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(28/11/2011 12:27:36)
Didier Lamouche nommé PDG de la co-entreprise ST-Ericsson
Nommé il y a un an directeur général du fabricant de semiconducteurs franco-italien STMicroelectronics, Didier Lamouche devient PDG de la société ST-Ericsson. Cette co-entreprise, créée en 2009, est détenue à parité par STMicroelectronics et par la division plateforme mobile d'Ericsson, acteur suédois des télécommunications. Elle est spécialisée dans les circuits électroniques pour les terminaux mobiles (smartphones et tablettes, notamment).
La nomination de Didier Lamouche à la tête de ST-Ericsson sera effective le 1er décembre 2011. A ce poste, il remplace Gilles Delfassy, ce dernier gardant un rôle de conseil auprès du PDG durant une période de transition. Depuis avril, il était déjà membre du conseil d'administration de ST-Ericsson.
Tout en conservant son poste de directeur général de STMicroelectronics, Didier Lamouche se concentrera désormais à plein temps à la direction de ST-Ericsson, est-il indiqué dans le communiqué de sa nomination, à un moment où la société entre dans une phase de livraison en volume.
Didier Lamouche est également au conseil d'administration de Soitec et Adecco. De 2005 et 2010, il fut PDG du groupe français Bull. Il bénéficie d'une expérience de 25 ans sur le secteur des semiconducteurs. Après avoir rejoint IBM Microelectronics en 1985, il avait été nommé en 2003 vice-président pour IBM, responsable des opérations mondiales pour les semiconducteurs. (...)
Ipsen passe aux Google Apps
Le laboratoire a choisi Google Apps for Business, la solution SaaS de bureautique collaborative et de messagerie proposée par Google. La conversion de l'existant avec reprise des données, l'intégration et la gestion du changement ont été assurées par le cabinet spécialisé Revevol. L'aspect « full web » de la solution a été particulièrement apprécié, ce qui permet aux collaborateur de conserver leur environnement de travail et leurs données quelque soit le poste utilisé.
Dans un premier temps, la solution a été déployée auprès de 180 utilisateurs tests de janvier à juin 2011. Les utilisateurs tests appartenaient à dix sites dans cinq pays (France, Espagne, Chine, Etats-Unis et Royaume Uni) et à diverses divisions et certains étaient managers. Une fois éprouvée, la solution a été déployée à partir de septembre 2011. A terme, 4500 collaborateurs seront équipés dans le monde.
HP/Cisco : le cloud comme terrain de bataille
La guerre des mots que se livrent HP et Cisco depuis près de deux ans met leurs partenaires de la distribution IT dans une position délicate. Lorsqu'on les interroge sur les conséquences de la compétition que se livrent les deux marques sur le marché des centres de calcul (datacenters), la plupart des distributeurs et VARS français préfèrent garder le silence et déclinent la demande d'interview. « Les partenaires, surtout ceux qui distribuent les deux marques, sont un peu pris entre deux feux et attendent de voir », confirme Yann Plétan, Directeur commercial Infrastructures du VAD Altimate Group. Mais pour lui, il y a bien plus important que les effets d'annonce. « Cette confrontation marque l'accélération d'une évolution majeure du marché qui va concerner autant les clients que les revendeurs », poursuit-il.
Un marché en forte croissance
Au tournant de l'année 2009, Cisco et HP entretenaient une relation commerciale presque symbiotique. De nombreux clients allaient chercher chez l'un les équipements de réseau et chez le second les serveurs et le stockage. Depuis, les deux marques, même lorsqu'elles s'en défendent, se comportent en frères ennemis. Pour certains, c'est HP qui a commencé en baissant les prix de ses équipements de réseau ProCurve pour prendre des parts de marché à Cisco. Pour d'autres, c'est bien à l'équipementier de réseau que l'on doit l'ouverture des hostilités. En annonçant, en 2009, son offre Unified Computing System (UCS), Cisco est entré de plain-pied dans l'un des pré-carrés les mieux gardés de son partenaire commercial, le marché des serveurs blade. Le coup de canif dans le pacte de non-agression entre les deux marques a été d'autant plus mal accueilli chez HP que les ventes de serveurs lames sont littéralement en train d'exploser. IDC enregistre une croissance des ventes de 26,9% au 2ème trimestre 2011, contre seulement 17,9% de croissance pour l'ensemble du marché des serveurs. En 2011, un serveur sur cinq vendu dans le monde est un serveur lame.
