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(02/12/2011 16:35:52)

Face au Patriot Act, l'Europe pousse à un cloud de stockage européen

L'Union européenne, préoccupée par l'intrusion des lois américaines, a créé un nouveau marché pour des services européens de cloud computing. Un récente enquête a indiqué que 70% des Européens se préoccupaient de la protection de leurs données en ligne et de la sécurisation de ces dernières dans les entreprises. A présent, deux entreprises suédoises, Severalnines et City Network ont commencé à promouvoir leurs services nouvellement fusionnés comme «un refuge » contre le Patriot Act. En vertu de cette loi, les données des utilisateurs européens des services cloud américains peuvent secrètement être saisies par des agences fédérales.  

« Nous pensons qu'un service qui est détenu, qui est exploité localement dans l'UE et qui est entièrement compatible avec la législation européenne de protection des données, sera très attrayant pour les entreprises européennes », a déclaré Johan Christenson, PDG de City Network. Il a ajouté que les  entreprises américaines qui réalisent des opérations sur le sol européen bénéficieront d'une plus faible latence avec une solution hébergée localement . Cette ouverture du marché est également exploitée par d'autres entreprises tels que DNS Europe, Colt et MESH. Ce dernier encourage fortement sa localisation en Allemagne et la séparation des données en stricte conformité avec les lois allemandes de protection des données.

Echec du Safe Harbor Agreement

Les législateurs européens sont également préoccupés par la protection accordée aux données personnelles dans le cloud. « Il est crucial, pour les entreprises et les utilisateurs européens, que les données dans le cloud soient stockées dans un pays sûr », a pour sa part estimé Philippe Juvin, un membre du Parlement européen.

L'Europe et les Etats-Unis ont tenté de surmonter la méfiance des utilisateurs avec le Safe Harbor Agreement, mais il a largement été considéré comme ayant échoué. Selon l'accord, les organisations américaines auto-certifient leur adhésion aux principes de la sécurité des données, mais il existe très peu d'applications et certaines lois américaines, en particulier le Patriot Act, peuvent remplacer ses principes. Des juristes, tels que Theo Bosboom de Dirkzager Lawyers, considèrent que le Safe Harbor Agreement est dépassé. « J'ai bien peur qu'il n'ait plus grande valeur, puisqu'il semble que les entreprises américaines qui proposent de stocker les données dans un cloud européen seront tout de même obligées d'autoriser le gouvernement américain à y accéder sur la base du Patriot Act », explique-t-il.

Des mesures sur le cloud dans la nouvelle directive européenne

Sophia In't Veld, du MEP,  n'est également pas une adepte de cet accord.  Pour elle, le Safe Harbor Agreement était une bonne idée, mais il  n'a pas fonctionné. Quand il a été mis en place, les temps étaient différents et il est presque devenu redondant avec le progrès technologique. « Nous sommes conscients des problèmes des zones de juridiction entre l'UE et les Etats-Unis », a-t-elle exposé. « Or, un système comme le Safe Harbor Agreement n'est pas un concept suffisamment solide pour pouvoir résoudre ces problèmes ».

L'UE est actuellement en pourparlers avec les Etats-Unis sur les transferts de données sensibles à travers l'Atlantique et une nouvelle directive européenne sur la protection des données sera publiée début 2012. La  commissaire européenne en charge de la justice Viviane Reding a promis d'y inclure des mesures pour couvrir les données dans cloud  mais il semble que les services cloud européens puissent y voir une opportunité marketing.  

(...)

(02/12/2011 15:24:30)

Oracle optimise WebLogic 12c pour le cloud

Comme on l'attendait, Oracle a fait évoluer son serveur d'application WebLogic (ex-BEA) de façon à faciliter les déploiements dans le cloud, ainsi que l'a souligné Mike Lehmann, directeur senior produit, lors de l'annonce de la version 12c hier soir, par webconférence. « De nombreux clients exploitent des datacenters traditionnels mais sont intéressés par une migration vers le cloud. WebLogic 12c a été conçu pour cela ». Le suffixe « c » derrière le numéro de version vient souligner cette destination. WebLogic est le deuxième produit du catalogue à l'arborer après Enterprise Manager 12c annoncé sur OpenWorld 2011. Cette solution est au coeur de l'appliance Exalogic qu'Oracle préconise aux entreprises souhaitant déployer leurs applications dans un environnement de cloud privé.

