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Formation
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(24/11/2010 15:31:52)
Un concours unique pour 14 grandes écoles d'ingénieurs
Pour simplifier les modalités d'accès des étudiants universitaires à leurs formations, neuf écoles d'ingénieurs ont décidé, en 2010, de mutualiser leur procédure de candidatures et épreuves d'admissions sur titre. Il s'agit des écoles du groupe ParisTech (Ensta, Télécom, Pont, Arts et MétierS? Mines de Paris) des Mines de Nancy et de Saint Etienne, de Telecom Bretagne et de l'Isae-sup Aero, En 2011, la procédure, baptisée « Admission universitaires», regroupera cinq établissements supplémentaires : Chimie, école polytechnique, Ensae et Espci ParisTech et l'institut d'optique Graduate School. Sont concernés les étudiants titulaires d'une licence scientifique (ou d'un titre jugé équivalent) pour une intégration en première année, ou d'un master 1 pour une entrée en seconde année. L'intérêt pour les étudiants : présenter une seule candidature en ligne auprès de plusieurs grandes écoles, sans frais de dossier, dans différents domaines : l'informatique et les sciences de l'ingénieur, les mathématiques, la physique, l'électronique, l'électricité et l'automatique, la mécanique et le génie civil.
Test scientifique et examen de français
Dans le formulaire en ligne, les candidats devront indiquer la liste de toutes les écoles auxquelles ils postulent et le centre où il souhaitent passer l'épreuve écrite (le centre choisi pourra se situer dans une école à laquelle les élèves ne postulent pas). Après un premier niveau de sélection sur dossier, ceux qui sont retenus devront se présenter aux épreuves écrites. Ils passeront un test scientifique (trois heures en mathématique et physique) et un examen de français (deux heures) dans l'un des centres régionaux de leur choix. Après avoir passé écrits, oraux et entretiens, les postulants pourront être admis dans différentes écoles. Ils n'auront plus qu'à choisir leur établissement de prédilection.
Les inscriptions et les candidatures pourront être déposées jusqu'au 21 mars 2011. Les épreuves écrites auront lieu le 6 mai 2011 et les entretiens oraux du 30 mai au 17 juin 2011.
Illustration : les locaux de l'Ensta ParisTech. Crédit photo : ParisTech
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Les formations aux SIG augmentent
L'enseignement en géomatique semble gagner du terrain dans l'Hexagone. C'est ce qu'indique l'association française pour l'information géographique (Afigeo) dans un bilan 2010 consacré à ce domaine. Selon l'Afigéo et le portail francophone de la géomatique et des systèmes d'information géographiques (SIG) Georezo, 80 formations ont été comptabilisées cette année dans ce secteur sur le territoire français, Outre-mer compris. Elles ont regroupé environ 40 % de Masters, 17 % de licences professionnelles et 13 % de BTS. Environ 92 % des cursus sont diplômants, 7 % sont certifiants et 1 % qualifiants. Par rapport à 2009, le niveau de formation en géomatique semble avoir augmenté : il réunit actuellement davantage de niveau Master (Bac + 5) et moins de niveau licence (Bac + 3). L'étude indique également que la géomatique et les SIG ont rassemblé entre 15 à 25 élèves par promotion au cours de cette année. Une moyenne de 14 étudiants sont, en outre, sortis diplômés en juin 2010. Le délai moyen d'insertion, en légère augmentation, s'est élevé à 5 mois pour un premier poste en CDD*. L'association relève, en parallèle, une diminution des postes à pourvoir dans la fonction publique territoriale, et un ralentissement du recrutement dans les bureaux d'études et les SSII. Avec le développement des usages de l'information géographique (Google Maps, Mappy, GPS, IPhone...), la géomatique est néanmoins de plus en plus présente dans les formations liées aux technologies de l'information.