Guerre des chiffres
Dans les tableaux de bord d'HP, Cisco a droit à une couleur à part pour le différencier du reste de la concurrence. Et lorsque l'on interroge le constructeur de Palo Alto sur les 11,3% de parts en valeur du marché des serveurs blade revendiqués par Cisco, la réponse ne se fait pas attendre. « Il y a une différence dans la façon dont nous et notre concurrent calculons nos parts de marché en valeur. Ils y intègrent les équipements de commutation réseau alors que nous ne comptons que les serveurs », avance Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. Une façon comme une autre de souligner que Cisco est un nouvel entrant sur le marché des serveurs. L'équipementier de réseau, de son côté, ne manque pas de faire remarquer qu'il est présent depuis longtemps dans les centres de calcul.
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Et cette longue expérience lui permettrait d'apporter sur le sujet un regard neuf. « Avec la virtualisation, il faut simplifier l'infrastructure physique, explique Bruno Dutriaux, chargé du développement partenaires pour la division Datacenter et virtualisation chez Cisco. Et cette simplification se joue essentiellement dans la réduction de la complexité de connexion et de configuration des éléments de réseau ». La simplicité, c'est aussi l'argument numéro un avancé par le concurrent. « Ce qui distingue l'offre HP, c'est le respect des standards, souligne Jean-Pierre Bondu, responsable des produits réseau pour HP en Europe. Cela nous permet d'apporter à nos clients un point unique d'administration et de configuration pour tous les éléments du datacenter, y compris ceux des concurrents ».
Une nouvelle époque
« Je comprends que les clients puissent se sentir perdus, lâche Guy Lefebvre, directeur de la division Stockage chez le grossiste Adstore. Pour les revendeurs, les offres des deux constructeurs ont en commun de répondre à l'enjeu d'industrialisation de la virtualisation sous la forme de clouds privés. Mais ce concept est encore un peu flou pour nombre de clients.
« Ajoutez à cela le fait que la grande diversité des offres et des visions technologiques désoriente les clients », poursuit Guy Lefebvre. Dans la pratique, et sur un marché d'infrastructure datacenter où se combinent les technologies de réseau, de serveur et de stockage, HP conserve pour l'instant un avantage indiscutable. « Quand vous avez gagné une affaire, vous allez voir en premier le constructeur qui peut vous fournir toutes les briques de l'infrastructure. Cela réduit les problèmes et fait gagner du temps », poursuit Guy Lefebvre. Fort de cette position dominante, HP se veut l'artisan d'une véritable révolution de marché, au nom de la convergence des technologies rendue nécessaire par la virtualisation. « C'est une nouvelle époque qui s'annonce, martèle Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. L'ère des monopoles sur telle ou telle discipline technologique est terminée ».
Nouvelle époque, ou nouvelle guerre de cent ans ? Cisco vient d'annoncer la mise sur pied d'une nouvelle division baptisée Cloud and Systems Management Technology Group (CSMTG). Elle aura notamment pour objectif de renforcer les relations avec EMC et sa filiale VMWare, NetApp, Oracle ou SAP. Des sociétés qui ont toutes en point commun d'être concurrentes d'HP. Pour Yann Plétan d'Altimate, le cloud est annonciateur de nuages. « C'est une guerre de mastodontes qui commence, souligne-t'il. Nous allons être entre le marteau et l'enclume avec une mission difficile mais indispensable, mettre de l'huile dans les rouages pour que nos clients puissent réussir leurs projets.»
