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1541 documents trouvés, affichage des résultats 191 à 200.

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(29/11/2010 11:11:59)

Zijob rend le recrutement accessible à tous

Positionné sur le marché des cadres et des non cadres, le portail Zijob est né d'un constat simple : recruter sur Internet coûte cher et n'est pas accessible à l'ensemble des acteurs, en particulier les entreprises de petite taille. De quelques centaines  à plus d'un millier d'euros, c'est le prix proposé aujourd'hui par les acteurs de l'emploi sur Internet pour poster une offre. Outre la publication d'annonces à partir d'un euro (par jour et par offre), ce site low-cost donne aux entreprises la possibilité de consulter une CVthèque pour la même somme. Un recruteur peut ainsi visualiser la base de CV de Zijob avec achat de CV à l'unité à moindre coût. Pas besoin d'abonnement ou de relation avec un commercial, tout se fait en ligne en un clic.

700 postes à pourvoir en informatique et télécoms

Des services comme la réception (par email) et la gestion des candidatures, l'ajout de logo et la publication des annonces sur Twitter et Facebook sont proposés gratuitement. Zijob regroupe 15 000 postes dans plus de 700 métiers du secteur privé et public, de même que 19 000 CV. Le service  possède une rubrique informatique et télécoms dans laquelle plus de 700 offres sont répertoriées. De leur côté, les candidats ont la possibilité de consulter rapidement la liste des postes situés à coté de chez eux grâce à des fonctions de recherche localisée.


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(26/11/2010 14:52:34)

Parrot cherche à recruter 80 jeunes développeurs

Parrot (500 collaborateurs dans le monde) souhaite faire participer des jeunes diplômés à ses projets. Le fabricant de périphériques sans fil pour téléphones mobiles recherche, d'ici la fin de l'année, 80 ingénieurs fraîchement issus de grandes écoles pour intégrer sa division R & D. Les profils recherchés sont des juniors spécialisés en conception électronique, design mécanique, développement logiciel embarqué/intégration en C et traitement du signal. L'entreprise recherche également des développeurs débutants connaissant Java, Bluetooth et Linux, ainsi que des spécialistes en automatique et en traitement de l'image. «Nous préférons miser sur des débutants car c'est dans cette tranche d'âge que les ingénieurs aiment développer », assure Christophe Sausse, DRH de la société Parrot. « Après cinq ans d'expérience, les développeurs confirmés ont tendance  à quitter le domaine pour se diriger vers du pilotage de projet ou des fonctions de technico-commercial. »

Une exigence sur les compétences techniques

Pour augmenter son vivier de candidats potentiels, le fournisseur s'est rapproché de plusieurs grandes écoles parisiennes. «Nous avons noué des relations avec Télécom Paris, Supélec et l'Ece, pour nous faire connaître auprès des étudiants », précise le DRH. Grâce à ces partenariats, l'entreprise est en mesure d'intégrer une forte proportion de stagiaires. Autre canal d'embauches : les outils du Web 2.0 comme Facebook augmentent sa visibilité auprès des étudiants.  En dépit de ces initiatives, Parrot peine à trouver certaines spécialités. « Nous avons une exigence sur les compétences techniques de nos  collaborateurs, indique Christophe Sausse. Des technologies telles que le Bluetooth, le Wifi ou la reconnaissance vocale nécessitent de faire face à des développements qui sont devenus de plus en plus complexes. De plus, les candidats doivent à la fois faire preuve de curiosité et posséder des capacités d'abstraction certaines. »  

L'autre difficulté pour le fabricant consiste à retenir ses équipes. L'entreprise connaît un turnover élevé et un flux de rotation régulier. « Il est normal que, après plusieurs années, des jeunes développent d'autres aspirations », estime Christophe Sausse. Reste que la région Ile-de-France semble ne plus séduire autant les candidats. Chez Parrot, la première raison de départ invoqué cette année, après trois ans effectués dans la société, est l'installation en province.

