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Infrastructure serveur
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(21/09/2011 15:08:19)
285 millions d'euros pour Andromède, le cloud souverain français
Pour concurrencer les principaux clouds publics d'origine américaine, IBM, HP, Microsoft, Amazon Web Services ou Rackspace et surtout échapper au fameux Patriot Act US, la France aura son cloud public national : un projet baptisé Andromède et lancé en 2009 par François Fillon. Le 18 janvier 2010, le premier ministre déclarait : « Mon souhait est que ce nouveau type d'infrastructure de service fasse l'objet d'un partenariat public-privé grâce aux fonds du programme pour les investissements d'avenir. Il faut absolument que nous soyons capables de développer une alternative française et européenne dans ce domaine, qui connaît un développement exponentiel [...] Force est de constater que les Nord-Américains dominent ce marché, qui constitue pourtant un enjeu absolument majeur pour la compétitivité de nos économies, pour le développement durable et même, j'ose le dire, pour la souveraineté de nos pays »
En partie financé par le grand emprunt, ce cloud souverain a été relancé en aout dernier avec la signature d'un protocole d'accord entre la Caisse des Dépôts, et ses partenaires privés France Telecom/Orange, Thalès et Dassault Systèmes alors que Capgemini a préféré se retirer du projet. La Caisse des Dépôts investira 135 millions d'euros, France Telecom et Thales apporteront 60 millions chacun et Dassault Systèmes 30 millions, rapporte le quotidien Les Échos.
Un cloud souverain pour réduire les coûts des SI de l'Etat ?
Pour réduire les coûts de fonctionnement de ses systèmes d'informations - la principale mission de Jérôme Filippini, le directeur interministériel des systèmes d'information et de communication - l'État est bien obligé de mettre en place les recettes qui fleurissent dans le privé. Mais pour garantir la sécurité et la confidentialité des données, le gouvernement a décidé de confier ces infrastructures stratégiques à 3 groupes bien français. Nulle dimension européenne dans ce projet, alors que la standardisation des infrastructures cloud au niveau continental est le seul moyen de proposer des plates-formes aussi compétitives que celles d'Amazon ou de Microsoft. Si le projet Andromède n'est qu'un nouvel avatar du génie français qui consiste à faire plus cher et moins interopérable, les objectifs de réduction des coûts vont passer à la trappe au profit du discours habituel sur l'excellence française.
Selon Les Échos, « Orange fournira les infrastructures en colocation à Andromède et l'ensemble de la connectivité nécessaire aux clients d'Andromède ». La partie sécurité sera assurée par Thalès, une de ses spécialités. On ne sait pas encore quelle sera la contribution technologique de Dassault Systèmes, pas vraiment un poids lourd du cloud computing. « Ca avance dans le bon sens, mais on ne peut ne rien dire de plus pour l'instant», nous a simplement confié un porte-parole de Dassault Systèmes.
Enfin selon une source syndicale, le projet Andromède concernera tout d'abord « le domaine de l'e-santé, des données personnelles, mais aussi d'accueillir les données de type e-gouvernement ».
(...)(21/09/2011 10:47:32)
Progress Revolution 2011 : La réactivité opérationnelle au coeur des débats
Rick Reidy, PDG de Progress Software a profité de l'édition 2011 de Progress Revolution, réunissant partenaires et utilisateurs à Boston pour fêter les 30 ans de la société. Celle qui est née sous le nom Data Language avec comme produit phare OpenEdge (une plateforme de développement d'applications) a, au travers de plusieurs rachats, acquis plusieurs compétences pour proposer un portefeuille étoffé de plusieurs solutions. La dernière en date était Savvion, spécialisée dans le BPM (Business Process Management) et a donné à Progress la brique qui lui manqué pour créer son offre RPM (Responsive Process Management).
La réactivité opérationnelle se définit selon Rick Reidy en trois éléments « disposer d'une grande visibilité de ses systèmes IT (via le logiciel Control Tower), avoir une réponse en temps réel (Complex Event Process par Apama) et assurer la continuité du service (OpenEdge)». John Bates, CTO de Progress Software a donné quelques exemples de la nécessité d'une réactivité opérationnelle. Toyota, lors du tremblement de terre au Japon, a été obligé de revoir très rapidement ses processus de supply chain. Plus récemment, le cas de la manipulation frauduleuse du trader de la banque suisse UBS aurait pu être limitée ou éviter, avec un système d'alertes en temps réel.