Recap IT : Android de Google critiqué, Microsoft en mouvement, Stratégies clouds plurielles
A l'heure où les smartphones vont garnir la hotte du père Noël, les éditeurs de logiciels de sécurité ont constaté une explosion des malwares sur la plateforme Android. Juniper Networks et McAfee visent notamment le développement des app stores dans des pays asiatiques comme principaux vecteurs des logiciels malveillants. Faux rétorque un ingénieur de Google en traitant au passage les éditeurs de charlatans et d'escrocs. Il affirme que les cas de virus sur smartphone sous Android sont très rares. Autre sujet sur la sécurité, les mails et plus exactement les webmails, deux initiatives montrent que le sujet intéresse. Des chercheurs allemands ont travaillé sur une extension en Javascript d'OpenPGP sur le navigateur Chrome pour protéger Gmail par exemple. De même, le projet Privicons veut codifier la confidentialité des emails. Le piratage de la semaine a vu une pompe d'une usine américaine de retraitement d'eau qui fonctionne sous un système SCADA être corrompue. Un petit rappel de Stuxnet ou de Duqu ? Plus étonnant, un hacker a apporté des modules complémentaires pour l'assistant vocal de l'iPhone 4S, Siri, lui permettant d'ajuster son thermostat à distance. Toujours dans l'aspect sécurité, la Cour de Justice de l'Union européenne a rendu un arrêt considérant comme illégal le fait d'imposer un système de filtrage généralisé à un opérateur pour prévenir du téléchargement illégal. Cette décision risque d'avoir un impact sur la volonté du gouvernement dans le cadre de Hadopi 3 d'étendre la surveillance aux sites de streaming.
Microsoft scrute Yahoo, Google concurrencé, HP va mixer Itanium et Xeon
Microsoft a eu une actualité chargée. La firme de Redmond pense toujours à Yahoo et serait prête à prendre une participation dans le portail web, via un consortium. Par ailleurs, elle a annoncé pour début 2012, la disponibilité de son capteur de mouvement Kinect pour les PC. Enfin, l'éditeur a vanté les vitesses d'installation de son prochain OS, Windows 8. Google a fait parler de lui aussi. Il a continué le nettoyage de ses différents projets en abandonnant 7 services. Il a renforcé son protocole HTTPS et a intégré les applications mobiles dans son moteur de recherche. Ce dernier fait l'objet d'une concurrence avec le projet Volunia.com d'un chercheur italien, à l'origine de l'algorithme utilisé par la firme de Mountain View. Sur le plan hardware, Intel a présenté sa puce Pentium 350 pour les micro-serveurs. HP a lui annoncé que ses serveurs Integrity seront capables de combiner des puces Itanium et Xeon prochainement.
Polyphonie de stratégies clouds
Le cloud n'est pas absent de ce récapitulatif avec SFR Business Team et son responsable Pierre Barnabé qui se montre très agressif sur ce domaine. Orange Business Services ne pouvait pas être en reste en relançant le forfait informatique à destination des PME. Huawei a aussi de grandes ambitions sur le cloud et montre toute l'étendue de son portefeuille produit. Salesforce.com via sa filiale Heroku a présenté une base de données as as service reposant sur PostgreSQL. Le cabinet Markess s'est intéressé aux datacenters et aux clouds privés en estimant que l'écosystème stimule la demande. Enfin, pour terminer, la rumeur de la semaine aura été propagée par un analyste qui prévoit un rachat du réseau social d'entreprise Jive par SAP.
Modernisation d'applications : BluePhoenix cède AppBuilder à Magic Software
Magic Software, éditeur de plateformes de développement d'applications métiers et de solutions d'intégration, va racheter l'activité AppBuilder de BluePhoenix Solutions pour renforcer son portefeuille de produits. Le montant de la transaction s'élève à 17 millions de dollars. La société Magic Software, dirigée par Guy Bernstein, précise que ce rachat devrait être finalisé courant décembre sous réserve de certaines conditions.
