007, Novell est reconnu propriétaire d'Unix. Mais en 2009, un autre jugement inverse la décision précédente. En mars dernier, un jury de l'Utah a attribué les droits Unix à Novell. C'est cette décision qui a été validée par la même juridiction.
Pour Pamela Jones, spécialiste du droit et qui a suivi sur son blog cette bataille juridique de longue haleine « la machine judiciaire est en train de se refermer sur Sco ». En effet, le jugement de l'Utah donne raison sur plusieurs points à Novell et en plus, considère les attaques de Sco contre IBM et d'autres sociétés qui utilisaient Linux et Unix sont closes.
Alors est-ce la fin de l'histoire ? Si elle est bien engagée, Sco peut encore faire appel de cette décision. A suivre...
Red Hat étend son support Premium à ses VM sur le cloud Amazon
Cette option permettra aux abonnés Premium de déplacer leurs VM entre le datacenter et le cloud, en précisant que les frais d'abonnement Premium s'élèvent à 1 300 dollars US par an pour un serveur équipé au maximum de deux sockets processeur, et à 2 500 dollars pour un machine avec trois emplacements ou plus. Cependant, tous les clients ne sont pas éligibles à la formule Access Cloud puisqu'il faut en effet disposer au minimum de 25 abonnements Premium actifs et disposer d'un contrat de support direct avec Red Hat. En d'autres termes, les clients ayant achetés leur support Red Hat via un tiers ou par l'intermédiaire d'équipementiers OEM ne sont pas admis au programme, selon le site web de Red Hat.
« L'objectif est de faciliter l'ajout de capacité serveurs à l'aide du cloud ou le déplacement de VM entre le centre de calcul et le cloud, et vice versa, sans avoir à se préoccuper de la manière dont est assurée l'administration, » explique Magnus Svensson, directeur de Red Hat pour les pays nordiques. Selon Red Hat, avec Cloud Access, les clients pourront continuer à utiliser leurs contacts et leurs méthodes habituelles pour obtenir le support en matière de gestion et d'administration serveurs. Red Hat s'engage également à livrer les dernières versions disponibles d'Enterprise Linux pour Amazon EC2 en même temps que celles destinées aux déploiements traditionnels sur site, de manière à augmenter la cohérence entre les deux mondes.
Illustration, crédits Red Hat
(...)(22/04/2010 15:56:39)Red Hat écarte Xen de RHEL 6 version beta
« Red Hat a choisi de concentrer ses efforts de virtualisation autour de la machine virtuelle sur Kernel KVM, » a déclaré Tim Burke, vice président de l'ingénierie pour la plate-forme Red Hat.Dans cette version, «la virtualisation a été l'objectif essentiel et nous avons considéré l'infrastructure qui pouvait être intégrée à nos services cloud» souligne Tim Burke. Pour être efficient dans les environnements cloud, l'OS RHEL 6 alloue dynamiquement les données au sein du noyau. Une fois les machines virtuelles chargées dans le système d'exploitation, l'administrateur peut spécifier la quantité de mémoire, le nombre de cycles de traitement et la quantité de bande passante qu'il souhaite attribuer à chaque machine.
L'autre fonctionnalité s'appelle le Completely Fair Scheduler (SCF), auquel revient la responsabilité de « répartir de manière plus dynamique les charges de travail entre les tâches » en redistribuant plus uniformément les ressources processeurs entre toutes les applications. Le système emprunte les techniques logiciels de Red Hat pour exploiter les services sans tolérance de latence, comme il accomplit aussi un travail plus sophistiqué de planification des priorités, en hiérarchisant les tâches, de la plus haute à la plus faible priorité » affirme Tim Burke. Des fonctions d'économies d'énergie ont également été ajoutées. Ainsi, l'infrastructure d'horloge a été réorganisée et force l'activité « ticketless » du noyau. Auparavant, ce dernier devait dialoguer avec le processeur 1 000 fois par seconde pour l'empêcher de passer en mode veille et ainsi économiser l'énergie. La fonctionnalité « tickless » repose un système de minuteries accordées au hardware, autorisant le processeur à se mettre en veille pendant des périodes où il n'y a pas d'autres tâches à effectuer.