Illustration :  Christophe Sausse, DRH de Parrot. Crédit photo : Parrot


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(25/11/2010 17:40:42)

Les candidatures féminines diminuent dans l'IT

Orange vient de livrer les résultats d'une étude intitulée « Mutationelles 2010 » sur la situation des femmes ingénieurs en France. L'enquête a été réalisée à partir de données issues du CNISF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France), et de la CGE (Conférence des grandes écoles). Les résultats montrent que l'an dernier, si un quart des 48 400 recrutements d'ingénieurs constatés a été effectué dans les services informatiques (activité d'ingénierie, SSII), Il y a eu moins d'embauches de femmes ingénieurs. Elles sont de moins en moins nombreuses à choisir les spécialisations en technologies de l'information (moins 11% en deux ans), secteur offrant pourtant de nombreux emplois. La situation est d'autant plus paradoxale dans la mesure  où le secteur informatique est l'un de ceux où l' employabilité de la gent féminine est la meilleure. La stabilité des postes y est également la plus élevée : en effet, 91% des femmes du secteur des TIC ont un CDI contre 83,7% pour l'ensemble des filles ingénieurs. Dans la high-tech, le salaire moyen supérieur est, en outre, tiré par la forte proportion de celles qui ont plus de 45 ans (71 000 € annuels dans l'informatique contre 50 000 € pour l'ensemble des femmes ingénieurs).

Peu des femmes ingénieurs au comité de direction

Plus de la moitié des femmes estiment néanmoins que leurs compétences en tant qu'expert, ou chef d'équipe IT sont bien reconnues dans l'entreprise. Sur d'autres indicateurs où l'écart 2008 hommes/femmes était important, la situation s'améliore dans le secteur de la high-tech : + 8% de femmes sont impliquées dans les prises de décision stratégiques, + 6% sont chefs de projets et + 5% ont des responsabilités budgétaires ou de chiffre d'affaires. Toutefois le plafond de verre reste une réalité : 33% des femmes ingénieurs déclarent exercer des responsabilités hiérarchiques contre 45% pour les hommes. Cet écart persiste dans les fonctions plus élevées :  seules 12% des femmes sont membres de comités de direction ou de directoires.

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(25/11/2010 15:20:30)

Bull compte recruter un millier de personnes dans le monde

Le groupe Bull, qui a embauché 850 personnes dans le monde en 2010, dont 350 dans l'Hexagone, annonce un plan de recrutement ambitieux pour 2011. L 'entreprise envisage d'intégrer 1 000 nouveaux collaborateurs à l'échelle mondiale, dont 700 en Europe,150 en Afrique, 100 en Amérique/Asie/Océanie et 50 dans d'autres pays incluant les Etats-Unis. En France, le groupe prévoit de réaliser 400 embauches supplémentaires dans une répartition similaire à celle observée en 2010 : la moitié des recrutements concernera des profils ayant plus de 3 ans d'expérience, le pourcentage restant sera réservé à des juniors.

Des embauches réalisées via les réseaux et la cooptation

Il s'agira de thésards pour les domaines pointus de recherche, de jeunes spécialistes techniques (notamment en sécurité) dont les écoles et les universités ont des spécialités, de développeurs logiciels  et d'administrateurs de bases de données et réseau. Les postes ouverts aux candidats confirmés porteront sur de la conduite de projets, de l'architecture de solutions informatiques (matériel et logiciel) et du commercial. Le groupe compte réaliser un quart  de ses embauches par la voie des réseaux ou de la cooptation. Bull intègrera également dans ses équipes françaises des apprentis et des stagiaires de longue durée. 50% des embauches auront lieu en province, principalement dans le Sud Est (PACA + Rhône Alpes),

Illustration : le siège de Bull à Issy-les-Moulineaux. Crédit photo : Bull

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(25/11/2010 13:59:00)

