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(14/09/2011 09:21:55)
Un datacenter Google refroidi à l'air finlandais
Selon une information du «Wall Street Journal», Google a ouvert le week-end dernier un centre de calcul dans la ville portuaire finnoise Hamina. Il s'agit d'une ancienne fabrique de papier transformée pour un montant estimé à 273 millions de dollars. Google a indiqué la semaine dernière que la consommation moyenne de ses centres de données s'était établie à 2,26 milliards de kilowatt heures en 2010.
Le refroidissement des serveurs constituant un facteur coût majeur, l'emplacement choisi par Google devrait permettre des économies substantielles. En effet, en Finlande la température annuelle moyenne au sud du pays est d'environ 5 degrés, et au nord de -2 degrés. L'air froid devrait donc contribuer au refroidissement du centre de données. De plus, l'eau de mer servira également de liquide de refroidissement - une eau dont la température en hiver est souvent négative.
Les pays froids attirent les centres de donnéesConscientes du besoin de rationaliser la consommation énergétique de leurs centres de données, les entreprises se tournent de plus en plus vers des pays où de l'air froid et de l'eau à basse température peuvent être utilisés comme systèmes de refroidissement.
Après Google, Facebook prévoit ainsi la construction d'un centre en Suède, dans la ville de Lulea, sur la côte nord du pays, où une température moyenne de 2 degrés devra aider au refroidissement des serveurs du réseau social. Le montant de la construction pourrait atteindre 758 millions de dollars selon le site Heise.de. En Suisse, le projet DeepGreen entend également se servir des eaux du lac Walensee pour refroidir son centre de calcul.
Intel et ARM : la bataille se dessine autour du PC portable de demain
Cette semaine à l'occasion de l'Intel Developer Forum (du 13 au 15 septembre à San Francisco), le fondeur de Santa Clara doit donner davantage de détails sur l'avenir des « ultrabooks », ces PC fins et légers avec des caractéristiques de tablettes tactiles. Le fabricant de puces devrait également s'exprimer sur le futur OS de Microsoft, Windows 8. Pendant ce temps, à la conférence Microsoft Build (du 13 au 16 septembre, mais à Anaheim, toujours en Californie), Nvidia et Texas Instruments vont plaider leur cause afin de verrouiller l'arrivée de Windows 8 sur leurs puces à architecture ARM. Les deux fondeurs ont déclaré qu'ils intègreraient des puces ARM dans les ordinateurs portables afin de prendre des parts à Intel sur le marché du PC.
Quant à Intel, il pousse ses ultrabooks pour, dit-il, raviver l'intérêt des utilisateurs, toujours plus attirés par les tablettes tactiles, et faire remonter les ventes de PC. Les fabricants de puces à architecture ARM pensent de leur côté que leurs processeurs, peu gourmands en énergie, peuvent trouver leur place dans des ordinateurs portables tournant sous Windows 8, Microsoft ayant élargi la compatibilité de son prochain OS aux processeurs ARM. Selon une porte-parole de Nvidia, Win 8 fonctionnera sur des tablettes et des PC équipés de sa puce quad core Kal-El à venir et les premiers terminaux de ce type devraient apparaître sur le marché, plus tard cette année.
ARM a encore un gros travail à faire sur les PC
« Dans le domaine du PC, ARM doit faire face à un défi similaire à celui que doit affronter la puce x86 avec les tablettes. C'est techniquement faisable, mais le chemin sera long et difficile », a déclaré Jim McGregor, stratège en technologie chez In-Stat. Intel possède des puces plus rapides et une longue expérience avec le PC, ce qui lui donne un avantage, du moins au départ. Mais, selon les analystes, les processeurs ARM, qui permettent une plus grande autonomie, pourraient rattraper ce handicap avec l'arrivée de Windows 8. ARM, qui vend ses puces sous licence, a hésité à entrer sur le marché du PC, du fait des faibles marges et du manque de retour sur investissement. Mais ces difficultés n'ont pas dissuadé Nvidia, TI et Qualcomm.