Cette mise à jour majeure du serveur d'application, qui apporte selon Oracle plus de 200 fonctionnalités supplémentaires, sera disponible dans les prochaines semaines (la précédente remontait à la 11g en 2009). Elle constitue le fondement de l'offre Fusion Middleware dans le cloud, avec les briques Coherence (technologie de cache distribué) et Tuxedo (moniteur transactionnel). Un autre composant de l'offre middleware, Traffic Director (OTD) ajoute des mécanismes de routage de trafic, à haute performance et haute disponibilité. Le trafic entrant est routé à travers les différentes instances WebLogic dupliquées. OTD apporte des fonctions pour gérer de façon dynamique le cache, la répartition de charge et le support des serveurs proxy pour les applications basées sur http.

C'est la première version de WebLogic compatible avec Java EE 6 et avec les API et bibliothèques de ses composants technologiques, Java Servlets, JAX-RS 1.1 (Java API for restful XML Web services), JSF (Java Server Faces) 2.1,  les Enterprise JavaBeans 3.1, etc. Cette conformité avec Java EE 6 donne aussi accès à CDI (Context and Dependency Injection), une fonctionnalité requise par les développeurs pour injecter facilement des composants dans les applications. 

Assembler des applications multiniveaux en containers

Pour amener WebLogic vers le cloud, une grande partie du travail a résidé dans l'intégration du logiciel avec d'autres solutions d'Oracle. Le serveur d'applications a été modifié pour fonctionner avec Virtual Assembly Builder. Ce dernier permet, dans des environnements virtualisés avec Oracle VM, d'assembler dans un même container des applications multiniveaux (multitiers). Typiquement, les composants d'une application Java d'entreprise, incluant un serveur web, le logiciel de gestion du trafic, le serveur d'application et une couche de gestion des messages, sont souvent répartis entre plusieurs serveurs. Virtual Assembly Builder les réunit dans une bulle virtuelle qui peut alors être déplacée de serveur en serveur et gérée comme une identité unique.

« Lorsqu'elles préparent leur environnement pour le cloud, les entreprises se retrouvent face à une prolifération de machines virtuelles. Virtual Assembly Builder sert à en réduire le nombre, tandis que Traffic Director permet aux entreprises d'ajuster le trafic réseau au sein de leur infrastructure », explique Mike Lehmann.

Intégré avec Apache Maven

La version 12c du serveur d'application a également été revue pour fonctionner plus efficacement avec RAC (Real Application Clusters), la solution d'Oracle permettant à une base de données de fonctionner au sein d'un cluster de serveurs. WebLogic peut sélectionner le serveur qui lui paraît le mieux approprié à un moment donné, ce qui peut conduire à tripler ses performances, indique Mike Lehmann. Les autres serveurs d'applications vont interroger la base de données pour intervenir sur de nouveaux événements, tandis qu'avec WebLogic, Oracle met en place un système de messages qui peut alerter le serveur d'applications immédiatement quand une nouvelle information a été intégrée dans la base.

A la demande des utilisateurs, l'éditeur de Redwood a par ailleurs intégré son serveur d'applications avec Apache Maven, qui aide les développeurs à gérer les dépendances au sein de leurs applications, ainsi que les bibliothèques et les classes nécessaires à leur fonctionnement. « Cela facilite l'intégration de WebLogic dans leur environnement de build standard ».

WebLogic 12c est disponible. Son prix ne change pas, a précisé Oracle. Il est fixé à 45 000 dollars par processeur (auxquels s'ajoutent 9 900 dollars pour le support annuel). (...)

(01/12/2011 16:31:44)

Oracle fait coexister Fusion Applications avec l'existant

Quelques semaines après l'ouverture de son cloud public annoncé sur OpenWorld 2011, Oracle a dépêché à Paris son vice-président Chris Leone, responsable de la stratégie sur les applications pour le groupe. Sa mission : présenter l'offre Fusion Applications aux clients français. Annoncée en disponibilité générale sur OpenWorld 2011, cette offre modulaire résulte de six années de réécriture et rassemble une centaine de modules qui peuvent être installés sur site, en cloud privé ou s'utiliser dans un cloud public. Les modules de gestion de la relation client (Fusion CRM) et de gestion des ressources humaines (Fusion HCM) sont disponibles sur le cloud public d'Oracle.