L'espace occupé par les fichiers système a été amélioré pour être plus adapté aux ensembles de données importants. C'est notamment la première version de RHEL à utiliser ext4 comme fichier système par défaut, en place du ext3 auparavant. Le système d'exploitation peut maintenant exécuter des fichiers système d'une taille allant jusqu'à 16 téraoctets.
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Il sait également effectuer une vérification système plus rapidement, impliquant une amélioration des temps de récupération lors d'arrêts inopinés. Pour les données de très grande taille, la solution de Red Hat propose une option pour mettre à niveau le fichier système du format XFS au format SGI qui peut prendre en charge des capacités allant jusqu' à 128 To.
Une décision cohérente
Au regard de l'implication de Red Hat dans le cloud computing, sa décision de laisser de côté Xen peut paraître surprenant. Mais ces dernières années, l'entreprise a apporté de plus en plus de soutien à KVM. Pour rappel, en 2008, Red Hat avait acquis l'éditeur de logiciel de virtualisation Qumranet, dont les développeurs sont en grande partie à l'origine de KVM. « L'une des raisons pour lesquelles Xen a été abandonné » expose le responsable, « est que la société ne peut dédoubler tous ses efforts pour maintenir deux hyperviseurs, une tâche exigeante qui réclame beaucoup d'implications. C'est le cas par exemple avec les serveurs équipés du processeur Nehalem d'Intel livré récemment qui apporte certaines fonctionnalités de virtualisation et implique la modification des deux logiciels. »
Simon Crosby, co-fondateur de XenSource et actuellement directeur de la technologie de la plateforme logicielle chez Citrix, a déclaré qu'il n'était pas surpris par la décision de Red Hat d'abandonner Xen. « Il est logique de ne soutenir qu'un seul code source, et Red Hat n'a pas contribué à enrichir le code Xen depuis plusieurs années ». Il fait remarquer que « avec Xen, Red Hat n'a pas eu beaucoup de chance sur le marché de la virtualisation. Ils ont même été vraiment mauvais sur le marché entreprise. Maintenant, ils ont cinq ans de retard par rapport au reste de la communauté ». Ce dernier a également noté que l'adoption de KVM par Red Hat va dans le sens opposé des autres acteurs du marché de la virtualisation serveur, et notamment Citrix et VMware. Ces derniers se tournent aujourd'hui vers des solutions d'infrastructure virtuelle allégées, pour lesquelles toutes les fonctions serveurs sont virtualisées. En revanche, KVM s'appuie sur le noyau de l'OS, et fonctionne uniquement sous machines virtuelles tournant sous Linux. «C'est une option Linux-first » souligne Simon Crosby.
Dans tous les cas, le passage à KVM nécessitera un certain travail de la part des utilisateurs actuels de Red Hat Entreprise Linus qui devront faire migrer leurs machines virtuelles Xen vers KVM (ou les obliger à installer Xen séparément). « Pour donner accès à des invités Xen RHEL 5 sur RHEL 6, il faut lancer un outil de conversion et de migration» a précisé Tim Burke.
L'hyperviseur KVM progresse dans le cloud
The Planet gère en co-location sept centres de données dans le monde, comptabilisant 20.000 clients qui font tourner 15 millions de sites Web. Et plus de 80% utilisent déjà linux. Mais The Planet est un nouveau venu dans l'espace du cloud. Son service est en version bêta publique et comprend plus de 500 serveurs virtuels tournant sur des machines Dell à base de processeurs Intel Nehalem dual-core.
Pour les développeurs sous Linux, KVM est plus facile à utiliser que Xen, car il « n'a jamais été vraiment intégré à Linux » explique Carl Meadows, responsable senior du marketing produit pour The Planet. KVM, de son côté, « a été construit directement dans Linux et l'utilise comme hôte. Il est beaucoup plus simple et plus élégant que Xen » commente-t-il. « Cette intégration facilite également la distribution de correctifs aux clients, alors que le même déploiement à partir d'un autre logiciel de virtualisation nécessite plus de travail » ajoute le responsable. « En outre, KVM permet à The Planet de laisser à ses clients toute liberté pour personnaliser le noyau tournant sur leurs serveurs virtuels, de même que la portabilité du logiciel permet aux machines virtuelles de migrer facilement vers des serveurs physiques et vice versa. Depuis que KVM fonctionne en mode natif, il est beaucoup plus facile pour nous de créer un environnement hybride dynamique que Xen ne le permet » dit encore Carl Meadows.