Cependant, si ARM peut parvenir à se faire une place dans le domaine de la tablette tactile, le fondeur se trouve confronté à de nombreux défis, propres au monde du PC. « ARM fait peur au camp x86, mais ne met pas leur vie en danger, » a déclaré Roger Kay, Président d'Endpoint Technologies Associates. La bataille pourrait surtout avoir lieu sur le terrain de l'ordinateur portable bas de gamme, mais ARM ne peut rivaliser dans la catégorie haut de gamme où il faut offrir davantage de performance et des écrans de plus grande taille. « Les processeurs ARM sont très bien pour faire tourner des applications du genre iOS. Ce n'est pas le plus rentable dans le marché du PC, où les grands écrans, le grand nombre d'applications, les jeux vidéo en haute résolution avec de bons titres, les gros tableurs, sont de bonnes sources de revenus. Et je ne parle pas des serveurs et de l'informatique haute performance, » a expliqué le Président d'Endpoint.
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« De plus, les processeurs ARM actuels ne supportent pas encore les instructions 64 bits et pourraient connaître des problèmes pour faire tourner des matériels comme les imprimantes ou les scanners, », a déclaré Nathan Brookwood, analyste principal chez Insight 64. « Il existe déjà des pilotes Windows x86 stables pour les anciens matériels, et les fabricants ne voudront peut-être pas développer de nouveaux pilotes pour ARM afin de faire tourner leurs produits plus anciens. D'autre part, je reste assez sceptique quant à exécuter Windows 8 sur des machines de bureau et des portables, construits autour d'un processeur ARM, » a déclaré l'analyste. Même si cela peut affecter le nombre de PC livrés, les processeurs et les tablettes ARM ne seront pas compétitifs en matière de contenu.
Avec son interface utilisateur remaniée, Windows 8 pourrait transformer les PC et les tablettes en outils de création et de consommation de contenu, ce qui ne serait pas à l'avantage de ARM. « Si les projets d'Intel sont fidèles à la vision du constructeur, les ultrabooks trouveraient leur place entre les PC et les tablettes, » a déclaré Dean McCarron, analyste principal chez Mercury Research. « Au cours des dernières décennies, les PC ont plusieurs fois changé de nature, d'abord comme ordinateurs de bureau, puis comme ordinateurs portables. Les ultrabooks pourraient être la prochaine génération, » a-t-il ajouté.
Les ultrabooks vont monter en gamme
Intel a prévu de mettre l'ultrabook au centre de sa manifestation californienne et doit présenter son plan de déploiement en trois étapes pour ces futurs portables. Les ultrabooks d'Intel tourneront avec des processeurs Core, auront moins de 20 millimètres d'épaisseur et seront équipés de disques SSD. Au cours des deux prochaines années, Intel compte déployer des modèles de plus en plus sophistiqués, en ajoutant des fonctionnalités comme un écran tactile qui pourra pivoter et coulisser, des batteries capables de tenir toute une journée, et des capacités de démarrage instantané.
Intel a investi 300 millions de dollars dans des entreprises qui développent de nouvelles technologies pour les ultrabooks. Certains fournisseurs, comme Lenovo, Asus et Toshiba ont déjà annoncé des ultrabooks ayant l'aspect et la finesse du MacBook Air d'Apple. En plus des ultrabooks, Intel fait également la promotion de tablettes à puce x86, avec l'objectif de contrer la domination de ARM dans ce secteur. Enfin, lors de l'IDF, le constructeur parlera de sa future puce Medfield, initialement conçue pour équiper les smartphones, et qu'Intel destine aux tablettes.
