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Infrastructure serveur
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(26/04/2011 10:12:17)
Les logiciels d'infrastructures et middleware en croissance en 2010 selon Gartner
Le marché de l'AIM affiche une belle progression, c'est un marché stratégique qui englobe 12 segments différents comme la SOA (architecture orientée services), ou le BPM (gestion des processus métier). Ce marché progresse, car : « les entreprises sont moins obnubilées par la maîtrise des coûts et s'ouvrent à la modernisation de l'infrastructure » note Fabrizio Biscotti, directeur de recherche chez Gartner.
Sur le plan technologique, les segments les plus dynamiques comprennent les technologies de gouvernance SOA, les serveurs d'applications, les produits et appareils portail. L'Open Source est également de plus en plus une partie intégrante des plans de déploiement AIM avec un accent mis sur les serveurs d'application Open Source, les bus de services d'entreprise et quelques autres fonctionnalités AIM.
IBM loin devant
Ce marché s'est concentré en 2010, par des acquisitions et par le poids des cinq principaux acteurs qui représentent 61% du marché mondial. IBM conserve largement sa 1ère place avec 32,6% de parts de marché et 14,4% de progression. Oracle (avec BEA) est loin derrière à 17%, en hausse de 12,5%. Troisième Microsoft, avec 5% des parts et 13,9% de hausse. Suit Software AG, quatrième, qui affiche 3,4% de parts de marché et 27,3% de progression. Tibco arrive cinquième, à 2,8% de parts de marché, en progrès de 20,1%.
« Nous continuons à observer un bouillonnement créatif où, d'une part, les grands fournisseurs continuent à être consolidés, et, d'autre part, plusieurs acteurs en place et à venir vont ouvrir de nouveaux marchés tels que la messagerie à faible latence (LLM), la gestion de transfert de fichiers ( MFT), et l'analyse des processus métier (BPA) », a déclaré M. Biscotti. « En outre, il existe une activité encore embryonnaire, mais dynamique, autour du cloud avec le PaaS. »
Fusion Applications : Oracle montre sa gestion des ressources humaines
Oracle vient de consacrer un webcast à sa solution Fusion HCM (human capital management) destinée à gérer les ressources humaines. C'est l'une des composantes de Fusion Applications, la suite de gestion intégrée que l'éditeur développe activement depuis plusieurs années et qu'il a dévoilée à l'occasion du dernier OpenWorld, en septembre 2010.
A terme, toutes les composantes de cette offre, proposant une large couverture fonctionnelle, pourront être au choix installées par l'entreprise de façon classique, c'est-à-dire sur des serveurs en interne, ou bien exploitées en ligne, dans le cloud. Il se trouve qu'Oracle a surtout insisté sur cette deuxième option durant son webcast sur Fusion HCM, présenté par Steve Miranda (en photo), vice-président senior, responsable du développement des applications Fusion. Cela n'a rien de surprenant. Tous les éditeurs ayant leur carte à jouer dans le cloud sont désormais en ordre de bataille et Oracle est récemment venu rappeler à Paris ses atouts dans ce domaine. Selon Steve Miranda, Oracle serait maintenant le deuxième fournisseur de solutions SaaS (software as as service), avec 5,5 millions d'utilisateurs « servis » par sa division Cloud Services. Cette dernière procède à de l'hébergement traditionnel d'applications, propose des services managés et des logiciels accessibles en mode SaaS, par abonnement.
Mise à jour semestrielle pour Fusion HCM en mode SaaS
Concernant la version en ligne de Fusion HCM, il sera possible d'exploiter l'offre sous une forme hébergée individualisée (de type FAI) ou dans une architecture partagée dite « multitenant ». La seconde proposition diffère de la première en cela qu'elle permet à plusieurs entreprises de partager la même instance d'une application, tandis que les données de chacune sont gérées séparément. Il n'est pas tellement courant que les fournisseurs de solutions SaaS donnent des détails sur l'architecture multitenant. Ils en exploitent pourtant les bénéfices parmi lesquels la capacité à procéder fréquemment à des mises à jour auxquelles les clients accèdent ainsi plus facilement. C'est cette architecture que défend tout particulièrement un chantre du SaaS tel que Salesforce.com. Et c'est cette capacité de mise à jour régulière que les supporters du multitenant mettent en avant pour inciter à choisir ce mode d'utilisation. Sur son site, Oracle annonce ainsi qu'il apportera tous les semestres des améliorations à la version SaaS de Fusion HCM.