Amazon EC2, un des géants du marché du cloud public, utilise Xen pour la virtualisation. Mais Carl Meadows pense que KVM peut devenir l'hyperviseur open source de référence sur le long terme, et certains déploiements choisis récemment par IBM viennent renforcer ses arguments. Même si The Planet fait tourner KVM sur Ubuntu, alors qu'IBM a préféré la version Red Hat.
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Ce dernier et KVM semblent également avoir gagné l'intérêt de Novell, puisque ce dernier l'utilisera dans la version 11 de son serveur SUSE Linux Enterprise. Evidemment, Novell continue de supporter Xen.
Des avantages reconnus par les concurrents
Quant à Simon Crosby, CTO de Citrix, il écrit sur son blog « il faut s'attendre à ce que Novell supporte KVM ». Le bloggeur reconnaît aussi que cette solution présente certains avantages : « Il est important de réaliser que pour un fournisseur de solutions Linux, KVM simplifie considérablement l'ingénierie, les essais et le conditionnement pour les déploiements. Il se comporte comme un driver intégré au noyau, alors que Xen exige que le fournisseur choisisse une version particulière de la solution de virtualisation de Citrix ». Mais au final, il conclut que « les préférences utilisateurs sont plus importantes que le reste et là, c'est Xen qui l'emporte, en partie parce qu'il offre une compatibilité avec des systèmes d'exploitation et des hyperviseurs multiples ».
« Si le contexte implique que le client achète, installe et fasse fonctionner Linux pour mettre en place sa virtualisation, alors KVM pourra probablement convenir » prédit le dirigeant de Citrix. « Par contre, si l'utilisateur souhaite déployer une plateforme de virtualisation agnostique par rapport à l'OS du serveur hôte, pour réaliser une infrastructure virtuelle complète, c'est vers un hyperviseur de type 1, vers lequel il se tournera. » Bien que Citrix dispose d'un solide partenariat avec Microsoft, le responsable technique souligne que « s'appuyer sur un éditeur de système d'exploitation est problématique, car aucun n'a encore travaillé à une virtualisation des produits concurrents, et qu'il n'y aucun intérêt stratégique à le faire ».
Dans le cas de The Planet, le débat est moins Xen contre KVM que Xen contre VMware. L'opérateur propose en effet un service d'hébergement managé qui utilise VMware en complément de KVM sur son offre cloud. Le choix de cette solution est dicté par la popularité des solutions VMware et la demande des clients qui souhaitent débuter la virtualisation par un cloud privé. « KVM ne disposent pas de certaines fonctionnalités incluses dans VMware, comme la migration en temps réel et la déduplication de RAM, » explique Carl Meadows. Le développement de KVM peut également s'appuyer sur la communauté Open Source, mais en termes d'outils de gestion, il est encore loin derrière VMware. C'est d'ailleurs cette différence qui justifie son prix.
Citrix annonce son hyperviseur Xen 4.0
Pour lutter contre VMware et Microsoft, Citrix introduit plusieurs améliorations substantielles à son hyperviseur maison avec la version Xen 4.0. Les principales modifications portent sur la gestion de la mémoire vive avec l'utilisation d'algorithmes comme Transcendent Memory et Page Sharing pour améliorer les performances. D'autres évolutions incluent une tolérance aux pannes renforcée avec une meilleure synchronisation des échanges entre VM et serveurs physiques et le support des fonctions Race introduites sur les derniers Intel Xeon 7500 (Nehalem-EX). Un nouveau gestionnaire de disques durs virtuels baptisé Blktap2 permet de fournir des snapshots des VM et l'introduction de NetChannel2, améliore les capacités de traitement de données des cartes réseaux. Xen 4.0 prend également en charge une nouvelle option du noyau Linux, le PVOps, qui permet aux administrateurs d'accéder aux périphériques les plus récents.