Deutsche Telekom prépare ses prochains services connectés
Dans son forum T-Gallery, sorte de show-room sur les usages connectés de demain, Deutsche Telekom présente différents prototypes conçus avec des partenaires. Ils illustrent des solutions et des services à exploiter, à la maison et au bureau, ou en se déplaçant. Certains sont déjà disponibles comme DeutschlandLAN, l'offre de téléphonie unifiée sur IP pour PME. D'autres ne le seront pas avant deux ou trois ans telle l'interface interactive mêlant reconnaissance vocale personnalisée et gestuelle pour sélectionner une vidéo à la demande. D'autres sont plus inattendus. Ainsi, cette porte de réfrigérateur qui joue les panneau d'affichage en recevant les SMS de la famille. Sa surface invite aussi les enfants au dessin.
L'espace d'exposition T-Gallery a été inauguré en février 2010 à Bonn, au siège social de l'opérateur de télécommunications allemand. S'il n'est pas ouvert au public, il reçoit néanmoins quelques milliers de visiteurs chaque année, concepteurs, responsables produits, chercheurs ou clients, voire concurrents. Une petite équipe de dix personnes s'y est investie, issues de différentes entités du groupe allemand, à laquelle se sont joints seize partenaires. Ces derniers ont apporté leur contribution sur des technologies telles que les fonctions de contrôle par gestes, la reconnaissance intuitive de la voix, la recherche sémantique, ou encore l'utilisation de matériaux novateurs : plastique qui s'auto-régénère, laque à base d'eau, cuir injectable, feuille électroluminescente qui peut évoluer vers un affichage flexible.
Ecran panoramique et vidéoconférence
Deutsche Telekom pousse ses pions vers des marchés pouvant générer de nouvelles sources de revenus. Il tire parti de l'infrastructure de réseau qu'il a déployée et des capacités de traitement, de stockage et de diffusion du cloud computing. Dans sa ligne de mire : la maison reliée au cloud, la voiture connectée, un meilleur contrôle de la consommation d'énergie grâce à des compteurs intelligents, la e-santé et la distribution de contenus multimédias.
La T-Gallery s'ouvre sur un espace bordé d'un écran panoramique où défilent des milliers d'images figurant autant de contenus multimédias (films, morceaux de musique, photos...). Deutsche Telekom montre comment faciliter, à partir d'un terminal mobile ou d'une autre interface, la gestion des fichiers stockés en ligne ou des services numériques proposés à la demande. On contrôle à distance sa set top box pour enregistrer une émission. Des services qui tablent sur la capacité d'accéder à tout moment à une connexion haut débit.
Au fil de la T-Gallery, on découvre une vitre murale, support de vidéoconférence, qui affiche en regard un agenda partagé et des fichiers. Ces derniers sont ramenés par les participants depuis le cloud via leurs terminaux mobiles respectifs. Chacun rejoint la discussion par le canal qu'il choisit, Skype ou autre. « C'est le genre de services que nous voulons proposer sur notre cloud », explique l'opérateur.
Suivre sa courbe de poids
A l'espace « e-health », divers équipements permettent de surveiller et de repérer des anomalies dans un état de santé via des capteurs adaptés : détecter une chute, suivre une grossesse à risque, une courbe de poids (la balance transmet l'information au smartphone par bluetooth) ou le taux de sucre d'une personne diabétique. Au passage, les données peuvent être stockées sur un dossier médical dans le cloud.
Pour les applications de sécurité, Deutsche Telekom dispose, avec le Simko (un modèle HTC) d'un smartphone équipé d'un dispositif de chiffrement. L'opérateur travaille aussi sur des solutions de paiement mobile qui arriveront l'an prochain. La technologie NFC (near field communication) peut aussi servir à ouvrir la porte de sa maison ou à démarrer un véhicule de location avec la clé électronique adressée sur le téléphone. Dans le train, l'accès en libre service à un écran, flanqué d'un socle pour recevoir un smartphone, connecte le possesseur du terminal à ses données dans le cloud.
Un certain nombre de ces services sont d'abord destinés au marché allemand. Mais certains devraient être aussi disponibles dans d'autres pays.
