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(25/08/2010 14:00:22)
Citrix associe hyperviseur bare-metal et cryptage
Les éditions Entreprises et Platinium de XenDekstop 4 Pack 2, qui seront dévoilées la dernière semaine de septembre, devraient intégrer XenClient, l'hyperviseur bare-metal et XenVault, le logiciel de cryptage en charge de la protection des données de l'entreprise pour les salariés qui utilisent leur propre notebook.
Citrix a une longueur d'avance sur VMware pour la commercialisation d'un hyperviseur bare-metal. Ce dernier s'installe directement sur l'ordinateur au-dessous de l'OS. Cette solution de virtualisation (aussi connu comme un hyperviseur de type 1) offre normalement une plus grande sécurité, en isolant l'usage professionnel des applications, de la navigation Internet privée. XenClient , en plaçant le poste de travail dans une machine virtuelle sécurisée installé directement sur un ordinateur portable, donne aux utilisateurs les avantages de l'accès en mode déconnecté. Cela procure aux responsables IT une gestion centralisée des ordinateurs des utilisateurs.
XenVault, quant à lui, renforce la sécurité des ordinateurs portables fonctionnant sous VMS en enregistrant automatiquement toutes les données créées par les applications d'entreprise dans un dossier chiffré sur l'ordinateur portable de l'utilisateur, explique Sumit Dhawan, vice-président de Citrix.
En attendant la stratégie de VMware
Ces annonces interviennent quelques jours avant VMworld, la conférence mondiale de VMware. Ce dernier devait sortir un hyperviseur bare-metal en 2009, mais depuis plus rien, en reconnaissant qu'il s'agit là d'un problème informatique pas facile à résoudre. Simon Crosby, CTO de Citrix a pris un malin plaisir à critiquer ce retard, « il est clair que le souhait de VMware a lancé un hyperviseur de type 1 a échoué » et d'ajouter « il est plus dur d'apporter un élément sur le matériel que d'ajouter un hyperviseur de type 2 sur un OS existant ». On peut néanmoins s'attendre à ce que VMware fournisse prochainement des éclairages sur sa stratégie en matière de VDI.
XenClient sera disponible comme élément de l'offre XenDekstop, mais devrait très bientôt accessible seul en version « express ». Cette solution disposera des mêmes fonctionnalités et pourra être utilisée gratuitement sur 10 postes de travail. Le support en ligne s'adresse aussi à la version Express, cependant un support plus étendu sera réservé aux utilisateurs de XenDekstop. Le prix pour ce dernier en version 4 était au mois de novembre dernier compris entre 75 et 350 dollars.
Crédit Photo: Citrix
(...)(17/08/2010 16:00:32)La fin proche d'OpenSolaris stimule les projets dérivés
Même si Oracle n'a plus l'intention de supporter OpenSolaris, tout espoir n'est pas perdu. C'est ce que pense le fondateur d'un récent projet dérivé de Solaris, lancé le 3 août (http://www.illumos.org/). Illumos est issu d'OS/Net qui réunit le coeur et les composants réseaux du système d'exploitation Solaris. Il a émergé alors que les spéculations allaient bon train sur l'avenir de la version Open Source de l'OS de Sun, passé dans le giron d'Oracle.
Vendredi dernier, un mémo adressé à la mailing list d'OpenSolaris a révélé que le repreneur de Sun prévoyait de concentrer ses efforts sur la déclinaison commerciale de l'OS. En lieu et place de la mouture Open Source, une version développeur du système d'exploitation est prévue, Solaris 11 Express, qui s'accompagnera d'outils pour faciliter la migration des utilisateurs d'OpenSolaris.
Quoique regrettable, la décision d'Oracle n'est pas catastrophique, considère pour sa part Garrette D'Amore, le fondateur du projet Illumos. Le but original consistait à suivre d'aussi près que possible le code d'Oracle afin de parvenir à une relation de collaboration plus étroite, a-t-il expliqué hier dans une interview. « Tel était mon souhait ». Mais le mémo indique qu'Oracle ne croit pas qu'il y ait un quelconque intérêt à ce type de collaboration, poursuit cet ancien ingénieur chez Sun, contributeur de premier plan à OpenSolaris. Ceci sous-tend qu'Illumos devra peut-être devenir bien plus qu'un fork complet du code de base de Solaris. « Nous allons être contraint d'évoluer et, par conséquent, le code divergera ».