200 postes IT à destination des seniors

Affectés de plein fouet par la crise, les chercheurs d'emploi seniors peinent à faire valoir leurs compétences et expériences surtout dans l'IT. Le recrutement de ces derniers peut se trouver pénalisé dans les grandes SSII, où l'âge moyen se situe aux alentours de 32 ans. Un forum, organisé par la Mairie de Paris et l'établissement d'utilité publique Carrefour pour l'emploi, leur est donc dédié le mercredi 1er décembre de 10h à 18h au CentQuatre à Paris 15ème. L'entrée du salon est libre, gratuite et sans pré-inscription. Sur un total de 2 000 offres d'emploi, 200 postes d'expérimentés sont à pourvoir dans l'informatique et les télécoms. La palette des profils recherchés est vaste : Il s'agit d'administrateurs (base de données, systèmes), d'analystes (concepteur, exploitation, réalisation, programmeur), d'architectes (système d'information, technique), de chef de projets (développement, informatique industrielle, étude et développement informatique, exploitation mainframe, MOE, MOA), de concepteurs d'applications informatiques, et également de consultants (banque, assurance, assistance à maîtrise d'ouvrage, systèmes d'information, nouvelles technologies, et télécoms).

Une vingtaine d'exposants en quête de profils expérimentés

Les recherches concernent aussi des développeurs seniors Java, des directeurs de projet en informatique, des DSI, des experts informatique et infrastructure, et enfin, des ingénieurs (bases de données, études et développement informatique, développement logiciel, méthodes et qualité et réseau). Ces emplois IT destinés à des candidats seniors émanent d'une vingtaine d'entreprises parmi lesquelles figurent des SSII (Ajilon IT Consulting, G-Fit), des sociétés de portage salarial (Alteis Horizon, Dreamteam Portage, ITG ), des spécialistes du travail temporaire (Adecco Experts). Sont également présents sur le salon, des organismes publics (Caisse nationale d'assurance maladie, groupe La Poste), des établissements bancaires (Société Générale), des acteurs de l'ingénierie ferroviaire (Systra), des spécialistes de la distribution en ligne (Cdiscount) et du recrutement de personnes en situation de handicap (CED Hanploi),

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(24/11/2010 10:33:58)

Les formations aux SIG augmentent

L'enseignement en géomatique semble gagner du terrain dans l'Hexagone. C'est ce qu'indique l'association française pour l'information géographique (Afigeo) dans un bilan 2010 consacré à ce domaine. Selon l'Afigéo et le portail francophone de la géomatique et des systèmes d'information géographiques (SIG) Georezo, 80 formations ont été comptabilisées cette année dans ce secteur sur le territoire français, Outre-mer compris. Elles ont regroupé environ 40 % de Masters, 17 % de licences professionnelles et 13 % de BTS. Environ 92 % des cursus sont diplômants, 7 % sont certifiants et 1 % qualifiants. Par rapport à 2009, le niveau de formation en géomatique semble avoir augmenté : il réunit actuellement davantage de niveau Master (Bac + 5) et moins de  niveau licence (Bac + 3). L'étude indique également que la géomatique et les SIG ont rassemblé entre 15 à 25 élèves par promotion au cours de cette année. Une moyenne de 14 étudiants sont, en outre, sortis diplômés en juin 2010. Le délai moyen d'insertion, en légère augmentation, s'est élevé à 5 mois pour un premier poste en CDD*. L'association relève, en parallèle, une diminution des postes à pourvoir dans la fonction publique territoriale, et un ralentissement du recrutement dans les bureaux d'études et les SSII. Avec le développement des usages de l'information géographique (Google Maps, Mappy, GPS, IPhone...), la géomatique est néanmoins de plus en plus présente dans les formations liées aux technologies de l'information.

Un observatoire de l'offre des formations en géomatique

Parmi les actions engagées par l'Afigéo en faveur des formations en géomatique, un observatoire de l'offre a été établi grâce à une enquête menée auprès de 73 responsables de formation. Il a été réalisée en lien avec le site GeoRezo. L'organisme a également plaidé auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche pour faire évoluer le concours d'ingénieur territorial en faveur des diplômés dans le domaine des SIG et de la géomatique L'Afigeo a également contribué à la réalisation d'un état des lieux sur la recherche en géomatique, un projet sollicité par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche et par le ministère de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, piloté par l'IGN (Institut géographique national). Elle également demandé une valorisation de l'information géographique dans le nouveau certificat Internet et informatique, métiers de l'environnement et de l'aménagement durable (C2I MEAD).

* Ces chiffres sont extraits d'une étude réalisée auprès d'un échantillon de 13 formations en géomatique. L'Afigeo recommande donc de les considérer avec prudence.