Illustration : écran panoramique de la T-Gallery (crédit : Deutsche Telekom)
Broadcom s'offre NetLogic, un spécialiste des composants radio
Le fabricant de semi-conducteurs pour équipements réseaux Broadcom vient d'annoncer qu'il avait racheté son concurrent NetLogic Microsystems pour 3,7 milliards de dollars. Cette acquisition permettra à Broadcom d'étoffer sa ligne de composants radio pour stations de base sans fil. Les composants de Broadcom sont également présents dans les smartphones, les récepteurs GPS et les modules WiFi.
Le rachat de NetLogic par Broadcom constitue la plus importante des récentes acquisitions réalisées par le fabricant. En mai 2011, Broadcom s'était offert SC Square, un éditeur israélien de logiciels de sécurité, pour 41,9 millions de dollars, tandis qu'en octobre, l'américain avait déboursé 316 millions de dollars pour pouvoir s'emparer de Beceem, un fabricant de puces sans fil 4 G.
Broadcom a également indiqué qu'il s'attendait désormais à ce que son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre se situe dans le milieu de la fourchette de ses prévisions pour atteindre entre 1,9 milliards et 2 milliards de dollars.
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Le middleware d'Oracle s'épanouit dans le cloud privé
Il y a un an, Oracle annonçait Exalogic Elastic Cloud. Cette solution associe étroitement ses logiciels middleware avec une architecture matérielle maison (basée sur des serveurs Sun), adaptée aux projets de cloud privé ou public. Plus généralement, elle fournit une infrastructure pour consolider les systèmes d'information des entreprises par sa capacité à regrouper des centaines ou des milliers d'applications Java et non-Java. L'offre a été lancée en France cette semaine, à Paris.
L'option cloud privé est assez populaire en Europe, a relevé à cette occasion Andrew Sutherland (en photo), senior vice-président Fusion Middleware, chez Oracle Europe. Pour lui, il y a bien plus à gagner que la virtualisation de l'environnement et la réduction des coûts opérationnels en allant vers ces infrastructures. Disposer de davantage d'élasticité pour proposer des applications à la demande constitue un autre objectif. « Nous avons noté quatre changements significatifs sur la feuille de route cloud des entreprises. Le premier porte sur la structuration et l'allocation des ressources IT, pour pouvoir construire des applications beaucoup plus rapidement », a-t-il exposé. Il faut ensuite améliorer le développement d'applications et mieux gérer ses processus métiers clés. Le troisième changement passe par l'installation d'interfaces favorisant la collaboration. Enfin, le quatrième porte sur l'utilisation de standards de sécurité au sein du cloud et dans la gestion des ressources.
Une Commission Middleware à l'AUFO
Autant de points sur lesquels l'offre Fusion Middleware d'Oracle apporte des réponses, a souligné Andrew Sutherland. Cette famille de produits, dont le socle repose sur le serveur d'applications WebLogic, récupéré de BEA Systems, compte aussi Coherence, une solution de gestion en grille de la mémoire, à mettre à profit en cas de montées en charge des applications critiques. On y trouve également une suite de gouvernance SOA pour construire un catalogue de services réutilisables, des logiciels de développement, des outils de gestion des identités, d'intégration des données et une solution de BPM (gestion des processus métiers). Parmi les composantes de Fusion Middleware figurent enfin des applications : Business Intelligence, gestion de contenus, solutions de portail et fonctions de collaboration avec la suite WebCenter.
Une offre à multiple facettes à laquelle l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, l'AUFO, a décidé de consacrer une Commission, actuellement en cours de création. C'est Blaise Rogations, directeur de projet chez Alcatel Lucent, qui va la piloter. La première réunion est prévue pour le 3 novembre prochain, à Paris.