Ce matin, Chris Leone a rappelé la complémentarité de Fusion Applications avec les solutions d'Oracle que les entreprises ont déjà installées, notamment ses ERP (E-Business Suite, JD Edwards et PeopleSoft), mais aussi le CRM Siebel. Sur ce point, Chris Leone a été très clair. Fusion Applications ne vient pas déloger l'existant. « Nous continuons à investir dans toutes nos suites applicatives et à les faire évoluer. Continuez à les mettre à jour. Regardez ensuite dans notre offre middleware s'il n'y aurait pas une ou plusieurs briques qui pourraient vous intéresser et envisagez des opportunités de coexistence avec Fusion Applications. »

Lui-même a présenté plusieurs scénarios de coexistence, en insistant sur Fusion CRM et sur les modules de gestion des talents utilisés en mode SaaS (software as a service). Il a également évoqué l'intégration de Fusion Applications avec les solutions de gestion non Oracle, notamment via un module intermédiaire (Accounting hub). Sans oublier la dimension mobile et l'utilisation des logiciels sur tablettes.

Chris Leone a rappelé que les outils entourant Fusion Applications permettaient de configurer différents rôles d'utilisateurs dans l'entreprise. Il a également souligné la mise à disposition de modèles de processus métiers et d'une série d'outils pour personnaliser les applications à différents niveaux (données, processus, reporting, pages). 

Réseau social et BI au sein des processus métiers

A l'heure de Facebook et Chatter, Oracle n'a pas oublié d'insérer la dimension « réseau social » dans Fusion Applications. « Nous savions dès le début qu'il nous faudrait le faire », a affirmé ce matin Chris Leone. « Je peux créer des groupes et des équipes de personnes qui interagissent, avec des flux d'activité mis à jour en temps réel. Ce que nous avons voulu faire, c'est intégrer les fonctionnalités de réseau social dans les processus métiers ». De la même façon, Oracle a intégré la Business Intelligence au sein de Fusion Application, sous différentes formes : tableaux de bord, BI mobile, support à la décision, optimisation en temps réel. Dans ce domaine, Chris Leone a expliqué comment Oracle avait répliqué, dans l'offre gestion des talents, certaines fonctions BI qui avaient montré leur efficacité dans le CRM. En l'occurrence, afin de repérer les collaborateurs qui risquaient de quitter l'entreprise, l'éditeur applique aux données RH des modèles utilisés pour lutter contre l'attrition des clients. 

Le vice-président d'Oracle explique que de nombreux entreprises s'intéressent à des déploiements hybrides combinant des applications existantes installées sur site et en cloud privé, tandis que d'autres seront exploitées en cloud public. Il cite plusieurs clients (Principal Financial Group, Green Mountain Coffee, Alcoa), déjà présentés sur OpenWorld 2011, représentatifs des multiples possibilités de déploiement. Au passage, Chris Leone souligne que l'outil de réseau social d'Oracle est proposé en mode SaaS, comme un produit indépendant, et qu'il peut aussi être installé par les entreprises à l'intérieur de leur pare-feu.

Illustration : Chris Leone, VP d'Oracle, responsable de la stratégie pour les applications, sur OpenWorld 2011 (Photo Courtesy of Hartmann Studios)

(...)

(01/12/2011 10:56:59)

HP/Cisco : 2 visions de l'informatique s'affrontent

Désormais ouvertement adversaires sur le marché des infrastructures des centres de calcul, l'équipementier de réseau Cisco et le géant des serveurs et du stockage HP sont au moins d'accord sur une chose : tout a commencé avec le lent décollage de la virtualisation. « A l'enthousiasme des premières années succède aujourd'hui la volonté d'industrialiser la virtualisation », commente Bruno Dutriaux, chargé du développement partenaires pour la division Datacenter et virtualisation chez Cisco. C'est aussi au nom de l'industrialisation de la virtualisation qu'HP a déterré la hache de guerre : « la crise de 2008 a poussé le marché vers le cloud et donc vers l'industrialisation de l'infrastructure, commence Philippe Rullaud, directeur de la division serveurs x86 pour la France chez HP. Un même constat, mais dont les deux constructeurs tirent des leçons bien différentes.

Les briques pour simplifier l'infrastructure

« C'est une affaire de point d'observation », risque Guy Lefebvre, directeur de la division Stockage chez Adstore, avant de remarquer qu'HP dispose dans son portefeuille des trois grandes briques technologiques de la future informatique en nuage, le réseau, le stockage et les serveurs, alors que Cisco, lui, doit compter sur des partenaires. Chez HP, l'argumentation développée pourrait se résumer à un seul mot, la convergence. Les infrastructures informatiques seraient appelées à devenir des boîtes noires, des briques préconfigurées au fonctionnement le plus standard possible, la complexité étant gérée au plus près des applications, dans les couches logicielles virtualisées. « Pour réaliser cela, il faut simplifier, il faut pouvoir faire évoluer à la même vitesse les composantes serveur, stockage et réseau de l'infrastructure », explique Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. La marque dresse volontiers une vision d'ensemble de l'évolution de l'informatique, et se voit bien jouer le rôle du chef de file. Pour l'équipementier de réseau, la vision de l'avenir s'inspire des problèmes rencontrés par les entreprises au présent. « Plus vous ajoutez de serveurs en lame, plus votre réseau se complexifie. Si l'on veut réussir le cloud, il faut simplifier », explique Bruno Dutriaux.