Illustration: Crédit photo: Esri

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(19/11/2010 16:23:00)

Osiatis prévoit de recruter 500 informaticiens

La société de services Osiatis (3 000 collaborateurs) annonce un plan de recrutement ambitieux pour l'année 2011. Pour accompagner la montée en gamme de ses offres  d'infrastructure telles que le conseil, l'ingénierie et l'infogérance, le groupe prévoit d'embaucher 350 personnes, dont 60% d'ingénieurs. Les profils recherchés sont des consultants, des architectes et des experts techniques, débutants et confirmés. Des postes en virtualisation serveur et poste de travail, annuaires d'entreprise, messageries et supervision systèmes et réseaux sont également ouverts. Le groupe qui entend parallèlement se développer dans le secteur du cloud computing recherche aussi une trentaine de spécialistes du domaine.

Par ailleurs, la filiale Osiatis Ingénierie, spécialisée en développements applicatifs nouvelles technologies, envisage d'intégrer 150 ingénieurs : il s'agit de chefs de projets, de consultants MOA en environnements Java/JEE, .Ner et Open Source.

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(19/11/2010 14:14:44)

Handicap : Steria forme les candidats au métier de développeur

Les entreprises du secteur de la high-tech semblent être sensibles au problème du handicap. A l'instar de l'équipementier Alcatel Lucent, la SSII Steria oeuvre pour l'égalité d'accès à l'enseignement, et l'emploi des personnes handicapées. Aujourd'hui, l'entreprise a rassemblé collaborateurs et clients afin de récolter des fonds au profit de l'association Interface Handicap. En 2009, elle avait réuni près de 90 000 € lors de sa journée de solidarité. Le groupe est également intervenu le 17 novembre lors d'une conférence organisée par l'Adapt (Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) afin de dresser une présentation des métiers de l'informatique. La proportion de personnes handicapées formée aux professions high-tech ne suffit pas », regrette  Emmanuelle Pays, directrice du recrutement, de la diversité et du développement des ressources humaines chez Steria. « Les profils d'ingénieurs de niveau Bac+4  et Bac +5  sont particulièrement difficiles à trouver », indique t-elle. Pour aider les personnes souffrant de handicap à se reconvertir à l'informatique, Steria a signé début 2010 une convention tripartite entre l'Agefiph et l'organisme de formation GTM Ingénierie.

Un diplôme de développeur reconnu par la branche

Les candidats acquièrent un socle de connaissances informatiques durant trois mois chez GTM Ingénierie. Puis ils effectuent, pendant un an, leur formation continue dans les locaux de Steria avant d'obtenir un diplôme de développeur nouvelles technologies  reconnu par la branche Syntec numérique. « Une dizaine de personnes, avec ou sans bagage informatique, ont été formées en partenariat avec l'Agefiph et préparent un diplôme de niveau bac+4 », ajoute Emmanuelle Pays, « Elles ont toutes été embauchées en contrat de professionnalisation et peuvent ainsi travailler tout en continuant à être formées ».

La fédération Syntec Numérique a d'ailleurs décidé de s'inspirer de ce projet et de le généraliser à tout le secteur dès l'année prochaine. Par ailleurs, Steria entend poursuivre son action de promotion en faveur des personnes handicapées. « Nous souhaitons mener des actions auprès d' une cinquantaine d'écoles  et y associer des universités, prévoit Emmanuelle Pays. « Des conférences seront organisées sur le thème du handicap de même que des ateliers de sensibilisation pédagogiques. Nous avons également sollicité la fédération Syntec pour qu'elle mutualise des actions sur ce thème au sein de la branche. »

Une vingtaine d'employés reconnus travailleurs handicapés

Pour développer l'intégration des personnes en situation de handicap, la SSII lance également, chaque année, une campagne d'information à destination de ses employés. Son objectif est double: sensibiliser les employés non-handicapés aux difficultés rencontrées par leurs collègues en situation de handicap mais aussi permettre à ces derniers d'entamer une démarche de reconnaissance de leur pathologie. « Aujourd'hui, une vingtaine d' employés de Steria ont demandé à être déclarés travailleurs handicapés, contre seulement  un en 2008 », souligne Emmanuelle Pays. Cette année encore, la société de services informatiques proposera à ses collaborateurs une campagne d'information, sous forme d'une pièce de théâtre pour les entités basées en province.