A la DGAC, le portail vide la messagerie des pièces jointes
La journée consacrée par Oracle à Fusion Middleware a aussi donné lieu à quatre témoignages d'entreprises dont deux portant sur la suite collaborative WebCenter. Jean-Pierre Debenoist, sous-directeur de la SDSIM à la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile), a expliqué comment, à la suite du projet de portail mis en place il y a un an, il considérait être passé de la gestion de dossiers techniques à la conduite de changement. Avec ses 11 500 agents, la DGAC comporte trois directions métiers et conserve une culture par silos assez forte. Le portail représentait un défi technique pour l'intégration d'applications car le parc est très hétérogène. « Le portail, c'est l'aspirateur d'applications », résume de façon imagée Jean-Pierre Debenoist. L'accès s'y fait de façon personnalisé et personnalisable.
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« Nous avions à la DGAC beaucoup de réseaux, souvent informels. Désormais, lorsqu'il faut créer une communauté, c'est la DSI qui la met en route et qui reste membre de fait. » Le portail donne accès à de nombreux documents, grâce à la brique ECM ajoutée. « C'est une valorisation de notre patrimoine de connaissances », explique le responsable IT. Il présente aussi l'intérêt de rendre les flux RSS accessibles à tous, chaque manager se chargeant de vérifier les abonnements. « Cela permet de donner un degré de liberté tout en restant dans un cadre en termes de communication. Cela nous a permis de centraliser. »
Parmi les effets intéressants qui n'avaient pas été prévus, la DSI constate que la messagerie se vide de toutes les pièces jointes qui posaient tant de problèmes de stockage. « Nous renvoyons sur le portail, explique le sous-directeur de la SDSIM. Nous n'avons pas voulu imposer l'outil, mais le rendre incontournable. »
Interrogé sur le choix d'Oracle, Jean-Pierre Debenoist dit l'avoir fait d'abord par souci de cohérence. « On sait que lorsque l'on ajoutera une brique, elle pourra rentrer dans le mur. » Il ajoute que ce choix correspondait aussi aux besoins de sécurité qui avaient été définis. « Nous disposons par ailleurs d'un support garanti dans la durée. Lorsque l'on analyse le coût complet, oui, la licence est plus chère, mais il y a la pérennité. Cela me permet aussi de créer des pôles de compétences et de limiter les interventions extérieures par rapport à des solutions en Open Source. Il y a moins de coûts d'intégration ».
WebCenter en PME pour un intranet multicanal
Pour un autre secteur d'activité, celui des mutuelles, un représentant de Thelem-Assurances (360 collaborateurs, 254 M€ de chiffre d'affaires, 419 000 sociétaires) a présenté un projet d'intranet multi-canal également basé sur WebCenter. « Pour proposer davantage de services à nos clients, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires qui impose au système d'information d'être très agile pour les échanges », a expliqué Lionel Machado, responsable du département Etudes et Projets de la société. « Nous venions du mainframe. Nous n'avions pas d'expert Java. Soit nous décidions de développer un socle technologique, soit nous faisions le choix de construire au-dessus d'une solution. » Une dizaine de portails devrait être atteinte en deux ans.
L'entreprise avait besoin d'une solution robuste qui supporte la charge, qui soit reconnue sur le marché et pérenne, récapitule Lionel Machado en rappelant qu'Oracle a fait le choix de conserver les technologies qu'il avait acquises. « Nous avons retenu l'option de mutualiser au maximum les compétences. Désormais, nous pouvons poursuivre nos projets autour de l'e-commerce et des développements Internet et y répondre avec une seule équipe. Avec quelques licences, nous arrivons largement à tenir la charge et les montées de framework sont assez faciles à faire. »
RecapIT : iPhone 5 en production, Vol des certificats SSL revendiqué et HP lance son cloud public
Nous ne sommes qu'au mois de septembre, mais les pensées des consommateurs IT sont tournées vers le mois d'octobre avec le probable lancement de l'iPhone 5 d'Apple. La production est effective et un opérateur allemand fait déjà des pré-réservations. Cet engouement devrait renforcer encore la part de marché d'iOS dans le monde, même si des constructeurs comme HTC attaque la firme de Cupertino en utilisant des brevets issus du rachat de Motorola par Google. Ce dernier a toujours maille à partir avec Oracle qui a apporté des preuves que la firme de Moutain View voulait co-développer Android avec Sun en échange de Java. N'oublions pas Windows Phone 7 où des développeurs indépendants expliquent leur choix de cet OS et le PDG de Nvidia évoque l'idée que les applications développées sous l'OS mobile pourraient fonctionner sous Windows 8.