Quoi qu'il en soit, Steve Miranda a affirmé que Fusion HCM et les autres composantes de Fusion Applications s'appuieraient sur le même code, quel que soit le modèle de déploiement choisi par les clients. Cela permettra justement à ces derniers de changer facilement de modèle s'ils le souhaitent. C'est exactement ce que propose Microsoft avec son offre de gestion de la relation client Dynamics CRM, celle-ci existant en mode SaaS, en version serveur traditionnelle ou, encore, hébergée par un partenaire intégrateur.
En cours de développement depuis cinq ans, Fusion Applications d'Oracle doit combiner les points forts des différents ERP rachetés par l'éditeur dans une suite de gestion intégrée de nouvelle génération. Telle est, depuis le début, l'ambition affichée par Oracle qui met tout particulièrement en avant l'interface utilisateur de l'offre et la présence de fonctions analytiques intégrées d'un bout à l'autre au sein des applications.
En concurrence avec Successfactors et Workday
L'offre Fusion HCM inclut, notamment, la gestion du personnel (salaires, avantages, indemnisations...), des objectifs des collaborateurs et des prévisions portant sur les besoins en ressources humaines. Sur le marché des solutions RH en mode SaaS, elle viendra concurrencer des offres d'éditeurs tels que Successfactors et Workday. Fusion HCM dispose de capacités d'intégration avec les trois ERP d'Oracle (PeopleSoft, JDE et la E-Business Suite). Cela apportera un certain confort aux clients de ces produits, mais cela souligne aussi le fait que la société de Larry Ellison évite formellement toute référence à une quelconque nécessité de migrer vers Fusion.
Fusion HCM (cliquer ici pour agrandir l'image)
Illustration : Steve Miranda, vice-président senior, responsable du développement des applications Fusion chez Oracle (crédit photo : Oracle)
[[page]]L'importance accordée à la version SaaS pourrait aussi aider l'éditeur à réaliser des ventes dans des entreprises où il est peu présent au niveau applicatif.
Plutôt qu'une migration, le fournisseur met plutôt en avant l'idée de « coexistence » entre Fusion et les applications actuellement exploitées par ses bases installées, avec une adoption qui se fera au rythme que les clients auront choisi. Cette stratégie présente peu d'inconvénients pour Oracle, puisqu'il continue à percevoir des revenus plutôt lucratifs sur la maintenance annuelle associée aux anciennes applications.
La date de sortie des Fusion Apps reste imprécise
Certains de ses clients sont néanmoins déjà passés à Fusion. Le webcast consacré aux composantes HCM donne par exemple la parole à Brian Ness, DSI au sein de l'établissement financier Principal Financial Group. La société a mis en production le module « Workforce Compensation » de Fusion HCM, dans le cadre d'un programme de mise en place pilote du produit. Même si chaque mise en route comporte ses difficultés, ce qui fut aussi le cas dans ce projet, la grande majorité des utilisateurs du groupe ont transmis des retours positifs sur le logiciel, a témoigné Brian Ness. Il est donc prévu de passer à d'autres modules de Fusion HCM cette année et l'an prochain.
Ce qui n'a pas été clairement indiqué dans le webcast, c'est la date de disponibilité de Fusion HCM et des autres composantes de Fusion Applications. On ne sait pas exactement quand les clients pourront en disposer, en dehors des entreprises participant au programme pilote.
Pendant la conférence OpenWorld de septembre 2010, le PDG Larry Ellison avait annoncé aux participants que la disponibilité générale de l'offre aurait lieu au premier trimestre 2011. Si l'on s'en tient à cette déclaration, Oracle est en retard. Mais Larry Ellison faisait peut-être référence au premier trimestre fiscal d'Oracle qui démarre en fait au mois de juin. Les responsables d'Oracle n'ont pris aucune question pendant le webcast et le groupe n'a répondu à aucune autre demande ce jour-là. (...)