Un observatoire de l'offre des formations en géomatique
Parmi les actions engagées par l'Afigéo en faveur des formations en géomatique, un observatoire de l'offre a été établi grâce à une enquête menée auprès de 73 responsables de formation. Il a été réalisée en lien avec le site GeoRezo. L'organisme a également plaidé auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche pour faire évoluer le concours d'ingénieur territorial en faveur des diplômés dans le domaine des SIG et de la géomatique L'Afigeo a également contribué à la réalisation d'un état des lieux sur la recherche en géomatique, un projet sollicité par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche et par le ministère de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, piloté par l'IGN (Institut géographique national). Elle également demandé une valorisation de l'information géographique dans le nouveau certificat Internet et informatique, métiers de l'environnement et de l'aménagement durable (C2I MEAD).
* Ces chiffres sont extraits d'une étude réalisée auprès d'un échantillon de 13 formations en géomatique. L'Afigeo recommande donc de les considérer avec prudence.
Illustration: Crédit photo: Esri
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Handicap : Alcatel-Lucent forme et recrute des candidats IT
« Seuls 4% des élèves en situation de handicap sont diplômés des grandes écoles d'ingénieurs ! C'est insuffisant » regrette Didier Baichère, directeur des ressources humaines d'Alcatel-Lucent France. Alors que se déroule la 14ème semaine pour l'emploi des personnes handicapées, l'équipementier réseaux multiplie les initiatives en faveur de l'insertion et de l'emploi des travailleurs handicapés. En décembre 2008, l'entreprise, a signé un deuxième accord de groupe avec les cinq organisations syndicales représentatives pour favoriser leur insertion professionnelle. Celui-ci portait sur le recrutement , la formation, les conditions de travail, la vie des familles et le maintien dans l'emploi de ces personnes. «Suite au premier accord de groupe - qui portait sur la sensibilisation des managers au handicap - nous avons embauché une soixantaine de personnes handicapées », indique Didier Baichère. Le DRH n'entend pas en rester là et compte en recruter 80 d'ici 2011.
Des passerelles entre collèges, lycées, études supérieures et insertion professionnelle
Pour aider les jeunes en situation de handicap à accéder aux études supérieures (Bac +2 à Bac +4/5), Alcatel-Lucent a également décidé de lancer à la mi octobre un programme pédagogique baptisé @talentEgal. Le dispositif dispose d'un budget de 400 000 euros. Il vise à construire des passerelles entre collèges, lycées, études supérieures et insertion professionnelle afin de combattre les inégalités, accompagner les personnes handicapées dans l'obtention d'un diplôme, faciliter leur intégration en entreprise et valoriser leurs compétences pour améliorer leur employabilité. L'entreprise collabore en amont avec les rectorats des académies de Créteil, Versailles et Paris. Les élèves souffrant de handicap et encadrés par des tuteurs travaillant chez Alcatel-Lucent, ont la possibilité de découvrir les métiers de la high-tech grâce à des visites organisés dans l'entreprise.
«Il est essentiel de sensibiliser les personnes déficientes en amont, dès le collège, assure Didier Baichère. « En effet, encore trop de jeunes des établissements qui relèvent de l'éducation prioritaire s'autocensurent. Par manque d'informations, ils méconnaissent les possibilités d'orientation qui s'offrent à eux et s'excluent de facto des filières scientifiques. Alors qu'en parallèle, nous peinons à recruter certains profils de niveau Bacs+2, des techniciens de plate-forme, des techniciens électroniques et de développement réseaux.»
Labelliser l'entrée de nouveaux partenaires
Ce programme, qui accueille cette année une première promotion d'une dizaine d'handicapés, rassemble sur différentes régions des collaborateurs d'Alcatel-Lucent et déjà sept établissements partenaires : l'IUT de Vélizy, Telecom Bretagne, l'Institut supérieur d'électronique de Paris (ISEP), Rouen Business School, l'Institut national des sciences appliquées de Rennes (INSA) de Rennes, le Centre de réadaptation de Mulhouse et l'association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d'Etudes de Jeunes Elèves et Etudiants Handicapés).
L'association entend également labelliser l'entrée de nouveaux partenaires déjà engagés dans une démarche active d'accueil des handicapés. «Nous souhaitons intégrer davantage d'écoles de commerce et d'universités pour que d'autres entreprises puissent nous rejoindre à travers cette action », précise Didier Baichère Les jeunes, qui intégreront ce dispositif, bénéficieront d'un accès au monde de l'entreprise, via un contrat d'alternance ou une convention de stage. Un ensemble de prestations comprenant l'accès à des cours spécifiques délivrés par Alcatel-Lucent University, une adaptation du poste de travail en entreprise avec une extension possible à l'école, et un accès prioritaire aux offres d'emploi de l'entreprise ainsi qu'aux stages à l'international leur sera proposé.