Ian Pratt, fondateur et président de Xen.org explique à cette occasion que l'explosion du cloud computing dans l'industrie et la demande croissante des entreprises sont les moteurs du développement de la technologie dans la communauté Xen. « Notre hyperviseur est déjà utilisé dans la plupart des clouds de la planète et nos utilisateurs attendent les avancées de la communauté Xen pour poursuivre le développement de leurs infrastructures virtualisées. L'arrivée de Xen 4.0 vient répondre à ces attentes. »
Le cloud privé : priorité des DSI selon une étude PAC
Avec le concours d'EMC, d'Intel et de VMware, le cabinet d'études PAC a demandé à un panel de 200 décideurs informatiques français, répartis dans les principaux secteurs d'activités, leur vision du cloud computing. Étonnamment, le principal avantage mis en avant par ces responsables IT n'est pas la réduction des coûts de production ou les gains attendus pour la mise en service de nouveaux projets, mais la disponibilité des ressources (42% des réponses) et la flexibilité de la plate-forme (34%). Encore plus surprenant, l'optimisation de l'infrastructure et le paiement à l'usage ne rassemblent que 19 et 21% des « suffrages ». Christian Hilaire, PDG d'EMC France, analyse ces résultats en expliquant que « les entreprises démarrent aujourd'hui dans leur réflexion sur un cloud privé. Nos principaux clients réfléchissent à la question, c'est l'étape suivante après la virtualisation. Le cloud est bien la quatrième vague informatique après le mainframe, le PC client et le web. » Les responsables IT ont bien compris que le cloud allait leur permettre de masquer la complexité du système d'informations pour fournir des services à la carte. Et à la différence des projets informatiques traditionnels qui demandent de trois mois pour allouer des ressources à une application, la gratification est immédiate et de type self-service.
Parmi les inconvénients du cloud computing, nos responsables informatiques pointent à 50% la sécurité et à 35% la dépendance au réseau. Des freins liés à l'infrastructure et aux problèmes récurrents de sécurité. La dernière conférence RSA à San Francisco mettait également l'accent sur les défis sécuritaires qui attendaient le cloud (https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-defis-securitaires-du-cloud-30182.html). Pourtant, les principaux projets concernent aujourd'hui des clouds privés hébergés dans l'entreprise ou chez un tiers de confiance (opérateur ou intégrateur). Des solutions en théorie moins vulnérables que les clouds publics proposés par les éditeurs ayant flairés la bonne affaire. « Les opérateurs vont contribuer à structurer le marché en Europe, car ils possèdent les infrastructures indispensables pour faire transiter les processeurs les plus critiques à travers le cloud» précise Mathieu Poujol, directeur technologies chez PAC. « Ensuite tous les services de l'entreprise ne sont pas nécessairement hébergés dans un cloud. Il est possible de procéder par étapes » souligne Jean-Pierre Brulard, vice-président Europe chez VMware. Trois types de plates-formes services sont aujourd'hui définis pour le cloud : IaaS (le réseau, le stockage, les serveurs et les outils de virtualisation), PaaS (avec en plus les logiciels serveur, les bases de données, l'intégration SOA et les runtimes) et le SaaS (toutes ces briques avec les applications).
En illustration, Mathieu Poujol de PAC, responsable de l'étude sur le cloud computing en France
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Autre réponse stupéfiante à la question sur les acteurs du cloud computing : Microsoft arrive en tête avec 50%, VMware suit avec 43% et Amazon ne pointe qu'à la huitième place avec 7%. Difficile à comprendre quand on sait qu'Amazon a lancé sa plate-forme EC2 en 2006 ! Un cloud arrivé à maturité avec une tarification très claire alors que Microsoft sort à peine de sa phase de tests et tente de commercialiser ses services depuis février dernier. Sur ce point précis, Mathieu Poujol précise que l'étude a été mené lors du lancement d'Azure début 2010 et que ces responsables IT ont dû être particulièrement sensibilisés au programme de Microsoft. Ce sont donc principalement les éditeurs qui sont spontanément associés au cloud et non pas les opérateurs ou les fournisseurs de services managés comme IBM ou HP.