BluePhoenix Solutions édite des solutions de modernisation des applications mainframes. AppBuilder est un environnement de développement qui permet de bâtir, déployer et maintenir des applications métiers spécifiques de grande envergure. Il utilise un modèle indépendant des plateformes qui génère du code Cobol, Java/J2EE et C#, ou encore HTML ou XML, permettant de transformer une application d'ancienne génération en services web à déployer dans une architecture orientée service. Parmi ses clients, l'éditeur compte des groupes comme Merrill Lynch, Ford, Deutsche Bank et Fortis Bank.
Les sièges sociaux de Magic Software et BluePhoenix Solutions sont basés en Israël, respectivement à Or Yehuda et Herzliya, dans le district de Tel Aviv.
Orange Business Services relance le forfait informatique pour les PME
Pour franchir un nouveau cap dans son offre forfait informatique, Orange Business Services accroît le nombre de services proposés. De nombreux partenariats sont noués, principalement avec Microsoft sous l'aspect applicatif comme dans la partie distribution. Le forfait Informatique est toujours une solution en mode SaaS, avec des services facturés par abonnement et à l'utilisateur. Ces services sont au nombre de trois. Un socle bureautique (sauvegarde, disponibilité, dix logiciels bureautiques de base, un accès internet, un accès en mode déconnecté).
La grande nouveauté réside dans les deux autres types de services. La partie collaboratif est directement liée à Microsoft et donne accès à Windows server 2008, Hyper V (virtualisation), System Center, Lync (les communications unifiées) et les logiciels de base de Microsoft. Elle apporte également Acrobat d'Adobe en mode SaaS, « une première en Europe », souligne Benoît Delanoë, directeur de cette offre au sein d'OBS (et de sa filiale depuis le mois de juin dernier, Neocles). Enfin, Orange propose 93 applications métier avec 63 éditeurs, comme Sage (présent dès le départ) ou SAP. On notera au passage l'abandon d'OpenOffice, il n'y avait pas de demandes rétorque -t-on du côté de l'opérateur.
Une facturation par mois et par utilisateur
Ce forfait est commercialisé soit par les agences pro d'Orange Business Services, soit par son canal indirect ou celui de Microsoft. La facturation comporte une base, 59 euros par utilisateur pour la partie bureautique, ensuite tout est très modulaire, la licence Adobe de base sera à 12 euros, la licence pro à 25 euros, Office de Microsoft à 11, en version pro à 15 euros (par mois et par utilisateur). Une offre ciblé PME de 20 à 500 salariés.
Il y a trois ans, le forfait informatique fonctionnait en client léger avec Citrix, aujourd'hui l'idée est de le rendre disponible sur tous les terminaux et surtout pour les besoins nomades d'une entreprise. Les exemples données, par exemple celui d'experts comptables en clientèle sont saisissants. Orange bénéficie également de son infrastructure, connexions et datacenters. D'opérateur et d'hébergeur, il devient bel et bien un fournisseur de services informatiques. L'ambition d'OBS est d'atteindre 10 000 utilisateurs dans les 18 prochains mois, ils sont actuellement 3 800 utilisateurs et 100 clients à bénéficier du forfait Informatique.
Crédit photo : D.R.
Une base de données as a service pour Heroku de Salesforce.com
Heroku, filiale de Salesforce.com, vient de lancer sa base de données à la demande qui s'appuie sur le projet Open Source PostgreSQL. « Heroku Postgres a traité avec succès et en toute sécurité 19 milliards de transactions, et 400 millions de transactions supplémentaires sont traitées chaque jour, » a déclaré Heroku dans un blog. « Les clients qui utilisent le service peuvent se concentrer sur leurs tâches de développement d'applications, plutôt qu'à l'administration des bases de données, » a ajouté Heroku. L'option vient enrichir le service Database.com annoncé précédemment par Salesforce.com, qui ouvre l'accès de sa plateforme de développement Force.com à une infrastructure de bases de données.