Le vol de certificats SSL revendiqué
Le feuilleton des certificats SLL a continué cette semaine. Si l'Iran était la cible du vol des certificats de la société néerlandais DigiNotar, un jeune iranien de 21 ans, ComodoHacker a revendiqué cet exploit qu'il avait déjà réalisé au mois de mars dernier. Microsoft a annoncé la révocation de l'ensemble des certificats frauduleux pour ces différents OS et navigateurs. Certains analystes s'étonnent que les éditeurs d'OS mobile n'aient pas encore mis à jour leur produit. Surtout que le hacker a indiqué détenir l'accès aux comptes de 4 autres autorités de certifications dont GlobalSign qui a été mise sous surveillance.
Rachats, licenciement brutal et explication de texte
Sur le plan économique, la semaine a été marquée par le licenciement par téléphone de Carol Bartz, la directrice de Yahoo. La dame n'a pas apprécié la méthode et l'a fait savoir avec des mots bien à elle « le conseil d'administration m'a entubé ». De son côté, Gérald Karsenty, PDG d'HP tente de justifier la stratégie de Leo Apotheker dévoilée à la fin du mois d'août. Le constructeur a annoncé cette semaine le lancement de la version beta de son cloud public.
Côté rachat, on notera l'acquisition d'Hemisphere Right, spécialiste de la visualisation en 3D par SAP et du BlueArc par Hitachi Data Systems dans le domaine du stockage. Enfin, Sopra étoffe son activité informatique bancaire en rachetant Delta, éditeur de progiciel financier.
AMD livre ses puces 16 coeurs Opteron 6200 pour serveurs
AMD a indiqué cette semaine qu'elle a commencer à livrer les premiers exemplaires de ses puces Opteron 6200 16 coeurs pour serveurs. Une étape clef pour l'entreprise qui tente d'inverser ses récents revers sur le marché des serveurs.
Connus sous le nom de code Interlagos, les processeurs Opteron 16 coeurs seront disponibles en volume au quatrième trimestre a déclaré AMD dans un communiqué. Selon Dean McCarron, analyste chez Mercury Research, les premiers serveurs équipés de ces composants seront livrés peu après.
De plus amples détails sur la puce, tels que les vitesses d'horloge et la consommation d'énergie, seront détaillées au quatrième trimestre, même si on peut déjà indiquer certaines petites choses. Les châssis Proliant G7 de HP pourront par exemple accueillir sans grande modification (mise à jour du bios) des Opteron 6200 cadencés à 2,6 GHZ (3,66 GHz en mode TurboCore), en lieu et place des Opteron 6100. Une moitié des coeurs seulement sera activée pour atteindre ce plafond (+ 1 GHz). Avec tous les coeurs activés, l'overclocking constructeur ne pourra pas dépasser 500 MHz. L'enveloppe thermique des Opteron 6200 devrait rester proche de celle des 6100 pour utiliser le même système de refroidissement dans le châssis G7. Les prochains modèles Proliant G8 ne sont pas attendus avant le printemps 2012 chez HP.
Mémoire DDR3 à 1 600 MHz
Gravées en 32 nm, les puces Opteron 6200 sont basées sur la micro architecture Bulldozer. AMD a déclaré que les processeurs de la famille Bulldozer seront jusqu'à 35 % plus rapide et supporteront plus de mémoire que les actuels Opteron 6100 (DDR3 à 1 600 MHz contre 1 333 MHz pour Magny-Cours). Exploitant 4 canaux mémoire et 2 Mo de mémoire cache, le design Bulldozer mêle unités en virgule flottante et des noyaux CPU pour exécuter plus d'opérations par cycle d'horloge tout en consommant moins d'énergie. Ces puces seront disponibles en 8, 12 et 16 coeurs de 2 à 3 GHz ( de 0,8 à 1,3 volt). Les versions 8 coeurs auront bien sûr droit aux fréquences les plus élevées.