Une défaillance du cloud d'Amazon plante plusieurs sites web
Amazon a commencé à signaler des problèmes sur son tableau de bord à 5 heures du matin (heure locale) hier. A 5h16, le site signalait des problèmes de connectivité affectant son service de bases de données relationnelles qui sert justement à gérer les bases de données relationnelles dans le Cloud pour plusieurs zones de l'Est des États-Unis. Amazon a également signalé des problèmes avec son service Elastic Compute Cloud (EC2) qui offre des capacités de calcul à la demande pay-as-you-go dans le nuage. La société a aussi signalé des problèmes avec l'Elastic Block Store (EBS), le système de stockage lié au service EC2. « Tôt ce matin, un événement sur le réseau a déclenché une mise en miroir d'une grande quantité de volumes EBS dans l'US-EST-1, » indiquait Amazon à 11h54 hier matin. « Ce mirroring a entraîné une pénurie des capacités dans la zone US-EST-1, empêchant la création de nouveaux volumes EBS et affectant nos disponibilités pour effectuer le re-mirroring nécessaire pour récupérer les volumes EBS touchés. »
Amazon a également déclaré qu'un de ses systèmes de contrôle en interne pour l'EBS a été surchargé et qu'il était devenu difficile de créer de nouveaux volumes et instances EBS en arrière-plan. « Nous travaillons aussi vite que possible pour accroître la capacité de la zone et accélérer l'opération de mirrorring, comme nous nous efforçons à rétablir le contrôle sur l'EBS », a ajouté l'entreprise. « Nous commençons à voir les premiers effets de ces efforts, mais l'affaire n'est pas encore réglée. Nous allons continuer à effectuer des mises à jour au fur et à mesure que nous progressons. »
Les critiques du cloud commencent
L'impact de la panne est assez étendu, surtout pour certains sites web 2.0 populaires. Sur le site de Quora, on pouvait lire : « Nous faisons actuellement face à une panne inattendue, et nous travaillons pour disposer d'un site de secours dès que possible. Merci pour votre patience. » Les sites HootSuite et Foursquare ont également été touchés, de même que Reddit, sur lequel les utilisateurs peuvent lire : « Amazon connaît actuellement une dégradation de ses services. Ils y travaillent. Nous comptons toujours sur eux pour restituer nos volumes. Nous sommes désolés. »
Certains utilisateurs ont fait part des désagréments causés par Amazon et son cloud sur Twitter. « Le cluster d'Amazon sur l'Est des États-Unis est toujours en rade, et certaines de nos données avec. Voilà pour la fiabilité des services cloud », a écrit tweeted @ Thierry_G. « Les instances et les volumes EBS d'Amazon sont encore en panne. Faut se préparer à mettre en route nos serveurs de sauvegarde GoGrid, » dit quant à lui @steve_dine.
Google investit dans un second parc éolien pour ses datacenters
Le géant de l'Internet a ainsi signé un contrat sur 20 ans pour acheter toute l'énergie produite par un parc éolien de 100 mégawatts qui doit être construit près de son data center de Mayes County, dans l'Oklahoma. C'est la deuxième fois que Google investit dans ce type d'énergie cette année. Les deux contrats ont été signés par la filiale Google Energy, qui dispose de la certification nécessaire pour acheter et vendre de l'électricité sur le marché américain de gros. « Ces acquisitions sont des actions concrètes, sur le long terme, qui nous permettront de réduire notre empreinte carbone et alimenter nos activités avec de l'électricité propre, » a déclaré Google.
L'entreprise de Mountain View a également publié un Livre Blanc dans lequel elle explique la complexité d'utiliser de l'énergie renouvelable pour faire tourner un centre de calcul. Pour des raisons réglementaires et autres, Google ne peut pas prendre l'énergie générée par les parcs éoliens et l'utiliser directement pour ses centres. « Dans nos datacenters, Google est un client de détail comme un autre. Nous n'avons aucun moyen de sortir l'énergie du circuit de gros et de l'affecter directement à nos besoins, » peut-on lire dans le Livre Blanc. « Comme tout le monde, nous devons acheter notre énergie auprès des services publics locaux réglementés. » Si bien que Google doit vendre l'énergie qu'elle s'engage à racheter au niveau local, au prix de gros. « Les contrats d'achat bénéficient d'incitations financières qui favorisent la construction des parcs éoliens, » ajoute le livre blanc et permet à Google de récolter des Crédits en Energie Renouvelable (Renewable Energy Credits - REC) pour l'énergie éolienne qu'elle vend. Les REC sont équivalents aux compensations « carbone. » Mais, selon Google, ils sont plus efficients parce qu'ils représentent de l'énergie renouvelable réellement produite. « Même si nous ne pouvons pas transférer l'énergie éolienne de manière légale et physique vers nos installations, le fait d'agir dans ce marché de l'énergie nous permet tout de même de contribuer à rendre plus vert le secteur dans lequel nous opérons», fait valoir l'entreprise. La construction des deux parcs éoliens par NextEra Energy, une entreprise dans laquelle Google possède des participations, est en cours. Celui de l'Oklahoma devrait être opérationnel d'ici la fin de l'année.