Des approches techniques difficiles à différentier

Là encore, les deux frères ennemis sont à l'unisson. Et d'un point de vue purement technique, il reste difficile pour un non spécialiste de différentier clairement les deux offres. Virtual Connect de HP et Unified Computing System de Cisco ont en effet de nombreux points communs. Toutes deux utilisent un couple de commutateurs de coeur de réseau qui embarque toute l'intelligence de configuration des connexions LAN et SAN. Toutes deux proposent de concentrer les serveurs lames dans des châssis qui seront connectés aux commutateurs de coeur de réseau. Toutes deux poursuivent le même objectif, éliminer les câbles et apporter plus de flexibilité. Avec son offre Virtual Connect, HP revendique jusqu'à 95% de câbles et d'équipements de réseau en moins dans le data center. De son côté, Cisco explique que son offre Unified Computing System permet de réduire à une petite demi-heure le délai de mise en production d'un nouveau serveur lame, là où la concurrence mettrait plusieurs jours ou semaines.

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D'accords sur l'analyse du besoin, d'accords sur les solutions techniques, les frères ennemis du datacenter ne s'affrontent en réalité que sur un seul terrain, leur propre survie dans ce grand chambardement du marché. «  Derrière ces grandes manoeuvres, nous assistons à un mouvement de fond visant la simplification des offres, décrypte Yann Plétan d'Altimate. Stockage, réseau ou puissance de calcul, chaque brique des futurs cloud ne représentera plus à terme qu'une seule référence incluant le matériel et le logiciel. L'ère des bundles composés à la main par les revendeurs est en train de s'achever ». Même son de cloche chez les constructeurs qui, là encore, utilisent la même référence à l'industrie automobile pour insister sur ce qui les différentient : « Hier, un constructeur assemblait dans son atelier toutes les pièces de chaque véhicule, rappelle Bruno Dutriaux. Aujourd'hui, il fait appel à des ensembliers. Il est en train de se passer la même chose dans l'industrie informatique ».

Le réveil d'un vieux démon

A ceci près que dans ce match de titans, la plupart des coups risquent de s'échanger en dessous de la ceinture. « HP couvre déjà la totalité de l'offre alors que Cisco doit encore convaincre sur ce point », remarque Guy Lefebvre. Conscient des enjeux, HP pousse son avantage. Dans l'argumentation commerciale qu'il destine à ses partenaires, il n'hésite pas à enfoncer le clou et à insister sur le caractère disparate, lourd, peu intégré, de l'offre concurrente. La convergence, chez HP, se raconte en quelques chiffres : 2 composants au coeur de l'architecture cloud d'HP contre une trentaine requis par l'offre concurrente, et 95% de câbles en moins. Mais par rapport à quoi exactement ? A force de vouloir convaincre, le géant risque de finir par réveiller une inquiétude aussi vieille que l'informatique, celle du monopole absolu.

Pour aussi séduisant et pratique qu'il soit, le « one stop shopping » ou interlocuteur unique proposé par HP laisse toujours le sentiment d'avoir perdu une certaine liberté de choix. Et cela d'autant plus que, d'annonce en annonce, le géant de Palo Alto confirme son intention de capter un à un tous les marchés de ses concurrents. Dernier en date, le 23 novembre, le marché de la consolidation des applications Unix sur des infrastructures blades x86. En face, chaque mouvement du géant rapproche des ténors de l'informatique qui n'auraient pas imaginé s'allier auparavant. « Il faut regarder au delà de cette bataille d'acteurs pour voir où se dirige vraiment le marché, tempère Yann Plétan d'Altimate. Si on fait cela, on se rend compte que ce n'est pas seulement l'offre des constructeurs qui évolue, mais que nos métiers sont aussi en train de changer en conséquence ».

(...)