Quelques contributeurs connus pour Illumos
Le projet aura besoin de s'appuyer sur une société pour rencontrer le succès. Pour l'instant, il a reçu le support de différentes entreprises parmi lesquelles l'employeur de Garrette D'Amore, le fournisseur de solutions de stockage Nexenta Systems.
Dans un billet de blog, vendredi dernier 13 août, le fondateur du projet dérivé a laissé entendre que quelques noms très « surprenants » s'étaient déjà engagés, de façon privée, à soutenir cette initiative. « Il s'agit de contributeurs connus, des personnes qui ont participé au code de Solaris par des apports très importants, et sur les parties les plus ambitieuses et les plus sensibles de l'OS ».
Tout bien considéré, Illumos semble parti sur de très bonnes bases, a-t-il estimé hier. « S'ils veulent une relation basée sur la concurrence plutôt que sur la collaboration... En fait, je pense que nous nous trouvons dans de bonnes conditions en dépit des ressources économiques importantes dont dispose Oracle. »
La société de Larry Ellison n'a pas encore commenté ces propos.
Serveurs : Oracle trace ses plans pour Sparc jusqu'en 2015
Oracle a esquissé la semaine dernière ses projets sur cinq ans pour les serveurs Sun à base de processeurs Sparc. Il espère ainsi rassurer ses clients sur l'avenir de la plateforme et faire remonter les ventes, en déclin. John Fowler, ancien responsable de Sun qui gère maintenant l'activité systèmes d'Oracle, a présenté ces plans dans une conférence web tenue depuis le siège social de la société. Préalablement, il avait confirmé lors d'une interview que les lignes de serveurs x86 équipés de processeurs AMD étaient arrêtées et que les gammes étaient standardisées sur les puces Intel.
Des mises à jour régulières chaque année
Oracle va livrer des mises à jour régulières sur les processeurs Sparc de Sun pendant les cinq prochaines années. Et, au moins, doubler la performance applicative chaque année sur les systèmes à base de Sparc, a affirmé John Fowler. Les serveurs Sparc, qui hébergent aujourd'hui 32 coeurs et 4 To de mémoire, atteindront 128 coeurs et 64 To de mémoire en 2015, a-t-il ajouté.
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Le responsable de l'activité systèmes a indiqué que Solaris 11, la prochaine mise à jour majeure du système d'exploitation de Sun serait livrée l'an prochain (on a appris en revanche l'arrêt d'OpenSolaris). Elle comportera « des améliorations importantes à pratiquement tous les niveaux de la pile », en incluant des éléments du Projet Crossbow de Sun, portant sur une technologie de virtualisation de la couche réseau. La version 11 de Solaris supportera « jusqu'à des dizaines de To de mémoire et des milliers de threads ».
Pour Oracle, il était important de présenter une feuille de route pour ces systèmes à base de processeurs Sparc dont les ventes ont chuté sérieusement en raison du climat d'incertitude généré par l'acquisition de Sun. Dès le départ, il avait effectivement dit qu'il continuerait à développer Sparc mais il avait donné peu de détails.
Quid des Ultrasparc et Sparc64 ?
Même après cette conférence web, il reste quelques questions en suspens. Il y a deux familles de processeurs Sparc : d'une part, les puces multithreaded Ultrasparc développées en interne pour les serveurs T series, et d'autre part, les Sparc64 qui sont fabriquées par Fujitsu et vendues dans les serveurs haut de gamme, les M series.
John Fowler n'a pas parlé de ces deux lignes de puces, se contentant d'évoquer le futur de Sparc de façon générale. Cela amène Nathan Brookwook, analyste chez Insight64, à se demander si, finalement, Oracle n'aurait pas l'intention d'utiliser son Ultrasparc sur les deux gammes de serveurs. Une telle évolution permettrait de réduire les coûts de développement et de contrôler entièrement la conception des serveurs. Le repreneur de Sun pourrait produire des variantes de l'Ultrasparc, utilisant différentes interconnexions et tailles de cache, par exemple, pour les adapter aux serveurs M series, avance Nathan Brookwook.