Si une version 20 coeurs de cette puce est attendue fin 2012, AMD devrait également lancer une version d'entrée de gamme l'Opteron 4200 (Valencia), mono et biprocesseur (6/8 coeurs) avec deux canaux mémoire seulement. Deux puces Valencia réunies sur une même plaquette constituent en fait un Opteron 6200. Dell et HP devraient proposer des serveurs équipés de puces Opteron 4200 début 2012.
Au deuxième trimestre de cette année, AMD ne possédait que 5,5% du marché des processeurs pour serveur, tandis qu'Intel détenait 94,5 % selon IDC. Fin aout, AMD a fini par nommer un nouveau PDG, Rory Read, et les analystes ont indiqué que sa première priorité devait être de stimuler l'activité de sa firme sur le marché à forte valeur des serveurs.
Crédit photo AMD : Deux modules Valencia formant une puce Opteron 6200.
Intel injecte 24 M$ dans 7 éditeurs de logiciels
Intel a investi 24 millions de dollars dans sept éditeurs de logiciels spécialisés dans des domaines que la firme considère comme importants pour son avenir, tels les services de cloud computing. Intel Capital, le fonds d'investissement du fondeur a placé des capitaux dans le fabricant d'outils d'automatisation dans le cloud DynamicOps, dans Guavus, un éditeur de solutions analytiques en temps réel, dans le fournisseur de PaaS (Platform-as-a-service) IP Commerce, et enfin dans Swrve Nex Media, un éditeur de solutions analytiques pour jeux sociaux. Des fonds ont également été injectés dans Revolution Analytics, un éditeur de solutions d'analyse prédictive et dans la société de streaming multimédia Gaikai.
L'industrie du logiciel est devenue de plus en plus stratégique pour le fondeur qui tente de s'assurer que ses livraisons de microprocesseurs resteront importantes dans des marchés qui vont au-delà des traditionnels environnements client / serveur. Des tendances telles que le cloud computing ou encore l'informatique mobile sont venues bousculer le paysage technologique et nécessitent qu'Intel travaille d'une nouvelle façon avec ses développeurs et ses clients.
« Il est essentiel qu'Intel investisse dans les logiciels pour assurer le développement et l'innovation de ses activités liées au matériel », a déclaré Doug Fisher, directeur général de la division Software Systems du groupe, à la presse et aux analystes lors d'un briefing sur la stratégie logiciel qui a eu lieu ce jeudi.
327 millions de dollars injectés dans 119 sociétés
Le dirigeant a rappelé que le fondeur était impliqué dans le développement de logiciels depuis des années, dans des domaines tels que l'optimisation de systèmes d'exploitation et les codecs pour son matériel, et qu'il offrait des outils permettant aux développeurs d'utiliser de nouvelles capacités sur ses puces.
Au cours des dernières années, la firme de Santa Clara a intensifié ses activités en s'offrant l'éditeur de systèmes embarqués WindRiver, il y a deux ans, et en acquérant le spécialiste de solutions de sécurité McAfee, l'été dernier.
En 2010, Intel Capital a procédé à 119 investissements évalués à 327 millions de dollars. Environ 44% de ces investissements ont eu lieu en dehors des Etats-Unis, même si les financements annoncés ce jeudi concernent des entreprises exclusivement américaines.