(01/12/2011 10:24:05)

Une plate-forme IaaS pour lancer une offre SaaS chez Everest Marketing Group

Spécialisé dans le marketing opérationnel, Everest Marketing Group est une société propose une offre de produits (notamment des voyages) et cartes cadeaux sous la marque Best. Ces produits et cartes peuvent être utilisés par ses clients dans le cadre d'opération de promotion, de fidélisation et d'incentive au travers de pass-cadeaux et de boutique en ligne. Pour cela, Everest Marketing Group propose à sa trentaine de clients un SaaS directement connecté à sa propre logistique, y compris à son outil de production.

Mais le système mis en place posait des soucis de performance liés à la croissance du groupe. Il fallait donc pouvoir accompagner cette croissance sans à-coups. Si Everest Marketing Group s'adresse uniquement à des entreprises, les utilisateurs finaux sont, eux, du grand public dans la majorité des cas. Le groupe devait donc cumuler les exigences du B2B (fiabilité...) et celles du B2C (fluidité, scalabilité...).

Pour cela, Everest Marketing Group a confié, en 2010, sa plate-forme web en infogérance à Oxalide en utilisant son offre de IaaS, par nature extensible à la demande. La migration entre l'ancien système et le nouveau a dû s'opérer par réplication progressive au fil des deux mois d'été 2010, mois de plus faible activité. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
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(30/11/2011 10:25:12)

HP/Cisco : Une bataille plus stratégique que technique

Désormais ouvertement adversaires sur le marché des infrastructures des centres de données, l'équipementier de réseau Cisco et le géant des serveurs et du stockage HP sont au moins d'accord sur une chose : tout a commencé avec le lent décollage de la virtualisation. « A l'enthousiasme des premières années succède aujourd'hui la volonté d'industrialiser la virtualisation », commente Bruno Dutriaux, chargé du développement partenaires pour la division Datacenter et virtualisation chez Cisco. C'est aussi au nom de l'industrialisation de la virtualisation qu'HP a déterré la hache de guerre : « la crise de 2008 a poussé le marché vers le cloud et donc vers l'industrialisation de l'infrastructure, commente Philippe Rullaud, directeur de la division serveurs x86 pour la France chez HP. Un même constat, mais dont les deux constructeurs tirent des leçons bien différentes.

Les briques pour simplifier l'infrastructure

« C'est une affaire de point d'observation », risque Guy Lefebvre, directeur de la division Stockage chez Adstore, avant de remarquer qu'HP dispose dans son portefeuille des trois grandes briques technologiques de la future informatique en nuage, le réseau, le stockage et les serveurs, alors que Cisco, lui, doit compter sur des partenaires. Chez HP, l'argumentation développée pourrait se résumer à un seul mot, la convergence. Les infrastructures informatiques seraient appelées à devenir des boîtes noires, des briques préconfigurées au fonctionnement le plus standard possible, la complexité étant gérée au plus près des applications, dans les couches logicielles virtualisées. « Pour réaliser cela, il faut simplifier, il faut pouvoir faire évoluer à la même vitesse les composantes serveur, stockage et réseau de l'infrastructure », explique Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. La marque dresse volontiers une vision d'ensemble de l'évolution de l'informatique, et se voit bien jouer le rôle du chef de file. Pour l'équipementier de réseau, la vision de l'avenir s'inspire des problèmes rencontrés par les entreprises au présent. « Plus vous ajoutez de serveurs en lame, plus votre réseau se complexifie. Si l'on veut réussir le cloud, il faut simplifier », explique Bruno Dutriaux.

Des approches techniques difficiles à différencier

Là encore, les deux frères ennemis sont à l'unisson. Et d'un point de vue purement technique, il reste difficile pour un non spécialiste de différencier clairement les deux offres. Virtual Connect de HP et Unified Computing System de Cisco ont en effet de nombreux points communs. Toutes deux utilisent un couple de commutateurs de coeur de réseau qui embarque toute l'intelligence de configuration des connexions LAN et SAN. Toutes deux proposent de concentrer les serveurs lames dans des châssis qui seront connectés aux commutateurs de coeur de réseau. Toutes deux poursuivent le même objectif, éliminer les câbles et apporter plus de flexibilité. Avec son offre Virtual Connect, HP revendique jusqu'à 95% de câbles et d'équipements de réseau en moins dans le data center. De son côté, Cisco explique que son offre Unified Computing System permet de réduire à une petite demi-heure le délai de mise en production d'un nouveau serveur lame, là où la concurrence mettrait plusieurs jours ou semaines.