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Passeport Avenir s'engage en faveur des jeunes issus de milieux modestes
Très peu de bacheliers technologiques et de diplômés de BTS industriels issus de milieux modestes connaissent les classes préparatoires ; un nombre encore inférieur ose franchir le pas et s'inscrire dans ces filières. Pour pallier le déficit d'accès de ces étudiants au cursus prépa/grande école, l'association Passeport Avenir (ex-Cercle Passeport Télécoms) a souhaité mettre en place des interventions de sensibilisation auprès des lycéens de premières et de terminales STG et STI, ainsi qu'auprès d'étudiants des BTS industriels. Ce projet est conçu en étroite collaboration avec le Ministère de l'Education Nationale qui, après avoir participé au travail de réflexion de l'association, a permis de cartographier les lycées prioritaires en les accompagnant tout au long du déploiement.
Partenariats avec 12 entreprises du secteur des NTIC
Les interventions seront menées conjointement par des tuteurs volontaires, des professeurs des classes préparatoires et des enseignants des grandes écoles partenaires Pour sa première année, un projet amont est mis en place dans 5 académies pilotes : Aix-Marseille, Créteil, Bordeaux, Paris, Versailles. Il s'étendra progressivement dans les années à venir aux autres académies où Passeport Avenir est présent . Ce programme est né en 2005 à partir d'une conviction : les entreprises ont un rôle à jouer pour faciliter l'accès des jeunes issus de milieu modeste au monde professionnel, faire percevoir les enjeux au delà des études, susciter des vocations, accompagner et donner confiance. 12 entreprises du secteur des NTIC - Alcatel-Lucent, Ericsson France, Gemalto, Nokia Siemens Networks France, Orange, SFR, Devoteam, Accenture, Sagemcom, Qualcomm France, Atos Origin France, Capgemini - se sont associées au ministère de l'Education Nationale, au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et au Secrétariat d'Etat à la Politique de la Ville pour déployer, sur tout le territoire, un accompagnement, à la fois humain et matériel, Les entreprises IT partenaires mobilisent un réseau de cadres volontaires, les tuteurs, pour accompagner les élèves et étudiants.
Crédit photo: Passeport Avenir
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Capgemini mise sur l'alternance pour favoriser l'employabilité des jeunes
Capgemini et sa filiale Sogeti ont décidé de collaborer avec la faculté de Paris 13-Villetaneuse, afin de développer l'alternance à travers des contrats d'apprentissage et de professionnalisation. L'initiative a été lancée en collaboration avec l'Institut Galilée, école d'ingénieurs de l'université et l'association « Nos quartiers ont du talent ». pour favoriser l'entrée des jeunes diplômés dans la boucle de recrutement. Grâce à ce dispositif, la SSII et à sa division intégration devraient intégrer 1 000 jeunes en alternance : 450 ont été embauchés en juin 2009 et 550 seront recrutés d'ici la fin de l'année. « Nous souhaitions identifier, avec le concours de l'université Paris 13 et de l'institut Galilée, les possibilités de collaboration en vue de mettre en place des formations en alternance spécifiques aux métiers de la conception et du développement des systèmes d'information », expose Géraldine Plenier, directrice de la responsabilité sociale et environnementale et d'ajouter. " Nous partageons des objectifs communs avec l'université Paris 13 dans la mesure où l'établissement entend doubler le nombre de ses alternants."
Double compétence informatique et scientifique
Pour Jean-Pierre Astruc, directeur de l'institut Galilée, il s'agissait de marier les connaissances scientifiques des étudiants de niveau Bac + 4 et Bac +5 avec les métiers de l'informatique. « Nous avons ouvert une filière en apprentissage intitulée «Informatique parcours informatique et réseau » et une autre en alternance sur le thème « conception et développement de systèmes d'information répartis pour répondre aux besoins des entreprises », rappelle -t-il. Objectif visé par ce dernier: que ses étudiants en recherche d'emploi puissent se reconvertir dans les métiers de l'informatique et acquérir une double compétence à la fois IT et scientifique. Le cursus de formation s'étale sur une période de 18 mois: 3 mois à l'Institut Galilée, 10 mois en entreprise, de nouveau un mois à l'institut et 4 mois dans l'entreprise.