Interrogé sur ce point, John Fowler a précisé qu'il parlait de Sparc de façon générique. « Les deux plateformes sont basées sur la même architecture sous-jacente et peuvent faire tourner exactement les mêmes logiciels. Les clients ne sont donc pas focalisés sur ce point », estime-t-il.
L'Ultrasparc T3 sortira-t-il cette année ?
Il n'a pas non plus été dit très clairement si le processeur Ultrasparc T3, qui doublera le nombre de coeurs de l'actuel T2 Plus, sera livré d'ici la fin de l'année comme prévu. Lors de l'interview, John Fowler a dit qu'il ne pouvait plus confirmer que la livraison aurait lieu cette année. Malgré cela, les analystes qui sont au courant des projets d'Oracle sur son offre matérielle se déclarent confiants dans l'avenir de Sparc. La société dispose à peu près du même nombre d'ingénieurs travaillant sur ces processeurs que Sun avant son acquisition. Et, en outre, la société de Larry Ellison est davantage axée sur les résultats, souligne Nathan Brookwood, d'Insight64.
[[page]]Jean Bozman, analyste pour IDC, considère qu'Oracle investit clairement dans le futur de Sparc et Solaris. Elle s'attend à une mise à jour d'étape sur Solaris 10 avant la fin de l'année et pense qu'Oracle va fournir une feuille de route plus détaillée lors de sa conférence annuelle OpenWorld qui se tiendra du 19 au 23 septembre prochain à San Francisco.
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Associer étroitement les technologies Sun et Oracle
Au sujet de l'arrêt des serveurs x86 sur processeurs AMD, John Fowler a expliqué que la stratégie de la société ne visait pas à offrir les produits dans toutes les tailles et toutes les couleurs. Des serveurs x86 double socket que les clients pourront acheter à l'unité seront toujours disponibles, mais l'objectif principal est de construire des systèmes destinés à des environnements plus importants, capables de supporter des applications sensibles comme celles qu'exploite la technologie de clustering d'Oracle.
« Quand vous considérez notre stratégie qui consiste à disposer d'une plateforme d'entreprise au-dessus de laquelle intégrer et apporter notre valeur ajoutée, vous admettrez qu'il n'est pas essentiel de proposer toute une variété de processeurs et de systèmes », a recadré John Fowler en ajoutant qu'il était possible que les processeurs AMD soient de nouveau utilisés plus tard.
La vision d'Oracle concernant Sun n'a pas été modifiée. Le groupe continuera à vendre des serveurs de façon indépendante, de même que des systèmes de stockage qui pourront faire tourner les applications d'autres fournisseurs. Mais son but principal est de construire des systèmes qui vont intégrer étroitement les technologies de Sun et d'Oracle.
Le marché de la virtualisation en ligne de mire
En étant capable de produire les serveurs et toutes les couches logicielles, Oracle soutient qu'il pourra construire des systèmes qui fonctionneront mieux et qui seront plus faciles à administrer que ceux de ses concurrents. La concrétisation ultime de cette volonté, rappelle John Fowler, s'illustre par exemple dans le système Exadata pour OLTP et applications de datawarehouse, annoncé l'an dernier. Ce produit est basé sur des processeurs x86 et exploite Linux et, pour l'instant, Oracle n'a toujours pas parlé d'un matériel équivalent basé sur des processeurs Sparc et sur Solaris.
La société de Larry Ellison concourt aussi pour emporter un morceau plus important du marché de la virtualisation. Elle dispose de produits pour virtualiser à la fois les serveurs x86 et Sparc. Et elle prévoit de rationnaliser les outils de gestion afin que les clients puissent gérer les deux environnements à la fois à partir d'un seul outil, a indiqué John Fowler.
Sur ce terrain, IDC s'attend à ce qu'Oracle fasse fusionner le logiciel d'administration de système Ops Center de Sun avec son propre Enterprise Manager au sein d'un seul produit d'ici à 2012. (...)