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D'accords sur l'analyse du besoin, d'accords sur les solutions techniques, les frères ennemis du datacenter ne s'affrontent en réalité que sur un seul terrain, leur propre survie dans ce grand chambardement du marché. «  Derrière ces grandes manoeuvres, nous assistons à un mouvement de fond visant la simplification des offres, décrypte Yann Plétan d'Altimate. Stockage, réseau ou puissance de calcul, chaque brique des futurs clouds ne représentera plus à terme qu'une seule référence incluant le matériel et le logiciel. L'ère des bundles composés à la main par les revendeurs est en train de s'achever ». Même son de cloche chez les constructeurs qui, là encore, utilisent la même référence à l'industrie automobile pour insister sur ce qui les différentient : « Hier, un constructeur assemblait dans son atelier toutes les pièces de chaque véhicule, rappelle Bruno Dutriaux. Aujourd'hui, il fait appel à des ensembliers. Il est en train de se passer la même chose dans l'industrie informatique ».

Le réveil d'un vieux démon

A ceci près que dans ce match de titans, la plupart des coups risquent de s'échanger en dessous de la ceinture. « HP couvre déjà la totalité de l'offre alors que Cisco doit encore convaincre sur ce point », remarque Guy Lefebvre. Conscient des enjeux, HP pousse son avantage. Dans l'argumentation commerciale qu'il destine à ses partenaires, il n'hésite pas à enfoncer le clou et à insister sur le caractère disparate, lourd, peu intégré, de l'offre concurrente. La convergence, chez HP, se raconte en quelques chiffres : 2 composants au coeur de l'architecture cloud d'HP contre une trentaine requis par l'offre concurrente, et 95% de câbles en moins. Mais par rapport à quoi exactement ? A force de vouloir convaincre, le géant risque de finir par réveiller une inquiétude aussi vieille que l'informatique, celle du monopole absolu. Pour aussi séduisant et pratique qu'il soit, le « one stop shopping » ou interlocuteur unique proposé par HP laisse toujours le sentiment d'avoir perdu une certaine liberté de choix. Et cela d'autant plus que, d'annonce en annonce, le géant de Palo Alto confirme son intention de capter un à un tous les marchés de ses concurrents. Dernier en date, le 23 novembre, le marché de la consolidation des applications Unix sur des infrastructures blades x86. En face, chaque mouvement du géant rapproche des ténors de l'informatique qui n'auraient pas imaginé s'allier auparavant. « Il faut regarder au-delà de cette bataille d'acteurs pour voir où se dirige vraiment le marché, tempère Yann Plétan d'Altimate. Si on fait cela, on se rend compte que ce n'est pas seulement l'offre des constructeurs qui évolue, mais que nos métiers sont aussi en train de changer en conséquence ».

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(29/11/2011 15:44:32)

Serveurs : les recettes de HP en baisse au 3e trimestre selon Gartner

Selon Gartner, le troisième trimestre a été agité pour HP. L'entreprise a licencié son PDG et en a embauché un autre, et le marché est resté dans l'incertitude, se demandant si HP allait vendre sa division PC ou en faire une entité autonome, pour finalement faire marche arrière. Au cours de ce même trimestre, la part du chiffre d'affaires d'IBM sur le marché mondial des serveurs a atteint 3,85 milliards de dollars, en augmentation de 3,5 % sur l'année. Du coup, IBM prend 29,7 % du marché mondial, devançant HP à la première place.

Les recettes d'HP dans le domaine du serveur, juste au-dessus de 3,8 milliards de dollars, ont diminué de 3,6 % sur un an, « soit 29,3 % du marché mondial, » selon Gartner. Dell, qui détient la troisième place, a vu son secteur serveur progresser de 6,3 % en chiffre d'affaires sur la période, à plus de 1,9 milliard de dollars et le constructeur détient désormais 14,7 % du marché mondial. La semaine dernière, Meg Whitman, l'ancienne CEO de eBay, nommée en septembre à la tête de HP, a déclaré aux analystes financiers que l'entreprise devait « être plus simple, plus claire et plus cohérente, et qu'elle devait éviter les surprises. » Celle-ci a insisté sur l'importance de l'innovation dans les produits. Attirant l'attention sur l'introduction récente de HP dans le secteur des serveurs basse consommation, Meg Whitman a indiqué que le constructeur allait accroître ses investissements en recherche et développement.

La stratégie d'Oracle commence à nuire à HP

HP a reconnu que le choix d'Oracle d'abandonner le développement de logiciels pour le processeur Itanium lui était défavorable. « La décision d'Oracle concernant Itanium nous a empêché de conclure des affaires en cours, » a déclaré la semaine dernière Cathie Lesjak, directrice financière de HP à nos confrères d'IDG NS. Selon Gartner, le nombre de systèmes RISC et de serveurs Itanium a diminué de 6,8 % dans le monde. Mais, globalement, les vendeurs ont vu leurs revenus augmenter de 3,5 %. Oracle, qui a repris la ligne de serveurs SPARC de Sun Microsystems, figurait en quatrième position en terme de revenu sur la liste établie par Gartner, avec près de 764 millions de dollars provenant du secteur des serveurs. Sa part de marché, à 6,2 %, reste inchangée par rapport l'an dernier.