Un moyen sûr pour sortir du chômage
Pour l'heure, une quinzaine de contrats de professionnalisation ont été conclus. En 2010, une quinzaine ont intégré une formation en contrat de professionnalisation. D'ici 2011 Capgemini/Sogeti comptent former une trentaine de jeunes par la voie de l'alternance Cette initiative semble être un moyen pour des jeunes scientifiques ayant un niveau Bac +5 et qui ne parviennent pas à trouver d'un emploi C'est le cas de Darine Djoudi qui a connu 18 mois de chômage, malgré un mastère de chimie obtenu à l'université Paris 13 : « J'ai eu vent du partenariat passé entre Capgemini/ Sogeti et l'université Paris XIII au travers de l'association « Nos quartiers ont du talent », raconte t-elle, et d'ajouter : "on me proposait un diplôme universitaire de niveau ingénieur rémunéré et assorti d'un CDI, je n'ai donc pas hésité." Après une première mission effectuée dans le domaine des transports, la jeune femme travaille depuis 8 mois dans le secteur bancaire.
Pourparlers avec des universités en région
Quant à Juilien Cordeiro, il a suivi une formation de trois mois sur Java à l'institut Galilée, Le jeune homme titulaire d'un mastère en physique/chimie à également connu 5 mois de chômage. La formule de l'alternance semble avoir séduit ce dernier : « J'ai pu réellement découvrir le métier d'informaticien, grâce à une première mission réalisée dans le cadre d'un projet pour un établissement public », se réjouit-il. Après 10 mois passés chez Capgemini, il reprendra les cours à l'institut Galilée, en février prochain, avant d'obtenir son diplôme universitaire en conception et systèmes d'information répartis. Géraldine Plenier entend multiplier cette initiative avec d'autres établissements universitaires en région. Elle entend également poursuive la collaboration avec les partenaires cités précédemment.
Illustration : l'institut Galilée. Crédit photo : D.R
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La frilosité gagne les jeunes informaticiens des Mines
Dans un secteur économiquement morose, le placement des ingénieurs IT des Mines de Nantes reste globalement bon : 94% des diplômés de la promotion 2009 sont en activité contre 76,4% au niveau national (source enquête 1er emploi de la Conférence des Grandes Ecoles). « Le taux net d'emploi des jeunes informaticiens se maintient », commente Emmanuelle Michel, responsable des relations entreprises et stages aux Mines de Nantes, et d'ajouter : « mais la poursuite des études croît de manière significative, avec une augmentation du nombre de thésards.» De plus, un étudiant sur deux intègre l'entreprise où il a effectué son stage de fin d'études.
Augmentation sensible des CDD
« Avant la crise, les élèves prenaient davantage de risques en postulant auprès de sites institutionnels comme l'Apec ou de portails d'entreprises », note la représentante de l'école des Mines qui considère que les candidats sont devenus plus frileux. Autre fait notable : le taux d'embauches à durée déterminée (CDD) a augmenté de façon sensible. C'est, à l'évidence, une conséquence directe de la crise économique qui se traduit par la frilosité des entreprises, même si taux de CDI signé par les diplômés des Mines de Nantes reste à un niveau élevé (85%). Sur le plan de la rémunération, les jeunes diplômés de l'informatique sont cependant encore gagnants : en deux ans, le salaire moyen d'un jeune informaticien des Mines est passé de 34 800 € à plus de 35 000 € alors qu'il a diminué d'environ 2% au niveau national.