Exemple d'agrégation d'èvènements pour assurer la réactivité opérationnelle
Des versions mises à jour
Même si le produit phare de Progress Software a 30 ans, Rick Reidy a expliqué que tous les ans, il investissait dans OpenEdge pour suivre les tendances de l'IT : Internet, services web, SOA et plus récemment le cloud. La version 11 d'OpenEdge est donc très orientée vers l'online en étant capable de porter les applications dans le cloud, qu'il soit privé, public ou hybride et sur des bases de données multitenantes. La plateforme peut également être intégrée avec la solution BPM de l'éditeur. Enfin, la mobilité et le RIA sont aussi pris en compte avec la gestion de l'iPad et les applications sous Silverlight.
Côté RPM, la version 2.2 (6ème évolution en 2 ans) a été dévoilée et John Bates souligne qu' « elle assure une plus grande visibilité sur l'ensemble des plateformes y compris en prenant en compte, les wikis, les blogs, la messagerie instantanée. » Par ailleurs, RPM 2.2 supporte maintenant les mainframes, les environnements complexes SAP et Tibco. Pour le CTO de Progress Software, il s'agit de donner aux entreprises un outil de navigation dans les systèmes « une sorte de GPS des systèmes IT, qui s'adapte lorsque que l'on prend une autre direction ou qu'un évènement modifie la trajectoire ».
Une offre spéciale cloud et des packages métiers
Pour le cloud, Progress Software a annoncé le lancement d'une offre baptisée Arcade Portal. Il s'agit d'une plateforme de déploiement d'application en mode SaaS. Les éditeurs peuvent ainsi, créer, tester, avoir un espace de démonstration privée et bien évidement déployer des applications. Cette solution comprend plusieurs produits de l'entreprise comme OpenEdge, mais aussi Sonic ESB. Arcade Portal s'est associé pour son lancement avec Amazon Web Services, qui fournira les ressources pour produire les applications et RightScale plateforme de gestion des environnements cloud. Mais John Bates précise que ces partenariats ne sont pas exclusifs et les applications seront portées sur d'autres plateformes comme Rackspace par exemple.
Arcade Portal en mode stage et test sur iPad
Enfin, Progress Software verticalise ses produits pour que certains secteurs d'activité aillent plus vite vers la réactivité opérationnelle. Quatre domaines sont visés, les places de marché, la banque, le transport et la logistique, enfin les entreprises de communications et les médias. Pour eux, l'éditeur américain propose des packages nommés « solution accelerator » et qui comprennent des outils propres à leur secteur. Ainsi, pour la logistique, Progress lance Time-In-Transit solution accelerator, une gestion en temps réel des opérations avec l'identification des disfonctionnement et le re-séquençage des actions.
Illustration : Rick Reidy, CEO de Progress Software lors de la séance inaugurale
Crédit Photo: D.R
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IDF 2011 : Intel promet plus d'autonomie avec ses puces Ivy Bridge
Les améliorations apportées par l'architecture processeur Ivy Bridge d'Intel seront visibles sur les ordinateurs portables dès l'année prochaine, en particulier une batterie avec une autonomie plus longue, et un meilleur affichage vidéo 3D, comme l'a fait savoir le constructeur à l'Intel Developer Forum (IDF) à San Francisco la semaine dernière, où plusieurs sessions ont été consacrées à cette puce. Ivy Bridge a été conçu pour que les processeurs, les accélérateurs graphiques, la mémoire et les écrans des futurs portables intégrant le chip consomment moins d'énergie. Les premiers portables avec des processeurs Core Ivy Bridge seront disponibles au premier semestre 2012. Intégrés sur une puce unique, la CPU et le processeur graphique afficheront des performances/watt, doubles de celles des processeurs Core Sandy Bridge que l'on trouve dans les PC actuels.
En plus des améliorations apportées aux processeurs, Intel s'est assuré le concours d'entreprises comme LG Display, laquelle a montré à l'IDF une dalle LCD du nom de Shuriken, capable de prendre en charge son propre rafraîchissement. En mettant en veille la CPU et d'autres composants, le système permet d'économiser ainsi 450 milliwatts nets en énergie, ce qui se traduit, pour la batterie d'un ordinateur portable, par une heure d'autonomie en plus. « Dans un système statique, la CPU se met en veille et le rafraîchissement est réalisé par l'écran lui-même, » a déclaré Mooly Eden, vice-président et directeur général de l'activité PC chez Intel.