Le marché des serveurs - en valeur - au 3e trimestre dans le monde

En quantité de serveurs livrés, HP a enregistré une baisse de 3,1 % au troisième trimestre à 693 265 unités, mais reste le leader dans cette catégorie, suivi par Dell, qui a augmenté ses livraisons de 3,2 %, à 517 867, et IBM, qui n'a vu aucun changement dans ses livraisons, totalisant 287 507 unités, selon Gartner. En prenant cette évaluation pour référence, la liste établie par Gartner montre que HP détient 29,2 % du marché, Dell 21,8 %, et IBM 12,1 %. Dans une Europe occidentale en proie à la crise financière, les ventes de serveurs ont chuté de près 5 %. Mais cette baisse a été compensée par des recettes dans d'autres régions géographiques, en Europe orientale notamment.

Interrogé sur les chiffres de Gartner à l'occasion de l'évènement HP Discover à Vienne (du 29 au 30 novembre), Yves de Talhouët, vice président en charge de l'Europe chez le constructeur nous a indiqué ne pas avoir eu connaissance de cette étude.



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(29/11/2011 09:12:36)

« De nombreux services mobiles s'adossent à un mainframe », Peter Griffiths, de CA

Le Monde Informatique : Vous supervisez une communauté de 4 000 développeurs et ingénieurs. Comment se répartit-elle dans le monde et entre les différents logiciels de votre catalogue, pour le mainframe et les solutions d'entreprise ?

Peter Griffiths :
Nous avons, je pense, une extraordinaire équipe de développeurs de classe internationale, répartie à travers le monde dans de nombreux pays. Ils ont rejoint CA Technologies au cours des années, par recrutement ou par le biais d'acquisitions. Ce que nous cherchons à faire avec cette équipe, c'est de créer un esprit CA. Nous avons un très vaste portefeuille de produits. L'activité mainframe génère une part importante du chiffre d'affaires [NDLR : 55% sur le trimestre clos fin septembre 2011] et concentre aussi une grande partie de nos développements.  Et sur CA World 2011, nous avons annoncé la nouvelle vague de produits Chorus dont l'objectif est d'amener l'innovation aux mainframes, de changer la façon dont les gens considèrent l'interaction avec le mainframe. De façon à pouvoir gérer la base de données DB2, la sécurité, le stockage et les performances à partir d'un seul modèle d'expérience utilisateur à travers CA Chorus.

Donc, nous allons continuer à investir fortement dans le mainframe. Mais nous voyons aussi beaucoup de connexions entre ce qui se produit dans le monde du mainframe, ce qui se passe dans l'entreprise et ce qui arrive dans le cloud. En fait, de nombreux services cloud et mobiles que nous utilisons aujourd'hui s'appuient encore sur un mainframe en arrière plan. Et, chez CA, nous nous concentrons vraiment sur la capacité à travailler avec nos clients pour les aider à gérer une infrastructure hybride avec du cloud, des logiciels et solutions d'entreprise et des technologies mainframes.  Nous cherchons à réunir tout cela. Donc, nous ne voyons pas nos équipes de développement comme des entités séparées, mais cherchons à résoudre un problème. Sur la toute nouvelle mise à jour de Chorus, certains développeurs sont des experts Java venus de sociétés spécialisées dans le cloud. Ils nous aident à apporter ces compétences et cette approche au monde du mainframe.

Si nous prenons nos produits de sécurité dans le cloud lancés sur CA World 2011, on voit qu'ils vont de l'identification des utilisateurs dans le cloud jusqu'à  l'authentification qui pourrait leur être accordée par un service mainframe. Nous avons un énorme portefeuille de logiciels pour les grands systèmes et il représente une part importante de ce que nous allons faire. Nous investissons dans le mainframe parce que nous voyons que c'est très pertinent de le faire dans la perspective du cloud. Nous savons qu'il est important de favoriser l'agilité et la rapidité. Cela signifie que vous devez comprendre très vite le spectre complet des systèmes et des services susceptibles de prendre en charge vos applications dans le cloud aujourd'hui. Comprendre la façon dont les choses s'accomplissent et comment les différents éléments interagissent entre eux.