Une réponse à Greenpeace teintée de critiques
L'annonce de Google a été faite pendant la conférence GreenNet de GigaOm. Greenpeace était là aussi, venu relancer sa campagne contre les entreprises de l'Internet qu'elle accuse d'utiliser l'énergie de centrales au charbon pour faire fonctionner leurs centres de calcul. Un nouveau rapport de Greenpeace intitulé « « Vos datas sont-elles vertes ? » critique Facebook, Google et Apple pour avoir établi des datas centers en Caroline du Nord, un État où l'on trouve de « l'électricité produite au charbon, sale et bon marché » en abondance.
« L'industrie informatique désigne le cloud computing comme un nouveau modèle écologique qui répondrait aux besoins des infrastructures du secteur, mais peu d'entreprises fournissent des données permettant d'évaluer objectivement ces intentions,» affirme Greenpeace. L'association de défense demande à ce que les entreprises Internet installent leurs datas centers dans des zones où les sociétés de services publics produisent de l'énergie renouvelable, afin de réduire leur empreinte carbone et encourager de nouveaux investissements dans ces énergies. Greenpeace reconnaît cependant que Google fait des efforts dans ce sens. « Sur 10 marques classées, Akamai, un réseau mondial de distribution de contenu, a reçu la plus haute distinction pour sa transparence, Yahoo a adopté la plus forte politique en matière d'implantation de ses infrastructures; Google et IBM ont fait preuve d'une approche globale la plus complète pour réduire leur empreinte carbone, » a déclaré Greenpeace.
Dans son Livre Blanc, Google suggère que l'utilisation des énergies renouvelables pour alimenter les centres de calcul est plus compliquée que Greenpeace ne semble le penser. « Nous savons, par les lois de Kirchoff, que l'électricité produite à un endroit ne peut pas être transférée directement vers un utilisateur spécifique sur le réseau électrique, » a déclaré Google. « Une fois que l'on fait entrer l'électricité dans le réseau, il n'existe aucun moyen réel pour affirmer que « l'énergie du parc éolien X est distribuée au centre de calcul Y. »
Greenpeace sanctionne les datacenters polluants d'Apple
Avec un résultat de 54,5%, Apple est l'entreprise présentant le plus haut taux d'empreinte carbone parmi neuf des plus importantes sociétés high-tech au monde utilisant des centres de données. La firme de Cuppertino bénéficie de cette mauvaise note, dans le classement réalisé par Greenpeace, en raison de son nouveau datacenter, en construction à Maiden en Caroline du Nord.
Selon l'association écologique, cet Etat est l'un des plus « sales », entendez par là que les sources d'énergies disponibles sont principalement des centrales au charbon ou nucléaires, mais très peu d'énergie renouvelables. Selon cette étude, Facebook (52,8%) et IBM (51,6%) suivent Apple parmi les mauvais élèves.
Tout en haut de l'affiche, Yahoo! est le meilleur élève avec seulement 18,3%. L'association environnementale a calculé l'empreinte carbone de l'ensemble des centres de données implantées dans le monde d'Apple, Amazon, Facebook, Google, HP, IBM, Microsoft, Twitter et Yahoo!, qu'ils soient déjà construits ou en cours.
Trimestriels EMC : Un peu plus près des nuages...
EMC a présenté les résultats du 1er trimestre 2011 et on peut constater que la stratégie du géant du stockage est la bonne. Le chiffre d'affaires progresse de 18% à 4,6 milliards de dollars et le bénéfice net croît encore plus rapidement (+28%) pour atteindre 477 millions de dollars, un free cash-flow pour ce trimestre de 1,1 milliard de dollars. Pour expliquer ces bons résultats, EMC insiste sur les bonnes performances de certaines régions comme l'Europe et la zone Asie. Son coeur de métier reste très solide, l'activité stockage a augmenté de 16% et son offre Symmetrix a progressé de 25%. Le constructeur indique aussi la bonne tenue de sa dernière acquisition dans le domaine du stockage Isilon. Le groupe confirme donc ses prévisions pour le prochain trimestre. Sur l'exercice 2011, EMC table sur un chiffre d'affaires de 20 milliards de dollars et un bénéfice net de 2,5 milliards de dollars. Joe Tucci, CEO d'EMC met l'accent sur deux axes stratégiques, le cloud computing et les big data.