Illustration : Doug Fisher, directeur général de la division Software Systems d'Intel. Crédit photo : IDG News Service
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Les SDK Android et iOS pour le cloud Amazon sont disponibles
Amazon veut faciliter le travail des développeurs d'applications mobiles qui utilisent ses services de cloud computing. Auparavant, les programmeurs devaient réaliser ce travail eux-mêmes, rappelle l'éditeur. Aujourd'hui, avec les SDK Amazon pour iOS et Android, ils pourront créer des API au sein des applications mobiles pour appeler des solutions proposées par AWS (Amazon Web Services). La liste des requêtes est longue : Elastic Compute Cloud (EC2), Simple Storage Service (S3), la base de données SimpleDB et l'envoi de messages via Simple Notification Service (SNS) ou Simple Queue Service (SQS). Amazon a donné des exemples d'applications pour chaque service : téléchargement de photos, de vidéo et d'autres types de contenu pour S3, partage de jeux et des meilleurs scores sur SimpleDB.
Un système de token temporaire pour sécuriser les applications
Amazon a également renforcé la sécurité en intégrant dans les applications mobiles un système d'identification et d'autorisation temporaire à ses services. Cette fonctionnalité est assurée par Security Token Service d'AWS. Elle distribue via une machine automatique des tokens aux applications mobiles pour accéder aux ressources du cloud d'Amazon.
Les SDK pour iOS et Android peuvent être téléchargés depuis le Mobile Developper Center de l'éditeur. Les développeurs peuvent trouver des exemples de code, de la documentation, des outils et des ressources supplémentaires pour les aider à construire des applications mobiles sur Amazon Web Services.
Hitachi Data Systems acquiert BlueArc, spécialiste du stockage NAS
Si le montant de l'acquisition de BlueArc par Hitachi Data Systems n'a pas été dévoilé, les analystes donnent une estimation de 450 millions d'euros. Jack Domme, PDG de HDS a expliqué : « au cours des cinq dernières années, BlueArc a été une partie intégrante de notre stratégie visant à aider les clients à stocker et gérer les données non structurées de tous types, tels que la vidéo, le courriel, l'imagerie médicale, les rapports scientifiques et plus » et d'ajouter « apporter BlueArc au portefeuille de Hitachi va nous permettre de mieux servir les clients avec des technologies plus étroitement intégrées ».
BlueArc propose des systèmes de stockage NAS pour les entreprises. Les gammes Titan et Mercury peuvent évoluer jusqu'à une capacité de 16 Po et 8 noeuds grâce à la technologie de mise en cluster. La société offre également des solutions de stockage en mode bloc avec sa gamme de produits RS. Toutes les solutions reposent sur le système de fichiers propriétaire SiliconFS, qui unifie la gestion pour gérer les protocoles CIFS, NFS et iSCSI. Cela élimine ainsi les problèmes de cloisonnement du stockage. Bruce Householder, vice-président du marketing mondial et du business developpement chez HDS a indiqué que les passerelles NAS de BlueArc sont déjà étroitement intégrées avec les contrôleurs de la solution de stockage pour environnement virtualisé, baptisée Hitachi Virtual Storage Platform. Sans données de précisions supplémentaires, il a indiqué que cette intégration serait approfondie.
Transformer le datacenter traditionnel en un centre d'information
Dans un communiqué, HDS souligné la forte croissance des données de type fichiers à conserver. « Cette activité, ainsi que nos logiciel et la virtualisation, vont être les axes clés de notre croissance », précise Bruce Householder. HDS travaille beaucoup sur les architectures cloud, aussi bien public que privé. Avec cette acquisition, HDS continue sa stratégie de transformation des « datacenters traditionnels» vers des architectures orientées services pour devenir la firme japonaise des centres d'informations.
BlueArc est basée à San José en Californie et compte environ 300 employés. Les revenus de 2010 se sont établis à 85,5 millions de dollars. Bruce Householder précise que « BlueArc a 1 000 clients, dont la moitié le sont sur des baies vendues par HDS ». Le PDG actuel de BlueArc, Mike Gustafson, continuera à diriger la société, qui fonctionnera comme une entité propre.
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