Illustration : Crédit photo : Ministère du travail et de la solidarité
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(18/11/2010 16:50:25)

Handicap : Alcatel-Lucent forme et recrute des candidats IT

« Seuls 4% des élèves en situation de handicap sont diplômés des grandes écoles d'ingénieurs ! C'est insuffisant » regrette Didier Baichère, directeur des ressources humaines d'Alcatel-Lucent France.  Alors que se déroule la 14ème semaine pour l'emploi des personnes handicapées, l'équipementier réseaux multiplie les initiatives en faveur de l'insertion et de l'emploi des travailleurs handicapés. En décembre 2008, l'entreprise, a signé un deuxième accord de groupe avec les cinq organisations syndicales représentatives pour favoriser leur insertion professionnelle. Celui-ci portait sur le recrutement , la formation, les conditions de travail, la vie des familles et  le maintien dans l'emploi de ces personnes. «Suite au premier accord de groupe - qui portait sur la sensibilisation des managers au handicap - nous avons embauché une soixantaine de personnes handicapées », indique Didier Baichère. Le DRH n'entend pas en rester là et compte en recruter 80 d'ici 2011.

Des passerelles entre collèges, lycées, études supérieures et insertion professionnelle

Pour aider les jeunes en situation de handicap à accéder aux études supérieures (Bac +2 à Bac +4/5), Alcatel-Lucent a également décidé de lancer à la mi octobre un programme pédagogique baptisé @talentEgal. Le dispositif dispose d'un budget de 400 000 euros. Il vise à construire des passerelles entre collèges, lycées, études supérieures et insertion professionnelle afin de combattre les inégalités, accompagner les personnes handicapées dans l'obtention d'un diplôme, faciliter leur intégration en entreprise et valoriser leurs compétences pour améliorer leur employabilité. L'entreprise collabore en amont avec les rectorats des académies de Créteil, Versailles et Paris. Les élèves souffrant de handicap et encadrés par des tuteurs travaillant chez Alcatel-Lucent, ont la possibilité de découvrir les métiers de la high-tech grâce à des visites organisés dans l'entreprise.
«Il est essentiel de sensibiliser les personnes déficientes en amont, dès le collège, assure Didier Baichère. « En effet, encore trop de jeunes des établissements qui relèvent de l'éducation prioritaire s'autocensurent. Par manque d'informations, ils méconnaissent les possibilités d'orientation qui s'offrent à eux et s'excluent de facto des filières scientifiques. Alors qu'en parallèle, nous peinons à recruter certains profils de niveau Bacs+2, des techniciens de plate-forme, des techniciens électroniques et de développement réseaux.»  

Labelliser l'entrée de nouveaux partenaires

Ce programme, qui accueille cette année une première promotion d'une dizaine d'handicapés, rassemble sur différentes régions des collaborateurs d'Alcatel-Lucent et déjà sept établissements partenaires  : l'IUT de Vélizy, Telecom Bretagne, l'Institut supérieur d'électronique de Paris (ISEP), Rouen Business School, l'Institut national des sciences appliquées de Rennes (INSA) de Rennes, le Centre de réadaptation de Mulhouse et l'association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d'Etudes de Jeunes Elèves et Etudiants Handicapés).
L'association entend également  labelliser l'entrée de nouveaux partenaires déjà engagés dans une démarche active d'accueil des handicapés. «Nous souhaitons intégrer davantage d'écoles de commerce et d'universités pour que d'autres entreprises puissent nous rejoindre à travers cette action », précise Didier Baichère  Les jeunes, qui intégreront ce dispositif, bénéficieront d'un accès au monde de l'entreprise, via un contrat d'alternance ou une convention de stage. Un ensemble de prestations comprenant l'accès à des cours spécifiques délivrés par Alcatel-Lucent University, une adaptation du poste de travail en entreprise avec une extension possible à l'école, et un accès prioritaire aux offres d'emploi de l'entreprise ainsi qu'aux stages à l'international leur sera proposé.

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