« Modéliser l'expérience d'une application »

L'autre domaine sur lequel nous nous concentrons est la partie que nous appelons "Model". C'est un focus majeur pour CA Technologies. Comment modéliser l'expérience d'une application ? Lorsqu'il faut mettre rapidement en service de nouvelles applications, l'un des défis est d'être capable de les tester et de les vérifier pendant le cycle de création. Nous avons acquis la société ITKO qui nous permet de virtualiser les services. Nous pouvons ainsi concevoir des modèles de tous les services avec lesquels une application a besoin de dialoguer. De cette façon, si je bâtis une application bancaire et que celle-ci doit communiquer avec un service web externe pour déterminer, par exemple, à quel endroit dans le monde [l'utilisateur] se trouve, il est probable qu'elle devra aussi parler à un système mainframe pour vérifier ce que [cet utilisateur] a sur son compte. L'offre d'ITKO permet de modéliser cet environnement et donc, dans ce cas, il peut modéliser [la transaction] CICS [NDLR : Customer Information Control System].ITKO, c'est un tout nouveau service pour aider à livrer davantage d'applications (*). Mais, là encore, il doit pouvoir modéliser des services mainframe, des services cloud et des services provenant d'applications d'entreprise. Donc, encore une fois, cela fonctionne bien comme un tout.

(*) La technologie de virtualisation mise en oeuvre dans la plateforme LISA, d'ITKO (racheté par CA Technologies), permet d'optimiser le développement et le test des applications composites et, ce faisant, de réduire les délais de mise à disposition.

Lire la suite de l'entretien (...)

(28/11/2011 15:03:44)

Affaire Itanium : HP cherche le soutien de l'UE

Le géant informatique Hewlett-Packard en appelle aux régulateurs européens afin de déterminer si Oracle profite de sa position dominante sur le marché du logiciel pour porter atteinte à une partie de l'activité hardware de HP. Cette décision est intervenue après qu'Oracle ait annoncé qu'il n'assurerait plus de développement logiciel pour les systèmes Itanium d'Intel, arguant du fait que « le fondeur avait clairement indiqué que sa puce était en fin de vie et que l'entreprise se réorientait vers son microprocesseur x86. » HP reproche à Oracle un comportement anti-commercial et accuse l'éditeur de vouloir forcer les clients de HP à acheter des serveurs de Sun Microsystems, désormais propriété d'Oracle.

Les deux entreprises ont porté l'affaire devant un tribunal californien en juin, et continuent depuis à s'affronter devant cette cour de justice. Oracle, de son côté, a accusé HP de fraude, affirmant que la seule raison pour laquelle Intel continuait à investir dans Itanium tenait au fait que HP avait passé un accord secret avec le fondeur. Robert Cooper, l'avocat de HP, a précisé que l'affaire portée devant les instances européennes était indépendante du procès en cours aux États-Unis. Cependant, Daniel Wall, l'avocat d'Oracle, a déclaré à Reuters que HP fait « littéralement la tournée de toutes les instances antitrust dans le monde pour dire qu'Oracle essaye de nuire à son activité ». On ignore pour l'instant si la Commission Européenne décidera ou non de mener une enquête sur Oracle.

Une roadmap Itanium confirmée jusqu'en 2015

Pendant ce temps, HP a fait savoir qu'elle avait mis à jour la feuille de route de ses serveurs haut de gamme Integrity. En particulier, ceux-ci pourront accueillir côte à côte des systèmes Xeon et Itanium. HP espère que cette stratégie permettra de faire taire les critiques contre l'Itanium, affirmant avoir « développé ces nouveaux systèmes pour permettre aux clients qui le souhaitent, d'utiliser, à moindres frais, leur matériel x86 en même temps que leurs serveurs Itanium, et faire fonctionner leurs applications critiques, » comme l'a déclaré Lorraine Bartlett, vice-présidente, marketing et stratégie, de l'activité Business Critical Systems de HP. « Les clients ont adopté notre infrastructure critique avec des systèmes comme Superdome 2, et nos serveurs lames Itanium évolutifs tournant sous HP-Ux. Nous allons continuer à développer ces plates-formes, ainsi que des technologies comme NonStop et OpenVMS, » a-t-elle ajouté. « Mais, malgré la demande incessante de capacités pour réaliser des tâches critiques sur plates-formes Unix, l'autre message des clients est de pouvoir disposer d'outils plus efficaces sans affecter leurs budgets informatiques, d'où une pression continue de faire plus avec moins, » a-t-elle expliqué.

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