Illustration: l'école des Mines de Nantes. Crédit photo: D.R
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L'Isep mise sur une pédagogie orientée projet
Approche par compétences, pédagogie par projet, coupure dans l'enseignement. Tels sont les temps forts de la réforme du cycle ingénieur engagée il y a deux ans par l'Isep (Institut supérieur d'électronique de Paris). «Nous avons décidé de revoir l'ensemble de la pédagogie afin de mieux motiver les futurs ingénieurs, favoriser leur insertion professionnelle et renforcer leur efficacité dès leur entrée sur le marché du travail », expose Michel Ciazynski directeur général de l'Isep. Ainsi, les cours, les travaux dirigés et pratiques ont été en partie remplacés par une méthode basée sur l'apprentissage par projets, alors que l'ancien modèle était basé sur l'utilisation de connaissances théoriques.
Des parcours qui se substituent aux options
A l'Isep, les étudiants sont les acteurs principaux dans la construction de leurs connaissances et le développement de leurs compétences. Réunis en petits groupes, ils travaillent sur des projets à caractère professionnel, s'inspirant d'une réalité industrielle, avec un semestre en informatique et un autre en électronique et signal. : Autre pan de la réforme : une logique orientée « parcours », qui remplace celle des options : à présent, le tronc commun se limite à la première année et les élèves peuvent ensuite choisir un parcours parmi ceux qui figurent au programme et qui intègrent un ensemble de modules dans quatre domaines techniques : informatique, réseaux et télécoms, électronique, signal et image.
L'Isep a également choisi d'appliquer une « coupure pédagogique », pont entre la fin de la classe préparatoire et l'entrée en cycle d'ingénieurs qui aide les jeunes à se familiariser rapidement avec le monde de l'entreprise et avec les différents métiers de l'informatique. Durant le mois de septembre, les 200 élèves de première année sont sensibilisés aux différents domaines de l'ingénierie. Pour découvrir les métiers et compétences qui s'y rattachent, des conférences métiers proposent des témoignages d'ingénieurs en poste, et des conférences thématiques sur différents sujets. Une trentaine de visites d'entreprises sont également organisées par l'Isep, chaque élève effectuant entre trois à cinq visites, en groupe de sept à trente, encadré par un professeur.
Des stages en entreprise dès la seconde année
L'autre évolution majeure du cycle ingénieur réside aussi dans l'introduction de parcours à visée professionnelle à partir de la seconde année, qui débute par un stage en entreprise de quatre à six mois. Dix parcours standards sont proposés aux élèves en informatique, traitement du signal et de l'image, électronique,, télécommunications et réseaux. A l'arrivée, élèves et entreprises semblent plutôt satisfaits. «L'apprentissage par la pratique s'inscrit parfaitement dans notre coeur de métier », souligne Annie Meheust, DRH de Capgemini FSGBU (Financial services global business) France. « Nous travaillons effectivement tous en mode projet, aussi bien en informatique que dans les fonctions de support », considère-t-elle. Selon la DRH, l'approche projet dispensée par l'Isep permet de disposer de candidats à la fois autonomes et « agiles », capables de s'adapter aux évolutions technologiques et également au contexte multiculturel.
Sarra Ghaib, élève de l'Isep en 3ème année raconte : « J'ai pu avoir accès à un tout un panel de métiers IT, dans différents secteurs d'activité, comme le conseil, le bâtiment, ou encore l'énergie. En seconde année, j'ai choisi la formule de l'alternance, en suivant parallèlement des cours en marketing, finance, comptabilité et conduite de projet, et j'ai finalement su que je voulais créer ma propre société. » De son côté Charles Couraud, étudiant en première année, se réjouit de la coupure pédagogique proposée par l'établissement. «Outre la découverte des différents métiers du secteur IT, le fait de travailler en groupe est plus motivant », estime le jeune homme qui indique vouloir se diriger vers l'univers des réseaux et des télécoms. D'après lui, il n' y aurait pas d'absentéisme grâce à ce mode d'apprentissage en mode projet.
Illustration : Elèves du cycle ingénieur de l'Isep. Crédit photo : Cédric Helsy.