VMware à la fête aussi
La filiale, spécialiste des solutions de virtualisation a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 33%, à 844 millions de dollars. Le bénéfice net pour ce premier trimestre atteint 126 millions de dollars contre 78 millions en 2010. Les revenus de l'éditeur sont portés par les ventes de licences qui ont progressé de 34% à 419 millions de dollars, ainsi que de l'activité support et maintenance à 364 millions de dollars en croissance de +36%. Les prévisions pour le deuxième trimestre sont donc au beau fixe, un CA compris entre 860 et 880 millions de dollars.
Illustration: Joe Tucci
Crédit Photo: EMC
(...)(21/04/2011 12:38:16)Google dévoile son service cloud Earth Builder
Google ouvre son infrastructure de cartes numériques aux entreprises qui pourront l'utiliser pour stocker leurs données géospatiales. Baptisé Google Earth Builder, ce service dans le cloud a été dévoilé hier, à l'occasion de la conférence Where 2.0 (19-21 avril, San Francisco). Il devrait être commercialisé au cours du troisième trimestre 2011. Google fournira ultérieurement des informations sur sa tarification.
Après avoir mis leurs données cartographiques dans le cloud de Google, les entreprises pourront les mettre à la disposition de leurs employés, partenaires ou clients grâce à des outils tels que le service en ligne Google Maps, des API ou encore l'application pour poste de travail Google Earth.
Traiter des masses de données ou juste quelques cartes
« Google Earth Builder est une plateforme de cartographie dans le cloud pour les entreprises et les administrations qui traitent des données géographiques, qu'il s'agisse de centaines de téraoctets ou de seulement quelques cartes de base », a indiqué Dylan Lorimer, chef de produit Earth et Maps pour l'entreprise. « Elles peuvent télécharger ce contenu dans le cloud, accéder à des fonctions pour traiter ces données, s'en servir pour construire des couches Maps et Earth, puis publier celles-ci en toute sécurité pour les mettre à disposition de leurs utilisateurs, a précisé le responsable produit. Ces derniers accèderont à ces couches à l'aide des outils qu'ils connaissent, comme Google Maps et Earth.
En s'appuyant sur Google Earth Builder, les clients économiseront à la fois sur le stockage, l'allocation des ressources serveur et sur la maintenance, qui peuvent prendre une importance considérable et s'avérer complexe lorsqu'il s'agit de gérer des données cartographiques.
(...)
Trimestriels IBM : des profits en hausse de 10% (MAJ)
IBM semble en grande forme. Sur son premier trimestre 2011 clôt le 31 mars, la firme d'Armonk a enregistré un chiffre d'affaires en hausse dans l'ensemble de ses grandes divisions et a également relevé son bénéfice prévisionnel annuel. Au cours des trois premiers mois de 2011, les revenus du géant informatique se sont établis à 24,6 milliards de dollars, en hausse de 8% (dont 5% hors effets de change). Le résultat net hors charges exceptionnelles a également progressé de 10% pour s'élever à 2,9 milliards de dollars.
Par zones géographiques, les recettes d'IBM ont également augmenté en Asie-Pacifique (+12%), en Amérique du Nord et du Sud (+9%) et en Europe, au Moyen-Orient ainsi qu'en Afrique (+3%), « Après ces bons résultats, nous relevons nos prévisions de bénéfice annuel et tablons désormais sur un bénéfice par action hors exceptionnels d'au moins 13,15 dollars », s'est félicité le PDG d'IBM Sam Palmisano dans un communiqué.
Gel des dépenses dans l'administration
Les revenus provenant de la division Global Technology Services ont crû de 6% à 9,86 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires provenant de Global Business Services a lui aussi augmenté de 7% à 4,7 milliards de dollars. Dans une conférence téléphonique, les analystes financiers ont toutefois demandé pour quelle raison les signatures de contrats de services avaient diminué de 14% au cours du premier trimestre, soit 18 % si l'on tient compte des fluctuations monétaires. «Si les signatures ont diminué, c'est en partie parce que les dépenses du secteur public sont au point mort », s'est justifié Mark Loughridge, directeur des services financiers chez IBM. « De plus, les signatures varient considérablement d'un trimestre à l'autre », a t-il précisé . «Au cours du quatrième trimestre 2010, elles ont progressé jusqu'à 25%. Il n'est donc pas surprenant qu' IBM reconstruise son pipeline au cours du premier trimestre. »
+41% pour les ventes de mainframes
Les revenus générés par l'activité matériel ont bondi de 19% pour totaliser 4 milliards de dollars. C'est la meilleure croissance jamais réalisée par Big Blue depuis plus d'une décennie. Les mainframes se redressent, avec des ventes en hausse de 41 % par rapport à l'année précédente. Cette activité a été en partie stimulée par les ventes de systèmes Power et de l'ensemble des produits sous Unix qui ont progressé de 19%.