Une mémoire DDR3 moins énergivore
De plus, « la puce Ivy Bridge sera compatible avec la mémoire DDR3 basse énergie, laquelle consomme moins d'énergie que les barrettes DDR3 standards utilisées dans la plupart des ordinateurs portables actuels, » a déclaré George Varghese, ingénieur principal. Selon l'organisme de normalisation JEDEC (Joint Electron Device Engineering Council), comparativement à la norme DDR3, la norme DDR3L permet de réduire de près de 15 % la consommation d'énergie. Ces améliorations dans le domaine de la basse énergie surviennent alors qu'Intel veut promouvoir une catégorie de portables, minces et légers, les ultrabooks. La quantité de PC livrée cette année a baissé en partie à cause de l'effet tablettes et Intel espère mettre des fonctionnalités de tablettes, comme des écrans tactiles, des capacités de démarrage instantané et une connectivité permanente, dans les futurs portables Ivy Bridge.
Le successeur d'Ivy Bridge déjà annoncé
Le CEO Paul Otellini, qui veut focaliser Intel sur les économies d'énergie, a déjà évoqué celles que permettrait Haswell, le successeur d'Ivy Bridge, que l'on devrait trouver dans les ordinateurs portables en 2013. « Haswell devrait permettre une réduction de 30 % de la consommation pour un appareil connecté en permanence, comparé aux portables commercialisés actuellement, » a déclaré le PDG d'Intel. Celui-ci a également déclaré que la présence sur Haswell d'un framework dédié à la gestion de l'énergie au niveau du système permettrait de réduire de 20 fois la consommation des microprocesseurs, soit une utilisation continue du portable pendant une journée compléte ou 10 jours avec les mises en veille habituelles avec une batterie.
Mais Ivy Bridge apporte aussi des améliorations significatives en terme de puissance et de performances, « et, à performance équivalente, ceux-ci consommeront jusqu'à moitié moins d'énergie que les puces Sandy Bridge actuelles, » comme l'a déclaré Tom Piazza, senior fellow chez Intel. D'après lui, à consommation d'énergie égale, la puce Ivy Bridge pourrait offrir deux fois plus de performance que les puces Sandy Bridge, selon la façon dont la puce est utilisée.
Des puces avec transistors 3D gravées en 22 nm
Les puces Ivy Bridge seront les premières à utiliser les transistors 3D Tri-gate, qui sont jusqu'à 37% plus rapides et consomment deux fois moins d'énergie que les transistors 2D des puces actuelles. Ces transistors Tri-gate sont empilés les uns sur les autres, un peu comme des gratte-ciel, au lieu d'être placés côté à côte, comme sur les puces actuelles. Elles seront fabriquées à 22 nm, alors que les microprocesseurs Sandy Bridge sont gravés en 32 nm. « L'architecture 3D permet d'ajouter plus de fonctionnalités aux puces en plaçant les transistors verticalement ou horizontalement, » a précisé George Varghese d'Intel. « L'architecture 3D apporte beaucoup de bonnes choses, mais elle représente aussi beaucoup de défis, » a-t-il ajouté. « Par exemple, le Tri-gate impose certaines restrictions sur les tailles et la manière dont les éléments s'accrochent à la grille. »
Celui-ci a également évoqué les améliorations que pourraient apporter ces puces dans le domaine multimédia pour les PC sous Windows. Le processeur Ivy Bridge sera la première puce Intel à supporter le DirectX 11, un ensemble d'outils mis au point par Microsoft pour accélérer les tâches graphiques et offrir une expérience de jeu plus réaliste sur PC. AMD propose déjà une puce DirectX 11 avec ses processeurs Fusion actuels, lesquels combinent également processeur et circuit graphique sur une seule puce. Enfin, Ivy Bridge est rétro-compatible avec les sockets Sandy Bridge précédents, ce qui facilitera le lancement de produits par les fabricants de PC. La puce offrira également le support intégré pour les technologies Thunderbolt et USB 3.0.
(...)(19/09/2011 10:56:01)Diademys démontre l'utilité du cloud dans les airs
Pour la deuxième année, la SSII Diademys a organisé son séminaire dans les airs. Avec l'aide de la compagnie aérienne, Europe Airpost, pas moins de 145 personnes avaient répondu présent pour entendre des témoignages et regarder des démonstrations technologiques, à Biarritz dans l'Hôtel du Palais. Le thème de cette année semblait logique, le cloud computing. Sujet d'autant plus d'actualité que Diademys a, au début de l'année 2011, lancé son offre de cloud baptisée Cirrus. Les partenaires de la SSII, VMware, Citrix ou Datacore (hyperviseur de stockage) sont venus apporter un éclairage sur cette notion de cloud computing.