Acquis par Salesforce.com l'an dernier, Heroku a hérité d'une participation significative dans le web et le développement d'applications pour les consommateurs, avec des objectifs semblables à ceux visés par Force.com dans le domaine des logiciels d'entreprise. Ceux qui choisissent Heroku Postgres seront « protégés de façon permanente » d'une panne de leurs bases de données, précise le message du blog. Le système « crée plusieurs copies, distribuées géographiquement, et prend en compte tous les changements au fur et à mesure de l'écriture des données, » indique encore le blog. « Et si un météorite anéantissait la côte Est, vous ne perdriez pas vos données ! » Heroku Postgres utilise une version standard, non modifiée, de PostgreSQL. « Tout client libpq peut tourner sans problème sur notre service. Et si jamais vous décidiez de revenir à votre propre DBA, c'est possible. Aucun verrouillage ne vous l'empêchera. »
Renforcer l'intérêt et fédérer autour de PostgreSQL
L'annonce pourrait avoir des conséquences positives pour PostgreSQL en général, comme l'a fait remarquer un observateur. « PostgreSQL est une technologie honorable et populaire à juste titre, même si MySQL a réduit l'écart technique, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. « PostgreSQL a manqué du support d'une communauté, qui apporte cohésion et pragmatisme au projet, ou d'un coach corporate efficace. Peut-être que la mise en place d'un ou plusieurs services cloud pourront combler l'écart. » VMware a également lancé il y a peu de temps un forfait basé sur PostgreSQL pour les déploiements cloud. Et au mois d'août dernier EnterpriseDB avait annoncé une version cloud de sa base de données avec des couches de fonctionnalités supplémentaires écrites en code Open Source PostgreSQL.
La tarification de Heroku Postgres commence à 200 dollars par mois pour 1.7 Go de cache, pour atteindre 6 400 dollars par mois pour 68 Go de cache. Toutes les bases sont livrées avec une capacité de stockage de 2 To, un monitoring 24/24, des instantanés quotidiens et un accès depuis n'importe quel client PostgreSQL. Comparativement, Database.com est gratuit pour un petit nombre d'utilisateurs et de données. Une fois ces limites dépassées, le prix pour les utilisateurs, les données et le nombre de transactions sont établis sur une base évolutive. « Si vous voulez une base de données classique, l'offre de PostgreSQL est plus logique que Database.com, » a déclaré Curt Monash. « Mais si vous êtes intéressé par toute la pile Force.com, alors Database.com s'avère être une bonne option. »
Intel propose des puces Pentium Sandy Bridge pour les micro-serveurs
Intel a présenté la puce Pentium 350 qui s'adresse aux serveurs d'entrée de gamme. Le processeur dual-core fonctionne à une vitesse d'horloge de 1,2 GHz secondé par 3 Mo de cache. Comme les autres puces serveurs, la Pentium 350 n'intègre pas de circuit dédié au traitement graphique, comme c'est le cas de la plupart des processeurs d'Intel destinés aux ordinateurs portables et aux machines de bureau. Il bénéficie par contre de la micro-architecture Sandy Bridge.
La ligne, historique, de processeurs Pentium, existe depuis plus d'une décennie. Aujourd'hui, ces processeurs équipent principalement des ordinateurs portables et des machines de bureau premier prix. La puce Pentium d'Intel a longtemps été le processeur phare du monde PC, une position désormais détenue par les processeurs Core. Pendant un temps, le fondeur a commercialisé des puces Pentium III et Pentium II Xeon pour serveurs. Un porte-parole d'Intel a indiqué que la récente puce présentée était essentiellement destinée à des micro-serveurs, compacts et de faible puissance, utilisés comme serveurs web et pour la distribution de contenu en ligne. Le fondeur propose déjà des puces Xeon E3 - en attendant les E5 - et devrait bientôt lancer des puces basse consommation Atom 64 bits pour micro-serveurs.
Un recyclage opportun
« La sortie de ce processeur montre que, pour Intel, le Pentium peut-être encore utile, » a déclaré Dean McCarron, analyste principal chez Mercury Research. En plus des microserveurs, « le Pentium 350 pourrait également être utilisé dans des serveurs bon marché pour effectuer des tâches spécifiques comme le stockage partagé, le partage d'impression ou de documents, » a ajouté l'analyste. « C'est une réorientation», a déclaré Dean McCarron. Le Pentium 350 offre une alternative aux autres puces PC d'Intel, lesquelles pourraient aussi être utilisées dans les serveurs. Mais, si elles offrent des fonctionnalités supplémentaires comme le traitement graphique, elles coûtent aussi plus chères.