Le dernier kernel Linux fait des emprunts à Google
Empruntant quelques protocoles développés par Google, l'évolution du kernel Linux tout juste mise à disposition devrait être capable d'accélérer le débit du trafic réseau de façon notable. Le système d'exploitation Open Source en est à sa version 2.6.35, livrée dimanche 1er août par son concepteur Linus Torvalds.
En plus des classiques corrections de bugs et optimisations attendues, cette livraison présente quelques fonctionnalités qui vont améliorer l'utilisation de l'OS dans les actuels environnements multicoeurs et réseaux.
A noter, en particulier, l'insertion de RPS (Receive Packet Steering) et RFS (Receive Flow Steering), du code développé par Google. Le premier diffuse les packets entrants vers l'ensemble des CPU disponibles sur la machine, le second calcule quels coeurs sont les mieux adaptés au traitement en tenant compte, par exemple, du type d'applications qui utilisera le trafic réseau, selon les explications fournies par le site Kernel Newbies.
Dell et HP renouent avec Solaris (MAJ)
Cette annonce témoigne de « l'engagement d'Oracle à l'ouverture » souligne un communiqué de l'éditeur. Ce dernier vient de signer un partenariat avec plusieurs fournisseurs d'équipements pour intégrer Solaris, OpenSolaris et Oracle VM sur leurs serveurs x86. Les clients pourront donc avoir accès au support Premium d'Oracle et bénéficier aussi des mises à jour. A noter qu'IBM devrait arrêter la fourniture de solutions Solaris sur ses serveurs x86 System X, exNetfinity.
Cet accord de distribution montre également la reprise en main du géant des bases de données sur l'activité de Sun. Après un petit moment de flottement où les communautés de développeurs se sont interrogées sur une éventuelle dissolution du conseil d'administration du système d'exploitation OpenSolaris (lien).
Jean Noël de Galzain, PDG de Wallix au secours de Mandriva
Après des années de difficultés financières et des semaines de rumeurs (un éventuel rachat par Linagora ou par l'anglais Lightapp était évoqué), Mandriva entre dans une nouvelle phase. « Arnaud Laprévote (*) m'a appelé pour me demander un coup de main, j'ai réuni une équipe et réussi à construire un plan, nous explique Jean-Noël de Galzain, Pdg de Wallix (**) qui entre au conseil d'administration de Mandriva. Bertrand Glineur, ancien DSI du Crédit Foncier devient également administrateur.
Jean-Noël de Galzain annoncera, début septembre, le nouveau tour de table (ainsi que le nom des actionnaires qui ont pris le contrôle de la société avec lui) et la nouvelle équipe de direction. Pour l'heure, il donne des précisions sur son plan de redressement qui tient en deux étapes. D'ici la fin de l'année 2010, Mandriva sera restructurée avec une baisse des coûts de fonctionnement, pour l'amener à l'équilibre financier. « Depuis dix ans, la société perd de l'argent, on veut tout simplement que fin décembre, elle commence à en gagner ». Dans un second temps, en 2011, Mandriva sera refinancée et prendra de nouvelles orientations.
Mandriva sera totalement en indirect
Parmi ces orientations, deux sont déjà arrêtées. D'abord, Mandriva va évoluer vers une distribution commerciale exclusivement en indirect à travers des revendeurs et des intégrateurs. C'est le modèle suivi par Wallix, dans le domaine de la sécurité, ces derniers mois.
Ensuite, Mandriva prendra plus fortement le virage de l'entreprise où, malgré la demande, elle n'a pas su s'implanter. l'éditeur proposera ainsi des offres de gestion de parcs, actuellement, elle est surtout focalisée sur le poste de travail, les serveurs et les appareils mobiles. Une deuxième ligne de produits sera donc mise au point, d'où la nécessité d'investissements supplémentaire à partir de 2011. La solution « Mandriva Linux 2010 Spring », développée par l'actuelle direction, sortira comme prévu dans une semaine.
« Mandriva est une perle technologique, avec des produits bien conçus, souligne Jean-Noël de Galzain. C'est la dernière distribution Linux européenne avec une communauté de 3,5 millions d'utilisateurs. Le nom est connu dans le monde entier. C'est pourquoi nous avons engagé un plan ambitieux pour lui donner une bonne gestion et une nouvelle dynamique ».
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