Du PCA/PRA au cloud
Si au séminaire précédent, l'accent avait été mis sur les plans de reprise ou de continuité d'activité (avec démonstration à l'appui), cette année, les témoignages ont montré que cette démarche pouvait se transformer en réflexion sur le cloud. Ainsi, la société Nacco, qui créé des wagons pour les marchandises, disposait d'un environnement vieillissant (ERP en interne qui prenait beaucoup de temps et de ressources, une architecture sous Citrix, un serveur exchange) et n'avait pas le temps de s'occuper de ses infrastructures. Diademys a été mandaté pour réaliser un audit dans l'optique de transformation des infrastructures. La SSII a proposé deux options, la première était la création d'une plateforme interne modernisée, la deuxième était une orientation vers le cloud. Nacco a choisi la seconde solution pour un accès plus rapide, plus souple et ne plus se soucier de la maintenance de l'infrastructure.
Pour Martin Cassagne, responsable systèmes et réseaux chez NRJ, la question du cloud s'est posée lors du remplacement de l'infrastructure. Le groupe de médias disposait de 2 salles informatiques avec 120 serveurs, d'une capacité de 25 To de données. L'objectif de la transformation des infrastructures était de faire évoluer le système serveur/stockage vers un environnement PCA/PRA. Finalement, NRJ a migré vers un cloud privé en réduisant le nombre de ses serveurs : 120 machines HP à 4 IBM. Les outils de virtualisation ont été fourni par VMware et le stockage est orchestré par Datacore. Martin Cassagne explique que « cela nous permet de donner des service quand les gens en ont besoin ».
Les DSI dans la salle ont écouté attentivement les différentes présentations et ont pu apprécier de discuter avec leurs pairs sur ce sujet. Fabrice Tétu, PDG de Diademys a fait la synthèse de la journée en rappelant l'intérêt d'évoluer vers le cloud « élasticité, souplesse et réduction des coûts ». Rendez-vous a été pris pour l'année prochaine pour un autre séminaire qui pourrait durer un tout petit peu plus longtemps qu'une journée. A suivre...
Illustration : Démonstration de Datacore sur un PRA
Crédit Photo: D.R
Cisco : après la restructuration, Chambers redistribue les coups
Lors de conférence annuelle destinée à la présentation des résultats de l'entreprise aux analystes financiers qui s'est tenue mardi à San Jose, Californie, les dirigeants ont donné davantage de détails sur les transformations de Cisco. L'entreprise, spécialiste et leader dans les réseaux, avait commencé à rationaliser ses opérations et à se recentrer sur son coeur de métier, plus tôt cette année, après la publication de résultats financiers décevants. La réorganisation conséquente qui s'en était suivie, avait démarré par l'arrêt de son unité de production de caméscopes grand public Flip et d'autres activités, la suppression de 12 900 emplois et la réaffectation de 23 000 salariés.
John Chambers reconduit et Mea Culpa
Finalement, le président du conseil d'administration et CEO, John Chambers, n'aura pas fait les frais de cette réorganisation, en dépit d'informations selon lesquelles il annoncerait sa démission. Au terme de la conférence, en réponse à la question d'un analyste, le CEO a déclaré qu'il avait accepté de rester « à la demande du conseil d'administration » de Cisco. Il a été reconduit pour 3 ans. John Chambers a reconnu que l'entreprise s'était un peu égarée et avait manqué d'efficacité dans certains domaines. « Nous étions trop gros, » a ajouté le CEO de Cisco. « Je veux dire que nous avions pris quatre ou cinq tailles de trop. » En particulier, la structure de Cisco est devenue trop lourde, compliquant la relation avec les clients. « Nous avons rendu nos rapport douloureux dans les négociations de contrats et de licences logicielles, » a ajouté John Chambers. En outre, « l'entreprise n'a pas suffisamment pris en compte les retours clients sur certains produits et n'a pas fait assez circuler l'information pour modifier sa feuille de route en conséquence, » a t-il précisé.