Au cours du premier trimestre, les recettes de la division logicielle ont augmenté de 6% à 5,3 milliards de dollars. Dans ce segment, les revenus générés par les middleware WebSphere et Tivoli ont augmenté de16% à 3,3 milliards de dollars, sachant que les ventes de Websphere ont bondi à elles seules de près de 51%.
Les résultats d'IBM ont relativement été épargnés par le violent séisme qui a frappé le Japon le 11 mars dernier. L'archipel contribue à hauteur de 15% au chiffre d'affaires d'IBM, la plupart en contrats de services, mais ces derniers sont restés stables, en dépit des évènements.
Illustration : Sam Palmisano, PDG d'IBM. Crédit photo : D.R
(...)
Trimestriels Intel 2011 : Portés par l'entreprise et la tête tournée vers les tablettes
Dans les résultats du 1er trimestre 2011 d'Intel, il y a d'abord les faits. Le chiffre d'affaires est de 12,8 milliards de dollars en hausse de 25% sur un an. Le bénéfice net grimpe de 29% pour atteindre 3,2 milliards de dollars. En regardant après dans le détail, on remarque que l'ensemble des activités se sont bien comportées. Pour Bernadette Andrietti, directrice des ventes EMEA d'Intel « cela est d'autant plus remarquable que ce trimestre est traditionnellement un peu en retrait ». Symbole de ce trimestre record, les résultats de l'activité PC sont en hausse de 17% alors que la plupart des analystes ont annoncé une baisse des ventes de PC probablement impactées par l'effet tablette. « Les analystes ont des visions un peu différentes par rapport à nos constatations sur le terrain, il est par exemple très difficile d'analyser le marché entreprise et notamment celui des TPE/PME. Enfin, il y a des éléments régionaux à prendre en compte, l'Allemagne, les pays de l'Est ou la Russie sont très dynamiques alors que l'Espagne et la Grande-Bretagne subissent un ralentissement » précise Bernadette Andrietti. Elle relativise aussi l'impact des tablettes « il y a effectivement des fortes demandes de la part de nos clients entreprises pour les tablettes, notamment pour équiper les commerciaux, mais ces produits viendront probablement en complément d'un équipement PC traditionnel ». C'est pour cela qu'Intel a fait plusieurs annonces sur les futures puces Oak Trail et son agenda en matière de puce pour tablette.
Les datacenters et les microserveurs
Si l'ensemble des activités a connu de bonnes performances, il faut souligner le secteur des datacenters qui confirme que « les entreprises ont mis la priorité sur le rafraîchissement des infrastructures plutôt que le renouvellement de leur parc d'ordinateurs qu'elles viennent d'amorcer » indique Bernadette Andrietti. L'activité Datacenter a cru de 32% au 1er trimestre 2011 à 2,4 milliards de dollars. Le lancement de la nouvelle gamme de processeur Xeon, intégrant l'architecture Sandy Bridge semble avoir séduit les entreprises. Les hébergeurs et les opérateurs sont très pro-actifs dans le domaine des achats de serveurs pour préparer les prochains services de cloud computing.
« Nous voyons par ailleurs une très forte demande de nos partenaires revendeurs pour les microserveurs » souligne la dirigeante des ventes EMEA. Les processeurs Atom spécialement dédiés pour ce type de serveurs devraient arriver d'ici 2012. Autre marché pour le processeur Atom qui est en pleine croissance, l'embarqué et particulièrement vers les Box des opérateurs. Le premier à bénéficier de cette puce est la Freebox Revolution, mais d'autres acteurs vont suivre comme Orange et Bouygues Telecom. Si on ajoute à cela les prochaines annonces concernant l'intégration des éléments de sécurité suite au rachat de McAfee, l'avenir d'Intel semble au beau fixe, les prévisions pour le deuxième trimestre affichent un chiffre d'affaires de 12,8 milliards de dollars. « Nous misons sur l'innovation » conclut Bernadette Andrietti. Une ambition confirmée par Paul Otellini, PDG d'Intel qui a relevé ses prévisions de dépenses d'investissement, notamment sur les technologies de gravure de puce les plus fines, à 14 et 22 nanomètres à destination des appareils mobiles.
Illustration: Bernadette Andrietti, Directrice des ventes EMEA Intel
Crédit Photo: Intel
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