« Le processeur consomme 15 watts, et il y a peut-être la possibilité de l'intégrer dans des serveurs lames, » a déclaré l'analyste. Mais ce processeur ne vient pas en remplacement des processeurs Atom basse-consommation actuels d'Intel. Ces derniers sont plutôt destinés aux netbooks et aux tablettes, mais ils sont également utilisés dans les serveurs à haute densité comme le SM10000-64HD de SeaMicro pour le traitement de transactions dans le cloud. « Le fait de destiner la puce Pentium à des serveurs pourrait aussi signifier que le fondeur veut remplacer le Celeron, le processeur le plus bas de gamme d'Intel, par du Pentium, » a estimé l'analyste. Les processeurs Celeron sont utilisés dans des machines de bureau et des portables à bas prix, et dans quelques serveurs bas de gamme. Pour l'instant, Intel a refusé de fournir le prix de son Pentium 350.
HP prépare des serveurs Integrity combinant puces Itanium et Xeon d'Intel
Dans un agenda de ses serveurs haut de gamme, HP a indiqué que ses systèmes pourraient accueillir des serveurs lames équipés de puces Xeon et Itanium d'Intel. Dans le cas d'HP, cette évolution est significative, et pourrait aider le constructeur à contrer les critiques formulées par son concurrent Oracle, qui ne cesse de répéter que les systèmes Itanium n'ont aucun avenir. « L'annonce d'HP n'étend pas la feuille de route d'Itanium, mais elle pourrait donner davantage confiance aux clients d'HP de s'engager sur des serveurs Integrity, car ils auront bientôt le choix entre les processeurs et donc le sentiment que leur investissement est moins risqué, » a déclaré George Weiss, analyste chez Gartner.
Parmi les systèmes Integrity développés par HP, on trouve le serveur Superdome en version 32 sockets, nom de code Dragon Hawk, lequel intègrera ensemble des serveurs lames à base d'Itanium et de Xeon. HP proposera également un système lame Integrity à base de Xeon, nom de code HydraLynx. Celui-ci sera proposé en version deux, quatre et huit sockets, et offrira certaines des fonctionnalités empruntées à la ligne de serveurs lames Itanium haut de gamme d'HP. Le constructeur affirme qu'il continuera à développer ses plates-formes HP-UX, OpenVMS et Nonstop pour les systèmes Itanium, mais indique qu'il travaillera aussi sur des versions plus résilientes et renforcées de Windows et de Linux pour ses serveurs équipés de puces Xeon. « L'objectif est de mettre les systèmes sous Xeon au même niveau de disponibilité et de temps de fonctionnement que les serveurs Integrity actuels sous Itanium » a déclaré Lorraine Bartlett, vice-présidente, marketing et stratégie, Business Critical Systems chez HP. Pour y parvenir, le constructeur va introduire d'autres fonctionnalités matérielles et logicielles de ses systèmes Itanium sur ses serveurs à base de Xeon, notamment les technologies de commutation Crossbar Fabric, qui gère la tolérance de pannne et nPars qui partitionne les ressources pour traiter plus d'I/O. « Les systèmes Dragon Hawk et HydraLynx devraient être prêts dans environ deux ans, » a précisé Lorraine Bartlett.