De plus, « les clients demandaient une meilleure intégration des produits afin qu'ils soient plus faciles à utiliser. Et certains départements ont pris du retard en terme d'innovation, » a encore reconnu le président. « Cette réorganisation a été l'occasion de désigner des personnes spécifiques pour répondre à ces lacunes, » a ajouté John Chambers. L'entreprise a également mis fin à une série de commissions et de conseils de gestion en nommant des responsables pour ses lignes de produits.
Autonomie, collaboration, rationalisation
Les dirigeants ont également donné quelques détails sur la façon dont Cisco pensait rationaliser ses activités. Par exemple, « l'entreprise va accorder aux commerciaux plus d'autonomie, et nous avons réduit le temps consacré à l'examen des contrats de 2/3, » a déclaré Gary Moore, Chief Operating Officier (COO) de Cisco.
Illustration: John Chambers lors de l'intervention devant les analystes
Crédit Photo: IDG
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Selon le CEO, l'entreprise a également fait en sorte que les équipes travaillant sur les produits collaborent plus étroitement entre elles, au lieu d'être en concurrence. « L'entreprise prévoit d'intégrer davantage ses technologies et de se servir de ses composants comme levier pour d'autres produits, » a ajouté John Chambers.
De plus, Cisco prévoit d'utiliser les mêmes circuits ASIC (Application-Specific Integrated Circuits) dans plusieurs lignes de produits pour réduire les coûts de développement des processeurs. Les cinq domaines d'activité de Cisco sont désormais centrés sur le routage et la commutation d'entreprise, la collaboration, la virtualisation des datacenters, la vidéo et tout ce qui permet de relier ces éléments ensemble dans une architecture globale.
Optimisme retrouvé par rapport à la concurrence
Selon les dirigeants, après cette cure d'amaigrissement, l'entreprise peut afficher de fortes perspectives pour les trois années à venir, avec des prévisions de croissance moyenne de 5 à 7 % en revenus annuels. Selon Frank Calderone, le directeur financier, « le bénéfice par action devrait croître de 7 à 9 % par an, sans tenir comptes des éléments non récurrents. »
« Pendant ce temps, les concurrents commencent à peine à s'attaquer à leurs propres problèmes, » a déclaré John Chambers, citant Hewlett-Packard aux prises avec sa stratégie. Pour sa part, il considère que Cisco a surmonté la question de la compétition sur les prix en faisant la démonstration que ses propres produits étaient moins chers sur le long terme. S'adressant aux analystes après les principales présentations, John Chambers a estimé que « HP n'avait jamais été plus vulnérable qu'aujourd'hui. » Pendant la conférence, Cisco s'en est également pris plusieurs fois à Juniper, quelques jours après le début d'une campagne de publicité qui ridiculise l'entreprise, se moquant de ses produits toujours livrés en retard. « Notre rival de la Silicon Valley est trop éparpillé entre son activité principale de prestataire de services et celle, récente, de fournisseurs de produits pour l'entreprise, » a commenté John Chambers. « Nous n'avons jamais été en meilleure position par rapport à nos concurrents », a t-il encore déclaré.
Illustration: John Chambers lors de l'intervention devant les analystes
Crédit Photo: IDG
SHI se lance dans le cloud hybride
SHI est un des plus grands revendeurs de software dans le monde avec un chiffre d'affaires de 4 milliards de dollars. Depuis 3, 4 ans, la société revend aussi du hardware avec des marques comme HP ou Acer auprès de grandes entreprise. Les dirigeants de SHI ont souhaité prendre le virage du cloud. Ils ont investi 25 millions de dollars dans la création d'un datacenter dans le New Jersey.
L'approche cloud de SHI est celle du Manage Private Service. Cela signifie, selon Alberto Gabaï Responsable SHI en France d'apporter une extension de l'activité des entreprises. Nous sommes dans le cadre d'une solution de type IaaS et plus particulièrement de cloud hybride. Concrètement, une appliance basée sur VMware, baptisée Vcore est installée chez le client, mais le pilotage des différents services se fait depuis le datacenter de SHI.
S'adapter aux habitudes de l'entreprise
« Il s'agit d'éviter de bousculer les habitudes des clients qui disposent de leur infrastructure, mais qui ont des besoins d'extension de leurs activités ». Côté tarification, le revendeur propose la solution vCore 100 (2 Go de Ram, 100 Go de stockage) pour 200 dollars par mois et la vCore 400 ( sur la même configuration mais pour 400 machines virtuelles) pour 279 dollars par mois.