Sur l'initiative des projets cloud, la DSI est aux commandes dans 67% des cas même les métiers et la direction générale pèsent un poids très lourd (26%). Les responsables IT semblent bien décidés à rester suffisamment réactif pour ne pas perdre la main face aux demandes des métiers. Point particulièrement intéressant dans le cadre des projets, quels sont les type d'application ou d'infrastructure concernés ? La messagerie reste toujours sur le podium avec 54% des réponses mais les ressources administratives (finance et compatibilité) arrivent sur la deuxième marche (26%) suivi de près par la CRM (24%). Les activités critiques de l'entreprise ne semblent donc pas mises à l'écart des projets cloud. Jean-Pierre Brulard précise que les différents modèles d'adoption applicatifs se résument à trois étapes, « la production informatique concerne tout d'abord les applications non critiques comme la messagerie » même si cette dernière reste particulièrement visible en cas de panne à la différence d'un ERP qui peut tomber 2/3 heures sans déclencher de plan Orsec. « Les entreprises passent ensuite aux applications métiers standards ou customisés ». On assiste là à un vrai basculement dans le monde cloud, principalement quand la virtualisation passe de 20 à 60%. « Dernière étape, l'extension au business continuity pour la gestion des risques. Mais aujourd'hui, chez les clients la vraie barrière reste le passage de l'étape 1 à la l'étape 2. »
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A la question sur le type d'infrastructure, les décideurs plébiscitent à 71% le cloud privé quitte à développer plusieurs petits clouds à l'intérieur de l'entreprise pour répondre aux différents besoins. Mathieu Poujol estime toutefois que les clouds hybrides vont se développer naturellement avec la maitrise des clouds privés. Les clouds publics (7% des réponses) seraient réservés à une application bien précise comme la solution de SaleForce.com. Des clouds communautaires regroupant plusieurs services publics ne sont pas exclues avec des Conseils régionaux ou des ensembles de communes. « La ville de Barcelone, par exemple, a ouvert son cloud public aux hôpitaux et à sa pépinière d'entreprises » précise Mathieu Poujol.
La conclusion de cette étude que le cloud est devenu une réalité en France et que les infrastructures privées sont clairement la priorité. « Sans s'en rendre compte, en systématisant les VM, les entreprises arrivent naturellement au cloud interne » conclue Jean-Pierre Brulard. « Avec un taux de virtualisation 30% des portefeuilles applicatifs, la France est au niveau des États-Unis et du reste de l'Europe. À 30% de virtualisation, le coût au giga est de 18 cents. Avec une montée en charge pour arriver à 60%, le cout au giga passe 9/10 cents au giga pour les entreprises ». Mais aujourd'hui pour accompagner le développement du cloud et simplifier le transfert d'une VM, il est nécessaire de créer un marché Unique du cloud en Europe pour offrir un marché global aux acteurs européens.
(...)(01/04/2010 16:18:44)
Un jury américain attribue les droits d'Unix à Novell contre SCO
« Cette décision est une bonne nouvelle pour Novell, Linux, et la communauté Open Source dans son ensemble », a commenté Novell sur son site Internet. Ainsi, le jury de la Cour américaine de justice, compétente pour l'Utah, a reconnu que Novell possédait les droits d'auteur d'Unix pour lesquels SCO tente depuis plusieurs années de se faire reconnaitre la paternité.
Pamela Jones, une professionnelle du droit, a suivi de près, et depuis le début, le procès mené par SCO contre Novell. Elle en a rendu compte régulièrement sur son blog Groklaw. Dès qu'elle a eu connaissance de cette décision, elle a pensé que le dossier était clos. Elle a même écrit « C'est fini ! » sur son site. Mais rien n'est sûr. Car SCO pourrait faire appel, comme s'en est fait l'écho un peu plus tard Pamela Jones sur son blog, rapportant qu'un porte-parole de SCO avait déclaré au Salt Lake Tribune que l'entreprise continuerait les poursuites connexes engagées contre IBM. Dans le cas d'IBM, SCO pourrait laisser tomber ses accusations d'infraction au droit d'auteur au sujet d'Unix, mais l'entreprise pourrait faire valoir d'autres revendications liées à des contrats, selon le porte-parole qu'elle cite encore.
Au cours de ces deux dernières années, SCO a perdu plusieurs procès dans l'affaire. Mais les utilisateurs de Linux restent attentifs : ils craignent des poursuites judiciaires contre leur plate-forme dans le cas où SCO l'emporterait. La bataille remonte à 2003, lorsque SCO a porté plainte contre IBM, alléguant que l'entreprise avait violé les droits de SCO en introduisant du code Unix à Linux. L'année suivante, SCO poursuivait Novell, mettant en question ses droits d'auteur sur Unix. Mardi après-midi, la ligne de téléphone principale de SCO sonnait dans le vide et la société n'avait encore publié aucun communiqué sur son site Web.
Le site internet de Pamela Jones :
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