Laisser le choix aux utilisateurs
Oracle va sans doute profiter de l'occasion pour dire que cette annonce est la preuve qu'HP envisage de faire migrer ses clients des systèmes Itanium vers des serveurs Xeon. HP affirme le contraire, et fait valoir qu'elle s'adapte simplement à la demande de ses clients qui réclament plus de choix. « HP développe ces systèmes, pour permettre aux clients qui le souhaitent, d'utiliser, à moindre frais, leur matériel x86 en même temps que leurs serveurs Itanium, pour faire fonctionner des applications critiques, » a déclaré la vice-présidente Marketing et Stratégie d'HP. « Les clients ont adopté notre infrastructure critique avec des systèmes comme Superdome 2, et nos serveurs lames Itanium évolutifs tournant sous HP-UX. Nous allons continuer à développer ces plates-formes, ainsi que des technologies comme Nonstop et OpenVMS, » a t-elle ajouté. « Mais, malgré la demande incessante de capacités pour réaliser des tâches critiques sur plates-formes Unix, l'autre message des clients est de pouvoir disposer d'outils plus efficaces sans affecter leurs budgets informatiques, d'où une pression continue de faire plus avec moins, » a t-elle expliqué.
HP avait ouvert la voie à cette évolution, lorsque, l'année dernière, le constructeur a présenté son premier système Superdome basé sur une architecture lame. « Nous avions cette idée depuis un certain temps, » a déclaré Lorraine Bartlett. Celle-ci a tenu à souligner que cette solution offrirait continuité et protection de l'investissement pour les clients. Par exemple, ceux-ci pourront mettre les lames sous Xeon dans les Superdome 2 qu'HP a commercialisé l'an dernier. Les systèmes Integrity sont utilisés dans des secteurs comme les services financiers, les télécommunications et les soins médicaux. Ceux-ci sont prêts à payer un prix élevé pour disposer de systèmes garantissant que leurs applications ne s'arrêteront pratiquement jamais de tourner.
Les solutions d'HP sont en concurrence avec les mainframes et les serveurs Unix basé sur Power d'IBM, mais aussi les serveurs Sparc Solaris, acquis par Oracle avec le rachat de Sun Microsystem.
(...)(23/11/2011 11:35:17)Colt choisit Magirus pour distribuer ses services clouds
La décision de s'allier avec Magirus constitue une ouverture dans la stratégie de distribution de Colt, qui introduit pour la première fois un distributeur IT parmi sa communauté de partenaires existants. Magirus, dont l'activité est principalement axée sur les solutions d'infrastructure (datacenter, virtualisation, stockage et sécurité notamment), entretient d'ores et déjà des relations étroites avec VMware et EMC, qui sont également les partenaires technologiques de Colt. « Tout comme nous, Colt a une présence paneuropéenne et dispose de centres de données cloud s'appuyant sur la plateforme Virtual Computing Environment (VCE), fruit de l'alliance entre VMware, Cisco et EMC, technologies que nous proposons déjà dans la zone EMEA. Ce partenariat s'est donc imposé naturellement », a relevé Christian Magirus, vice-président exécutif et directeur des opérations de Magirus. Cette annonce a par ailleurs été faite en France par la voix de Michel Calmejane lors de l'évènement Partner VIP.
Un accès facilité aux revendeurs
En comptant dorénavant des distributeurs parmi ses partenaires, Colt tire également parti de l'expertise d'un réseau spécialisé de revendeurs et étend ainsi la portée de son offre VMware vCloud Datacenter Services à d'autres marchés européens. « Cet accord constitue une nouvelle étape de notre programme partenaires européen déjà couronné de succès», s'est félicité François Eloy, vice-président exécutif de Colt Communication Services. « Le cloud a évolué de manière significative, et nous observons déjà une demande croissante en services IaaS (Infrastructure as a Service) de la part de nos clients. Ce partenariat avec Magirus va nous permettre d'accéder à une plus vaste communauté de revendeurs, qui possèdent l'expérience IT requise pour vendre ces services ».
Pour le groupe Magirus, le fait de pouvoir proposer à ses partenaires revendeurs un accès à une plateforme d'échanges d'informations combinant à la fois infrastructure IT et réseau, solutions voix et services IT managés constitue une opportunité intéressante. « L'offre de services vCloud de Colt constitue une pierre angulaire de notre stratégie de services clouds en termes de distribution. Nos partenaires revendeurs peuvent commencer immédiatement à concevoir leurs propres offres de services cloud autour du service d'infrastructure de Colt », a souligné Christian Magirus.
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