Le coeur de cible de SHI est les grandes entreprises et plutôt orienté vers la production. Cette offre a été présentée à VMworld 2011, mais Alberto Gabaï indique qu'à l'avenir elle pourra s'étendre à d'autres solutions de virtualisation. Sur le marché français, Alberto Gabaï estime que l'on est encore au balbutiement et qu'un effort d'évangélisation est à faire.
Les fondeurs se préparent à l'arrivée de Windows 8
La prochaine version du système d'exploitation de Microsoft, Windows 8, n'est pas encore sortie - ce sera probablement pour l'automne 2012 - que les fabricants high-tech annoncent déjà la compatibilité de leurs futurs produits. Ericsson, spécialisé notamment dans la connexion avec ou sans fil à internet, et AMD, principal concurrent d'Intel sur le marché des processeurs pour PC, annoncent opportunément des innovations allant dans ce sens, et tout particulièrement pour notebooks et tablettes tactiles.
Le suédois annonce pour commencer que les produits de connexion à Internet, avec ou sans fil, mis sur le marché à l'avenir par divers fabricants n'auront plus besoin de pilotes - programmes qui assurent le bon fonctionnement d'un périphérique (imprimante, circuit modem 3G, clé USB, etc.) - pour être reconnu par Win 8. Un protocole spécifique a été imaginé par Ericsson, et bien évidemment en collaboration avec Microsoft, pour faciliter la connexion d'un produit communicant, qu'il soit installé par le fabricant ou par l'utilisateur.
AMD pour sa part a créé un pilote rendant tous ses produits compatibles avec Windows 8. le fondeur de Sunnyvale fournit notamment des processeurs et cartes graphiques pour des constructeurs de PC portables ou de bureau et de tablettes tactiles.
Crédit photo : ATI (...)(14/09/2011 17:00:42)IDF 2011 : Intel lance ses puces Xeon E5 pour serveurs
Le processeur Xeon E5 pourra comprendre jusqu'à huit coeurs et sera capable d'exécuter 16 threads par socket, a déclaré Kirk Skaugen, vice-président et directeur général d'Intel Data Center Group, à l'Intel Developer Forum qui se déroule à San Francisco du 13 au 15 septembre. Il ajoute que la puce a déjà commencé à être livrée en volume et devrait offrir des performances plus élevés que les Xeon actuels.
Le processeur est destiné aux fournisseurs de cloud computing et de calcul haute performance, précise le dirigeant. Les Xeon E5 vont succéder aux Xeon 5600, qui ont été livrées à la mi-2010 et qui reposaient sur l'architecture Westmere. Intel propose sa puce E5 avec deux et quatre sockets. Pour les serveurs d'entrée de gamme, le fondeur de Santa Clara livre déjà les cpu Xeon E3 basés sur la micro-architecture Sandy Bridge avec un maximum de deux sockets. La société propose également des puces Xeon E7, basées sur l'architecture vieillissante Westmere, avec un maximum de 10 coeurs pour les serveurs haut de gamme équipés de quatre sockets.
Concurrencer les Interlagos d'AMD
Intel annonce que près de 400 serveurs pourront accueillir les Xeon E5. Il s'agit du double par rapport à ceux proposés avec les puces Xeon 5500 lancées en 2009. Cette offre va se trouver en concurrence directe avec les puces serveurs d'AMD basées sur la micro-architecture Bulldozer. AMD a déclaré au début du mois de septembre qu'il avait commencé à livrer ses puces Interlagos 16 coeurs aux constructeurs de serveurs. Ces derniers envisagent des lancements produits au quatrième trimestre 2011.
Kirk Skaugen n'a pas détaillé les éléments techniques de la Xeon E5, comme la vitesse d'horloge, le niveau de cache, etc... La seule chose connue est que pour la première fois Intel va intégrer le bus PCI-Express dans le microprocesseur. L'objectif est « d'améliorer le transfert des données dans les serveurs, tout en économisant de la puissance » ajoute le dirigeant.
Lors de l'évènement californien, Kirk Skaugen a réitéré l'engagement de l'entreprise vis à vis des puces Itanium. Il a expliqué qu'elles seront en mesure de co-exister avec les puces Xeon et la seule différence entre les deux était principalement liée aux systèmes d'exploitation supportés (Itanium est principalement dédié aux environnements HP-UX). Il a confirmé qu'Intel travaillait sur l'évolution d'Itanium dont le nom de code est Poulson et attendue l'année prochaine.
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