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Object Direct recrute en formant aux technologies Web
Le dispositif de formation que vient de mettre en place la société de services Object Direct est un peu particulier. Les cours, qui se déroulent en soirée, s'adressent notamment à celles et ceux qui désirent postuler auprès de l'entreprise. Animés par des consultants formateurs, ils sont également ouverts aux salariés de la société dans le cadre de leur plan de formation annuel. Les candidats et les collaborateurs sont accueillis au sein du centre de formation interne à l'entreprise. Ils pourront suivre gratuitement ensemble des formations sur les technologies Microsoft .Net, J2EE/ Spring3 et HTML5 (*). Le premier programme est planifié à Grenoble de novembre à janvier 2011.
Une initiative en support d'un plan de recrutement
Cette année, la maison mère Viseo a lancé un plan de recrutement portant sur une centaine de postes, dont 35% pour Object Direct. Partant du constat qu'une partie des postulants ne sait pas ce qu'apporte réellement une société spécialisée technologiquement par rapport à une SSII généraliste, il est apparu naturel à Franck Priore, directeur général d'Object Direct, d'ouvrir ce type de formations aux candidats pour qu'ils dépassent le cadre des entretiens de sélection.
Pourront donc s'inscrire les ingénieurs et consultants qui justifieront des pré-requis demandés (correspondant à un premier niveau de maîtrise de ces technologies). Une démarche d'intérêt pour les postes ouverts au sein d'Objet Direct ainsi que leur CV seront demandés aux participants, comme contributions. Les formations en soirée se déroulent sur un format plus court que les stages classiques. Organisées sur les sites de la SSII à Paris, Lyon et Grenoble, elles peuvent rassembler jusqu'à 18 participants, sur une tranche horaire de 18h30 jusqu'à 22h30. Le repas sera offert et les candidats disposent d'un ordinateur pour deux. Chacun ne pourra s'inscrire qu'à une seule formation de deux soirées complémentaires.
(*) Deux modules sur .Net (Architecturer une application XAML avec le pattern MVVM et le Mapping objet/relationnel avec NHibernate), la convergence J2EE6/Spring 3 et comment développer une application en HTML5 compatible avec la majorité des smartphones.
Illustration : extrait des spécifications HTML5 (crédit : W3C)
L'Isen ouvre un concours accessible aux lycéens
L'Institut supérieur de l'électronique et du numérique (Isen) s'est associée à six établissements de la Fédération d'écoles supérieures d'ingénieurs et de cadres (Fesic) et au réseau des grandes écoles Esiee pour créer un concours d'admission qui vise les lycées. A Partir de cette année, les futurs bacheliers qui veulent intégrer l'Isen (à Bitche, Brest, Lille, Orléans, Toulon ou Rennes), devront s'inscrire au Concours Puissance 11 via le portail www.admission-postbac.fr. Cet examen amplifiera la visibilité de l'école et offrira un accès plus simple aux lycéens qui trouveront les programmes de l'Institut sur le même portail que la majorité des formations proposées en France. L'admission au concours consiste en une évaluation de dossier, de même que des épreuves écrites communes qui auront lieu à la mi mai 2011 dans 42 centres d'épreuves en France et à l'étranger. 1 600 places sont offertes aux candidats qui souhaiteraient passer ces épreuves.
Des exigences pédagogiques communes
La Fesic, réseau d'établissements privés associatifs de l'enseignement supérieur français, rassemble 27 grandes écoles d'ingénieurs et de management. Créée il y a 40 ans, elle a pour mission de mutualiser les expériences et les pratiques de chacune des écoles pour faire évoluer leurs formations, promouvoir l'ensemble des écoles et les représenter auprès des pouvoirs publics. Les établissements appartenant à la fédération ont des exigences pédagogiques communes: internationalisation des cursus, développement de la recherche, coopération avec les entreprises et les divers acteurs de l'enseignement supérieur. Le réseau rassemble les écoles suivantes : CPE Lyon, EPMI, Escom, Eseo, HEI, ISEP, ESIEE Amiens, et ESIEE Paris.
L'Esiee Paris est un établissement d'enseignement créé et géré par la CCIP dans le cadre de sa mission d'enseignement. Il forme des ingénieurs qui se prédestinent aux carrières des sciences et technologies de l'information et de la communication, et des cadres tournés vers les fonctions de management dans les entreprises de technologies avancées.
Illustration : l'Isen Brest (crédit photo : D.R.)
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